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Faites des rencontres coquines près de chez vous

Lycanthrope

Remembering a romance.

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Musique 1

Musique 2

Ses yeux noirs en amande, soulignés par ses pommettes rehaussées par son sourire. Ses éclats de rire bruyants et contagieux. Si éclatante de vie. Ces jours là, mes désirs n'existaient que pour elle, elle seule. Sa façon d'aller si brusquement vers moi et s'enfuir juste avant que je n'essaie même de la saisir, de ces façons si malicieuses... Je n'ai jamais su si c'était un jeu, une façon de rendre les choses meilleures, ou bien si c'était le fait que tu ne me cernait pas. Avec mon caractère changeant, aussi... Attentif, pensif, bruyant, silencieux... Si changeant, il paraît, sans qu'on puisse comprendre pourquoi. Je suis comme ça. Bestial et fougueux hier, affectif aujourd'hui, et peut-être romantique et attentionné demain. Mon inconscient aime peut-être ces différentes saveurs sans oser me le confier.

Non, tu ne m'as pas cerné. Pas avant ce jour là.

 

« _ Salut ! Désolée de te déranger, mais j'aurais pas oublié mon portable ici hier soir ? 

 

J'étais plutôt content d’apercevoir son visage apparaître dans l’entrebâillement de la porte, tellement que j'en ai oublié cette histoire de vibreur mystère dans mon appartement, et le voilà résolu avant même que je n'y repense.

 

_ Ah, c'est le tien alors. Maintenant je sais quel numéro appeler pour le retrouver. Tu m'aide ? Ça mettra pas longtemps, à moins que tu compte oublier ta petite culotte cette fois-ci...

 

Ce jour là, j'étais d'humeur rieuse, comme elle au quotidien. D'habitude, elle aurait rit aux éclats et m'aurait renvoyé une balle au moins aussi grosse que la mienne. Enfin, elle le fit, mais pas avant d'avoir marqué quelques petites secondes d'hésitation. J’aperçus ce visage figé qu'elle me faisait lorsqu'elle ne savait pas si elle devait répondre à une blague de ma part ou à quelque chose de sérieux. Cette expression qui affiche en gros : « Il est sérieux ou il se fout de moi ? ».

 

_ Qui sait si je l'ai pas oubliée quelque part ailleurs, celle-là ?

 

Belle reprise, j'en fus honoré, car le rire est l'orgasme de l'esprit, dit-on. Et nous en jouissions déjà depuis quelques jours, elle et moi. L'humour est un trait de charme qui me fait fondre. Et cette façon de combiner le clin d'œil au tirage de langue pour me taquiner lui était vraiment propre. Jolie réplique, oui, mais cherchait-elle à apercevoir même une légère once de jalousie dans mon regard ? Dommage, je ne montre rien si facilement, et je suis plutôt difficile à toucher.

 

_ Dommage, je pourrais pas la garder avec les autres. »

 

Un regard doux et complice suivait ses éclats de rire, comme pour dire merci, ou bien peut-être était-ce une façon de me faire savoir qu'elle appréciait ces moments. C'était toujours du coup par coup, entre elle et moi. Mais c'était bien la première fois que l'on se taquinait de la sorte. En même temps, depuis quoi, deux semaines ? Cette réflexion me fit constater que l'on était seuls, pour la première fois aussi. Nous avions toujours été avec des amis. Cette complicité est vite arrivée, et nous en étions là, à chercher après le vibreur dans mon appartement, rire après rire.

J'ai toujours été hésitant avec les femmes, même en le cachant bien derrière mon humour. Avec elle, c'était différent. Avec elle, j'étais dans un flux qui ne laissait aucune place à mes complexes. Elle était rassurante, apaisante. D'une si belle nature...

 

« _ Trouvé !

 

Victorieuse, son portable à la main, son visage illuminé de vie. Sa gestuelle dynamique, son énergie positive, son enthousiasme. Un charisme chaleureux et bienveillant.

 

_ Bien vu. Je te raccompagne chercher ta culotte ?

_ Seulement si tu me montre ta collection...

_ Quoi, tu comptais m'en emprunter une ? Dommage, j'en ai pas en fait...

_ T'es vraiment quelqu'un, toi...

