Petit plaisir anal

[Tundra 9]

C'était il y a un petit mois environ.

J'avais quelques heures de libres devant moi et une irrésistible envie de me combler le fondement, si je puis dire.

Je décidai donc d'ouvrir le réfrigérateur ainsi que divers placards afin d'évaluer le matériel qui s'offrait à moi pour assurer le bon déroulement de mon petit plaisir solitaire. Quelques fébriles minutes de précipitation autour de mon appartement et le temps était venu d'évaluer le butin :

Un concombre, un tube de lubrifiant, un sac de pinces à linges et... mes mains.

 

Soit, cela serait sûrement suffisant afin de satisfaire mes pulsions perverses.

Je pense utile de préciser qu'étant légèrement dégoûté par les fruits de la digestion, je ne pratique jamais la masturbation anale sans avoir effectué au préalable un lavement complet et méticuleux, c'est en quelques sortes la condition sine qua non.

Il m'apparaît peu nécessaire de décrire ici le déroulement de cette formalité, j'ai donc choisi de la passer sous silence.

 

Rentrons donc dans le vif du sujet. La partie inférieure de mon système digestif étant donc impeccable, je pouvais commencer à me caresser l'anus du bout du doigt, tout doucement.

La situation montant en intensité et l'excitation m'envahissant de plus en plus, mon penchant masochiste réclamait un tribut. Je ne suis pas ce qu'on peut appeler un farouche, et lorsqu'on me réclame quelque chose, j'ai tendance à être docile et à céder rapidement... Me voilà donc, empoignant une pince à linge pour la flanquer sur mon téton gauche, ça fait mal, ça stimule, c'est bon... Pas de jaloux, même traitement pour le droit ! Je sens mon membre viril qui commence à durcir, tout se passe à merveille.

Une touche de gel lubrifiant sur le bout de l'index et je commence à étaler le gel tiède sur mon anus, douce sensation que voilà. Je nargue un petit peu l'animal, puis, ne tenant plus, je bourre mon index à l'intérieur de ma personne, comme ça, d'un coup sec. J'avoue que j'ai du mal à retenir un léger gémissement... mes aïeux ! Comme c'est bon !

 

L'index, ce petit farceur, fait des va-en-vient, c'est machinal. Mais son cousin le majeur est aussi en appétit, et il le rejoint dare-dare, ça devient infernal.

Je ferme les yeux, laisse la chaleur m'envahir, et comme ça ne suffit pas, je décide de pousser le calvaire en ajoutant deux pinces, ces véritables bourreaux muets, sur chaque téton. Comme c'est bon !

 

Les aller-retours s'enchainent dans les doigts, le pilote automatique semble enclenché. J'alterne entre la position face contre terre, fesses relevées, puis dos contre terre, jambe relevées.

 

C'est ce moment que choisit un troisième partenaire pour s'insérer dans mon cul. Le trio me pilonne, j'en oublierai presque que c'est moi qui suis censé les diriger. J'ai presque l'impression d'être à la merci d'une main étrangère qui n'a que faire de mes réclamations et qui me malmène pour mon plus grand (dé)plaisir.

 

J'ai perdu la notion du temps, depuis combien de temps est-ce que j'ai le derrière tiraillé de la sorte ? Peu importe après tout, tout ce que je sais c'est qu'il y en a un qui veut rejoindre ses collègues, mes tortionnaires ou mes bienfaiteurs, je ne sais plus tellement.

Alors là quatre doigts c'en est trop ! La main droite enfoncée aux deux tiers dans mon point faible, la droite se dirige tout à coup vers son extrême opposé, mon membre, afin de le branler brutalement, compulsivement. La divine semence ne tarde pas à venir dans ces conditions, alors la salvatrice main droite se transforme en sadique avérée, et délaisse mon vit pour envoyer valser, dans un grand geste violent, les pinces qui me tiraillaient les tétons. Au même moment la main gauche décide de s'extraire de mon corps d'un coup sec.

 

Je jouis, dans un dernier gémissement de plaisir douloureux, de douleur plaisante.

Ô Joie ! Ô Désespoir !

 

Quelle intense séance de masturbation... Vivement la prochaine !

 

[jip 120]

Eh bien  oui avec un peu d'imagination on peut se masturber d'une façon plus intense!

[Cubi45 601]

Situation déjà réalisée et avec le même plaisir.