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bittersweet

Polyamour, kézako ?

Question

Je ne comprenais pas pourquoi quand on s'est connu, malgré des valeurs morales classiques et très puissantes dues à son éducation qui lui faisait rejeter très âprement ce qu'elle jugeait "pervers" "déviants" "crade" etc, elle m'avait accepté et choisi comme son homme en sachant ma tendance "candauliste" qu'elle trouvait pourtant écœurante.

 

Je ne comprenais pas pourquoi, puisqu'elle considérait la fidélité comme le gage le plus absolu de l'amour, elle ne m'avait pas quitté en apprenant que je l'avais trompée.

 

Je ne comprenais pas plus ces derniers temps pourquoi elle avait l'air heureuse et excitée comme une puce en essayant de me faire dire ce que je pensais du mec qu'elle fréquente depuis qu'on s'est quitté. Pas plus que je ne comprenais qu'elle nous souhaite un espoir en tant que couple alors qu'elle va de toute évidence vers un autre qu'elle aime et qu'elle n'est pas du tout du genre à accepter d'avoir plusieurs relations en raison de ses valeurs morales.

 

Je prenais très mal cette apparent mépris de mes sentiments en me faisant parler de lui avec une évidente joie, je trouvais cela très cruel. J'avais l'impression que sa confusion était soit un signe de perdition mentale, soit un signe de manipulation de mes sentiments. Je trouvais très déplacé cette apparente volonté de vouloir le beurre et l'argent du beurre.

 

 

 

On a parlé et ça a fait tilt, tout s'est expliqué. Elle a l'air de porter dans sa nature ce que l'on nomme le polyamour. Elle a totalement entendu cette idée en la trouvant juste et représentative de ce qu'elle ressent, de l'envie qu'elle a de nous avoir tous les deux pour elle, de façon ouverte, franche, totale. Et son éducation morale très stricte l'aurait empêché jusqu'à aujourd'hui d'admettre, voir même de simplement de constater, cette tendance.

 

Cela reste à confirmer mais de ce que je lis depuis tout colle dans ses espérances, ses propos, ses excitations (que je précise bien plus humaines que sexuelles). Tout ce qu'elle a exprimé et qui semblait parfois effrayant de confusion et de paradoxes, s'explique grâce à cela.

 

 

Cela me va, ce n'est pas facile, d'autant que cela s'est annoncé durant une phase très houlleuse et psychologiquement hardcore, mais j'ai toujours eu en moi les caractères qui permettent à un partenaire d'une personne polyamoureuse de s'épanouir. Et en y réfléchissant bien que je crois qu'il est possible que je sois moi même possiblement un polyamoureux aussi.

 

 

Voilà ça c'étai le coup de 3615 ma vie, mais au delà de ça j'aimerais beaucoup s'il y a des polyamoureux parmi vous, ou des personnes qui ont eu affaire à ce genre de bestiole, ou pas mais qui ont un point de vue quand même, que vous exprimiez ce que vous savez et ressentez à ce sujet.

 


PS: merci énormément pour les aides que vous avez tenté de m'apporter au travers de divers sujets ces derniers temps.
Je suis très touché par cela.

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3 réponses à cette question

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Bon je lis je lis je lis... et puis ça finit par arriver : j'écris, désolé ^^

 

J'ai commencé par un peu d'histoire : en gros l'amour libre inventé par les anarchistes fin XIXème, reprit par les hippies dans les années 70, remit au goût du jour sous le nom de polyamour. Perso les anars je les aime bien. Alors j'ai fait le tour pour voir ce qu'ils disaient depuis plus d'un siècle sur l'amour libre qui inclue très souvent plusieurs partenaires. Ce qui m'amuse c'est qu'en fait leurs "règles" de fonctionnement peuvent parfaitement être prises par des couples classiques tant elles sont positives. Alors j'ai essayé de condenser tout ça de la façon le plus simple possible, parce que même si on me trouve trop prise de tête parfois (et à juste titre ;) ) ben figurez vous qu'ils peuvent être encore pire, sisi j'vous jure.