 

Elle avait prononcé ces mots dans un soupir, un léger sourire en coin. Et ses yeux pétillants plissés, comme si elle se concentrait pour m'analyser. Et sur le moment, je n'ai su comment interpréter ces mots. Donc je ne su quoi répondre. S'en suivi un silence que chacun essaya d'interpréter de son côté, dans une légère gêne. J'ai une grande gueule pour faire rire, c'est vrai. Mais à côté de ça, je ne suis pas assez prétentieux pour « rentrer dedans ». J'attendais que le flux m'en donne la permission, peut-être qu'elle aussi. Soit, si ça devait être naturel, alors ça n'en serait que meilleur. Elle reprit donc.

 

_ Tu fais quoi après ?

_ J'ai rendez-vous avec le président de la république, il ne serait pas sage de te laisser me séduire et t'emparer de mon corps qui te fait tant envie... »

 

Ce fut à mon tour de provoquer le silence, un peu plus pesant cette fois. Si elle avait répondu à ce ton humoristique que j'avais essayé de copier sur elle, j'aurais eu un doute. Jusque là, elle n'avait jamais réussi à résister au besoin de me suivre dans toutes les débilités que je pouvais lui offrir. Nous étions si friands de ces gentils sarcasmes... L'aurais-je touchée pour de bon ? Ou bien ais-je été un crétin ?

Je me rendit soudainement compte que nos regards ne se croisaient plus. Nous étions là, l'un devant l'autre, chacun dans son esprit. Je me demanda si le sien était aussi bordélique que le mien à ce moment. Je la regarda de nouveau, lisant une petite gène sur son sourire, devinant un stress dans ses mains qui s'entortillaient sur ensemble.

Alors elle était un peu comme moi. Ses complexes aussi revenaient à la surface au moment d'avouer son excitation. J'ai tellement rarement été obligé de faire le premier pas que je n'étais pas très doué pour ça. Je ne le suis toujours pas. J'ai toujours été fort au jeu de celui qui ferait faire le premier pas à la désirée. Là, j'allais peut-être devoir oser, et je sentais le stress m'atteindre aussi. Peut-être qu'elle se disait la même chose juste avant...

 

« _ Pardon. Je... Je plaisantais, hein.

 

Idiot. Juste idiot. Si je voulais tout foutre en l'air, c'était comme ça que je devais m'y prendre... Et comme à chaque fois, c'est lorsque je prononça le dernier mot que je me rendis compte de ce qu'ils pouvaient signifier. Juste idiot.. Je devais me rattraper avant qu'elle ne se sente mal à cause de ces mots qui contredisaient la façon que j'avais d'être avec elle.

 

_ Enfin...

 

Double idiot ! Est-ce que j'ai vraiment envie d'avoir l'air d'un type qui ne sait pas ce qu'il veut ?

 

_ Je suis un crétin.

 

Voilà, de l'honnêteté. J'avais juste à lui dire ce que je ressentais sur ce moment, elle comprendrait sûrement la confusion provoquée par mes complexes et l'ambiguïté de notre relation. Je ne pouvais être totalement sûr de son désir.

 

_ Je suis pas sûr que tu... Enfin je pense pas... Enfin peut-être que si mais...

 

Et là je sentis mon visage rougir de honte comme rarement, et j’eus cette réaction enfantine de cacher mon visage en baissant et tournant la tête. Je fus stoppé par mes propres réflexions. Et si elle, elle était gênée de ne pas savoir comment me dire qu'elle est auparavant allée trop loin sans attirance ? Je me sentais tellement bête de ne pas y avoir pensé avant. C'est peut-être ce que signifiait son silence...

 

_ T'es vraiment quelqu'un, toi...

 

J'avais repris son soupir sans peine en lâchant ces mots. Comme pour essayer de sortir doucement la pression en moi. Un soupir d'excitation, de stress, de gène... Nous nous regardâmes quelques longues secondes, sans vraiment d'expression sur le visage. Puis son sourire s'étira doucement sur un côté de son visage. Comme si elle avait soudainement comprit toute la situation dans son ensemble. Et enfin, elle lâcha :

 

_ Peut-être qu'on réfléchi trop, tous les deux. »

 

Elle me laissa un temps pour comprendre. Oui, les choses n'étaient plus naturelles du tout depuis le début de cette gène. Peut-être qu'on aurait juste du garder le flux...

