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Faites des rencontres coquines près de chez vous

snaga

Etrange est parfois le destin....

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:bad: Oh mon dieu, encore lui !!! Bin oui, faut bien que je tente une toute petite percée entre des tas de textes à succés. Pour celui-ci, en fait, j'ai été inspiré par un membre dont j'admire et envie encore le talent littéraire. Et c'est ma manière à moi, de lui rendre un minuscule hommage pour avoir cru en mon potentiel dans ce domaine. Alex, ou que tu sois, ce petit texte t'es dédié !!

 

 

 

- Quel drôle de temps…Pourquoi est-ce qu'il pleut toujours quand ça ne va pas ???

 

Et dire qu’il faisait encore beau il n’y a pas une heure. Le temps de prendre une douche, de se fringuer, et voilà qu’il flotte à n’en plus vouloir. C’est à se cogner la tête dans le mur, à se demander quand la Nature finira par avoir son dernier mot sur l’humanité.

 

 Le visage posé contre la vitre, Cécile observe la pluie s'abattre sur la cité avec fureur. L'orage gronde comme s'il avait compris ses doutes et qu'il l'encourageait à se reprendre. Ou pas. L’orage grogne sa fureur depuis 60 minutes et il n’est pas prêt de s’arrêter. Bien au contraire. De son poste d'observation, le paysage est si gris, si triste, si laid. Merdique comme sa vie. Des décisions qu'elle a choisi, croyant qu'elles étaient les moins pires à prendre, et maintenant la panique a pris le dessus sur sa colère et son estime de soi.

 

Dans trois jours, elle aura 26 ans et qu'est-ce qu'elle laisse derrière elle ? Des mecs qu'elle s'est envoyée pour un soir. Des relations plus ou moins longues et plus ou moins belles. Des souvenirs nauséabonds ancrés profondément en elle, comme ces deux connards qui…Et des boulots de merde. Non, des boulots " alimentaires" se corrige Cécile avec un sourire ironique. Elle connaissait cette formule par cœur, puisque c'était une expression qu'elle vomissait régulièrement lors de ses rendez-vous à son travail.

 

Est-ce qu'elle était si conne au point de ne pas pouvoir vivre ce qu'elle voulait ? Si au moins elle savait ce qu'elle voulait vraiment. Une scolarité sans fautes, un bac Es avec mention assez bien et un Bts de management pour se retrouver conseillère chez pole-emploi ?? Le manque d'opportunité, le manque de chance l'ont fait passer de McDo à Auchan à ranger le rayon charcuterie. Sans oublier la totale éclate de tenir la caisse 8. Un jour du matin, l'autre de l'après-midi, des horaires irréguliers et surveillée par des agents de sécurité qui balançaient de l'épaule, à se prendre pour des gardes du corps de stars américaines. Il y’avait aussi ces 6 mois passés dans cette usine, à faire du boulot à la chaine. Que des boulots marrants et épanouissants, en y réfléchissant bien. Tout ça à cause de l’autre hypocrite qui lui avait fait une promesse d’embauche lors de son stage. Et qui, le moment venu, avait choisi quelqu’un d’autre.

 

Un jour elle avait entendu parler qu'ils recrutaient chez pole-emploi, et elle s'y était présentée sans trop savoir de quoi ça retournait. Sans de réelles envies non plus, elle leur vouait une haine farouche. Ils n'avaient rien fait pour elle, elle s'était toujours débrouillée toute seule pour se trouver un boulot, ou une formation qualifiante. Elle avait réussi l'examen d’entrée haut-la-main, et pour une fois, la « chance » était de son côté. Elle avait été affectée dans sa ville. Du moins, à 30 minutes du quartier Paul Verlaine, son quartier. Son chez elle, même si elle le supporte de moins en moins. Pour ne pas dire plus du tout. Un quartier de merde qu'elle n'a jamais supporté, à vrai dire, et pourtant, elle ne cherchait pas à s'en éloigner, non, comme si quelque chose la retenait ici. Quelque chose mais quoi ? Rien ne la retient vraiment ici, alors pourquoi ne pas tout plaquer, pour aller aux Iles Tonga par exemple ? « Le manque de courage, peut-être ? » - Ricane Cécile, un léger sourire aux lèvres. Après tout, ne pas prendre de risque, c'était mieux que de tout quitter pour tout reprendre à zéro et tomber de haut. Non seulement, Cécile ne s'en sentait pas le courage, mais en plus, elle n'en avait plus envie. Désabusée, elle s'était convaincue qu'elle méritait tout ce qui lui était arrivé et tout ce qui pourrait encore lui tomber sur la gueule, comme elle s’était convaincue que peu importe les options qu'elles pouvaient choisir pour se forger une nouvelle vie, ça ne pouvait que foirer et l'entrainer vers le fond. Toucher le fond pour ne plus pouvoir remonter à la surface. Une vie de merde jusqu’au bout. A quoi ça sert de lutter, quand on ne voit pas le bout du tunnel ? Peut-être que les choses pourraient changer maintenant…… ?

