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Ivres, ils font (parfois) mieux l'amour
Posée par
joliette
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Ivres, ils font (parfois) mieux l’amour
Une femme nue boit du champagne (AIA/Rue89)
« Est-ce que le sexe c’est mieux (un peu) ivre ? » J’ai posé la question à quelques témoins concernés (par le sexe, l’alcool, ou les deux, à titre pro ou particulier).
Un peu ivres, et consentants, ils font donc l’amour. Pour certain(e)s, c’est mieux. Pour d’autres, c’est moins bien. En tout cas, c’est différent.
Selon l’une, le type d’alcool bu – vin ou téquila ? – entrerait en ligne de compte. Pour l’autre, c’est carrément nietzschéen. Pour plusieurs, c’est affaire de contexte, de dose, de partenaire(s) ou de pratiques. En tout cas, le vin, pour reprendre le mot de Jean Clavel, n’est peut-être pas seulement un lubrifiant social.
NB : certains prénoms* ont été changés.
Marianne*, 30 ans : « j’ai pécho mon mari ivre » Lolita, 27 ans : « j’adore être un poil ivre quand je débats sur l’oreiller »« Déjà, une remarque préliminaire. Un jour j’ai compté le nombre de couples autour de moi qui s’étaient formés dans l’ivresse. C’était assez dingue. Genre 99% vraiment. Donc, on peut au moins dire que l’alcool peut aider à l’amour.
Pour les anecdotes, j’ai pécho mon mari ivre, dans une boîte de nuit. J’ai mis du temps à être en paix avec cette histoire qui n’est pas la plus romantique du monde. Maintenant je l’aime. Elle nous ressemble : la fête, le n’importe quoi et beaucoup d’amour à la clé. Mais en gros, je ne me souviens pas de la première fois qu’on a fait “l’amour”. J’étais ivre comme je l’ai rarement été. J’ai des vagues images de ma robe bleue qui s’échappe dans ses mains. Niveau sexe, ce n’était pas très fou. Forcément. Lui, m’a dit plus tard qu’il avait halluciné. Je m’étais permise des choses que des meufs n’osaient généralement pas un premier soir. Mais je pense que c’est dû à la fois à l’alcool et à ma personnalité.
Sinon, j’ai un nombre incalculable de baises alcoolisées. Le mec avec qui on s’est retrouvés emboîtés dans la cage d’escalier d’un immeuble, avant de se faire gauler par un voisin et de fuir à moitié nus dans la rue. Un autre avec qui je me suis retrouvée à faire l’amour sur un trottoir, la nuit, avant pareil de nous faire gauler par un riverain. A chaque fois, c’était vraiment hyper hyper drôle (je garde de ces moments de jolis souvenirs, très joyeux) mais en revanche sexuellement, c’était pas ouf.
Si je devais résumer, je dirais que, pour moi, l’ivresse rend le sexe encore plus drôle qu’il ne l’est, mais pas vraiment meilleur. Une exception : un mec que je désirais très fort et lui aussi. On était légèrement ivres. On a fait ça dans un endroit caché sur notre lieu de travail de l’époque, la nuit. C’était court mais divin. Je crois que le secret de la qualité de cette “baise”, réside dans le fait évidemment qu’on en avait très envie mais aussi qu’on était juste légèrement ivres. Plus ça aurait gâché le moment. »
Ivre ou pas, on se protège (AIA/Rue89)
« Pourquoi les vieux sirotent-ils un petit verre de Porto avant d’aller se pieuter ? Pourquoi les (futurs) amoureux engorgent-ils une bouteille de vin à deux ? Peut-être parce que le sexe c’est mieux ivre. D’ailleurs, les couples qui boivent ensemble, restent ensemble.
Un verre, tu maitrises comme si t’avais bu un coca. A partir de deux verres, ça chauffe plus ou moins sévère. La quille entière, préparation marathon toute la nuit. La quille entière suivie de sa petite soeur, risque d’hypersomnie anticipée. Sans oublier les types d’alcool qui nous embarquent, du vin à la tequila, vers différentes contrées.
j’avoue adorer être un poil ivre quand je débats sur l’oreiller. L’alcool me délivre du stress et m’empreigne de bonne humeur, diminue mes complexes, intensifie mon ardeur. Idem pour les mecs : ils osent s’aventurer – plus loin ? – avec un coup dans le nez. Ou s’essayer à des acrobaties plus fantaisistes que le missionnaire pour devenir des cavaliers du kama-sutra.
Mais la ivre-attitude ne se résume pas seulement à l’alcool, et pas seulement au cul non plus. Comme disait Charles : “Il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !” Et le doute s’envole : le sexe c’est mieux très ivre. »
« Loin de moi de vouloir faire l’apologie un, d’une consommation alcoolisée répétitive, deux de laisser sous-entendre que le sexe est indissociable d’une prise d’alcool, parce que ce serait problématique et pas très responsable.
Mais, entre adultes consentants qui n’oublient pas de se protéger il est vrai qu’un petit verre de vin, ou deux, peuvent rendre les choses facilement glissantes. Le vin, c’est du plaisir, en 12 cl, 75 ou en magnum. La taille ne compte plus, juste l’instant. Les sens échauffés, le palais titillé, les yeux mouillés, la gorge émue, parfois même le ventre, puis plus bas, en émoi. Deux gouttes de vin au coeur d’un nombril, au creux d’un cou, et paf... Libido exacerbée. L’ivresse légère, celle qui embue à peine les yeux, est la meilleure. Parce qu’on est détendus, parce qu’on partage, parce qu’on prend son pied. Si mon partenaire partage mes goûts, il est presque évident que c’est un bon indice quant à notre compatibilité future. On n’est plus dans le verbal, on est déjà dans la sensation, sans y toucher. Alors, oui, on se laisse un peu dériver, et on voit.
Le vin ou le sexe ont les mêmes finalités : rassembler et faire jouir. Nombre de récits érotiques parlent de vin, ou plus précisément de champagne : petit blanc frais ou grand rouge envoutant. Si le plaisir est dans mon verre, il ne sera sans doute pas loin du lit (ou ailleurs, on fait bien comme on veut). »
Diane, 27 ans : « l’occasion de tester des pratiques »« Je vais faire mon gros intello, pardon, mais ta question me fait penser à une phrase de Nietzsche. Un truc comme : “l’animal est attaché au piquet de l’instant”. Quand on est gentiment ivre, on fait l’amour auprès de ce même piquet. Et s’il y a parfois plus d’intensité, c’est grâce à cela, j’en suis persuadé : on jouit mieux de l’immédiat, du pur instant.
Parce que le cul, on peut l’intellectualiser autant qu’on veut, ça reste vachement animal. Et l’alcool nous rapproche de cette condition. C’est cohérent finalement. »
Isidore*, 41 ans : ivresse et BDSM
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/no-wine-is-innocent/2014/08/03/ivres-ils-font-parfois-mieux-lamour-233299
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