Elle s'approcha doucement de moi. Comme détendue, comme si elle cherchait après ce flux, comme si elle voulait le faire revenir. Étonnamment, je n'eut aucun mal à me régler sur sa fréquence, et nous fîmes d'un coup de nouveau sur la même onde que tout à l'heure... Quand elle arriva au contact, nous étions de nouveau synchronisés. Sa main, douce et chaude, se posa sur ma joue, tandis que les miennes se refermaient délicatement sur ses hanches. Sa respiration saccadait, tout comme la mienne. Son souffle chaud se promenait à la naissance de ma gorge. Elle leva son regard hypnotique vers le mien, et nos lèvres se rencontraient enfin.

Dans un mélange de tendresse et de fougue, nous nous enlacions sans pudeur. L'excitation tendue voulait nous faire accélérer les choses. Mais visiblement, comme moi, elle aimait la provoquer et la faire plus ardente avant de la libérer. Comme si elle s'approchait de plus en plus du feu en essayant de ne pas s'enflammer. Diable, que cette femme me ressemblait...

 

Nous allâmes vers ma chambre, maladroitement, sa main dans la mienne. Face au lit, nous nous regardâmes, comme pour se contempler une dernière fois habillés. Ses joues étaient plus rouges que jamais, son expression pleine de désir, comme envoûtée. Un réel honneur pour moi... Je la contemplait dans toute sa silhouette. Son haut laissait voir une partie de ses épaules, fines et délicates. Une silhouette qui penchait légèrement sur la minceur. Étant plutôt frêle physiquement, j'ai toujours eu un peu moins de complexe avec ces femmes là, même si j'aime aussi bien les silhouette arrondies. Avec une silhouette plus mince que la mienne, je me sens toujours un peu plus homme, moins complexé. J'ai toujours envié ces torses larges contre lesquels les femmes aiment se blottir...

Je parcourais son corps de mes désirs, me demandant par où j'allais commencer. De nouveau à son contact, je passais mes mains dans ses longs cheveux noirs et lisses, en l'embrassant de plus belle. Ses mains parcouraient mon dos, mes hanches, mon torse, mon ventre, mes épaules, ma nuque... Les miennes descendaient dans le creux de ses reins tandis que ma bouche allait à la rencontre de son cou. Je savourais ses soupirs, ses légers gémissements à peine audibles. Je passa ma langue dans le creux de son cou, embrassa ses épaules, caressa ses hanches, puis retourna à ses lèvres avant de taquiner le lobe de son oreille, ce qui déclencha un frisson chez la belle qui me caressa le dos de ses griffes.

Doucement, nous nous laissions aller sur le lit, pendant que nos caresses gagnaient en intensité. Maladroitement, les mains tremblantes, elle déboutonna ma chemise et commença à gâter mon corps de ses baisers, ses caresses, alternant entre la tendresse de ses mains et l'intensité de ses ongles. La douceur de ses lèvres, et la caresse humide de sa langue. Mes mains se perdaient dans ses cheveux, allaient chérir sa nuque, son cou, puis son visage. Sa délicieuse langue allait de mes tétons à mon nombril, puis taquinaient le haut de mon pubis rasé avant de remonter me déposer un baiser furtif.

Alors qu'elle s'installait sur moi, ce fut mon tour de découvrir son corps. Je dégrafa son soutien gorge sous son maillot, et lui enleva le tout, accompagné par un nouveau soupir encourageant. Et je me retrouvais face au prolongement de son cou, révélant une petite poitrine, modeste et élégante. Si son complexe était là, alors j'allais le dévorer entièrement et le lui ôter à jamais. J'allais honorer la confiance qu'elle m'accordait. Doucement, je changea les rôles, et me cala entre ses cuisses, dominant. Je lui jeta un regard rempli des émotions en pagaille qui traversaient l'esprit derrière eux, et je descendais dans son cou, embrassant, léchant cette peau de soie délicatement parfumée. Je m'arrêta entre ses seins, et je commença par passer ma langue sous ces derniers, avant d'aller m'occuper d'exciter ses jolis tétons roses foncés, durs comme des diamants. Une femme m'a dit un jour que les petites poitrines étaient plus sensibles, et j'allais tester son savoir maintenant.