 

Bref c'est je crois assez représentatif mais je ne me permettrait jamais de dire "ça c'est l'amour libre vécu par les libertaires". Y'a rien de plus libre qu'un libertaire et chacun va avoir sa vision du truc. Enfin bon, en avant. Ah si un dernier truc : je sais qu'il est très fortement déconseillé de parler politique et religion. Bon le problème c'est que l'amour libre est politique et en réaction aux dogmes religieux, si je dois faire l'impasse sur ça on ne comprend pas pourquoi ils ont créé l'amour libre. Donc je passe dessus, mais ne voyez pas là dedans une véritable pensée personnelle, j'ai essayé d'exprimer du mieux possible leurs idées.

 

 

 

 

L'anarchie n'est pas synonyme de chaos et encore moins de malveillance, de loi du plus fort. Étymologiquement cela signifie l'absence de commandement, c'est à dire le refus des lois dogmatique ou politiques qui ordonnent une norme et appellent à ce que tout le monde s'y conforme. Un anarchiste peut très bien se donner des règles de conduite. Comme l'athée (qu'il est d'ailleurs très souvent aussi) ce n'est pas parce qu'il est contre le dogme qu'il est dépourvu de conscience du bien ou du mal, de valeurs, de conceptions vertueuses. C'est juste qu'il refuse qu'on lui dise ce qui est bon pour lui et la société tant qu'il n'a pas approuvé, et quand bien même est il d'accord avec cela il ne prétend pas que ces règles sont justes dans tous les cas de figure et pour tout le monde.

En amour les églises ont édicté des règles comme par exemple dans la Bible : tu ne prendras pas de plaisirs sexuels en dehors du mariage, ce mariage ne pourra être rompu c'est à la vie à la mort, il sera monogame et hétérosexuel, même en son sein tu ne t'adonneras pas à la fornication avec ton époux(se), tu ne commettras pas d'adultère.

L'anarchiste pour qui le "ni Dieu ni maître" est souvent une règle phare, s'oppose par pensée politique et philosophique à ces lois, mais pas queue...
Donc il tire un gros trait dessus avec son marqueur noir ou rouge et il reprend...
(j'écrit à la première personne parce que c'est plus drôle à lire je crois)


- Je peux aimer charnellement avant le mariage et puis c'est tout.

Cette pensée est aujourd'hui relativement bien admise, ou du moins pratiquée par la majorité de la population sans que cela pose apparemment de problème.


- Si je me marie (j'ai autant le droit de le faire que de ne pas le faire) et qu'on finit par se détester et s'entre tuer, j'ai le droit de divorcer si ça me chante.

Cela aussi commence à être admit depuis un bon moment.


- Si je suis homosexuel j'ai autant droit au bonheur et à l'amour que n'importe qui d'autre. Ça vous pose un problème ? Regardez ailleurs.

Là ça grince un peu plus, ça gueule, ça manifeste en faisant déambuler des quadripoucettes sous les lacrymos (par amour des enfants)... mais bon notre société a quand même fini par excepter qu'il était disproportionné de brûler les homos et qu'ils n'étaient pas si méchants ou pervers qu'on le disait.


- Si avec mon partenaire on a envie de baiser comme des lapins et de faire la brouette japonaise on va pas se limiter au missionnaire et quelques frissons sous prétexte qu'un curé qui est sensé ne rien connaître du sexe a décidé que c'était mal.

Je peux me tromper mais je crois qu'à part quelques mal baisants et une bande d'hypocrites, tout le monde a intégré et dit que l'on peut faire ce que l'on veut tant que les mariés/concubins/partenaires sont mutuellement consentants.


