O Elissa !

[Abraxas 1]

Voici un texte en prose, ce n'est pas un poème (pas de rimes) mais je le vois mal figurer dans les histoires érotiques... Donc, je le poste ici.

« Je venais te retrouver en suivant une allée de sycomores qui menait jusqu’aux grottes des temples.

Ta demeure côtoyait les nymphées bordés de figuiers.

Dans le cachemire noir de ton antre, je te rencontrais.

Tu m’attendais parmi les Dieux, debout à demi-nue contre une colonne cyclopéenne »

« O Elissa ! Saisit le thyrse ! Macules-toi de cendres blanches et du jus des baies rouges et viens te tapir dans les syringes ! Viens ô ! Bacchante, viens danser sous la lune. La danse de la Déesse terrible ébranle nos cœurs ! Les bacchantes heurtent les cymbales.

Tu es chargée d’anneaux d’ambres et de bracelets d’or. Je vois tes seins éburnéens onduler, tu ondoies comme une almée resplendissante.

« Mon Irrumeuse fait partie de la demeure liliale, elle vénère le principe sous l’hypostyle mystique.

O Elissa ! Saisis le thyrse ! Patiente et savoure le sacre de salive qui épanouit ton cœur. Révère le pavillon de tes délices que je hisse au sommet. Goûtes comme il est doux ! Le dieu de ce temple fut ressuscité plusieurs fois ainsi ! Tel est le baume de résurrection d’Isis »

« Le triangle sacré dont la pointe est tournée vers le bas brille dans le narthex de la demeure coraline. Je suis ton Cunnilincteur et j’officie dans ton sanctuaire. Ouvre-toi à mes bienfaits !

Tes belles lèvres sont des boutons de roses et mes dents des épines câlines, ma langue une feuille de laurier ! En ce lieu, les eaux lustrales de l’Aréthuse et de l’Alphée sont déversées. Je chante la lente descente de la langue et des yeux vers le paysage de la bouche qui dit le monde.

Abreuve-moi du nectar de ton ventre, ruisselle comme la lune ! O reine ! Je voudrais m’enduire de rosée le cœur, le visage et les mains ! »

[Obsidienne 3]

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rien à dire , alors chut..... :aime:

[mysterya 8]

:oops: :clap: