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tendre escapade...

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Le taxi arriva dans l'enceinte de l'aéroport Paris Charles-de-Gaulle et s'arrêta devant la porte d'embarquement. Le chauffeur m'aida  a m'extraire de la banquette arrière. Je lui payai ma course et lui laissai un gros pourboire.

C'était bien la première fois que je prenais l'avion sans bagages, mais les instructions reçues par email avait été claires. J'étais vêtue de la robe et des escarpins qui m'avaient été livrés quelques heures plus tôt par un coursier, accompagné de 12 roses d'un rouge profond au parfum entêtant.

 

Lorsque j'avais ouvert la boîte, j'avais immédiatement découvert la carte qui l'accompagnait. N'était écrit que l'endroit où je devais me rendre et l'heure du rendez-vous. Plus bas, griffonné dans une écriture que je reconnus immédiatement, "ne porte que la robe, les escarpins, ton parfum et c'est tout"  ce message bref mais suffisamment explicite provoqua en moi une moiteur exquise.

 

J'avais encore 3 heures avant l'arrivée du taxi, aussi je me fis couler un bain parfumé, histoire de me détendre et d'imaginer ce que Baptiste avait encore inventé. Je me prélassai et une folle envie de me masturber se fit plus forte que moi. Mais me l'autoriserait-il ? Au même moment, mon téléphone vibra sur le bord de la baignoire. Son nom s'afficha et je lus le message. "interdiction de te masturber, tu es à moi pour le week-end, si tu désobéis, je le lirai dans tes yeux et tu devras en assumer les conséquences"

 

Comment avait-il deviné ? Il me connaissait décidément très bien, trop bien sans doute. Je l'avais rejointe sur la toile un peu en trainant les pieds, mais les histoires des internautes pimentaient agréablement notre relation depuis quelques temps et j'avais toujours aimé ce petit jeu de "je ne te connais pas et je te drague dans  un lieu public". Nous nous retrouvions souvent dans des bars ou au resto mine de rien. Il me faisait sa cour et j'adorais ça. A chaque fois ça se terminait à l'hôtel comme un couple illégitime pour quelques heures. Sur la toile c'était pareil ce petit jeu du chat et de la souris était exquis et follement excitant.

 

Le temps passaient et je voulais vraiment être sublime pour lui. Une fois parfaitement épilée et manucurée, je m'enduis d'une crème onctueuse qui laissait ma peau aussi douce que du velours. Je remontai mes cheveux en un chignon serré mais pas austère, laissant s'échapper ici et là une petite mèche. Il aimait me retirer les épingles une à une, laissant ainsi retomber mes longs cheveux bouclés en grosses mèches qui cascadaient alors dans mon dos. Je me maquillai savamment pour mettre mes yeux en valeur, mais sans excès. Enfilai la magnifique robe rouge entièrement boutonnée sur le devant et les escarpins à fines lanières et aux talons aiguilles vertigineux qui les accompagnaient. L'encolure carrée s'arrêtait à la naissance de mes seins, mettant en valeur ma poitrine légèrement halée. Je décidai de laisser les derniers boutons ouverts, dégageant ainsi très largement mes cuisses à chacun de mes pas.

 

Pour tout bagage, j'avais glissé ma trousse de maquillage dans mon sac à main. Je m'aspergeais d'un nuage de parfum, jetai un dernier regard dans le miroir et je sortis, pressant le pas pour retrouver celui qui faisait battre mon cœur depuis quelques temps déjà.

 

 

 

J'entrai dans l'aéroport, heureuse de ressentir un peu de fraîcheur sur ma peau chauffée par l'impatience et l'excitation qui me gagnait. Baptiste était déjà là, souriant et superbe dans son costume, une valise posée à ses pieds. Il s'avança vers moi et me prit dans ses bras, m'embrassa sur la tempe et m'avoua qu'il me trouvait belle.  Il s'empara de mes lèvres pour un baiser passionné qui fit monter mon taux d'hygrométrie intérieur. Il me relâcha et sans me quitter des yeux me dit: "suis-moi" Il posa sa main dans le creux de mes reins et s'empara de la valise à roulette qu'il tira derrière lui. Je ne posai pas de question, restant persuadée qu'il avait pensé à tout comme d'habitude. Il s'arrêta devant la porte des toilettes pour dame et me sourit. Je le regardai surprise, mais n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il me tendit une boîte et me poussa en direction de la porte. Je lui souris à mon tour, mais mon visage devait quant à lui exprimer une certaine curiosité pour ne pas dire surprise. Baptiste était toujours plein de ressources et d'inventivité pour pimenter nos ébats. "Va, je t'attends ici" furent les seuls mots qu'il prononça.

