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Faites des rencontres coquines près de chez vous

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Fantasme n°1

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C’est bizarre la vie des fois, quand même…

Ce soir-là, j’avais passé pas mal de temps sur FI, où j’étais inscrite depuis peu, et j’avais notamment répondu à un post sur La liste de vos fantasmes. Rien que de très classique pour moi :

-        Fantasme n°1 : faire l’amour avec un inconnu, échanges de regards, etc...

-        Fantasme n°2 : faire l’amour avec deux hommes

-        Fantasme n°3 : faire l’amour avec une femme

-        Fantasme n°4 : faire l’amour (ou au moins une fellation) dans un lieu public 

Mais du coup, j’étais partie me coucher en pensant à tout cela, et bien que peu originaux, ces fantasmes avaient tourné et retourné dans ma tête, et plus bas,  au point de m’empêcher de m’endormir. J’avais dû remédier à la situation et prendre le problème à doigts le corps, d’autant que la journée du lendemain s’annonçait longue… A commencer par cette expo que je voulais voir depuis longtemps, et qui à force de procrastiner, en était arrivée à son dernier jour. Ca promettait une affluence record et une très longue queue à me taper. Il fallait donc que je me lève aux aurores pour avoir une chance d’être parmi les premiers, et ne pas laisser ma copine Aurore, justement, se la taper toute seule.

 Bref, ma petite thérapie somnifère avait fait son œuvre, et c’est donc les tétons encore tendus, l’entrejambe plus que moite, les doigts luisants et l’esprit apaisé que je m’endormis enfin...

 

Après avoir écrasé mon réveil bien comme il faut, puis m’en être excusée, réalisant la journée expo-shopping-ciné-grosse-teuf-le-soir qui m’attendait et me mettait de très bonne humeur, je quittai ma couette chérie sans même me retourner. L’excitation sexuelle de la veille avait totalement disparu, laissant place à une excitation totalement innocente, comme celle d’une petite fille au matin de son anniversaire.

Mon CD de Cindy Lauper à fond dans la chaîne (oui je sais…mon pêché mignon inavouable quand je suis guillerette, « Girls just want to have fun J », trop bon pour sauter partout), j’engloutis mon petit déj en moins de deux, laissai tomber ma tenue nocturne  (marcel baillant sans âge et petit shorty de coton) au pied de la douche, laissai tranquille, pour une fois, le pommeau. Pas le temps. J’étais, ce matin- là, l’efficacité faite femme !  Séchage, coiffage, maquillage, habillage, hop, hop, hop. « J’adore quand un plan se déroule sans accroc », surpris-je  mon reflet asséner de sa grosse voix d’Hannibal hilare. Il faut dire que le spectacle d’un colonel en jupe courte, voire très courte, petit top à bretelles fines sur poitrine généreuse et joli escarpins, était pour le moins comique ! J’ajoutai en dernière minute une charmante petite veste (la clim du musée, la clim des boutiques, la clim du ciné, je ne voulais pas arriver à la fête la goutte au nez, j’avais quand même un peu prévu de faire dans les relations humaines ce soir…), sac à main, clefs, porte, ascenseur et me voilà dans la rue. Il n’était que 9 heures, mais l’air était déjà presque écrasant.

Au bout de dix minutes qui avaient déjà eu raison de mon déo (mais j’avais du stock dans mon sac !), j’arrivai en vue du musée et…de la queue qui était déjà d’une belle taille ! Damned. Je cherchai Aurore du regard, en vain, puis l’appelai afin qu’elle se géolocalisât pour moi. Une fois ses coordonnées GPS acquises, c’est-à-dire après qu’elle m’eût fait de grands « hou-houuu ! » de la main, alors qu’elle n’était finalement qu’à 20 mètres de moi, et que tout cela se passait à un bon 200 m de queue de l’entrée du musée, snif, nous nous fîmes les deux smacks de rigueur et entamâmes les papotages de rigueur itou, qui seraient indispensables pour supporter la longue et brûlante attente qui nous attendait.

