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Faites des rencontres coquines près de chez vous

Antoine220

Le journal d'Antoine #1 : Premiers émois.

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Si j’avais bien pris conscience que maintenant je pouvais jouir à volonté ( lire mon récit ci-bas )

, je ne ressentez pas encore de l’attirance sexuelle envers les filles. Enfant unique, j’avais des parents assez protecteurs qui limitaient mes fréquentations au stricte minimum. Mes activités extrascolaires étaient plutôt d’ordre sportif, donc je me retrouvais, le plus souvent, en compagnie d’autres garçons de mon âge. Je voyais bien l’intérêt que les autres garçons prêtaient au sexe féminin, mais, pour l’instant, les filles restaient pour moi un concept encore trop abstrait…

Ça ne voulait pas dire que je ne les voyais pas ou que je les ignorais. Bien au contraire, je les trouvais plutôt agréables à regarder, mais leur dimension érogène m’échappait complètement.

À l’époque nous vivions dans un petit pavillon entouré d’un jardin assez touffu qui comportait plusieurs arbres centenaires. C’était une banlieue plutôt bourgeoise où l’on s’évertuait à entretenir des rapports toujours cordiaux avec le voisinage. Ma mère, qui était une ancienne prof de mathématiques, donnait des cours de soutiens à notre petite voisine Julie. C’était une jeune fille de mon âge, très fine avec des longs cheveux noirs qui lui arrivaient presque au bas des reins. Elle allait dans un collège privé très chic dans lequel le port d’un uniforme était obligatoire. Je dois avouer que je la trouvais très mignonne dans son costume. Son chemisier serré, assez près du corps, dessinait parfaitement ses petits seins naissants. Sa jupe plissée me laissait entrevoir ses jolies jambes bien galbées.

Le fait qu’elle se rendait chez nous régulièrement me permis de m’intéresser à une fille d’un peu plus près. Je la guettais de loin, en l’observant longuement. J’étais encore trop timide pour l’adresser la parole. Un petit « bonjour » et « au revoir » était le maximum que nous réussissions à échanger. Je pense que le fait qu’elle était aussi un peu plus grande que moi en taille devait également m’intimider…

L’année scolaire se passa ainsi, chacun observant l’autre de loin, en nous lançant, de temps à autre, des sourires embarrassés…

Avec l’arrivée du printemps, mes parents décidèrent d’inviter nos voisins à dîner à la maison en sorte de clôture des cours de soutiens. Étant donnée que Julie était, elle aussi, fille unique, nous nous sommes retrouvée côte à côte à table, aussi intimidés l’un que l’autre. Du coup, pendant que nos parents partageaient une discussion très animée, nous, nous regardions notre assiette « en chien de faïence »…

Après le dessert, nos parents ont insisté lourdement pour que nous sortions dans le jardin pour jouer ensemble. J’ai toujours détesté ses allusions gratuites où ils encouragent une hypothétique idylle entre nous. Je trouvais ça ridicule et, surtout, ça m’a toujours mis très mal à laisse…

Mais, pour une fois, leur attitude simpliste nous donna l’occasion d’entamer la conversation. Julie déplora leurs allusions qu’elle trouvait, elle aussi, très déplacées. Je lui ai donné raison en lui disant que nous étions beaucoup trop jeunes pour cela. Elle me regarda sans rien dire en tournant autour du grand chêne qui se trouvait au fond du jardin.

-« Ça veut dire que tu n’as jamais eu de copine ? »-me lança d’un air malicieux.
-« N…non. »-j’ai bafouillé.
-« Il n’y a pas une fille qui te plaît plus que les autres ? »-insista Julie en se rapprochant tout doucement.
-« Peut-être.. »-j’ai dit en m’en voulant déjà d’avoir sorti une réponse aussi crétine.

Julie s’approcha de moi en me regardant droit dans les yeux. –« Moi, je te plais ? »
Mon cœur s’est mis à battre la chamade. Je sentis, qu’à cet instant, que je devenais aussi rouge qu’une tomate ! Heureusement que nous étions dans la pénombre d’une nuit montante, je me suis dit.