- Je peux aimer autant de personnes que je veux, c'est pas parce qu'on prend notre pied que c'est différent du fait que je peux aimer autant d'amis ou de gens de ma famille que je veux. Juste je met pas ma bite dans mes amis ou mes parents, quoi que ma cousine même le Pape il a l'air d'accord des fois... c'est de l'amour et l'amour c'est le progrès humain, l'émancipation.

C'est là que l'anarchiste amoureux va plus loin que la majorité de ses contemporains. Il défie la sacro sainte fidélité monogame. Son postulat de départ c'est d'abord qu'on a tous le droit de faire ce qu'on vut avec son corps et son esprit, et que par nature on est presque tous polyamoureux. La très grande majorité d'entre nous a des amours de collège, de lycée, de fac, d'adulte voire de retraité. On est capable d'aimer des personnes différentes, pour des raisons différentes et on s'en prive pas. La seule limite qu'on se fixe c'est "pas plus d'un à la fois". Alors évidemment à une époque où les problèmes se réglaient avec une massue ou une lance ça pouvait mettre un joyeux bazar, et quand le bazar est violent il faut des lois pour éviter que ça devienne le chaos. Mais maintenant on a des cerveaux aussi, et on peut s'en servir pour mettre en place des règles qui évitent les débordements sans pour autant interdire une chose qui peut être belle et utile pour l'évolution et le bonheur de chacun.


- L'adultère ce n'est pas mauvais parce que Jésus, un apôtre ou un des gars qui a réécrit la Bible au fils des siècles l'a dit. Ça l'est parce que c'est une source de souffrance s'il est réalisé dans le mensonge et que le partenaire n'est pas d'accord avec ça. S'il est d'accord, vraiment d'accord, où est le problème ? Le plus grand péché dans un couple ce n'est pas comment on baise, ni qui on baise en fait, c'est le mensonge et le non respect du consensus commun.

Voilà les plus grands piliers de l'anarchisme amoureux : le respect, la franchise, la communication et le consensus. Attention, le consensus n'est pas un compromis ! Il est le fruit de la compréhension mutuelle qui permet d'appliquer pour chaque cas la devise : "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres". Elle est un peu désuète et en vérité elle est de plus en plus comprise par "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". Article 4 de la constitution révolutionnaire de 1789 qui a été enlevé et jamais remis depuis, un des faits historiques qui peut rendre une population peu enclin à respecter les lois. Comme d'avoir enlevé son droit inaliénable à se soulever contre la tyrannie... Mais l'idée est là : tant qu'on est d'accord et qu'aucun de nous ne souffre, rien ne nous empêche moralement de faire ce qu'on veut. Ce qui, au moins sur le papier est plus responsable et moins hypocrite que de faire cocu son conjoint.


Tout ça c'est de la philosophie, le problème c'est que dans les faits y'a plein de détails qui rendent la chose très complexe, comme notamment la jalousie. Il y a un autre gros détail qui ruine le plan, comme toujours quand on s'oppose au chemin suivit par les moutons : c'est que le reste du monde a accepté les lois édictées et qu'en s'y opposant on se retrouve souvent seul et contre tous pour vivre comme on l'entend. Il est difficile trouver des personnes qui sont d'accord et peuvent donc accepter les consensus libertaires, et quand bien même, ça fait jaser les voisins qui le regardent de travers, alors on écrit des chanson pour se défouler (cf La Mauvaise Réputation de Brassens) mais bon, ça reste énervant, frustrant et injuste aux yeux de celle ou celui qui ne fait pas chier son monde et défendrait la liberté des autres même si elle ne la/le concerne pas directement.





Alors à force de prendre des râteaux, des retours de flamme etc, l'anar a composé de nouvelles règles qui lui permettent le plus souvent de vivre dans le bonheur, le bonheur multiple...

- Chaque relation est unique et la seule loi c'est qu'il n'y a pas de loi.
Toutes les autres règles doivent prendre en considération qu'elles ne sont que des guides, il n'y a rien de pire que la loi qui s'impose à tous et ne correspond vraiment à personne. Hors non seulement chaque individu est unique mais la combinaison de deux individus est d'autant plus unique. A plus forte raison quand ils sont trois, quatre, cinq...