Une main posée sur l'un, massant tendrement, mes doigts jouant parfois avec la douce pointe, ma bouche s'occupant d'embrasser, lécher, sucer, mordiller. Ses gémissements se faisaient de plus en plus nombreux, de moins en moins timides. Son corps se cambrait en arrière, ses jambes entouraient mon bassin et me tenaient fermement contre elle, ses mains caressaient l'arrière de ma tête et ma nuque, parfois mes épaules. De temps en temps, sa main glissait du haut de mon torse jusqu'à mon sexe, qu'elle caressait furtivement, comme pour s'assurer que j'étais inconfortablement serré dans mon jean. Puis elle décida de reprendre les choses en main...

Basculant d'un coup sur moi, elle me regarda avec cette expression essoufflée d'excitation, affamée, ses joues toujours plus rouges. Délicatement, sa bouche vint se poser contre mon nombril, et sa main sur mon sexe torturé. Voilà une femme qui sait faire monter le plaisir... Pendant que sa langue glissait lentement vers le bas, elle ôta ma ceinture et ouvrit mon jean. Je n'en demandais pas tant, mais je ne pouvais pas dire non... D'autant plus que je me sentais soulagé, libéré. J'étais tenté de lui caresser le visage, mais j'avais peur que ce ne soit prit pour de la précipitation, je m'attardais donc sur son dos, ses hanches, le creux de ses reins, faisant glisser mes ongles dessus. Seule sa peau qui frissonnait trahissait son excitation.

Elle descendit ce qui recouvrait mon sexe, juste assez pour le faire sortir, et le prit dans sa chaude main un peu moite, pendant que sa langue passait dans le creux de mes cuisses, sur mon pubis. Elle faisait naître une chaleur en moi que je n'ai que rarement ressenti à ce point. Je la sentais dans mon ventre se propager dans tout mon corps. Je n'arrivais plus à retenir mes soupirs, ma respiration se faisait de plus en plus bruyante. Elle fini par ôter mon pantalon, m'offrir un sourire complice, et elle commença à passer sa langue sur mon sexe, plus dur que jamais. De haut en bas, de bas en haut, s'attardait dans les recoins de mon gland. C'était à mon tour de ne plus savoir retenir mes râles...

Dans un mouvement plein de tendresse, elle montait, descendait, travaillait de sa langue, caressait mes parties doucement. Elle avait juste le bon rythme pour que ce soit délicieux à m'en rendre dingue. Un va et vient lent, délicat. Elle était à l'écoute de mes sensations, je ne pouvais que la laisser faire... Jusqu'à ce que je ne reprenne mes esprits, portant soudainement mon attention sur ses petites fesses rebondies. Doucement, je fis glisser mes doigts, mes ongles, à travers son fin pantalon, en remontant l'arrière de ses cuisses, m'attardant parfois à la surface de sa fente, provoquant ses frissons. Je sentais les vibrations de ses râles et grognements le long de mon sexe. Délicieuse sensation.

Je l'invita à changer les rôles, la repoussant doucement sur le dos, l'embrassant encore. Puis je descendis le long de son corps, n'oubliant pas son petit nombril renfoncé. J'ôtais ce qui lui restait de vêtements, baisant ses jambes sur leur long, sans dévoiler son sexe gardé par de fermes cuisses douces et accueillantes. Doucement, lui jetant un regard de passion avec un sourire dévoué, j'ouvris ses jambes et releva ses cuisses avec mes épaules, ne cessant d'explorer ses fesses, ses hanches, de mes mains presque tremblantes. Je repris mon souffle, retournant vers le calme, et commença à déguster la peau de l'intérieur de ses cuisses, remontant vers son sexe épilé, le survolant de mes lèvres, le taquinant de mon souffle chaud et redescendant vers l'autre côté. Sa cambrure était à sa limite, sa respiration haletante, ses mains se perdant dans mes cheveux longs, caressant mes joues, les côtés de mon cou de ses ongles.

Je suis joueur, et j'avais envie de savoir si elle allait attendre, ou si elle finirait par fondre, me saisir les cheveux et coller mes lèvres contre les siennes. Je voulais connaître sa personne, et lui donner de la mienne. Il était temps de m'attarder sur le creux de ses cuisses, léchant, mordillant, passant parfois un léger coup de langue sur ses lèvres douces. Je la sentais frémir, bouillonner, et je m'emparais en plus de ses seins de ma main la plus habile, massant, caressant. Elle n'en pouvait plus, elle avait besoin plus qu'envie que je m'occupe de cette fente affamée de plaisir. Après quelques petites minutes, j'allais lui offrir mon attention la plus grande.