 

J'entrais dans les toilettes bondées comme toujours chez les dames et pris mon mal en patience. Je rangeais la boîte dans mon sac en attendant mon tour. Quand enfin une cabine se libéra, je m'y engouffrai, refermai la porte derrière moi et m'y adossai. J'ouvris mon sac et en sorti la boîte. Quand je l'ouvris je vis un œuf vibrant d'un rose flashy. Il m'avait laissé un petit mot. "j'ai la télécommande, dépêche-toi, mon doigt me démange"  un smiley qui tirait la langue terminait le message.

 

Décidément, Baptiste avait toujours une longueur d'avance sur ses envies et sur les miennes aussi. Je posai mon pied sur la lunette des toilettes, portai l'œuf à ma bouche pour le lubrifier et de la main droite, glissai deux doigts entres mes lèvres, puis dans ma grotte pour en contrôler l'humidité. Il suffisait que Baptiste me parle ou me touche pour que tout de suite mon sexe réagisse. Il ne le savait que trop bien et savait en jouer.

 

Après deux ou trois va et viens, j'écartai l'entrée de mon sexe lisse et y glissai l'œuf. Il était long et je le poussai le plus loin possible et resserrai mes muscles pelviens pour contrôler qu'il tienne sans me gêner ou me faire mal. Je rebaissai ma jambe, lissai ma robe et me rendis au lavabo pour me laver les mains. Mes joues étaient roses et trahissaient certainement mon secret. Il me semblait que sur mon front s'allumaient des lettres écarlates disant " cette femme porte un sextoy" . Soudain, mon sourire se figea, comment allais-je passer le portique de sécurité? Il allait fatalement sonner lors de mon passage.  Un gros coup de chaud m'envahi et j'étais prête à retourner dans la queue pour le retirer quand soudain il vibra puissamment au fond de mon ventre. Non mais il avait un radar ou quoi !!! Il avait dû pressentir mon doute et mon envie de désobéir. Je n'avais donc plus le choix que de le rejoindre sagement.

 

Quand je franchis la porte, Baptiste m'accueillit avec un magnifique sourire plaqué sur les lèvres. Je m'approchai de lui et lui mordis la lèvre inférieure. Son regard surpris se mit à briller de plus belle et je sentis l'œuf vibrer encore plus fort au fond de moi. L'enfoiré, il tenait le couteau par le manche, j'étais à sa merci.

 

- On y va chérie, notre avion décolle dans 30 minutes ?

 

Sans me laisser le temps de répondre, il plaça son bras autour de ma taille et me guida vers le sas de sécurité.

 

- Mais Baptiste, je vais faire sonner le portique avec ça! m'inquiétai-je.

 

- Ne t'inquiète pas pour ça, tu verras.

 

Il se baissa pour ouvrir les brides de mes escarpins. Il les plaça côte-à-côte dans le bac en plastique, y ajoutant son blazer et la ceinture de son pantalon. Il prit mon sac qu'il déposa délicatement.

 

Il passa le premier sans problème et s'arrêta près de l'agent de sécurité auquel il chuchota quelques mots à l'oreille. Le visage du jeune homme qui me faisait face s'illumina et je crus même déceler une légère teinte rosée lui monter aux joues. Il lui avait parlé de notre petit secret, c'était évident. De la tête, il me fit signe d'avancer et bien évidement, le portique sonna. D'un ton autoritaire, il m'indiqua de me mettre sur le côté, un peu à l'écart. Il avança son détecteur qui sonna dès qu'il approcha de mon ventre. J'espérais secrètement ne pas devoir subir une fouille corporelle, elle gâcherait notre weekend et j'en voudrais forcément à Baptiste pour se moment de honte. Baptiste dû deviner ma gêne, car il tendit la télécommande rose à l'agent et lui indiqua du bout de l'index où presser. Même si je m'attendais à le sentir vibrer, je sursautai de surprise. L'agent me sourit et trouva amusant de faire monter le variateur. Les vibrassions me rendaient folle et m'excitaient, Baptiste avait tout prévu, il savait que c'est lui qui profiterait ensuite de ce petit tour qu'il m'avait joué. Il ne perdait rien pour attendre, j'aurais ma petite vengeance personnelle en temps et en heure. "Souris Baptiste, ton tour viendra" pensai-je en lui affichant mon plus beau sourire. 

L'agent lui rendit le petit boitier et nous fit signe de partir.  