-« Peut-être.. »-j’ai répété d’une toute petite voix. Je me sentais complètement nul, sans savoir comment réagir. Ma timidité maladive s’était emparée de moi et elle m’avait complètement paralysé.

-« Je pense que ça veut dire oui »-dit Julie, alors que son visage ne se trouvait plus qu’à quelques millimètres du mien. Je pouvais sentir le souffle de sa respiration. Le temps paraissait suspendu. Ses yeux foncés brillaient dans la nuit se plongeant dans les miens. Mon cœur battait encore plus fort que tout à l’heure au point que j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine…

Puis, dans une douceur infinie, ses lèvres se sont posées sur les miens. Je me trouvais dos au chêne. J’ai senti son corps se plaquer contre le mien à fur et à mesure que son baiser devenait de plus en plus fougueux. Elle écrasait ses petits seins contre mon torse et la sensation était délicieuse…Mon angoisse se transformait peu à peu en excitation et j’ai senti grossir mon sexe au point de déformer mon pantalon.

J’aurais pu ressentir de la honte à ce moment-là, mais le baiser de Julie me faisait flotter sur un petit nuage…

Sans doute, il s’agissait d’un baiser assez maladroit. Je pense qu’elle était aussi novice que moi mais ce n’était pas moins intense pour autant. Nos lèvres scellés l’un contre l’autre semblaient ne plus vouloir se quitter…la brise du soir m’enivrais du parfum qui se dégageait de sa longue chevelure qui enveloppait mon visage…nos bras serraient de plus en plus fort nos corps frissonnant d’excitation…mon sexe palpitait de bonheur, dur comme de la pierre…

Sûrement, un peu trop dure pour Julie qui eut un petit mouvement de recul…En voyant mon érection, elle porta une main à sa bouche pour cacher son air surpris mais amusé en même temps. Elle rigolait nerveusement, visiblement aussi gênée que moi à ce moment-là.

J’étais sur le point de m’enfuir quand Julie posa sa main dessous…elle n’a fait que m’effleurer légèrement mais ça suffit à déclencher mon orgasme ! Alors que je ne contrôlais plus rien, la grosse voix de mon père nous appela à l’ordre. Il était tard et nos voisins voulaient rentrer chez eux.

Nous sommes rentrées en courant, fait les politesses habituelles et chacun regagna sa maison.

Ce soir-là, je ne me suis pas fait prier pour aller enfiler mon pyjama. Même si mon sperme n’était pas encore très abondant, j’avais quand même réussi à tremper mon caleçon. J’ai dû faire une petite toilette express pour tout enlever…

Au fond de mon lit, je n’arrêtais pas de penser à Julie et à ce fameux « premier baiser » qui venait de m’ouvrir en grand la porte vers des nouveaux horizons à explorer.

Le lendemain, tout était revenu à la normale. J’ai longtemps cherché à renouer contact avec Julie, mais il ne s’est plus jamais rien passé. Je la guettais souvent par la fenêtre en fantasmant sur elle, sur nous. Je désirais ardemment qu’elle devienne ma « petite copine ». Au bout d’un moment, j’ai dû me faire une raison mais je me suis rendu compte qu’il y avait plein d’autres filles qui me faisaient envie. Maintenant, je les voyais autrement, rayonnantes et sensuelles !

Il ne me restais plus qu’à franchir le pas…mais cela allait être encore une autre pair de manches…

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Belle histoire dans laquelle je me retrouve complètement. Encore maintenant.  Belle plume aussi.et l'on ressent bien ce que t'as pu ressentir à ce moment là.

Maintenant que tu t'es lancé,  j'espère que tu nous vas nous poster d'autres récits.

 

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C'est joli . Il est un moment où les émotions sont tellement fortes que notre corps n'arrive plus à contrôler et ça c'est bon .

Les envies , les rêves sont si boosteuse mais peuvent faire tellement de dégâts aussi ,  qu'il vaut peut-être mieux ne rien embellir et juste vivre ces moments sans chercher à les vivre pour ne pas les détruire ou en être déçu .

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Invité

C'est une belle histoire contée avec beaucoup de tendresse.

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