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Etreinte pour la paix

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Le désir s'est absenté. Je cherche des mots pour exprimer ma tristesse, ma détresse. Tout se passe à quelques encablures de chez moi. La télé ressasse et ressasse et ressasse, j'en ai eu vite marre. Il faut que je bouge... Samedi soir je suis allé rendre visite à un couple d'amis dans la banlieue parisienne. J'y ai passé la nuit et le lendemain je me suis retrouvé seul avec Claire (mon amie) car son mari s'est absenté pour voir ses parents. je précise que Raph (le mari) est aussi un ami.

Ceci m'est arrivé hier (dimanche donc) et je raconte cette histoire à chaud. Puisque ce  forum est dédié aux choses du sexe, de l’érotisme et de l'amour, je voulais réagir à la barbarie ici même en parlant de sexe, d'érotisme, d'amour et donc de paix. On peut y trouver tant de récits, de conversations, de confessions sur ce forum. C'est parfois tordu, vulgaire, parfois c'est tendre et poétique mais chaque fois, c'est pacifique. Parler de cul, c'est parler de paix. Je vous propose donc ce récit véridique qui m'est arrivé hier et sans aucune vulgarité...

Comme beaucoup je me suis donc levé dimanche matin sans désir aucun mais paradoxalement avec un grand besoin d'amour, de faire l'amour. Toute l'amertume accumulée ces dernières heures ne m'a provoqué que du dégoût et de l'indignation et pourtant la sensation est là, que la solution réside dans de simples gestes d'amitié et d'amour envers les autres. Claire et moi discutons et la conversation tourne autour de ça.

Elle est rousse Claire, les yeux marrons, cheveux long et lisses, elle cache une belle poitrine sous un t-shirt un peu large et de jolies jambes dans un pantalon jean foncé qui n'est pour le coup pas large du tout. Ce qui va se passer pendant les minutes qui suivent est très simple. Raph est un ami et Claire aussi et je crois qu'en d'autres circonstances ça ne serait jamais produit.

"J'ai envie de faire l'amour Claire, et ce qui me perturbe c'est que je n'arrive même pas à bander". Je lui confesse que je la trouve belle parce que j'ai le sentiment que je doive être honnête et qu'après tout c'est beau de dire cela. Elle reste là et m'écoute. Nous sommes dans un grand canapé, elle est tournée vers moi s’accoudant au dossier du canapé. C'est là que je ne sais pas d'où m'est venu ce geste mais il a changé pas mal de chose. J'ai posé ma main sur l'un des seins de Claire que je pouvais sentir au travers de son t-shirt et de son soutien-gorge. J'imagine que ça doit réduire les sensations pour elle mais pour moi c'est plutôt sympa. Ce que je sens c'est un amas de chair, un bout de femme sculpté dans de la soie. Elle ne bronche pas et me regarde. Je pose mon autre main sur le flan de son visage et lui caresse la joue du bout du pouce et elle me regarde. Je ne bande toujours pas alors j'amplifie mon massage et empoigne alors la poésie d'un sein même vêtu, même si je ne pense qu'à le dévêtir.

Elle s'approche enfin, m'enjambe et se place à califourchon sur moi. Lorsqu'une femme comme Claire ôte son t-shirt, quelle dévoile son ventre et sa peau blanche et fine, son soutien-gorge bleu, il n'y a qu'à contempler et profiter de cet instant magique. Lorsque je pose les mains sur ses jambes, je remonte délicatement jusqu'à ce qu'elle ne m'y autorise plus et heureusement ce moment n'est jamais arrivé, alors j'ai maintenant les mains sur ses fesses. Désormais, elle passe les mains derrière son dos et dégrafe son soutien-gorge. Ses seins s'extirpe de cette pression devant mes yeux d'enfant ébahit. Elle passe une main sur ma nuque pour appuyer mon visage contre ses seins. Je ferme les yeux et savoure la tendresse de sa chair, la fraicheur de son corps, mes doigts se crispent contre ses fesses que je masse maintenant. J'ouvre la bouche et dépose mille baisers sobres et bien veillant, je vais maintenant utiliser ma langue pour me délecter de sa peau, mais je pense en même temps : "ceci ne m'est pas vraiment permis, Claire est mariée et cela va s'arrêter bientôt" mais comme j'appuie son bassin tout contre moi, je sens entre mes jambes que quelque chose se réveille. J'ai trop besoin de ça. Claire sent que je suis redevenus l'homme qui ne relâche pas son étreinte, le mâle qui possède et qui n'abandonne pas sa proie. Elle n'a jamais résister et n'en a sans doute jamais eu l'intention...