 

 

 

 

 

 

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Une fois installés confortablement dans les fauteuils de la première classe, je posai ma tête sur l'épaule de Baptiste, tournant ma tête de façon à pouvoir humer le mélange de son eau de toilette mêlé à son odeur naturelle et fermai les yeux. C'était mon homme et je l'aimais autant avec mon cœur, qu'avec mon âme et que tous mes sens réunis. J'avais autant besoin de le sentir, de le toucher, de l'entendre, de le voir que de le lécher. Parfois j'avais l'impression d'avoir un instinct et un besoin animal de lui. Il était à moi autant que j'étais à lui. J'aimais prendre soin de lui autant que j'acceptais de me soumettre à ses envies les plus folles et à ses fantasmes les plus inattendus.

 

Sa main caressa ma tête et je rouvris les yeux. Il souleva mon menton de l'index et déposa délicatement ses lèvres sur les miennes pour un langoureux baiser. Sa langue caressait la mienne avec douceur et tout mon corps se mit littéralement à fondre. Une agréable sensation s'empara de moi et les timides vibrations qui provenaient de mon sexe n'y étaient pas étrangères non plus. Il posa sa main sur mon genou et le repoussa pour m'obliger à décroiser les jambes, puis sa main s'insinua sous ma robe, glissant le long de ma cuisse, s'arrêtant un instant sur ma hanche. Changeant de trajectoire, ses doigts se rapprochèrent de mon ventre pour finalement s'insinuer entre mes lèvres à la recherche de mon bouton qu'il caressa pour le débusquer. Il le caressait adroitement, m'arrachant des gémissements. L'endroit et la décence nous rappelèrent heureusement à l'ordre, sinon nous serions partis dans des ébats torrides, l'endroit pimentant agréablement les choses. Baptiste recouvrit ma cuisse et fit enfin stopper les vibrations. Il prit ma main, la porta à ses lèvres puis en me regardant droit dans les yeux me dit :

 

- J'ai envie de toi !

 

Dans moins de deux heures maintenant, nous serions au Portugal, dans une des villes les plus romantiques qui soit.

 

J'avais hâte de la découvrir enfin, Baptiste m'ayant vanté ses merveilles à mainte reprises.

Dans un long soupir d'aise, j'appuyai ma tête contre l'épaule de Baptiste et entrelaçai mes doigts dans aux siens. Il les serra un bref instant puis les relâcha. Je fermai les yeux et tentai d'imaginer ces petites ruelles, nous deux les parcourant, enlacés, nous arrêtant ici et là pour nous embrasser pour en garder un souvenir inoubliable.

 

Perdue dans mes douces rêveries, je sentis la main de Baptiste remonter entre mes cuisses et une douce chaleur m'envahir peu à peu. Ses doigts caressaient ma fente et doucement, je les sentis s'insinuer en moi. Ils devaient se sentir un peu à l'étroit. Ils les ressorti aussitôt et tira sur le lien pour retirer le jouet qu'il glissa dans sa poche.

 

- "Va aux toilettes et attends-moi!", m'ordonna-t-il.

 

J'obtempérai, un grand sourire aux lèvres. Le weekend s'annonçait pimenté.

 

Les toilettes étaient exigües et tout en me regardant dans le miroir, je me demandai ce que Baptiste pouvait bien avoir en tête. Je n'eus pas longtemps à attendre pour le savoir, un léger coup discret frappé à la porte et il entra. Ses yeux plongèrent dans les miens et sans plus attendre, il déboutonna entièrement ma robe. Mon corps était nu, face à lui. Il caressa mes seins, mon ventre, puis s'insinua entre mes lèvres pour contrôler l'état de mon excitation. Il ressortit ses doigts et les glissa entre mes lèvres tout en s'approchant de moi. Il me mordit le lobe de l'oreille et me susurra: " tu es juste comme j'aime, ça va rentrer tout seul."

 

Le temps d'ouvrir son pantalon noir et son sexe plongea au fond de moi. C'était divin. D'une main, il enserra ma taille pour me maintenir contre lui et garder un semblant d'équilibre. De l'autre, il souleva ma cuisse et posa mon pied sur le couvercle des WC. Ainsi, ses va et viens se faisaient plus profonds, m'arrachant à chaque fois un cri que je t'entais d'étouffer en me mordant la lèvre inférieure. Pas besoin de mots entre nous, un seul regard suffit pour savoir que nous étions sur le point de jouir tous les deux. Dieu que c'était bon. J'aimais ce dernier spasme de la délivrance, quand à bout de souffle il se laissait aller sur moi, m'offrant son baiser essoufflé et avide.

