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Faites des rencontres coquines près de chez vous

dédale

Avallon

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      Cette fois il est bien là le bel automne !
 
       L'automne et son temps gris, froid, ce froid humide qui nous pénètre, nous frigorifie, nous glace les membres. Mais surtout ses couleurs, les bois magnifiques, des couleurs vives, merveilleuse tranchant avec la grisaille du ciel plombé, couvert.
 
        Nous somme là, tous les deux, main dans la main sur le chemin contournant la basilique Sainte Madeleine, le point de vue qui s'offre à nous depuis le promontoire de Vezelay est magnifique et le mélange de ses couleurs chatoyantes illumine les  collines dont la douceurs des courbes n'est pas sans me rappeler les tiennes, je m'approche un peu plus de toi, tu pose ta tête sur mon épaules. Si tu ne portais pas cette grosse écharpe, je pourrais poser mes lèvres dans ton cou, je sais que tu en raffole.  Au loin, les vallons d'Avallon et le Morvan s'étend autour de nous, ensemble, nous admirons cette nature qui s'endort peu à peu, se préparant à hiberner.
 
       Nos pas s'accordent sur le chemin gravillonneux, nos chaussures poussent, écrasent dans un bruit sourd les feuilles qui jonchent le sol. Je suis bien.
 
                    Avec toi.
 
       La pluie vient perturber ce jolie tableau, cette pluie douce, froide, à la fois caressante mais si glaçante.  Rejoindre la moto, repartir, nous mettre à l'abris de cette drache.
 
 
     Dehors, la pluie continue de tomber, poussé par le vent, les gouttes viennent claquer au carreau de la baie vitrée. La terrasse surplombant le lac est gorgée d'eau alors qu'à l’intérieur la bûche remise dans la cheminée commence à y ranimer le feu qui irradie peu à peu de sa chaleur dans la pièce.
 
      Tu te tiens là, nue sous cette couverture en polaire, tentant de réchauffer ton corps glacé par l'averses que nous avons pu éviter.  Je te rejoins, me colle à toi, ensemble nous nous réchauffons, nos corps s’appellent, nos peaux ne se cherchent pas, elle se soudent l'une à l'autre. Nos bouches se mélangent, nos langues s'emmêlent et à même le sol, sur ce tapis rugueux, je m'allonge, tu viens sur moi, tête bêche à l'appel d'un désir fou, d'une irrésistible envie.
 
    Tu colles ton sexe sur ma bouche, je n'ai pas besoin d'une invitation, tu prends le mien dans la tienne, nos langues jouent,  nous faisons monter le plaisir de l'autre, jouant de nos lèvres, de nos doigts jusqu'à ce que le l'orgasme coule, jaillisse. Je m'en abreuve, tu t'en délectes !
 
          Avallon
 
 
                           Nous avalons chacun le nectar offert, fruit de nos jeux, de nos corps qui jouirent ensemble
 
          Le feu crépite, sa chaleur se répand, sa couleur envahie la pièce d'un ton orangé. dehors, il fait si sombre mais ton corps est lumineux, sublime. Encore à l'appel de l'amour.
 
           Je me redresse, me tourne, t'embrasse, t'enlace. Ta peau, merveille de douceur, de tendresse. Tes seins si rond, moelleux, sensibles. Si réceptifs à ma bouche, ma langue.
 
           Le vent souffle, redouble.
 
                Le tic-tac de l'horloge résonne, elle sonne, quelle heure ? pfff, on en a cure !
 
           Mon sexe revient, revit. Je sens le tien qui m'appelle aussi alors je me colle à toi, m'allonge sur toi. Le vent souffle entre les branches des arbres,  moi, je glisse en toi, au rythme de leur danse saccadée. Peu à peu tes soupirs envahissent la pièce, tes gémissements se répandent dans la maison. 
 
           Tes cris inondent les lieux
 
        Plus rien. Plus rien n'existe ! Le vent qui gronde entre les arbres, sur les volets, la pluie qui claque sur les vitres, nos corps qui claquent au gré de mes va et vient, le son de ta jouissance qui monte.
 
       Je te prends, te possède, là, sur le sol, sur cette table où nous déjeunons, contre ce mur.
 
       Je ne me contrôle pas, tu me laisses m'abandonner à toi, me laisse me fourvoyer dans tous tes orifices, la tempêtes à beau gronder, les éléments se déchaîner dehors, rien ne compte, rien n'existe si ce n'est tes cris, mes assauts, leur furie et soudain !
 
         Soudain nous grondons ensemble, dans un long râle commun nos corps se délectent du simple bonheur d'être là, ensemble, réunis tous les deux.
 
        Moi, en Toi
 
                     Toi, contre Moi
 
                                        Ta peau, ton corps.
 
Abandon total ...
 

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Un texte passionné qui prend tout son sens quand tu le lis en écoutant du Brocken Moon. Surement l'automne qui veut ça.

J'aime bien ce style d'alternance des phrases, longues, courtes.

L'impression qu'à chaque nouveau texte, tu te surpasses toujours.

Quand à Avalon, toute une signification.

Un grand texte d'un gars qui me surprend régulièrement.

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Très beau texte, haletant, passionné, intense, sensuel! Bravooooo :)

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Quand à Avalon, toute une signification.

Avalon, légendes arthurienne

Avallon, modeste commune de l'Yonne que nos ami(e)s de Bourgogne connaissent bien ... ;-)

le racourci est assez facile j'admet

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Quand t'es en plein trip mystique, Dédale, tu zappes vite la commune de l'Yonne, hein.

Bref, a qui le tour ??

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