Me redressant, je saisis un élastique sur ma table de chevet et noua ma crinière gênante pour la suite, contemplant son visage débordant d'impatience, saisi d'un regard humide et ardent. Elle mordillait sa lèvre inférieure, d'une façon vraiment mignonne et sensuelle... De nouveau bien placé, j'écartais sa chair de mes deux mains, léchant ses lèvres gonflées de façon plus consistante. Je l'ouvrais entièrement, et accompagné par un gémissement de soulagement, je posais ma langue bien mouillée contre son bouton d'amour. Sans appuyer, je commença un mouvement souple, fluide, délicat, ma bouche entièrement collée contre elle.

 

« _ Aaaah... Oui... Oh ça oui... C'est bon... »

 

Son esprit, en plus de son corps, commençait à me communiquer son désir et son plaisir. Cela me rendait fou, me durcissait plus que jamais. J'allais de plus en plus intensément, variant les lapements doux, emballant parfois la totalité de son clitoris, n'hésitant pas à aller puiser son lubrifiant naturel pour ne pas irriter cette partie chez elle très sensible. Ses gémissements se firent plus longs, plus intense, au rythme que je montais de plus en plus. Je décida d'allier la sensibilité de ses seins à ce plaisir, de ma main gauche. Elle montait vite, lâchait parfois un petit cri qu'elle camouflait en soupir aussitôt. Mais je ne comptais pas la laisser se retenir plus longtemps...

 

« _ C'est surprenant, mais tu es encore plus belle quand tu es dans cet état... »

 

Ses mains remontèrent pour cacher son visage rouge, depuis déjà un bon moment, tandis que j'ajoutais l'index de ma main libre dans son orifice trempé. Doucement, délicatement, je visitais le moindre recoin de ces parois douces, chaudes et abondantes. Chaque millimètre, cherchant des zones plus sensibles que d'autres, que je frottais parfois du bout de mon doigt, parfois du long dans un va et vient appuyé. Toujours encouragé par ses mots, ses gémissements qui s’accéléraient, je ne relâchais rien, je gagnais en intensité, comme ses cris, qu'elle fini par ne plus retenir.

Je sentis ses pieds appuyer contre le haut de mon dos, ses mains appuyer ma bouche contre le fruit juteux de sa passion, ses cuisses se contracter avec le reste de son corps, et sa cambrure faisait lever son corps entre sa tête et ses jambes. Je grognais, essayant au mieux de prolonger les légère vibrations dans ma langue étreinte contre son clitoris, mon doigt insistait sur ses appuis et ma main frottait ses tétons presque aussi durs que mon sexe. Une femme avec autant de centres de plaisir, c'est juste magnifique. Cette femme était merveilleuse. Je me délectais de son délicieux plaisir... Et ses soupirs m'inspirent...

L'orgasme retombé à sa demande, elle se mit à frissonner quelques secondes en caressant son ventre, couchée sur le côté. Elle reprenait sa respiration, puis après un second court frisson, elle me regarda, les yeux rouges et humides. Vraiment mignonne, tellement féline...

 

« _ S'il te plaît... Tu...

_ Oui.

 

Cette fois, je sortis un préservatif de ma table de chevet, que j'enfilais aussitôt. Je posa ma main contre sa joue après avoir déposé un baiser dans son cou.

 

_ Ça va ? »

 

La belle acquiesça de la tête avec un sourire timide, puis m'embrassa lentement, posant sa main sur ma hanche, m'attirant contre elle. Puis en elle... Doucement, j'allais à l'intérieur, savourant la moindre sensation du confort qu'elle m'offrait. J'entrais entièrement en elle dans un soupir partagé, puis je l'embrassais une nouvelle fois, avant de commencer un va et vient court et lent. Je restais quelques centimètres, appuyant en bas, à gauche, à droite, en haut... Puis j'allais de plus en plus profond, profitant de ma raideur pour insister mes appuis contre chaque côté de ses parois. J'appréciais cette sensation tellement unique... Ses soupirs chauds balayant mon cou, se faufilant derrière mes oreilles, dans ma nuque...