- L'amour avant tout
Le sexe c'est bien agréable, si les partenaires sont OK pour avoir ensemble du sexe sans amour, pourquoi pas, mais le but du jeu c'est de nous aimer et de grandir puisque l'amour est un fabuleux facteur d'évolution en plus du bonheur qu'il apporte. D'autant qu'il rend le sexe encore meilleurs ! L'anarchiste est en général un grand amoureux. Il aime ses idéaux, il aime ses combats, ses amis, l'humanité etc. Dans une relation amoureuse il est plongé dans l'apogée de ce qu'il aime plus que tout : l'amour et l'humain.

- La liberté juste après
L'anar est en général très friand des libertés individuelles. D'ailleurs depuis qu'on a rendu péjoratif le mot anarchiste il se dit libertaire. Bon, maintenant ce terme aussi est pourri par son détournement volontaire "libéral" ou "libertarien" qui ne sont que des arnaques reposant sur le libéralisme économique qui s'oppose trop souvent au respect des libertés humaines. Mais c'est une autre histoire... toujours est il que si la liberté de chacun doit moralement s'arrêter là où commence la souffrance d'autrui, quand rien ne s'y oppose la liberté est la plus grande des valeurs à défendre car cela revient à défendre le droit de chacun à être ce qu'il est et faire ce qu'il veut.

- L'amour n'est pas contractuel
Il apparaît, diminue, revient, disparaît ou reste... sa seule constante c'est qu'il n'est pas un négoce, on n'échange pas de l'amour, on le donne. Si on n'en reçoit pas en retour alors que c'est ce dont on a besoin, et bien on va voir ailleurs s'il s'y trouve. Mais en tout cas on n’achète pas l'amour, on ne le force pas. Il est là ou pas.

- Tout commence par la connaissance de soi...
La seule chose que l'on apporte dans une relation amoureuse et que l'on peut améliorer, c'est soi même. Qui suis je ? Qu'est ce que je veux devenir et accomplir ? Avec qui est-ce que je veux le faire ? Comment ? ... autant de questions qui permettent de savoir ce que l'on est, ce que l'on veut, et donc de mettre les choses au clair dans sa vie, à tous les niveaux dont amoureux.

- ...et se poursuit dans la découverte de l'autre
On se connait, on s'ait ce qu'on veut, très bien. Mais dans une relation on est au moins deux et le tout est d'être en adéquation avec l'autre afin que chacun puisse s'épanouir. On se doit donc d'apprendre à connaître l'autre en profondeur, ce qui en fait est une base en amour normalement... en effet comment pouvons nous dire je t'aime à une personne que nous ne connaissons pas vraiment ? Quand on le fait c'est qu'on aime l'idée qu'on se fait d'elle plus qu'on ne l'aime réellement. Ici quand on parle d'amour on ne parle pas d'autre chose.

- Tout passe par la communication
La découverte de l'autre, la résolution des problèmes, l'établissement des consensus mais aussi l'épanouissement des joies. Il n'y a rien de plus indispensable en amour que de communiquer, mais il ne faut pas perdre de vue que si cela permet de faire face aux aléas de la vie, cela sert aussi à décupler le bonheur que l'on a d'être ensemble.

