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Anthony - Chapitre II [Gay]
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Guest gay30a18, dans Vos Expériences
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Par Weby
Bonjour,
Voici la liste de nos partenaires dans la rubrique "Histoires et Confessions érotiques":
Je ne sais plus où j'en suis. Je me donne entièrement à sa bouche. Je sens ses mains sur ma nuque, il me caresse tendrement la nuque et je sens mon ventre qui se contracte. Jamais je n'ai senti ça. Et je sens qu'il bande. Il est en jogging et c'est tout dur contre moi. Il m'embrasse le cou, descend le long de ma gorge, et je sens ses mains qui se collent à mes fesses....
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Elle obéit, toute honte bue, la chatte et le cul à bonne hauteur. Reprise des caresses de l’homme sur sa fente et sur son anus. Maria s’attend à tout. Finalement, c’est une levrette qui commence la bite à fond dans la chatte détrempée et de grand coup de butoir, les couilles cogne sur ses cuisses, claques sur les fesses en rythme..
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Site de CI destiné aux petites confessions en tout genre, vous pourrez lire des confessions accompagnées de photos amateurs d'internautes dans de nombreuses catégories du site. Vous aussi partagez vos aventures et vos fantasmes avec vos photos...
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S’il tournait la tête dans ma direction, il s’apercevrait que mon érection déformait mon peignoir. Mon sexe était tellement tendu qu’il en faisait mal, une douleur si subtile et délicieuse qu’elle en devenait obsédante. Plus rien ne comptait. Ma volonté de soulagement était centrée sur la raideur de ma verge et les frissons électriques de mes couilles...
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Ma confession est simple: Je suis amoureuse de mon prof de maths !! Il est arrivé cette année. Je suis en 3ème. Grâce à lui, je bosse mes maths (moi qui était plutôt médiocre). Je veux être la meilleure pour me faire remarquer. Il est jeune, dynamique, pédagogue. Il a un petit bouc trop mignon !!! Quand il écrit au tableau, je ne peux m’empêcher d...
Vos Confessions (site de confessions tout public)
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Merci de votre attention.
Amicalement
Confession Intime
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Par Secouss
Notre expérience se fait avec le temps, on découvre que l'on aime les frites, que la piscine ce n'est pas notre truc, que les maths font mal à la tête, qu'internet est immense,....
Et a un moment se fait le déclic, celui où l'on se sent Femme ou Homme et que notre corps devient un océan encore inexploré. Je n'avais pas plus de 15 ans quand j'ai découvert la beauté du corps d'une femme nue. Je ne vais pas vous raconter toutes les explorations, entre magazines de lingerie, découverte des BéDé pour adulte, des photos d'internet avec une connexion 512Ko,...
Et un jour on rencontre sa Némésis, le sentiment ultime, la plénitude par un simple contact, une simple vue, un sous entendu.
Je fouillais dans les tiroirs de ma mère (ne faites pas les innocents, qui ne l'a pas fait !) et je suis tombé sur ces 2 voiles si léger. J'ai tiré dessus et je les ai vu s'étendrent sous mes doigts. Le glissement de cette étole sur mes doigts, ma main, mon bras, ....
Je venais de le découvrir, le nylon, la douceur d'une culotte en satin, le maillage d'un tissus travaillé, l'épaisseur d'une feuille de papier, le sentiment de la peau sous ma main. Au début ce seul contact suffit, il intrigue, étonne, capte l'attention et l'excitation, il devient le catalyseur d'un plaisir coupable.
Cette première fois le simple toucher m'a suffit, je les ai repliés et rangés. Ensuite je suis reparti pour satisfaire mon plaisir charnel et la simple pensée m'a suffit pour jouir. La jouissance de cet âge, ou seul un petit filet incolore d'un liquide encore inconnu apparait au bout d'une verge source d'autant de complexes.
Et les jours passent, à chaque fois, chaque contact de ma main sur mon sexe, chaque pensée érotique, je le retrouve. Le plaisir des yeux face a une femme qui le porte, admirer ses jambes gainées de ce tissus qui érotise n'importe quelle situation. Ce voile simple, couleur chair, que l'on trouve à la fois inutile mais indispensable.
