Du rêve à la réalité

[Invité]

Je me réveille, surpris par une main qui me caresse délicatement le torse. J'ouvre les yeux, je ne suis pas chez moi et reconnais l'appartement lumineux et toujours impeccable de Caroline. Ça y est je me souviens, je suis venu lui rendre visite et nous avons parlé, assis, l'un près de l'autre sur son canapé en cuir blanc. Je me suis donc endormi. Je suis allongé là, la tête posée sur le petit oreiller, posé sur ses grandes et belles jambes blanches et lisses. Je croise son doux regard et elle me sourit.

-"Bien dormi?"me dit elle dans un ton si doux. Gêné, j'acquiesce.
- "Ne soit pas gêné, ça peut arriver. Cela ne m'a pas dérangé, au contraire, tu es mignon quand tu dors, et cela fait longtemps qu'un homme ne s'est pas endormi ainsi près de moi"

Je suis bien et je n'ai pas bougé, comme si je voulais profiter encore quelques secondes de cet instant. Je la regarde sans rien dire. Elle approche alors son visage du mien et m'embrasse tendrement. Je suis surpris mais je ne la repousse pas, ce baiser me comble et je n'ose réagir. Nous nous embrassons ainsi de longues secondes pendant que nos mains s'aventurent sur nos corps et que nos respirations se font plus haletantes,

L'instant d'après, frustré et troublé, je me réveille encore, seul dans mon lit, plein d'envie. J'avais seulement rêvé. Mon excitation était tel que je ne pouvais résister à l'envie de m'abandonner à un plaisir solitaire en repensant à ce rêve et à ce qui aurait bien pu se passer ensuite.

 

Caroline est une belle femme blonde, environ 55 ans, aux cheveux mi-long et aux yeux noisettes. Menue, elle veille de près à son corps et la pratique d'activités physiques quotidiennes faisait partie de ses impératifs. Elle est comme obsédée par le souci d'être bien présentable, de plaire.

Caroline a perdu son bien aimé depuis plusieurs années et ne s'est jamais décidée à refaire sa vie avec un autre homme. Toujours soignée et maquillée, elle occupe chacune de ses journées à œuvrer pour divers associations ou rend visite à ses amies.

Elle a emménageait seule dans un appartement voisin il y a plusieurs mois. Et dès le début me demandait de temps en temps de lui rendre quelques menus services pour installer ou faire fonctionner son électroménager qui me semblait être de plus en plus capricieux. Parfois, je me demandais si elle ne le faisait pas exprès. Puisque brancher une prise ne semblait pas tant compliqué et ce câble qui n'avait pourtant aucune raison d'avoir été débranché...
Parfois même elle me demandait de l'aide pour un problème informatique tôt le matin, m'indiquant qu'il fallait par exemple qu'elle transmette absolument un document. J'arrivais chez elle quelques minutes plus tard et elle m'accueillait dans une nuisette légère laissant distinguer la pointe de ses tétons qui attiraient mon regard. Je me faisais très certainement des idées. Caroline à pratiquement deux fois mon âge et ne me semble pas être le genre de femme qui me venait en tête.
Mettant cela sur "sa génération" qui n'est pas à l'aise avec l'informatique, je finissais toujours par faire ce dont elle avait besoin.

 

Son ordinateur se trouvait dans sa chambre, où se trouvait un grand lit toujours couvert de draps blancs sur lesquelles je n'ai jamais vu un seul pli. Elle me regardait faire en faignant de s'y intéresser. Assise sur son lit ou sur une chaise tout près de moi. Assez prés pour que je puisse sentir son parfum fruité qui dégageait une odeur de printemps. Caroline a toujours pris soin de préparer un thé et des petits gâteaux que nous dégustions ensuite assis sur son canapé en cuir blanc pendant que nous parlions quelques minutes de tout et de rien. Comme ci chaque fois que je lui rendait service était un prétexte pour créer l'instant propice à la discussion. Au fil du temps nous nous sommes rapprochés et j'appréciais de plus en plus sa compagnie. Plusieurs fois elle m'a proposait de l'accompagner au cinéma, ou à une balade en montagne par exemple. J'acceptais le plus souvent quand mon emploi du temps me le permettait parce que je me disais que c'était sympathique de sa part et que ça lui ferait peut être du bien de ne pas toujours être seule.