Je passa mes mains doucement sur les côtés de son cou, mes doigts massant légèrement sa fine nuque, mes pouces glissant sous ses oreilles, et je dévora son cou de mes baisers, de ma langue, prenant un mouvement souple et profond pendant qu'elle relevait ses jambes autour de mes reins. Je pouvais sentir les battements de son cœur dans la douceur du creux de sa mâchoire. Je sentais la vibration de ses gémissements, de ses râles...

Je me redressais ensuite, non sans un baiser au passage, puis je relevais ses jambes contre mon torse avant de me pencher à nouveau et chercher la profondeur, mon sexe bien contre le haut de son intérieur. Je sentais son liquide chaud contre moi au fur et à mesure que mes coups de reins gagnaient en intensité, comme ses gémissements qui se firent plus audibles, plus relâchés. J'appréciais ses mains se promenant sur mon corps, quand elle m'attrapa par les hanches et me regarda dans les yeux.

 

« _ S'il te plaît... Vas-y... »

 

Quelques mots murmurés comme une requête secrète, intime. Et son regard noir ardent de désir. Je sentais quelque chose d'intense monter en moi. Nous nous embrassâmes fougueusement, et je passa mes mains derrière ses cuisses, admirant la souplesse féline accueillante de la douce lorsqu'elle les eut relevées au maximum. Ses lèvres étaient ouvertes, gonflées, mouillées. Je m'y enfonçais de nouveau, tapant cette fois d'un coup de rein brut, sec. Et je continua sans m'arrêter, variant les rythmes et les angles, alternant la souplesse et les coups secs et profonds. Quand je trouva un angle qui semblait la faire monter progressivement, je tâcha d'y rester un maximum fidèle, accélérant mes mouvements de plus en plus.

 

« _ Là, oui ! T'arrêtes pas, c'est bon là ! »

 

J'aimais sa façon de me dire que j'étais au bon endroit pour l’honorer... Comme un jeu de « Chaud et Froid » beaucoup plus chaud que froid... Son corps frissonnait, se contractait, se cambrait, tandis que je mettais toute ma volonté dans mon bassin. Ses mains froissaient les draps fermement, les lâchaient et les saisissaient à nouveau, je pouvais voir qu'elle souriait, laissant ses longs gémissements devenir presque cris. Et je ne relâchais rien, me noyant dans son plaisir. J'étais ivre de cette femme et de ce qu'elle m'offrait dans cet instant. Et diable, ce qu'elle était belle lorsqu'elle était dans cet état... Cette expression, ce sourire, c'est dingue ce qu'elle était merveilleuse...

Et elle était de nouveau sur le côté, une main caressant son ventre, l'autre ses seins. Comme pensive, tandis que je la contemplais en reprenant mon souffle et mon calme. J'allais venir caresser sa cuisse quand elle me devança en se retournant soudainement, avec cette expression malicieuse. Ses ongles vinrent me caresser du bas du ventre jusqu'au torse, puis elle me repoussa sur le dos avant de monter sur moi.

 

« _ C'est à moi, maintenant... »

 

Elle me murmura ces mots tandis que ses cheveux noirs me caressaient le cou, les épaules. Pendant qu'elle vérifiait ma raideur d'une main avant de m'accueillir à nouveau dans son bien être le plus intime. Ce que j'aimais ça... Redressée, ses mains posées sur mon ventre, elle m'enfonça entièrement en elle... Elle commença alors une danse sensuelle, ardente. D'avant en arrière, de haut en bas, en courbant son bassin, en décrivant parfois des cercles, accélérant, ralentissant. Elle me rendait fou. Parfois, je levais mon bassin pour l'accompagner, mais elle reprenait vite le dessus. J'explorais son corps de mes mains, me redressais parfois pour embrasser ses seins, son cou.

Je passa mes ongles sur ses fesses, les massa, puis les tint fermement avant de lui offrir un assaut de coups de reins qu'elle apprécia. Suite à cela, elle m'embrassa le corps de nouveau jusqu'à arriver à mes lèvres, puis elle me reprit en elle, visiblement décidée à intensifier les choses. Ses coups de reins étaient souples et puissants. Ses seins bougeaient sous les chocs, chacun suivis de ses soupirs toujours aussi excitants. Elle variait les angles, à la recherche de son plaisir. Puis elle s'arrêta brusquement avant d'inverser son sens, me laissant admirer ses fesses rebondissantes dans le bruit de nos chairs. Je voyais ses lèvres m'engloutir profondément, lubrifier mon pubis...