 

Il se rajusta, me fit un clin d'œil et sortit. Je refermai ma robe et il me semblait que mes joues étaient aussi écarlates que mon seul vêtement. C'était certain qu'en cabine, personne n'ignorerait ce qui s'était passé dans cet endroit. Et après tout qu'importe, combien d'entre eux nous envieraient? Je regagnai mon siège sans jeter un seul regard alentour, seul son visage attira mon attention et illumina le mien.

 

 

A notre descente d'avion, un taxi nous attendait et une fois les formalités réglées, il nous conduisit directement à notre hôtel. En ce début de soirée, la ville se parait de couleurs magnifiques et je découvrais la ville avec un bonheur non dissimulé. Je serais la main de Baptiste dans la mienne, comme pour lui faire partager l'excitation d'être là avec lui. Il me sourit, visiblement heureux de me faire découvrir cette ville qu'il aimait tant et dans laquelle il se rendait chaque mois pour son travail. C'était une ville magnifique, et traverser le pont du 25 Avril, au soleil couchant était d'un romantisme absolu.

 

Arrivés à l'hôtel, un groom nous accompagna à notre chambre. Elle était vaste avec une vue spectaculaire sur la baie. J'étais subjuguée par le panorama qui s'offrait à mes yeux. Baptiste s'approcha et m'attira contre son torse, glissa ses mains sur mon ventre et sa joue contre la mienne. Il nous berçait doucement comme pour être en communion avec le soir qui s'installait doucement. Dans le ciel, on pouvait déjà apercevoir ici et là des étoiles et cette voûte céleste promettait d'être grandiose.

 

 - Il est encore tôt pour dîner, si nous allions nous rafraîchir ?

 

Sans lâcher ma taille, il m'entraîna vers une porte qui devait abriter la salle de bain. Elle valait à elle seule le coup d'œil, une douche à l'italienne pour deux personnes jouxtait une impressionnante baignoire posée à même le sol, le tout taillé dans du marbre de Vigaria dans les tons roses. C'était sobre et somptueux. Baptiste ouvrit les robinets et l'eau jaillit dans cette immense baignoire qui n'attendait maintenant plus que nos deux corps enlacés.

 

Baptiste retira ses chaussures et je me précipitai vers lui pour pouvoir lui enlever sa chemise, j'aimais le déshabiller, profitant au passage de me délecter de sa peau qui enivrait tous mes sens.

 

Une musique rythmée s'éleva dans la chambre, mon portable sonnait avec insistance, et même si je n'avais aucune envie d'abandonner ce corps chaud, il fallait que je prenne cet appel.

Tout en reculant vers la porte, je laissai glisser mes doigts sur son bras, remontant jusqu'à son poignet. Quand nos doigts se mêlèrent, il tenta de me retenir, mais de la tête, je lui fis signe que non. Son bras retomba impuissant le long de son corps et je quittai la salle de bain rapidement pour me précipité dans mon sac à main.

 

- Allo !!

 

- Cali, c'est moi, je suis en bas à la réception...

 

- Monte ma chérie, on t'attend, tu arrives juste au bon moment. Chambre 402, je te laisse la porte entrouverte et surtout ne fais pas de bruit, nous serons dans la salle de bain....

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Merci Cali :)

J'adoreeeeeee

Beaucoup d'originalité dans ton récit qui laisse la place a l'imagination ...

La mienne est débordante ^^

La suite ! Viteeeeeeeeeeeee

 

Toc Toc Toc ....

Je vérifie... c'est bien la 402 pourtant

Tu est lààààà ?

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Invité

Merci Michel !!!!

 

Ah Michel tu as un truc en trop pour entrer dans la chambre 402 ;)

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:good::clap:  Voila  un joli  récit 

Une belle histoire   qui me rappelle une Finaute !

Serais-tu cette Finaute ?  ;-)

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Très joliment écrit, mon amie. Ta plume s'affermit de texte en texte, te lire est un régal.

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Invité

Merci Orchidée, je ne suis pas à mon coup d'essai lol, mais le reste de ce que j'ai écrit n'a pas sa place sur ce forum. ;)

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Invité

Délicieuse escapade que voilà Cali, de la tendresse, de l'amour, du jeu tout ce que j'aime :) ,et un suspens pour clôturer le tout  . Un joli sourire donné par tes mots.

Merci

LN

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Charmante escapade

 

Qu'on aimerait tous vivre un jour...

 

Mais elle n'est pas finie...

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Non Piewy la suite est à venir mais le coeur n'y est pas trop en ce moment. Ca reviendra, promis ;)

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