 

Par ce boulot à pole-emploi, elle avait enfin réussi à se faire sa place dans un boulot rémunéré, à défaut d'ami(e)s. Un boulot à responsabilités. Elle croyait en ce qu'elle pouvait offrir aux gens, prenant le temps de discuter individuellement avec chaque personne et de trouver une solution à leurs problèmes. C'était sa vision des choses, pas la leur. La naïveté peut couter bien cher. Un avertissement pour la remettre à sa place, suivi d'une engueulade dans le bureau de son supérieur, suivie d'un autre avertissement avant la sanction. Et pour couronner le tout, son physique ne jouait pas en sa faveur. Bien au contraire, sans qu'elle n'en joue pour monter le sommet de la pyramide sans passer par les étapes intermédiaires.

 

Des cheveux bruns et lisses lui tombant plus bas que les épaules, des yeux noisettes flirtant légèrement avec le vert, profonds et sensuels, une peau claire et douce, un nez brillant et un sourire aux lèvres ravageuses, à harponner ses proies. Cécile se faisait régulièrement reluquer par ses collègues males. Il avait fallu qu'une seule fois, elle se pointe, vêtue d'une robe courte, et c'en était fini pour elle. Son supérieur l'avait convoqué après s'être rincé les yeux avidement. Il l'avait taquiné, tripotté rapidement, et en détails, Cécile n'avait rien tenté pour l'en empêcher. Ça n’avait plus vraiment d’importance à ses yeux. Et puis ils avaient couché ensemble, un soir, après avoir bu un verre dans un café qu'elle jugeait pourri. Là aussi, elle s’était laissée faire, aussi machinalement qu’elle boit sa tasse de café noir sans sucre tous les matins

 

Mais tout ça, c’est déjà terminé maintenant. Elle se fout royalement de ce que les gens de là-bas peuvent penser d’elle. Qu'il la vire ou qu'il la mute à l'autre bout de la France, quelle importance ? Cécile s'en tamponne le popotin sur un air de when johnny comes marching home. Ce qui compte, c'est que ces sous-merdes paient, et peu importe le temps que ça prendra, Cécile est patiente. Très patiente. Ils paieront et elle s’en réjouira. Oh oui, elle prendra son temps, en même temps que son pied pour régler ses comptes avec ces deux abrutis qui se croyaient au-dessus de tout et qui lui faisaient miroiter des promesses qu’ils ne comptaient absolument pas tenir. Quant aux deux autres….y repenser la rend malade.

 

- Il m’a promis qu’ils veilleront sur moi ! Pourquoi est-ce que ça me stresse autant ? - Se murmure Cécile, en balançant la jambe gauche. - Il m'a promis. Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas être heureuse, moi aussi ??? Il m'a promis que je pourrais me venger de ces gros connards !!!

 

Son regard las se détourne de sa fenêtre pour détailler la télévision allumée dans un coin de son salon. Une araignée y apparait, resplendissante et sournoise. Une Atrax Robustus, la fameuse " Sydney Funnel-Web Spider " australienne se dresse, les deux pattes avant menaçantes, pointant vers sa proie, prête à mordre. Cécile frissonne à cette vision à la fois effrayante et éloquente. Elle a les araignées en horreur depuis qu'elle est petite, sans réellement savoir pourquoi. Sans de réelles raisons, c'est comme ça, et c'est tout. Elles sont si laides avec toutes leurs pattes, si laides et pourtant si belles dans leur manière de filer leurs toiles dans les arbustes. Si belles dans leur manière de régner sur le monde depuis bien longtemps. On la voit, puis l’instant d’après, on ne la voit plus. Et lorsqu'on la revoit enfin, il est déjà trop tard, ses chélicères puissants ont percé le cuir de la chaussure. Cécile sourit, sans s'en rendre compte.

 

- Tu vois, on est pareilles toutes les deux. Redoutables et sensibles. Et pourtant à leur merci...