 

« Oooh... Oui... Oui ! »

 

Son plaisir revenait, avec mes grognements de satisfaction que je ne pouvais laisser s'échapper de ma gorge. Je relevais le bassin tandis que le sien devenait plus brutal. Puis je l'accompagna de nouveau dans la quête de son orgasme, pendant que je sentais ses mains serrer mes chevilles. Belle amazone... Soudainement, elle se mit sur ses pieds, dans une position plus assise, et reprit aussitôt sa chevauchée amoureuse, criante de passion. Je poussais ses fesses vers le haut pendant qu'elle descendait sur moi, chaque choc entre nous rendait l'instant plus magique. Ses mains appuyées en arrière sur ma poitrine se fermaient légèrement et se rouvraient, me griffant tendrement chaque fois. Sa tête se renversait parfois en arrière, sa crinière parfumée balayant mon visage, mes épaules, mon torse... Si je ne m'appuyais pas sur mes coudes pour lui fournir mon amour avec mon bassin, je n'aurais pu résister à la tentation de caresser son dos, son cou, sa nuque...

Quand elle fatigua de sa fougue, après de superbes spasmes de plaisir, elle m'ôta de son corps doucement et se pencha vers l'avant. Mais avant qu'elle ne s'allonge sur le côté, je la saisi par les hanches, dans cette position animale que j'allais lui proposer de garder un certain temps...

 

« _ J'en ai pas fini, ma belle panthère noire...

 

Ses mots à son oreille qui lui promirent assaut de passion soudain la firent frémir. J'embrassais, mordillais sa nuque en massant ses seins, en caressant son ventre. Je n'allais pas la faire attendre, sinon je ne l'aurais pas retenue... Doucement, je saisi son bassin et entra en elle de nouveau, me serrant contre ses délicieuses fesses. Sous tous les angles, elle était sublime à mes yeux...

 

_ Ouuuuuuh... Oui, s'il te plaît... »

 

Et chacun de ses mots alimentaient ma passion brûlante, et cette chaleur dans mon ventre... Comme j'aimais ses réactions, sa voix, sa façon d'être... Je ne pouvais qu'être dur en elle. Je glissais dans son corps chaud alors qu'elle encourageait ma fougue à éclater. Je me laissa emporter, la tenant fermement par ses douces hanches, tapant contre elle au plus profond que je pouvais. Je sentais cette chaleur rare dans mon ventre, je me délectais de son ardeur. Je m’emparai d'un oreiller sur lequel je lui proposa de poser sa tête afin de varier l'angle. À la reprise de mon mouvement, elle apprécia davantage et fini par lâcher peu après un cri dans l'oreiller avant de se laisser partir. Je me dressa sur les pieds et lui fourni un assaut plus intense encore, mon visage presque contre son dos en sueur. Cette fois, je prolongeais au plus possible mon endurance sans la relâcher. Son dos forçait comme pour se cambrer plus qu'il ne le pouvait, ses mains s'ôtaient de mon bassin pour étrangler de nouveau les draps.

Je manqua de relâcher trop tard, trop désireux de lui en donner plus et plus fort encore. Me retirant d'un coup, je frôla l'explosion. Mais ma fougue n'était pas redescendue, bien loin de là. Avant même quelques secondes passées, je la saisi par le devant des cuisses et ramenait ma bouche à son sexe rougi et trempé. Elle poussa un gémissement tremblant et releva les fesses pour mieux accueillir ma langue fougueuse. Agréablement surprise ? Ce que j'aime ça... Je me mis aussitôt sur le dos, sous elle, et attrapa ses fesses pour l'inviter à descendre rejoindre ma langue...

Je lapais son petit bouton d'amour, plus rapidement qu'au début mais sans brutalité, tandis que deux doigts travaillaient son plaisir à l'intérieur. Et, gourmand de son plaisir, je réussis de nouveau à atteindre son sommet. Son sexe était maintenant si trempé, si glissant...

Le risque d'explosion de mon orgasme étant parti pendant le sien, je me remis derrière elle et tira doucement sur ses genoux, l'invitant à se mettre sur le ventre. Je caressa, embrassa sa nuque, son dos, ses fesses, le creux sensible de ses genoux, puis je me mis sur elle, puis en elle...