Nous avancions donc au rythme d’une limace neurasthénique,  inversement proportionnel à celui auquel fusait notre conversation, qui consistait en grande partie en l’observation de nos compagnons d’infortune, et en les médisances et digressions qui allaient avec. Mais chaque fois que mon regard montait et descendait le long de la queue, à la recherche de la prochaine victime,  une drôle de sensation s’emparait de moi. C’était énervant, je ne savais pas d’où cela venait, mais c’était très troublant. Je me concentrai donc, repris ma scrutation plus lentement, plus soigneusement, plus professionnellement. Les paroles d’Aurores devinrent plus lointaines, moins distinctes, perdirent leur sens, devinrent une partie du brouhaha ambiant. Et soudain, mon cœur rata un battement, mon regard se figea net. J’avais trouvé…cette sensation bizarre…

Il ne cilla pas. Ni ne détourna les yeux, ni ne fit le moindre geste de gêne. Peut-être son sourire s’agrandit-il encore un peu plus lorsqu’il vit que je l’avais capté. Ou lorsqu’il vit la tête que je faisais, qui devait être effectivement risible, mâchoire pendante, bras ballants, yeux qui quelques secondes auparavant scrutaient encore de manière implacable et professionnelle, véritables jumelles au phoshore (ou je sais, de jour en plein soleil ça sert à rien, mais c’est super pro !), et qui maintenant s’écarquillaient sûrement comme ceux du plus débile des merlans… Ah ! elle était loin la belle assurance d’Hannibal !

Ben oui mais aussi, moi je n’étais pas venue pour ça ! J’étais là pour expo-shopping-ciné-entre-copines, et les relations humaines je ne les prévoyais qu’en toute fin de journée ! Et il n’était que 9h30 ! Du matin !!! Qu’est-ce que cet Apollon faisait là ??? Et pourquoi il me regardait moi ? Et pourquoi avec ces yeux-là ? Et pourquoi avec ce visage-là ? Et pourquoi avec ce corps-là ? Et pourquoi avec cette classe-là ? Brad-Pitt-Daniel-Craig-Vigo-Mortensen-Ryan-Gosling-et-compagnie, QU'EST-CE QUE TU FOUS LÀ  ?!

Du brouhaha émergea peu à peu un son un peu étrange, qui semblait vouloir se rendre intelligible, qui semblait bizarrement vouloir s’adresser à moi :

- uuui….uuuuuiiii…..éééééo a-aaaa ?...  avaaa ?? hé..  ulii…. 

- Hein ? quoi ?

- Tu es toute pâle, ça va ? Julie ? 

 

A suivre…

 

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Vite la suite qui promet d être intéressante 

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        -  «Oui…non…ça va. Un coup de chaud sûrement, c’est rien. Ca t’embête si je vais m’acheter une bouteille d’eau et me poser cinq minutes à l’ombre ?»

N’attendant même pas la réponse, je me dirigeai vers l’échoppe ambulante la plus proche, prête à me faire dépouiller de quelques euros pour une bouteille d’eau riquiqui même pas fraîche. Je fis bien mine d’ignorer ostensiblement le bellâtre, port altier et dignité retrouvée, mais le coin de mon œil demeurait fixé tout pile sur lui, et je vis que son regard suivait mon déplacement en temps réel. Je crus même noter une sorte de va et vient vertical de ses yeux, et je suis sûre qu’une  bonne triangulation aurait situé ce trajet partant de mes mollets jusqu’à mes seins, avec pause obligatoire au niveau de mes fesses ! puis trajet retour. Je dois bien avouer que ce jour-là, comme assez souvent d’ailleurs en été, j’avais fait une impasse assez généreuse sur les sous-vêtements…vu la chaleur et vu  que ma poitrine généreuse elle aussi (je crois l’avoir déjà mentionné),  mais pas trop quand même, du haut de ses 22 ans, n’avait besoin de personne pour la soutenir. Quant à l’autre élément manquant de la panoplie… petit plaisir personnel, en cas de brise légère…

Bref, j’étais sûre que tout cela n’avait pas échappé à gueule d’amour, très certainement aidé en cela par la finesse et la délicatesse des tissus qui me vêtaient. Et tout altière et indifférente que j’étais, je ne pus m’empêcher de me demander si cela provoquait quelque chose au niveau du milieu de sa personne, dans le genre gonflement, étirement, sensation subite d’être un peu à l’étroit. Et je me rendis compte que pour ma part, bien que tout mon corps fût chauffé à blanc par ce bâtard d’astre du jour de mes deux, il y avait un endroit en moi qui commençait à devenir encore plus chaud, mais plutôt dans le genre chaleur tropicale, avec un fort taux d’humidité !... et quelques picotements aussi, pas désagréables ma foi, au niveau de cette poitrine qui venait juste de buter contre le comptoir de la caravane de l’escroc.