Vient enfin le moment, celui où l'on retourne le chercher, celui de l'approche furtive, le stress, le coeur qui bat la chamade, l'oreille aux aguets pour entendre un bruit de porte qui s'ouvrirait annonçant le retour des parents et la fin de cette quête chevaleresque du plaisir. S'approcher, ouvrir le tiroir en bois, calmement, doucement pour ne pas le faire grincer trop fort. Soulever les quelques culottes et enfin le voir, ce voile, cette fine maille. La prendre dans ses mains, sensation électrique, le frisson. Faire une pause dans le silence de la maison, pousser calmement le tiroir et l'emmener doucement dans sa grotte, son antre, sa chambre, son lit.
Enfin nu avec cet objet, le glisser sur son corps, jouer avec l'élastique, le tout d'une seule main bien entendu. Découvrir le contraste du plastique des bas autofixants sans comprendre encore à quoi sert cette bande. Faire glisser ces bas sur son torse, ses bras, s'approcher ... et enfin le toucher, du bout d'un bas ou d'un collant, sentir la divine caresse du nylon sur son sexe encore jeune et incontrôlé... Sentir la jouissance monter, les vagues se répandrent dans son corps, les coups de boutoir du plaisir qui descend inexorablement vers cette zone bouillante. Et enfin l'instant de magie, le corps se contracte, le cerveau libère des doses incroyables d'hormones, de phéromones, les membres frissonnent, le sexe palpite...
Quelques secondes hors du temps, du monde, des problèmes de la jeunesse, du risque de se faire attraper,.... Laisser son corps revenir à lui calmement. Sentir chaque parcelle de ce corps si bizarre et pourtant, à cet instant, si parfait. Se redresser et faire le chemin inverse doucement pour ranger cet honteux objet de plaisir.
Voulez-vous la suite de cette découverte ?
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Par bittersweet
A cause de multiples débats philosophiques et pseudo intellectuels, ainsi que de multiples histoires de cul qui ont mal tourné, l'amour libre s'est souvent perdu dans une foultitude d'aberrations, comme la revendication misogyne de la supériorité naturelle de l'homme. Mais c'est par l'erreur qu'on apprend et plus d'un siècle d'expérimentations ont abouti à des règles/guides nécessaire à l'évitement de ces errances. Ce qui est intéressant c'est que si ces conseils permettent le polyamour ils sont tout aussi efficaces pour un couple. Qui peut le plus peut le moins...
Si ce manifeste se veut assez représentatif d'une politique sexuelle polyamoureuse inspirée par l'anarchisme, il est l'oeuvre d'un individu et donc non représentatif de la pensée anarco-amoureuse dans sa globalité. Ce n'est pas un livre de recette universel à suivre mais une des possibilités existantes qui au mieux contribuera à ce que vous vous construisiez vos propres manifestes, si tant est que vous ayez besoin de poser vos règles. La seule véritable règle c'est qu'il n'y en a pas. D'autre part ce manifeste repose sur un consensus avec moi même, comme tout consensus il est voué à changer, et donc ce texte risque changer à plusieurs reprises. ^^'
Bref... en avant !
MANIFESTE PERSONNEL D'ANARCHIE AMOUREUSE
- Chaque relation est unique et la seule loi c'est qu'il n'y a pas de loi.
Toutes les autres règles doivent prendre en considération qu'elles ne sont que des guides, il n'y a rien de pire que la loi qui s'impose à tous et ne correspond vraiment à personne. Hors non seulement chaque individu est unique mais la combinaison de deux individus est d'autant plus unique. A plus forte raison quand ils sont trois, quatre, cinq...
- L'amour avant tout
Le sexe c'est bien agréable, si les partenaires sont OK pour avoir ensemble du sexe sans amour, pourquoi pas, mais le but du jeu c'est de nous aimer et de grandir puisque l'amour est un fabuleux facteur d'évolution en plus du bonheur qu'il apporte. D'autant qu'il rend le sexe encore meilleurs ! L'anarchiste est en général un grand amoureux. Il aime ses idéaux, il aime ses combats, ses amis, l'humanité etc. Dans une relation amoureuse il est plongé dans l'apogée de ce qu'il aime plus que tout : l'amour et l'humain.