La semaine suivante, elle me proposait justement de sortir en ville pour profiter de la chaleur de cette fin de mois d'Août. Elle apparut dans une robe légère, tenue par de fines bretelles laissant légèrement apercevoir sa poitrine encore bien ronde et ferme pour une femme de son âge, à l'évidence nue sous la robe qui arrivait au dessus des genoux. Assis à côté d'elle dans sa voiture, je ne pouvais pas ignorer ses cuisses largement découvertes et légèrement écartées, sur lesquels j'aurais tant voulu glisser une main exploratrice. Après avoir sillonné la ville une partie de l'après midi, nous nous sommes installés à la terrasse d'un bar pour nous rafraîchir. Comme à son habitude elle ne prenait qu'un thé. Nous avons discuté tranquillement mais parfois, comme souvent d'ailleurs, la discussion prenait un tour plus intime. Elle me posait des questions sur ma vie sentimentale, sur mon goût pour les femmes. Je faisais mine de ne pas comprendre. Elle me troublait. Je regardais ses yeux noisettes éclaircis par la lumière du jour, ses lèvres maquillés d'un rouge vif se poser délicatement sur le bord de sa tasse de thé en y laissant de belles empreintes, ses mains fines aux ongles vernis et ses doigts fins ornés de son alliance. Sans m'en rendre compte, mon regard se perdait parfois sur son décolleté léger et sa peau chauffé par les rayons du soleil. Caroline me faisait beaucoup d'effets.
Je me décidais à lui raconter ce rêve que j'avais fait quelques jours auparavant. Au fil de mon récit, attentive, elle souriait. L'idée que je puisse m'endormir ainsi près d'elle ne semblait pas lui déplaire. Mais elle semblait gênée à propos des baisers enlacés de la suite. Elle ne savait plus vraiment quoi dire. Et d'un coup je me semblait très gêné. Peut être n'aurais je pas dû lui raconter cela.
 

-"Et alors, c'était comment?" me dit elle d'un air curieux et intéressé.
Ces paroles ont aussitôt dédramatiser l'instant et l'ambiance est redevenu plus agréable.

-"C'était très agréable, tu es une belle femme, tu as beaucoup de charme et cela ne m'a jamais vraiment laissé insensible".
- "Merci, ce que tu dis me touche là me touche".
Le temps passait et nous avons décidé de rentrer. Le trajet retour était particulièrement silencieux. Nous repensions certainement tous les deux un peu gênés à mes dernières révélations.
Nous arrivons sans tarder en bas de chez moi. Je la remercie pour cet après midi agréable et ce café.
-"Oh mais de rien, qu'as tu prévu de faire en rentrant?"
- "Rien de particulier, surement me préparer à manger et me pauser devant un film"

- "Que dirais tu de venir dîner à la maison ce soir"?
Râvi de pouvoir passer d'avantage de temps à ces côtés, j'acceptais.

-"C'est d'accord, tu n'as qu'à me dire pour quelle heure et j'y serai"
- "D'accord, je te redis ça tout à l'heure, ça nous laissera le temps de continuer notre petite conversation de tout à l'heure" me dit elle d'un ton un peu enjoué et amusé.
- "Avec plaisir" répondis-je en souriant.Elle s'approcha doucement et posa un rapide baiser sur mes lèvres.
- "A tout à l'heure" me lança t'elle avec un regard très sensuel qui promettait une belle soirée à venir.
 

La suite viendra plus tard...

[jip 120]

... et la suite????