Je m’agrippai aussi longtemps que je pus à mes 3€50, finis par lâcher prise, arrachai  les 50 cl de plastique des mains de l’arnaqueur à bananes (une sur la bouche et une autour de la taille, où disparût mon obole),  qui lui ne réussit pas à m’arracher le moindre sourire, tout juste un grmmmrrerci de convenance, et me dirigeai vers le seul banc qui n’avait pas encore commencé à s’enflammer.

Et qui se trouvait forcément pile en face du seul chippendale présent sur toute la place !... et qui ne nous avait toujours pas lâchés du regard, moi, mes jambes, mes boobs et mon booty !!

      Après le check crottes de pigeons et autres joyeusetés du même acabit, j’entrepris donc de poser mon séant sur une parcelle de bois à peu près vierge, utilisant la technique que la bienséance impose à toutes, et qu’on apprend assez jeune, le jour où les conditions suivante sont réunies :

      -  Porter une jupe, ou une robe, mais au-dessus du genou,

      -  Être assise, en présence d’autres représentants du genre humain,

      - Avoir compris que minette ne sert pas juste à faire pipi,

      -  Avoir compris que les représentants de l’autre moitié du genre humain l’ont compris eux aussi.

Technique qui donc consiste à poser une jambe par-dessus l’autre, afin de masquer aux regards indésirables ce que n’importe quel regard passe justement son temps à chercher (du regard). Aussi appelée technique des jambes croisées.

Assez satisfaite de la dextérité et de la perfection avec laquelle j’avais encore une fois mis en œuvre cette technique, je me surpris à sourire, décidai de m’octroyer quelques millilitres de monoxyde de dihydrogène amplement mérités, le fis, revissai le bouchon,  levai les yeux, croisai ceux de Julio Iglesias, y notai une pointe de déception, luttai pour ne regarder que les yeux, eus un peu pitié.

Et là, me vint un flash fugace (comme tous les flashs) mais très prégnant : Sharon Stone ! Et comme il s’agit d’un instinct basique, mes jambes se murent toutes seules, sans intervention aucune de mon cerveau. Et je vis la lueur de déception disparaître, je vis l’étincelle s’allumer, à mesure que la mâchoire inférieure et les bras se mettaient à pendouiller (yes ! ma revanche !). Je vis la caméra derrière les globes oculaires se mettre à filmer en 300 images par seconde. Je sus exactement comment l’image était composée, jolie fente verticale s’entrouvrant légèrement au moment de l’écartement maximal des cuisses, avant que celle de dessous ne prenne la place de celle du dessus, lèvres rosées de charmante nymphette (moi), pubis glabre, épilation parfaite car datant de deux jours, en institut, du contour des lèvres et de l’anus (bon OK, il ne voyait peut-être pas tout ça non plus, mais pouvait très bien extrapoler). Peut-être même, si sa vue était aussi bonne que le reste de sa personne, pouvait-il détecter certains reflets dus  à une lubrification qui devenait de plus en plus prononcée…

     Je perdis ma lutte pour ne regarder que ses yeux, et la gravité, contre laquelle personne ne peut lutter, même pas mes magnifiques-seins-de -22-ans-qui-n’ont-besoin-de-personne-pour-les-soutenir, j’en suis consciente, fit tomber mon regard qui nota immédiatement trois choses :

    1 -     Monsieur avait apparemment le même goût que moi pour l’effet des brises légères bien placées (encore qu’en pantalon j’avais un peu de mal à en comprendre le mécanisme)

    2 -     Mon petit manège avait fait son effet

    3 -     Soit mon petit manège avait fait son effet au-delà de ce que je pouvais imaginer, soit Monsieur avait dans son ascendance quelques équidés ! (mais est-ce génétiquement possible ?)

Et j’eus soudain très envie de les connaître mieux tous les deux, le jeune homme et son outil, beaucoup mieux, et vite ! Très vite…

 

 

A suivre…

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J adoreeeeee

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J adoreeeeee

Merciiii  ;)

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Un style qui n'est pas sans me rappeler quelqu'un. 

Vivement la suite de se texte délicieusement chaud et souriant. 

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Ah oui ? Ça te rappelle qui ? 

Merci en tous ça !

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Une suite vite.... 

J'ai adoré cette lecture,  hâte de te lire. ;-) 

 

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Guest FBAddict

Merci Melia ! :)

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Ah oui ? Ça te rappelle qui ? 