- La liberté juste après
L'anar est en général très friand des libertés individuelles. D'ailleurs depuis qu'on a rendu péjoratif le mot anarchiste il se dit libertaire. Bon, maintenant ce terme aussi est pourri par son détournement volontaire "libéral" ou "libertarien" qui ne sont que des arnaques reposant sur le libéralisme économique qui s'oppose trop souvent au respect des libertés humaines. Mais c'est une autre histoire... toujours est il que si la liberté de chacun doit moralement s'arrêter là où commence la souffrance d'autrui, quand rien ne s'y oppose la liberté est la plus grande des valeurs à défendre car cela revient à défendre le droit de chacun à être ce qu'il est et faire ce qu'il veut.
- L'amour est pluriel et n'a de limite en nombre qu'à cause du temps disponible
Le polyamour est une possibilité naturelle. Nous pouvons aimer plusieurs personnes durant une vie, on évite de le faire simultanément, non pas parce qu'on n'en est pas capable mais parce qu'on suit des règles ou que notre partenaire les suit et qu'on se refuse à le trahir. Le seul problème c'est que nos journées ne font que 24 heures, qu'une seule relation amoureuse est déjà très chronophage. A moins d'être rentier on ne peut pas vivre une foultitude d'amours simultanés, ce n'est pas une question morale mais simplement temporelle.
- L'amour n'est pas forcément synonyme d'actes sexuels
L'amour platonique est bien plus que de l'amitié et permet pourtant de pleinement vivre son sentiment amoureux. Certains disent qu'il s'agit même de la forme la plus puissante et accomplie d'amour passionnel. Par contre l'amour platonique se doit d'être réciproque pour exister.
- La sexualité est un droit inaliénable
Tout ce qui constitue un corps lui appartient sans aucune limitation acceptable. Brider ou exploiter la sexualité d'autrui va à l'encontre des droits les plus fondamentaux de l'individu. Toutefois entre les deux il y a une hiérarchie de gravité : le pire est l'exploitation sexuelle qui s'apparente au viol. La limitation n'implique qu'une frustration. Ainsi selon la règle qui veut que la liberté s'arrête où commence la souffrance d'autrui il vaut largement mieux se brider qu'exploiter. Et si on a vraiment besoin de plus et que la frustration n'est pas supportable alors il faut se regarder en face et faire les choix qui s'imposent : vivre plus de sexualité avec quelqu'un d'autre si son partenaire est d'accord, ou bien tout bonnement changer de partenaire pour en trouver un qui sera en accord avec ce que l'on est (cf la connaissance de soi, de l'autre, et l'intégrité).
- L'amour n'est pas contractuel
Il apparaît, diminue, revient, disparaît ou reste... sa seule constante c'est qu'il n'est pas un négoce, on n'échange pas de l'amour, on le donne. Si on n'en reçoit pas en retour alors que c'est ce dont on a besoin, et bien on va voir ailleurs s'il s'y trouve. Mais en tout cas on n’achète pas l'amour, on ne le force pas. Il est là ou pas.
- L'amour n'est pas autosuffisant
Même s'il s'impose de lui même comme une évidence, il ne se suffit pas à lui même éternellement. Même si on ne l'achète pas, même si on ne doit pas le forcer, il convient de le nourrir et son aliment c'est l'attention qui se concrétise par les petits mots doux, les belles déclarations, les cadeaux, le temps que l'on passe ensemble à vivre des expériences marquantes. Autant l'amour ne peut tenir longtemps s'il manque d'attentions, il peut étouffer s'il on le gave. Il faut aussi savoir maintenir sa faim et trouver l'équilibre entre le trop et le pas assez.
- Tout commence par la connaissance de soi...
La seule chose que l'on apporte dans une relation amoureuse et que l'on peut améliorer, c'est soi même. Qui suis je ? Qu'est ce que je veux devenir et accomplir ? Avec qui est-ce que je veux le faire ? Comment ? ... autant de questions qui permettent de savoir ce que l'on est, ce que l'on veut, et donc de mettre les choses au clair dans sa vie, à tous les niveaux dont amoureux.
- ...et se poursuit dans la découverte de l'autre
On se connait, on s'ait ce qu'on veut, très bien. Mais dans une relation on est au moins deux et le tout est d'être en adéquation avec l'autre afin que chacun puisse s'épanouir. On se doit donc d'apprendre à connaître l'autre en profondeur, ce qui en fait est une base en amour normalement... en effet comment pouvons nous dire je t'aime à une personne que nous ne connaissons pas vraiment ? Quand on le fait c'est qu'on aime l'idée qu'on se fait d'elle plus qu'on ne l'aime réellement. Ici quand on parle d'amour on ne parle pas d'autre chose.