- Tout s'accepte par le consensus manifeste et unanime
A bas les contrats liberticides, les règles figées dans le marbre qui ne sont que des tue l'amour ! Le consensus est souvent une excellente option tant que le nombre des personnes concernées par la décision momentanément fixée (tout est toujours bousculable et ré-envisageable) n'appelle pas un vote démocratique afin de s'assurer de la validité de la décision auprès du plus grand nombre. Heureusement les chaines d'amour libre sont rarement orgiaques et on peut se passer de la chienlit qu'est le suffrage. Un consensus c'est un accord verbal et moral auquel on restera fidèle. Ici il se doit d'être manifeste, c'est à dire  clairement exposé, et son acceptation clairement exprimée. Il n'y a pas de consensus tacite qui tienne, le non dit n'est pas une option d'accord. Enfin il doit être unanime, et ce qu'il y ait deux, trois, quatre... personnes concernées. Un couple "central" qui prend des décisions seul et méprise l'opinion des partenaires qu'il implique n'est pas dans l'amour libre, il est dans une forme de dictature. Certains peuvent parfaitement s'y retrouver et le vivre avec bonheur, mais souvent au détriment des autres et cela n'est pas libertaire.

- Tout les intervenants de la chaîne amoureuse sont égaux et conscient d'en faire partie
A partir du moment qu'on entre en amour libre on ne peut se permettre de faire empiéter sa liberté sur la sensibilité d'autrui si cela le fait souffrir, et par conséquent autrui a tout autant droit de parole que soi. C'est un équilibre égalitaire nécessaire au bien être de n'importe quel couple, cela ne change donc rien quand on se retrouve à plus de deux investi dans une relation amoureuse. Et pour les nouveaux arrivants un des droits les plus essentiels est d'avoir conscience qu'ils sont inclus dans une chaîne d'amour libre. Après on l'accepte ou pas, mais on a le droit absolu de savoir à quelle sauce on va être mangé afin de l'accepter ou de pouvoir refuser.

- L'indulgence est une vertu cardinale
Quand on est éprit de libertés individuelles et que l'on va au bout de ses idées, on tient autant à ce qu'on respecte les siennes qu'à ce qu'on respecte celle des autres. On se refuse au jugement qui enferme l'individu dans des généralités et on sait que l'erreur est humaine,  celle des autres comme la sienne. On se doit donc d'être indulgent, pas tolérant car cela signifie qu'on réprouve mais qu'on ferme les yeux, indulgent. Il faut véritablement savoir se pardonner, savoir pardonner à autrui, accepter ce que nous sommes, individuellement et collectivement.

- Le respect remplace le devoir
Cela ne se fait pas de pisser sur la lunette des chiottes et encore moins de ne pas essuyer, non pas parce qu'une loi universelle dicte que c'est mal, mais parce qu'on respecte la personne qui va venir s'asseoir après notre passage. Le respect est à la base de tout et évite un bon gros paquet de problèmes. A plus forte raison que si on dit aimer une personne il tombe sous le sens qu'on la respecte. Dont acte.

- L'intégrité est à la base d'une relation heureuse
On est comme on est avec nos qualités et nos défauts, si on ne se l'avoue pas, et qu'on n'assume pas qui on est, on rend l'amour impossible car l'autre aime alors une illusion. On est un sale con ? Pas de problème, il suffit de l'assumer et on trouvera bien quelqu'un qui nous aimera pour ce que nous sommes et qui ne souffrira pas de le découvrir.

- La fidélité est aussi nécessaire que l'intégrité
On s'y attendait pas à celle là... et pourtant. La fidélité est une vertu anarchiste très forte, l'histoire l'a montré quand il jure fidélité à ses camarades et à ses idées il est prêt à les défendre au sacrifice de sa vie. Pas un résistant anti franquiste, quelle que soit son idéologie, peut remettre en cause la fidélité absolue des anarchistes qui ont combattu à ses côtés contre la dictature. Un anarchiste est fidèle à ses idées, à sa conception de la justice, à ses amis, et forcément à ses amours. Il doit donc être fidèle aux personnes qu'il aime, mais en suivant toutes les règles qu'il n'a pas admises mais construites... si la personne dont il est amoureux lui dit qu'elle a besoin de savoir avec qui il fricote et qu'il la tienne au courant de ses changements émotionnels, sa fidélité, poussée par le respect, le fera honorer cette demande. Tant qu'on est d'accord, tant que le consensus est accepté de toutes et tous, il n'y a pas d'infidélité.