 

« _ Je veux te faire jouir encore...

_ Oh, mais avec plaisir.

 

Un petit rire, un doux baiser dans sa nuque, et j'étais de nouveau au milieu de toutes ces sensations... Ses lèvres douces, son intérieur, la vibration de ses gémissements dans son dos, ses mots doux, son odeur... Ma chair contre sa chair... Peu après, je l'aida à se mettre sur le dos et posa ses pieds contre mes épaules avant de descendre mettre mon visage au plus près du sien.

 

_ J'aimerais voir encore ton visage quand tu es en train de venir. T'es tellement belle... »

 

Elle me répondit par un sourire touché, et posa ses mains sur mes côtes pour m'attirer en elle. Je laissais ma passion sortir complètement de moi, et je la voyais faire de même. Nous nous regardions, et je voyais son visage se contracter, se détendre, sourire... Nous nous embrassions parfois, étions parfois soudainement gênés quelques secondes de se regarder ainsi. Jusqu'à ce que de nouveau, son corps ne se raidisse entièrement. Elle attrapa mon visage entre ses mains et colla nos fronts l'un contre l'autre. Nos regards étaient ancrés l'un dans l'autre, nos corps scellés par notre étreinte, tellement ardents qu'ils auraient pu fusionner. Elle me déposa un baiser avant de me murmurer quelques mots.

 

« _ Viens... Viens avec moi... »

 

Il était sûr que ces mots étaient pour moi déclencheurs d'un plaisir décuplé. Je me sentais monter soudainement, et cette chaleur dans le bas de mon ventre s'intensifiait. Je la vis se mordre la lèvre, sourire, froncer les sourcils. Quand elle m'embrassa, je senti les vibrations de ses longs gémissements qui se perdaient dans ma gorge. Je ne pouvais plus me retenir, et mon rythme frénétique ne pourrait plus s'arrêter maintenant. Son plaisir me contaminait à un point rare. Mon regard toujours solidement attaché au sien, je laissa partir de ma gorge ce long râle rauque qui me dénonce lorsque je jouis si intensément.

Ce moment fut explosif. Je ne savais même plus ce que je ressentais. Je jouis quelques longues secondes au beau milieu de son orgasme, la serrant contre moi de toute mon émotion. Nous étions abandonnés l'un à l'autre. Loin du monde. Loin de tout. Juste quelques secondes, loin de même chacune de nos pensées... Juste là, au moment présent, étreignant un plaisir intense débordant... Quelques secondes, ensemble, loin d'absolument tout...

Je la pris juste dans mes bras, me relâchant, toujours en elle, pendant qu'elle me déposait de doux petits baisers dans le cou, sur les épaules, sur les clavicules... Ce moment d'affection contrastait vraiment avec le précédent, mais il dura un certain temps lui aussi avant que nous n'arrivions à nous lâcher. Et je commença à aimer cette façon qu'elle avait d'être Elle. Sans contrainte, sans question, juste de la sincérité, du rire et de la vie.

 

C'était là le début d'une profonde complicité qui dura quelques délicieux mois... J'étais aventureux, à cette époque, fougueux, mais tu es bien la première a avoir retenu mon attention si longtemps pour toi seule. Et si nous ne pouvons que très peu nous voir aujourd'hui, saches que j'attends patiemment la prochaine fois...

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A l'heure ou plus grand monde ne vient par ici, a l'heure ou les textes cartonnent beaucoup moins que les photos, putain que ça fait plaisir de tomber sur ta confession. Ca rappelle la grande époque du forum, quelque part.

J'aime ce qui ressort de ce texte, les sentiments, la tendresse, la passion. Niveau écriture, j'ai rien à redire, je suis plongé dedans.

J'espère que ton récit restera pas longtemps " inaperçu ".

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Bonsoir !

Merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir. Oui, la grande époque du forum, dommage qu'elle ne se soit terminée. Beaucoup de complicité, de chaleur par ici, autrefois. Je me suis absenté longtemps, et je m'attendais à voir ce site encore plus fleuri. Vraiment dommage...

En tout cas, merci beaucoup à vous ! C'est touchant.

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Très beau texte et très agréable à lire.

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Merci beaucoup ! C'est encourageant, vu que je me relance dans la fiction. D'ailleurs, je publie ma première. ^^

Merci à vous ! =)

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