 

Son sourire disparait en même temps que son gsm vibre sous l’air de la chanson Ke Hacer, du chanteur de hip-hop colombien Kino, sur le rebord en bois de sa fenêtre. Le signal. Elle le sait, elle le redoutait. Ça craint. Ça pue les problèmes en perspective. Mais il est trop tard pour reculer. Trop tard. Elle doit aller jusqu'au bout maintenant, elle n'a plus le choix. Sa main gauche attrape le portable et visionne le message.

 

" Ce soir, tu sais où ! T'auras pas 2 essais. Tu seras des nôtres, après, on a confiance. Nous trahis pas ! "

 

" Tu seras des nôtres" Imite Cécile en ricanant, car elle sait de qui vient ce message évidemment. Son cœur bat la chamade, sa respiration s’amplifie soudainement, la chaleur imprègne sa peau. Et après ? Elle pourra ouvrir sa propre boutique de fringues ? Ils l'aideront vraiment à se venger de ces sales pervers vicieux ? Elle aura enfin droit au respect qu'elle mérite ? Mais pourquoi est-ce qu’elle était sortie ce soir-là ? Pourquoi est-ce qu'elle s'était pointée, furieuse, dans ce café, à picoler cocktails sur cocktails, qu'elle en avait raté son dernier bus. Bizarre est la destinée, parfois. Trop bizarre qu'il en ressort plein de regrets. Quoique..

 

Le mec l'avait écouté se plaindre de toutes les insultes que lui avait balancées un mec à pole-emploi. Elle avait encaissé sans broncher. Stoïque. Les ordres étaient formels elle ne devait pas jouer à l'assistante sociale avec eux, elle devait se montrer ferme et autoritaire. Sans aucun sentiment, sans aucun scrupule. L'homme n'avait pas compris pourquoi on lui avait refusé son rendez-vous. Tout ça parce qu'il avait 5 minutes de retard à cause du bus ? Elle s'était excusée, fuyant ce regard sombre injecté de colère. Elle s'était dégoutée à tel point qu’elle s’était rattrapée quelques instants plus tard dans le bureau de son supérieur hiérarchique. Elle s'était lâchée, et il lui avait promis une belle sanction qu'il ferait passer sous le motif de faute professionnelle. Non mais quel enfoiré ! Sérieux. Pour qui est ce qu'il se croyait ? Plus intelligent qu'elle ? Qu'il crève !! Et qu'il se la fourre bien profond sa sanction, ce gros connard !

 

Ils avaient causé toute la soirée, ils avaient picolé toute la soirée aussi. Trop heureuse de trouver une épaule réconfortante, Cécile avait déballé tout son ressenti, toute sa colère. Toute sa vie. Le gars l'avait jugé capable. Le gars lui avait promis respect, pouvoir et vengeance. Et puis, il était loin d'être laid ! Un beau gosse d'un quartier voisin, jonglant avec agilité entre les clubs de musculation et les affaires illicites.

 

Ils avaient couché dès le premier soir, puis d'autres fois encore. Il était doué, fougueux, à son écoute.  Et beau gosse, avec son tatouage sur le cou, cette Veuve-Noire à la tache rouge qui lui avait fait peur. Il semblait la comprendre, contrairement aux autres. C'est comme ça qu'il lui avait mis le grappin dessus et qu'elle ne pouvait plus reculer, maintenant. Elle n’avait plus le choix, désormais. Et puis, ça ne pouvait pas être aussi compliqué, si ? Elle n’avait presque rien à faire, en y réfléchissant bien. Juste boire, se faire draguer, éventuellement coucher si jamais il le fallait vraiment, mais rien d’autre. Le reste ne la concernait pas du tout. Le reste ne regardait que les autres, elle essayait de s’en convaincre depuis 3 jours, sans y parvenir. Cécile savait très bien que son acte enchainerait des conséquences qu’elle n’oubliera jamais. Et puis il y’avait autre chose, autre chose qu’elle n’arrivait pas comprendre. A moins qu’elle ne refusait d’admettre la vérité ? Elle s’était sentie mal à l’aise quand elle avait reçu la photo sur son gsm. Elle ne se sentait pas bien à chaque fois qu’elle regardait la photo de ce mec. Quelque chose, en elle, une sorte d’alarme interne qui sonnait pour la prévenir de quelque chose. Mais de quoi ? Cécile soupire longuement, se cherche son paquet de cigarettes dans son sac à main. S’en allume une dans un gémissement qu’elle ne contrôle pas. Tire une longue bouffée relaxante, histoire de déstresser un peu. De retrouver un semblant de calme. 