Elle se lève, elle déboutonne son jean, elle le fait glisser le long de ses jambes. En se baissant je regarde ses seins, elle me regarde en retour. Moi je déboutonne mon pantalon. Elle passe ses pouces derrière l'élastique de sa culotte blanche et la fait glisser à son tour dévoilant un duvet rouge au dessus de son sexe tandis que j'extirpe le mien d'entre mes jambes pour le dresser devant elle. Claire me regarde, passe une main discrète entre ses cuisses et fait de petits mouvements pour se rendre disponible à l'acte. Nous connaissons la marche à suivre tous les deux. Deux adultes qui n'ignorent rien des choses de l'amour, rien ne sera nouveau pour nous si nous allons plus loin. Enfin si. Elle sera nouvelle pour moi, et moi je serai nouveau pour elle. Après tant d'année d'amitié nous allons donc enfin partager la dernière chose qu'il nous restait à partager ensemble.

Nous ne disons rien me je pense : "quand tu es prête, tu viens sur moi. Je comprend que tu aies peur, je comprendrai que tu fasse marche arrière mais ton petit mouvement entre tes jambes dit autre chose, ton regard sur ma virilité retrouvée grâce à toi dit autre chose". Elle fait un premier pas... je me dis "c'est parti", elle pose un genou à ma droite puis un genou à ma gauche, je pose une main sur sa hanche et l'autre maintien mon membre bien en l'air. En s'asseyant mon bout doit un peu écarter ce qui se trouve sur le passage : ce sont pour elle comme pour moi nos premières sensations partagées de ce genre. La partie la plus intime de mon être entre en contact avec la sienne, une nouvelle rencontre entre elle et moi en somme. Elle n'a maintenant plus qu'à se laisser tomber contre moi pour que je puisse ma retrouvé au fond d'elle, a chaud, en sécurité. Elle tombe dans mes bras, elle me sert, je la prend moi aussi, un bras derrière son dos amical, une étreinte complice, un bras maintien ses fesses pour accompagner sa chute dans l'adultère. Je la console, elle m'embrasse enfin sur le cou.

Elle est nue quand nous faisons l'amour, elle est belle. Moi je suis encore tout dans mes vêtements et je vais le rester jusqu'au bout car ça ne durera pas longtemps. Seuls mes mains sont nues avec ma tête et mon sexe qui s'est trouvé une nouvelle parure de choix. Chaque mouvement où je la sens glisser autour de moi, toute serré me donne une grande décharge de plaisir. le silence règne, je n'ai que son souffle à l'oreille. un souffle qui s'épuise. La voix est le renfort de se respiration puisqu'elle va finir par jouir. Elle me sert fort. Sa voix perse le silence de la pièce et la mienne se fait entendre aussi. C'est à moi de donner, Claire a été généreuse et avenante, je veux nous donner la possibilité d'assouvir nos fantasmes. Elle ne bouge plus, et c'est moi qui accompagne le mouvement de mon sexe dans le sien. Je maîtrise alors ma foulée, elle se laisse pénétré à mon gré, mon rythme, elle se laisse envahir de joie qui nous manquait alors puis elle va bientôt sentir la mienne se déverser au fond de sa chair... Ce moment ou je lui donne ce qui par allégorie je nomme "ma joie" est court, toujours trop court mais l'énergie déployée par mon corps pour éjecter en elle cette semence nous permet à nous les hommes de vivre une extase intense. C'est la récompense que nous avons à vous offrir pour nous avoir éblouit de votre beauté, de ce don merveilleux qu'est votre corps.

Jouir entre les cuisses d'une femme comme Claire, lui extirper des cris de plaisir, l’essouffler, la faire suer, j'en voudrait encore tant des mouvements comme celui là. Merci Claire pour ce don que tu m'a fait. Je ne savais plus bander, tu m'a fait jouir.

J'ai filer peu de temps après lui avoir fait l'amour. J'en avais besoin, elle était là pour moi, pour m'offrir cette paix qu'on pourrait croire disparue. Nous avons fait une chose que la morale réprouve mais en même temps c'était un acte de résistance, un acte de liberté absolue. J'espère de tout mon cœur n'avoir causer aucun dégât dans leur couple mais je ne pense pas.

Claire m'a envoyé un mail ce matin pour me raconter qu'elle et Raph avait fait l'amour une grande partie de la nuit, elle m'a donné de larges détails comme pour communier avec moi et partager son plaisir, son ami. Elle ne m'a parlé de notre étreinte que brièvement. J'en conclu qu'entre eux c'est très solide et je m'en réjouit.

Peut-être communiquerais-je ce mail car il est beau et érotique. Pour l'instant je le garde pour moi car c'est le témoin de mon expérience et son prolongement.

Voici donc mon récit d'un acte libre et pacifique. Hier nous avons fait l'amour pas la guerre.

 

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Texte très émouvant et la plus belle réponse qu'on puisse faire à la barbarie. Merci pour ce partage qui fait chaud au coeur.

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