Merci en tous ça !

la discrétion m'impose le silence, mais mon petit doigt me dit (ou deux autres en l’occurrence) :bbl:  ...

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Je ne sais pas si dédale pense à la même personne que moi, mais j'adore de toutes façons ce style et ces débuts TRES prometteurs. Je m'installe donc sur... euh pardon dans la grande queue des impatients qui réclament la suite !

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perso, bien que j'aime ce texte, je ne pige pas un mec qui écrit dont l'auteur est une nana................

quant à touver un pseudo FI là dessous, je donne ma langue à la.........

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perso, bien que j'aime ce texte, je ne pige pas un mec qui écrit dont l'auteur est une nana................

Mon côté feminin que veux-tu ? On en a tous un paraît-il ;)

 

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Mon côté feminin que veux-tu ? On en a tous un paraît-il ;)

 

je ne serais décidément jamais bon en devinette moi!

Quant à mon côté feminin, je ne sais pas où il est mais perdu.....

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Guest FBAddict

Bon ben voilà, j’étais face à un duel cruel, un choix cornélien comme dirait l’autre : laisser tomber l’idée de jouer les coquines et rejoindre ma copine dans la queue pour aller mater l’exposition, et par là même abandonner tout espoir de pouvoir un jour mater de plus près ce que cachait ce pantalon-là… ou alors le contraire…mais mince depuis le temps que je voulais la voir cette expo !...

 

 

 

En fille sage et aimant se cultiver, je choisis à regret la première option…

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Guest FBAddict

 

Non, je déconne ! :P

Il ne me fallut guère plus de dix secondes pour me décider à 

de une : échafauder un plan pour planter Aurore comme une merde, et je n’en fus pas très fière, mais bon presque six mois d’abstinence quand même ! le plan en question se résumant à : coup de chaud (demi-mensonge après tout) – bobo tête – rentrer maison – désolée – téléphoner plus tard ;

de deux : échafauder un plan pour soustraire discrètement une queue à une autre, pour usage personnel.  Bon là ça ne devrait pas être bien compliqué, vu comment l’animal avait verrouillé sa cible sur moi !

Me voilà donc en moins de deux quittant mon banc, me dirigeant chancelante et pâlotte (oui, je sais simuler la pâleur !) vers mon emplacement dans la file, qui avait bien dû se décaler de 5 mètres pendant la séquence bouteille d’eau/Basic Instinct, la tête (et le missile) de Robocop tournant automatiquement avec TARGET LOCKED écrit en rouge encadré clignotant dans le viseur. Bafouillements, excuses, pâleur, gouttes de sueur, yeux de Chat Potté, et hop, me voilà entamant le trajet du matin en sens inverse.  Un petit regard par-dessus mon épaule : Robocop s’était mis en branle. Mais c’est qu’il en a dans le processeur ! Entre autres… dernier modèle top méga-bits apparemment.

Finis les chancellements et les jambes flageolantes,  j’avais adopté ma démarche la plus sexy, roulement de boule et tout le toutim, histoire de chauffer un peu plus mon bel étalon. J’avançais lentement, m’autorisant quelques poses afin de réajuster un escarpin qui  n’en avait nul besoin, offrant ainsi une vision avantageuse de mon postérieur, voire plus, vu la longueur de ma jupe (c’est marrant ça, être obligé de dire longueur pour quelque chose de vraiment ras la touffe, alors que le terme approprié serait plutôt courteur, allô ? Monsieur d’Ormesson ??) et espérant par la même occasion que mon suiveur réduirait la distance. Mais il n’en faisait rien et l’écart restait constant.

Puis, lors d’un énième contrôle rétroviseur, et alors que j’arrivais en vue de mon immeuble, je ne le vis plus ! Disparu ! évaporé ! Je scrutai l’horizon, revint un peu sur mes pas… rien !

Le mufle ! le dégonflé ! le bâtard ! J’entrai dans une rage folle ! Ah on m’y reprendrait à faire du gringue aux beaux gosses (même pas si beau que ça d’ailleurs !). J’étais folle de rage, rouge de colère. Je défonçai le digicode, dus m’y reprendre à quinze fois, balançai un grand coup de pied dans les couilles du bouton de l’ascenseur, l’attendis pendant mille ans en trépignant, m’y engouffrai comme une furie, me calai dos au mur du fond, fermai les yeux et les poings très fort et fis gniiiiiiiiiiiiii !!