 

Et si elle échouait ? Non, impossible. Elle n’en avait pas le droit. Trop de choses devaient dépendre de ça, trop de choses qui lui tenaient à cœur. Les mecs sont faibles, les femmes aussi intelligentes que les plus grands prédateurs. La nature leur avait donné des armes naturelles d’une puissance inégalable. C’est un fait, ce que femme veut, femme l’obtient, et ce, peu importe son physique. Elle se souvient de l’araignée dressée sur ses pattes, elle se souvient du Roi du Billabong qui avait surgit des profondeurs pour s’abattre en un éclair sur sa proie posée sur la branche d’un arbre. Un saut incroyable pour un animal aussi imposant qu’un Crocodile Marin de 5m50. Parfois, la proie parvient à s’échapper. Parfois, oui, mais c’est rare. Elle ne pouvait pas échouer, elle était comme eux, une prédatrice et elle ne comptait pas revenir bredouille de sa chasse nocturne. Cécile sourit en se relevant d’un geste décidé.

 

Traverse son salon, pour se poser devant le miroir du couloir. Se détaille des pieds à la tête d’un regard langoureux. Une jupe courte, en jean, sur un legging noir, un top noir moulant décolleté sur sa poitrine rebondie sans excès, et ses nu-pieds qu’elle s’est achetée il y’a tout juste deux semaines. Un simple coup de cœur. Coté fringues, ça devrait faire l’affaire. Oh, bien sûr elle avait des tas d’autres fringues sexy mais elle avait envie d’aller au plus simple et de ne pas perdre son temps à tout réessayer. Elle se passe la main dans la chevelure, sur son bandana qu’elle s’était achetée il y’a deux ans à Ensenada, lorsqu’elle avait visité l’ile Guadalupe. Un autre coup de cœur. Se fixe droit dans les yeux, en esquissant un début de sourire. Son prochain voyage se fera à Puerto Rico, elle vient de faire son choix à l’instant. Se charme du regard avant de retourner près de la fenêtre.

 

Est-ce que le soleil finira par revenir ? Est-ce qu’il va pleuvoir toute la soirée ? Un temps de merde pour une soirée de merde, fallait pas s’attendre à autre chose. Comme si tout était contre elle. Comme si tous les signes lui disaient d’abandonner. Et de passer à autre chose. Des frissons parcourent à nouveau sa peau sensible, Cécile jette un dernier regard sur son gsm. Sur la photo de ce gars inconnu. « Fais-le et tu pourras enfin dormir.» - semble lui dire son cerveau. Ses souvenirs sont si profondément cachés qu’ils ont beau crier, creuser, ils resteront ensevelis sous la terre. Présents, mais invisibles. C’était sa réaction à elle. Son dernier mur de protection.

 

19h25, il est temps d’y aller se dit Cécile en éteignant la télévision. Attrape sa veste du porte manteau, écrase sa cigarette dans le cendrier sur la table basse, range son portable dans son sac à main et se retourne une dernière fois, avant de refermer la porte d’entrée sur son appartement qui lui semble bien vide, maintenant.

 

Et vogue le bus dans les rues de la cité, comme un Brise-Glaces se fraye un passage en pleine mer…

 

Cécile descend au 8ème arrêt, sous le regard insistant du conducteur. Pas le temps de lui tendre un magistral doigt d’honneur, et puis ça serait trop mesquin de sa part. Pas l’envie non plus de s’attarder dehors, la pluie lui tombe violemment sur la peau. Et puis, le « Caraibe » l’attend, fier et arrogant, planté dans le coin de la rue principale. « Un café pourri, peuplé d’abrutis et de pétasses » ricane joyeusement Cécile en observant les deux types de dehors, fumant leurs clopes. Un café bondé, même en milieu de semaine.

- T’es gentil, tu t’écartes ! Tu m’intéresses pas, c’est clair ?!! – Lance Cécile, agressive, à l’un des deux gars qui la reluquait d’un peu trop près.

 

En finir au plus vite, le trouver et sortir, Cécile ne supporte pas cette musique bruyante qui lui masque toutes ces paroles étrangères. En finir au plus vite, pour se saouler joyeusement dans un café qu’elle apprécie. L’idée de venir à pole-emploi complètement ivre la ferait presque rire de bon cœur…

Comme un flic à la recherche d’un quelconque suspect dans une enquête, La jeune fille observe consciencieusement chaque table, chaque chaise, chaque fauteuil, chaque tabouret dispatchés le long du bar. S’y adosse en commandant une brune à la serveuse draguée par un play-boy à la chaine en or ostentatoire.