- Tout passe par la communication...
La découverte de l'autre, la résolution des problèmes, l'établissement des consensus mais aussi l'épanouissement des joies, tout cela passe par la communication. Il n'y a rien de plus indispensable en amour que de communiquer. Mais il ne faut pas perdre de vue que si cela permet de faire face aux aléas de la vie, cela sert aussi à décupler le bonheur que l'on a d'être ensemble. Il faut apprendre à correctement communiquer et le faire même quand tout va bien.
- ... dans le but sincère d'une coopération humaine.
Le couple est une société restreinte à deux partenaires. La chaîne amoureuse est une société amoureuse élargie. Hors les sociétés ne parviennent à fonctionner malgré leurs vices et erreurs que grâce à un minimum de coopération. Coopérer c'est fonctionner ensemble dans un but commun, on ne coopère pas seul et on arrive vite à toucher certaines limites quand on fourni plus d'efforts que les autres, il faut donc que chaque intervenant coopère avec un investissement égal d'efforts.
- Tous les intervenants de la chaîne amoureuse sont libres et égaux
Pas plus qu'il n'est tolérable que les hommes ne tiennent pas les femmes pour leurs égales, il ne doit y avoir de hiérarchie dans un polyamour anarchique. On se doit d'accepter toutes les personnes engagées dans la relation comme étant égales en valeurs humaines et droits.
- Tous les intervenants doivent savoir dans quoi ils sont engagés
Les nouveaux arrivants doivent être avoir conscience qu'ils sont en train de rentrer dans une chaîne d'amour libre. Après on l'accepte ou pas, mais on a le droit absolu de savoir à quelle sauce on va être mangé. Cela signifie aussi qu'il faut indiquer le fonctionnement qui a été décidé jusque là.
- Tout s'accepte par le consensus manifeste et unanime
A bas les contrats liberticides, les règles figées dans le marbre qui ne sont que des tue l'amour ! Un consensus c'est un accord verbal et moral auquel on restera fidèle. Ici il se doit d'être manifeste, c'est à dire clairement exposé, et son acceptation clairement exprimée. Il n'y a pas de consensus tacite qui tienne, le non dit n'est pas une option d'accord. Enfin il doit être unanime, et ce qu'il y ait deux, trois, quatre... personnes concernées. Un couple "central" qui prend des décisions seul et méprise l'opinion des partenaires qu'il implique n'est pas dans l'amour libre, il est dans une forme de dictature. Certains peuvent parfaitement s'y retrouver et le vivre avec bonheur, mais souvent au détriment des autres et cela n'est pas libertaire.
- L'indulgence est une vertu cardinale
Quand on est éprit de libertés individuelles et que l'on va au bout de ses idées, on tient autant à ce qu'on respecte les siennes qu'à ce qu'on respecte celle des autres. On se refuse au jugement qui enferme l'individu dans des généralités et on sait que l'erreur est humaine, celle des autres comme la sienne. On se doit donc d'être indulgent, pas tolérant car cela signifie qu'on réprouve mais qu'on ferme les yeux, indulgent. Il faut véritablement savoir se pardonner, savoir pardonner à autrui, accepter ce que nous sommes, individuellement et collectivement.
- Le respect remplace le devoir
Cela ne se fait pas de pisser sur la lunette des chiottes et encore moins de ne pas essuyer, non pas parce qu'une loi universelle dicte que c'est mal, mais parce qu'on respecte la personne qui va venir s'asseoir après notre passage. Le respect est à la base de tout et évite un bon gros paquet de problèmes. A plus forte raison que si on dit aimer une personne il tombe sous le sens qu'on la respecte. Dont acte.
- L'intégrité est à la base d'une relation heureuse
On est comme on est avec nos qualités et nos défauts, si on ne se l'avoue pas, et qu'on n'assume pas qui on est, on rend l'amour impossible car l'autre aime alors une illusion. On est un sale con ? Pas de problème, il suffit de l'assumer et on trouvera bien quelqu'un qui nous aimera pour ce que nous sommes et qui ne souffrira pas de le découvrir.
