Toujours a la meme personne

[batonrouge 42]

En lisant les textes de ce poète nécropsique

Un frisson me parcourt le corps comme dans le magnifique

Comme lorsque tu caresses mon corps malsain

Que j’appose délicatement mes mains sur tes seins

Il te chante si bien que mes écrits à côté ne sont que futilités

Mais en ce moment mon cœur est tien et je veux t’exprimer

Peut-être de manière inappropriée ou maladroite mes sentiments mais

Ta chaleur me manque , mon corps engourdi te réclame mais

Je ne suis qu’un gros chat de gouttière et toi un rayon de lune

Couvrant mon tombeau de mille lumières et de mille feux les dunes

Entourant ce cimetière enseveli sous la neige où ta belle silhouette

Se dessine sur ce grand manteau blanc, se joignant aux hiboux et aux chouettes

Pour faire le deuil de ce malheureux passant qui lors du grand orage

Est tombé sous le charme de ce coup de foudre et qui pour être sage

A tenté de déchaîner les flots repoussants du mépris et de l’ignorance

Non pas par sincérité mais parce qu’il refusait la chance

Qui s’offrait à lui, et par des paroles blessantes , mortelles et stupides,

Blaissa la plus jolie fée de tout ce royaume enchanté et avide

D’amour. La folie de cet homme engendra un terrible chaos maléfique

Et il s’en repentit. Il avoua ses sentiments et voulut te rendre cet attachement magique

Qui envahissait sa vieille carcasse de chair meurtrie et rongée jusqu’au sang

Par cet interminable sentiment de mal être ressenti lorsqu’en te peinant

Il fit couler de ton visage d’ange-enfant des larmes de lames meurtrières

Qui ont entaillé son cœur et laissé s’épandre un flot de pus dont il était fier

Du fond de ces profondes abysses, il contemple le malheur qu’il a causé

Et regrettant ses erreurs, il fondit en larmes et te pria de le pardonner

Il essaya de sa tombe obscure et froide de te faire parvenir son cœur

Rongé par le remords, l’amour et la mort, et de t’apporter un peu de bonheur.

Il souhaitait par dessus tout danser autour du feu de la passion avec toi

Non loin de ce château médiéval où lors d’un heurt il perdit sa foi

Et dans lequel il entendit pour la première fois

Cette douce mélodie qu’est ta délicieuse et envoûtante voix.

Non loin de là, d’ailleurs, ce jour-là, il avait aperçu le cerf aux bois d’argent

Qui dans sa magnificence laissa sur le sol des traces de sang

Qui coulaient de ses bois, qui comme une communion avec la nature, laissait paraître

La douleur sanglante et ruisselante de ce vilain et vil passant qui venait de naître.

Maintenant, le spectre erre dans un but ultime qu’est ton amour

Le malade psychique, mental et physique te tourne autour

Dans le seul but de capturer ton amour et de le prendre dans le filet de ses bras

Même s’ils sont en lambeaux, même s’ils sont déchiquetés, sans loi

Ni contrainte, son cœur s’embrase et brûle d’amour dans la cheminée

Au point de n’être que cendres, gravillons, à l’état carbonisé

Même si sa torture mentale névrotique le condamne à se soigner

Il ne souhaite qu’une chose, c’est prendre le temps de contempler ta beauté

Et de se délecter de pouvoir apprécier ces inestimables cadeaux

Que sont ta douceur et ton sourire. Même s’il n’arrive pas à mettre sur ses sentiments des mots

Il tente désespérément de te prouver son amour et lorsque tu souris

C’est un soleil qui réchauffe son cœur et lui redonne vie.

Sa carcasse frêle et gelée gisant sur le sol coagulé, commencent à se rassembler

Les morceaux pourris de son corps putride, ne souhaite que se rapprocher

De sa fontaine de jouvence qu’est ton enveloppe charnelle pour se ressourcer

Et de tes baisers tendres et délicieux dont il veut sans cesse s’abreuver.

Sa prison mentale l’enferme dans un chaos psychique démoniaque

Dont seule toi, déesse souveraine des cieux possède la clef paradisiaque .

L’alcool l’a souvent accompagné, ses organes en sont d’ailleurs rongés,

Tout comme son cerveau détruit par des tonnes de lourds regrets,

Il verse des larmes de sang et se vide de son âme

Et dans son pays natal tout le monde le blâme.

Son corps brûle de tristesse dont émane une douleur sereine

Et une source de sang contaminé par une nuisible et certaine

Pathologie incurable dont il est atteint, et de maladresse

Hémorragique envers cette source de caresse et de tendresse

Que toi, chère petite colombe blanche représente à ses yeux.

Tu es ce qu’il souhaitait dans ses plus beaux rêves et vœux

Mais dans son cœur gelé de froideur glacée par le mal

Une petite flamme brûle et efface le côté hivernal

De ses larmes qui coulent et qui s’épandent fatalement

Le long de son visage creusé par la pourriture et qui finalement

Disparaîtra dans une indifférence qui brisera son cœur

Et crèvera l’abcès de haine et de souffrance qui l’apeure.

Mais dans cette puanteur de décomposition cadavérique

A laquelle s’ajoute cette apathie névrotique et sadique

Qui torture son esprit démoniaque et obsédé par l’unique amour

Qu’il éprouve pour toi, malgré ses blessures ouvertes, il lutte pour

Que jamais tu ne l’oublies et que jamais tu ne le délaisses.

Il sait que tu es son unique chance de combattre la faucheuse maîtresse.

L’énergie vitale devient rare et il sent que le temps presse.

Il sait qu’en toi, il retrouvera perpétuellement la vraie jeunesse

Malgré la liquéfaction de ses viscères dégoûtantes et de ses sentiments

Dont seul reste son inébranlable amour comme vestige flambant

Dans une rivière de charognes immondes putréfiées

Et ravagées par une coulée d’immondices vomies par le nez

De ce démon faiblement protégé par son armure de velours

Et qui pour toi, chère Mathilde, déclamera ses vers d’amour

En brandissant l’étendard de ses sentiments sincères

Gravant son amour éternel dans ses répugnantes viscères

En s’éloignant de cette planète merveilleuse et doucement malsaine

Il te déclarera ses intentions et te chérira sublime reine.

[Guest Anonymous]

waouh un poeme magnifique et touchant.

[batonrouge 42]

merci deep

mais je pense que jai choquer avec ce poeme desole