- La confiance est une vertu indispensable
L'amour meurt étouffé par l'égocentrisme, le contrôle et la méfiance. Il n'y a pas d'amour épanoui sans abandon de soi ni confiance réciproque. L'amour se développe dans un sentiment de sécurité, l'insécurité, la peur, polluent l'amour jusqu'à le détruire. On se prend des claques ? Ben oui, c'est la vie. Mais il n'y a pas d'autre choix possible que la confiance, on prend le risque de perdre un peu de temps, mais sans cela on ne peut s'épanouir dans l'amour. Il faut accepter que les relations amoureuses ne sont pas vouées à réussir à chaque fois et si notre confiance est trahie ce n'est pas nous qui sommes en faute mais celui qui nous a trahi.

- La sexualité est un droit inaliénable
La pensée libertaire considère que tout ce qui est à l'intérieur d'un corps lui appartient sans aucune limitation acceptable. Brider ou exploiter la sexualité d'autrui va à l'encontre des droits les plus fondamentaux de l'individu. Toutefois entre les deux il y a une hiérarchie de gravité, le pire étant l'exploitation sexuelle qui s'apparente au viol, alors que la limitation n'est qu'une frustration. Ainsi selon la règle qui veut que la liberté s'arrête où commence la souffrance d'autrui il vaut mieux se brider qu'exploiter. Et si on a vraiment besoin de plus et que la frustration n'est pas supportable alors il faut se regarder en face et faire les choix qui s'imposent : vivre plus de sexualité avec quelqu'un d'autre si son partenaire est d'accord, ou bien tout bonnement changer de partenaire pour en trouver un qui sera en accord avec ce que l'on est (cf la connaissance de soi, de l'autre, et l'intégrité).

- Il faut être inébranlable et assumer sa nature
L'anarchiste remet toutes les lois en question, il doit, s'il est intègre, savoir aussi se remettre en question. Mais au delà d'exercer son esprit critique il sait qu'il est la grain de sable dans la machine toute puissante qui fait tourner la société, c'est son rôle. Il va contre la doxa et à moins d'être totalement utopiste et naïf il sait qu'à force de gratter il va provoquer des irritations et que la main qui va s'abattre dessus est incommensurablement plus grande et forte que lui. Il sait que sa vie va être un combat pour se faire accepter et il doit se blinder pour faire face aux critiques de la majorité de ses contemporains.


Ni Dieu, ni maître, ni frustration !

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BS, je trouve que tu prend un peu le probléme à l'envers: ce n'est pas ce qui compte le plus pour la miss le plus important: c'est toi! Ce que tu souhaite, ce que tu veux, ce que tu as besoin. Ensuite vient ce qui convient à la miss.

 

Tu te dis candau: donc que la miss se tape truc ou bidule, tu t'en fous du moment que c'est juste une relation sexe sans sentiments. Et c'est là justement que le bat semble blesser: libertinage: pas de sentiments, c'est juste une parenthése sexe. Polyamour implique en plus de partager sexe, sentiments, du temps, bref, ca implique de partager ton territoire, ta nana, de façon générale. d'etre un morceau, et non un tout.Tu as le droit de trouver ça douloureux, difficile. D'accepter, de tolérer, de refuser le deal

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Candau c'est ce qui se rapproche le plus de ce que j'ai comme fantasme, mais j'ai croisé des candaulistes et ça a un peu été la douche froide parce qu'ils peuvent hardcores comme je ne le serai jamais.

 

Le polyamour j'ai envie de dire pourquoi pas dans le sens que je peux accepter beaucoup de choses et que d'autre part je suis capable d'aimer deux femmes.

Du coup ça m'intéresse pour moi aussi, explorer certaines idées.

 

Mais elle de plus en plus je m'en détache en fait. Trop de douleur, je commence à être comme une huître qui se fait asperger de citron.

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