Le type apparait à une table, impossible de le manquer. Fier et arrogant, comme la plupart de la clientèle ici, il drague deux pétasses dont les yeux s’illuminent devant ce « paon » frétillant. Le « paon » au bouc touffu les délaisse, un instant, le temps d’aller fumer sa clope quand son regard croise ses yeux verts-noisettes langoureux…..La proie a mordu…

- Wallah, comme t’es bien balancée, toi ! On s’connait ?

- Je crois pas non, je t’aurai pas oublié sinon.

- C’est clair. T’attends quelqu’un, ou quoi ?

- Je viens de me faire larguer. De toute façon c’était qu’un pauvre con.

- Nique sa mère, il sait pas ce qu’il perd. – La dévisageant de haut en bas, de bas en haut, puis une troisième fois de haut en bas. - T’es pressée ou t’as le temps ?

- Ça dépend de ce que tu comptes me faire….

- Tu perds pas de temps, je préfère ça.

- Elles ne t’intéressent déjà plus les deux-là ?

- Elles t’arrivent pas à la cheville. Sur le Coran, ma belle ! Toi, t’es le soleil qui brille dans le ciel.

«  Bien sûr, et t’as fumé quoi pour me sortir tes tirades de dragueur minable ? « 

- Merci, c’est gentil. T’es plutôt beau gosse.

- C’est la classe, ça, tu peux pas tester. On fait quoi alors ?

- Viens me rejoindre aux toilettes, et je ferais tout ce que tu voudras…

Un doigt lui caressant le bras nu, pour ensuite lui titiller la paume de la main en un message sans équivoque, Cécile se détourne en le laissant un instant chancelant..

La proie ne laisse pas l’hameçon, au contraire elle le garde précieusement comme si c’était l’Anneau Unique……

 

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Comment ça, y'a pas de sexe dans cette histoire ? Bin ouais, exact, y'en a pas. Et si vous en voulez, bin ça sera à vous d'imaginer la suite, parce que je suis pas vraiment motivé.

 

Black Regards !!!

 

 

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Invité

Wow !!! Texte magnifique, on est vite pris dans l'histoire et là, on reste sur notre faim. On veut savoir ce qu'il va leur arriver à ses sales types....

 

Alex avait décelé un sacré talent chez toi alors j'espère que tu vas nous gratifier d'une suite, même sans sexe, on prend !

 

Merci pour ce délicieux moment de lecture.

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Invité

Je re wow moi aussi :) Snaga .

C'est sombre, c'est beau et ça n'attend pas de suite parce qu'on l'imagine et que c'est bien comme cela.

Et je sais que le dard que tu viens de planter sur FI aura trouvé Alex qui a eu raison de déceler ton talent.

Snaga j'ai beaucoup aimé ce texte qui sera bientôt rejoint par d'autre (même si je crois deviner que tes perles noires seront de toute façon trop rares :) )

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On devrait te botter les fesses pour que tu tentes plus souvent une percée.

Ne jette pas ta plume !

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EXCELLENT  snaga ! :clap::good:

Ta plume   est magnifique.

Alors  fais nous plaisir, écris plus souvent!

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Toujours fan :)

Ne t'arrêtes surtout pas, et continues de nous faire partager tes écrits !

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comme à ton habitude, tu nous plantes un décor en accord avec  une atmosphére presque glauque, des personnages haiut en couleur.

une sublime introduction, alors laisse un peu ton manque de confiance de coté et dans quelques temps OSE continuer, OSE poursuivre la trame.

franchement, c'est bon quand tu te lâches !

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tout comme Dédale. Arrête de pas croire en ta plume et continue ce récit BORDEL

Non mais... 8)

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Snaga on ne se connait pas ou peu, j ai apprécié ton début de récit..début de recir parce que tu nous demandes d imaginer la suite, mais on ne s approprie pas les histoires des autres..

Tu écris très bien, c est dur d écrire, ce n est pas à la portée de tout le monde, c est un travail cérébral...

Ce serait très génereux de ta part ( parce que c'est du boulot et que ça prend du temps) de nous écrire une suite...

Ps: ou on vient à plusieurs te botter le cul ;-)

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