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La crise de la quarantaine

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Je me souviens, entre 18 et 25 environ, ce fut mon apogée. L’apex. J’enchaînais les conquêtes et les aventures. Je pense avoir tout essayé à cette époque. Les femmes, les hommes, l’amour en groupe, toutes les positions, toutes les combinaisons, tous les endroits, toutes les possibilités.

Il ne se passait pas deux jours sans que mon sexe ne visite une nouvelle bouche, un nouveau vagin, un nouveau cul ou ne se perde entre de nouvelles mains, de nouveaux seins. J’étais un amant insatiable. Je pouvais honorer dans la même nuit un nombre impressionnant de partenaires. Ma réputation s’était répandue comme une traînée de poudre.  Sur la fin, lire la légère appréhension dans les regards à la découverte de mes attributs, puis me délecter de la folie sexuelle qui s’emparait peu à peu de mes camarades de jeu, me laisser aller et être le jouet de leur dépravation me ravissait.  C’était un orage magnétique et orgasmique de stupre et d’impudeur qui se répandait peu à peu parmi nous, nous emportant tous dans un maelström de corps réduits à leur seule dimension sexuelle, ne sachant plus que pénétrer, être pénétrés, jouir, se répandre et frissonner.  Et j’en étais l’alpha et l’omega.

Puis les regards ont commencé à changer, l’appréhension et l’étonnement  se faisaient plus intenses, la retenue se faisait plus grande. On commença par hésiter à se faire prendre à moi, à accepter mais en faisant très attention, plus par derrière de toutes façons. Puis on préféra me sucer. Puis me lécher uniquement. Puis me branler uniquement. Oh, on inventa bien des jeux, des branlettes à trois mains, on se mit à rire, on me fit jouir, on s’extasia, on joua, on vécut une expérience unique, un peu bizarre, une soirée dans un cirque pour adultes, puis on alla baiser entre soi, en me laissant spectateur ironiquement impuissant.

J’ai fini par perdre toute possibilité de volupté et d’exultation. J’ai suivi la voie du cirque. J’ai pas mal tourné, forcément dans des productions un peu marginales, j’ai eu mon succès, mon petit buzz, mon entrée au Guinness du cul. De plus en plus marginales, de plus en plus bizarres, malsaines. Puis trop obscènes, et j’ai fini par perdre toute possibilité de public.

J’ai passé la quarantaine depuis quelques temps. Je vis reclus. Je suis perclus de gigantisme. Je suis Elephant Man.

Hyperphallie évolutive avaient-ils diagnostiqué. Incurable. Putain de maladie.

 

 

 

 

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