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L_archange

On ne fait que se croiser en gare

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Nos regards se sont croisés pour la première fois sur le quai de la gare de Nantes, c'était il y a environ vingt-cinq ans maintenant. J'attendais mon train pour rentrer à Angers, elle faisait les cent pas, jolie comme un coeur dans la fraicheur d'une vingtaine de printemps, un beau blouson rose Barbie et une jupe au dssus des genoux, de longs cheveux châtains et des yeux gris bleus pétillants. Comme si elle avait trouvé le Messie, elle se dirigea soudain vers moi, et j'eus alors droit au couplet de la pauvre qui avait oublié son argent et sa carte bancaire, et voulait rentrer à Paris; les trémolos habituels auxquels on ne croit pas mais qui, dits aussi doucement, vous font gober n'importe quelle ânerie.

Je travaillais depuis peu, mais j'avais de quoi lui offrir ce billet de train, d'un coût certain certes; je l'ai fait sans arrière-pensée, le chevalier servant ou la bonne poire. Nous n'avions échangé que quelques mots, timidité sans doute, et, quand je luis remis son sésame, je vis son visage s'illuminer. Toute la gare s'illumina sous ce rayon de soleil d'ailleurs. Et, comme nous avions un peu de temps, je lui proposais, grand seigneur un café, ce qu'elle accepta. Moi, pas Dom Juan, j'étais aux anges, avec un si joli coeur assis à ma table, et mon coeur commençait à battre très fort.

Nous parlâmes de choses et d'autres, elle était étudiante en lettres à Paris, elle était passionnée de théâtre, elle avait un petit copain à Nantes mais il n'avait pu l'accompagner. Patatras, bien malgré moi, le château de cartes s'écroula. J'ai fini mon café d'une traite, et ai prétexté un besoin privé pour m'éclipser aux toilettes. Je n'étais plus en pamoison devant son charme, mais en colère d'avoir été berné. Je me lavais les mains au lavabo, quand la porte des sanitaires mixtes s'ouvrit dans mon dos, et je la vis dans le miroir. Je me souviendrai toujours de ses mots « je ne t'ai pas encore remercié » et surtout de mon air ahuri.

Elle me prit la main à peine séchée et me tira dans les toilettes pour handicapés, les plus grandes en fait. Le loquet eut à peine claqué de fermeture que ma ceinture s etrouva défaite et mon jeans à terre. J'étais sur une autre planète, la colère était tombée et autre chose était monté. Comme dans un rêve, je l'entendais me dire « hum, joli morceau, il faut que je le remercie aussi ». Ses mains sur mon calecon étaient directes et massaient la bosse qui gonflait, et qu'elle a vite libérée. L'excitation était déjà à son comble, ses mains me décalottèrent illico, et je sentis ses lèvres gober mon sexe.

Pour moi, dont la petite amie ne faisait rien hormis le missionnaire, c'était irréel. Tout naturellement, mes mains caressaient ses cheveux, mais je sentais trop vite le plaisir monter, et j'essayais de la faire ralentir. Elle me comprit, malgré mon état second et, se relevant face à moi, cheveux défaits et yeux brillants, troussa sa jupe pour abaisser ses collants. Je ne maitrisais plus rien, mais la vision de ce string rouge me ramena à la réalité. Comme un affamé, je m'agenouillai aussitôt pour l'écarter de mes doigts, et ma langue plongea aussitôt dans ce sexe déjà chaud et humide.

Caresse que n'aimait pas non plus ma petite amie, mais là, nulle retenue. Je lappais comme un affamé, et, cette fois, c'était ses mains qui poussaient sur ma tête. Je ne devais pas être trop nul pour mes débuts, car ses cris succédèrent très vite aux gémissements. Elle n'avait que faire d'où nous étions, mais moi non plus d'ailleurs. Elle me fit relever, et extirpa une capote de son sac. Très adroite, elle emballa mon sexe toujours aussi tendu après quelques coups de langue.

Je n'oublierai pas non plus ses yeux lorsqu'elle me dit « Viens vite! ». S'appuyant au lavabo, collants et string baissés, elle releva sa jupe sur un fessier superbe, rond mais finement dessiné. Elle prit elle même mon sexe pour le présenter à sa chatte, et ajouta des mots que j'ignorais alots « Défonce-moi à fond! ». Je suis entré en elle, droit domme un I, elle chaude comme la braise. Elle se mit aussitôt à remuer du bassin, elle imprimait elle même la cadence, elle gémit très vite. La tenant aux hanches, j'allais et venais, j'avais oublié ma petite amie, le lieu où nous étions, tout hormis ce coït. « Je viens, lache-toi » hurla-t-elle, presque trop vite à mon goût, mais elle se contracta tant et se colla tellement à moi qu'un dernier coup de reins me fit tout gicler dans le préservatif.

Ce fut si intense que je restai un moment sans bouger, appuyé au lavabo. C'est dans un semi-brouillard que je la vie rajuster string et collants, défroisser sa jupe et passer la main dans ses cheveux. Elle s'approcha de moi et, avec sa voix douce, me murmura « Merci pour ça aussi, mon copain ne m'a pas baisée aujourd'hui, et ça me manquait ». Puis elle ouvrit la porte des toilettes, me laissant exposé aux regards, le sexe pendant désormais et l'étrange sensation d'avoir été là aussi berné.

Je me rajustai en vitesse, mais ne put empêcher que des passants me virent, et je quittai le café rouge écarlate. Je n'ai jamais retrouvé son train, je ne l'ai jamais revue. Mais, après la colère et la frustration du jour, j'y repense avec tendresse aujourd'hui, car le plaisir qu'elle a pris et qu'elle m'a offert était sincère.

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Guest Anonymous

Vraiment touchant ce récit que j'ai bien aimé....excitant aussi.... :wink:

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Joli récit.

Se faire berner comme ça ... beaucoup en redemanderaient ... ;o)

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émouvant, sensuel, touchant...ton plaisir est communicatif! très belle histoire qui laisse forcément un souvenir impérissable! :):):):) :)

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Guest Anonymous

:welcome: Belle histoire....

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