 

 

 

 

Puis je les rouvris (les yeux), juste à temps pour voir une main s’engouffrer dans la mince ouverture des portes coulissantes qui n’avaient pas encore fini de se fermer (Dieu que ces ascenseurs sont mous !), juste à temps pour constater que la sécurité fonctionnait à merveille et que ladite porte se rouvrait comme elle avait été conçue pour le faire en pareilles circonstances (Dieu que ces ascenseurs sont fiables !)  

Il se figea devant moi. Éclairé par derrière. On aurait dit un alien sortant de sa soucoupe dans Rencontres du troisième type. Sauf que c’était pas vraiment un de ces gringalets d’ET. Taillé en V, chemise blanche de lin avec col Mao et rangée de bouton permettant une ouverture pile jusqu’au bas des pectoraux (et utilisée au maximum, pourquoi faire dans la demi-mesure ?), contrastant avec un superbe bronzage cuivré. Torse puissant, pas de présence notable de poils, chemise tombant bien droit au niveau du ventre et indiquant la présence plus que probable de pectoraux au nombre de six. Gueule d’ange, mâchoire carrée, bardée d’une barbe de la dernière pluie, yeux d’émeraude, nez grec, crinière féline de jais. La couv du mois de GQ quoi !

Je n’eus ni l’audace, ni le temps de détailler plus bas, car Mme Schindler, considérant qu’elle avait fait son devoir,  entama de se refermer et vint buter sur une épaule de granit, ou d’acier, l’inconsciente. Cela eût pour effet de sortir le désirable visiteur de sa mâle torpeur, et il fondit sur moi en un éclair.

Sans que j’ai eu le temps de desserrer les poings, sa bouche était collée à la mienne, sa langue caressait déjà la mienne, mes poignets s’était retrouvés enserrés au-dessus de ma tête dans une de ses mains puissantes, j’étais plaquée contre la paroi de la cabine, bassin contre bassin, sa main libre déjà partie vérifier sous ma jupe que ce que ses yeux lui avaient dit était bien vrai, glissant sur ma fesse, suivant la raie, prête à me traiter d’affabulatrice à la moindre découverte de la plus microscopique ficelle de string. Pour ma part, nul besoin d’un contrôle visuel, ou même manuel (comment l’aurais-je pu ?) pour constater que tout était là, et bien là !

Mes poings se desserrèrent, mes jambes se remirent à flageoler, sans simuler cette fois. Mais j’étais suspendue par les poignets, ventousée par la bouche, épinglée par le bassin et soutenue entre les fesses. Il eût été improbable que je tombasse.

Alors je fondis.

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on reconnait mieux le mec qui écrit là!

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Guest FBAddict

on reconnait mieux le mec qui écrit là!

C'est mon côté masculin... il paraît qu'on en a toutes un ;)

 

Je ne sais pas si dédale pense à la même personne que moi, mais j'adore de toutes façons ce style et ces débuts TRES prometteurs. Je m'installe donc sur... euh pardon dans la grande queue des impatients qui réclament la suite !

Installe toi bien confortablement surtout ;)

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Waw! j’adore le style, vivement la suite!

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:good:

Une suite agréable à lire,  mais comment dire ça va pas la tête de t'arrêter là !? 

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Guest FBAddict

Ahaha oui c'est vrai. J'ai pas mis "À suivre" cette fois. Mais j'ai pas mis FIN non plus ;)

 

Merci à toutes et à tous pour vos commentaires en tous cas ! Je suis touché. Et quand on me touche...

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on te coule ?

Bon, j'ai eu peur que cela finisse en tête à queue, quoiqu'il en est en principe le but, mais pour le moment je me demande si il va appuyer sur le bon bouton (je parle de l'étage et de l’ascenseur, dont Schindler est un vaillant fournisseur bien que ma préférence se tourne plus vers Otis pour la musique)

Bref, si cet ascenseur n'est point pour l'échafaud je le sens comme la plupart de ses congénères encenseur à sensation pour la route vers un septième ciel, mon mari !

sinon, la suite c'est pour bientôt ? elle habite où ? au deuxième étage ou au penthouse ? 

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Guest FBAddict

on te coule ?

Non, mais ça me donne des frissons ... parfois une érection ;)

Je ne sais pas encore à quel étage habite la belle Julie. J'apprends à la connaître.

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Eh bah trouve vite  ou elle habite car on veut cette suite !!!!

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