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Faites des rencontres coquines près de chez vous

Herbert

Coralie

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– T’as vu ce qui tombe ? Et ça tient… C’est tout blanc… Au moins dix centimètres il y en a… Ça continue en plus… Jamais je vais pouvoir rentrer, moi ! Si c’est pour finir dans le fossé…

J’habitais à deux pas. Et j’avais une chambre d’amis. Alors si elle voulait. Si ça pouvait la dépanner. Entre collègues…

– C’est pas de refus… Mais alors va pas te mettre des idées en tête, hein ! J’ai vingt-deux ans… T’en as le double… Au moins… Et moi, coucher avec un vieux de quarante balais, je pourrai jamais… C’est pas la peine…

Mais il était pas de question de ça enfin ! Il avait jamais été question de ça…

– Ouais… Oh, avec les mecs, on peut toujours s’attendre à tout…

 

Et elle a passé la nuit chez moi.

La suivante aussi.

– Non, parce que t’as vu ? Ça fond pas vraiment… Et moi, conduire sur la neige, une de ces paires de boules ça me fout…

Et celle d’après.

– Ça s’arrange pas vraiment… Et, à la météo, ils en rannoncent plein pot…

D’autres nuits encore.

– Ça fait bizarre… On mange ensemble… On cuisine ensemble… On regarde la télé ensemble… On dirait presque qu’on est en couple par moments… Sauf que…

Sauf que… Oui… Comme elle disait…

 

Et si elle en profitait pour me parler un peu d’elle ? Parce qu’au boulot ça s’y prêtait pas vraiment…

– Ah, ça, tu peux le dire ! Non, mais tous ces boloss qu’il y a là-dedans… T’hallucines… Ce qu’il y a de sûr, c’est que moi en tout cas, je vais pas y moisir… Ah, non alors ! Dès que je me trouve autre chose, je me tire… Oui, mais quoi ? Je sais même pas ce que je veux faire… Il y a rien qui me tente vraiment… Ça te faisait pareil, toi, à mon âge ? Sinon… Ben sinon, qu’est-ce tu veux que je te raconte ? Je suis une fille complètement normale… Qu’aime rire… S’amuser… Sortir… S’éclater… Comme toutes les autres filles, quoi ! Enfin presque…

 

– Bon… Ben ça y est… Il y en a plus de la neige… Je vais pouvoir rentrer chez moi…

– T’as l’air de le regretter…

– Non… Enfin si ! Quand même un peu… Et puis… Je peux te parler franchement ? Ils sont adorables mes parents… Mais ils sont quand même sacrément vieux jeu… Surtout mon père… Que j’aie un mec à demeure, ça encore, à la rigueur, il comprendrait… Mais que je papillonne à droite et à gauche, ah non ! Pas question… Sauf que moi, à 22 ans – bientôt 23 – j’ai pas du tout l’intention de m’enfermer dans le truc planplan… Je veux en essayer des types… Autant que ça me chante… En changer chaque fois que j’ai envie… Et du coup, ben quand j’en lève un en boîte, je peux pas le ramener à la maison… Ça le ferait pas du tout… Alors ça se finit dans la voiture… Ou, quand le temps s’y prête, dans les fourrés… Ce qu’est quand même pas ce qu’il y a de mieux, avoue !

– Ça ! Donc, si je te comprends à demi-mot, ce que tu voudrais, c’est que je t’héberge quand tu sors en boîte…

– Tu comprends tout…

– Il y a pas de problème… Tu viens quand tu veux…

– T’es adorable… T’es un amour… Si, c’est vrai, hein !

 

Elle a débarqué, avec armes et bagages, dès le vendredi suivant. A aussitôt couru s’enfermer dans la salle de bains. Dont elle n’est ressortie, resplendissante, que deux heures plus tard.

– Superbe ! Tu es absolument superbe… Ces ravages que tu vas faire…

Elle m’a envoyé un baiser, du bout des doigts, avant de s’éclipser…

– À tout-à-l’heure…

 

La salle de bains était encore tout habitée d’elle. De sa présence. De son parfum. De ses crèmes et flacons qui avaient envahi la tablette du lavabo. Un kleenex, abandonné sur le rebord, avait conservé l’empreinte de ses lèvres rougies. Une serviette de bains humide, tout imprégnée d’elle, avait été jetée en vrac sur son sac de voyage. Je me suis allongé tout au fond de la baignoire où elle venait d’être. J’ai fermé les yeux. Me suis laissé submerger d’odeurs et d’images. Je me suis pénétré d’elle. Je m’y suis englouti. J’ai voulu retenir mon plaisir. Le faire attendre. Longtemps. Le plus longtemps possible. Je n’ai pas pu. Il s’est imposé. Il m’a débordé. Intense. Ravageur.

 

Et puis des pas dans l’escalier, au cœur de la nuit. Des chuchotements. La porte de la chambre d’à côté. Un corps qui se laisse tomber sur le lit. Un autre. Des baisers étouffés. Des halètements. Un souffle qui s’emballe. Le sien. « Maintenant ! Viens ! Maintenant ! Oh, s’il te plaît, viens ! » Elle a arpégé son bonheur. L’a chanté. Proclamé. Hurlé. Le mien l’a accompagnée. Très doux cette fois. Si doux…

 

( À suivre…

À condition que:

1- Ça intéresse quelqu'un…

2- On me laisse un peu de temps pour concocter la suite

Bonne lecture à tous… )

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Bien sûr   qu'il  nous faudra  une suite ...

En espérant  que  le sale temps dur  encore et  que Coralie  oublie la différence d'âge !

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un peu voyeur sur les bords mon ami ;)

 

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Invité

joliment écrit en tout cas :)

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ce serait dommage de na pas connaitre la suite des découvertes de Coralie

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"Elle a arpégé son bonheur". Je ne sais pas si cette expression est de toi, mais j'adore !

 

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