- La fidélité est aussi nécessaire que l'intégrité
On s'y attendait pas à celle là... et pourtant. La fidélité est une vertu anarchiste très forte, l'histoire l'a montré quand il jure fidélité à ses camarades et à ses idées il est prêt à les défendre au sacrifice de sa vie. Pas un résistant anti franquiste, quelle que soit son idéologie, peut remettre en cause la fidélité absolue des anarchistes qui ont combattu à ses côtés contre la dictature. Un anarchiste est fidèle à ses idées, à sa conception de la justice, à ses amis, et forcément à ses amours. Il doit donc être fidèle aux personnes qu'il aime, mais en suivant toutes les règles qu'il n'a pas admises mais construites... si la personne dont il est amoureux lui dit qu'elle a besoin de savoir avec qui il fricote et qu'il la tienne au courant de ses changements émotionnels, sa fidélité, poussée par le respect, le fera honorer cette demande. Tant qu'on est d'accord, tant que le consensus est accepté de toutes et tous, il n'y a pas d'infidélité.
- La confiance est une vertu indispensable
L'amour meurt étouffé par l'égocentrisme, le contrôle et la méfiance. Il n'y a pas d'amour épanoui sans abandon de soi ni confiance réciproque. L'amour se développe dans un sentiment de sécurité, l'insécurité, la peur, polluent l'amour jusqu'à le détruire. On se prend des claques ? Ben oui, c'est la vie. Mais il n'y a pas d'autre choix possible que la confiance, on prend le risque de perdre un peu de temps, mais sans cela on ne peut s'épanouir dans l'amour. Il faut accepter que les relations amoureuses ne sont pas vouées à réussir à chaque fois et si notre confiance est trahie ce n'est pas nous qui sommes en faute mais celui qui nous a trahi.
- Il faut être inébranlable et assumer sa nature
L'anarchiste remet toutes les lois en question, il doit, s'il est intègre, savoir aussi se remettre en question. Mais au delà d'exercer son esprit critique il sait qu'il est le grain de sable dans la machine toute puissante qui fait tourner la société, c'est son rôle. Il va contre la doxa et à moins d'être totalement utopiste et naïf il sait qu'à force de gratter il va provoquer des irritations et que la main qui va s'abattre sur lui est incommensurablement plus grande et forte. Sa vie est un combat pour se faire accepter, il doit donc se blinder pour faire face aux critiques de la majorité de ses contemporains.
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Par lacrimosa
Mmmh, la masturbation. Cette pratique si intime, presque tabou, que nous ne pourrions aborder sans une grande gêne en public, sans passer pour un dépravé ou tout autre énergumène à regarder de travers... cette pratique qui pourtant, apporte sérénité, détente, un bienfait non négligeable pour le corps et l'esprit quand elle est pratiquée avec soin, sans pression...
Ma main gauche est ma meilleure amie depuis des lustres quand il s'agit d'évacuer le stress, une amitié de longue date, qui commença un jour de pluie, il y a un peu plus de quinze ans. Ce jour où ma petite main se rendit compte que de ses doigts habiles, pouvait naitre une relation plus profonde avec cet étrange appendice entre mes jambes, qui m'avait fait me poser tant de questions depuis le jour où j'ai découvert, du haut de mes six ans, que ma cousine n'en avait pas.
En enfant sage que j'étais, je n'ai pas insisté devant les "tu comprendra quand tu sera plus grand" des mes ainés, visiblement dérangés par la question... j'ai donc laissé les histoires de zizi au placard pendant un moment, qui semblaient tant déranger pour je ne sais quelle raison.
Jusqu'au jour où mon corps commençait à m'envoyer des signaux que je ne comprenais pas vraiment. Pourquoi ai-je ce sentiment étrange en regardant le corps de cette jolie fille ? Que sont ces bouffées de chaleur qui m'assaillent ? Qu'est-ce que des cheveux viennent faire... ici ?
Me rappelant des réactions de mes parents, j'ai gardé ça pour moi... mais plus le temps passait, plus j'entendais les camarades au collège parler de ce genre de choses.
Sexe ? Masturbation ? De quoi parlent-ils ?
D'une oreille timide, j'écoutais leurs conversations, sans m'y impliquer, ayant vite compris que cela était en rapport avec cette chose qui pendait entre mes jambes, et que je devrais bientôt amener au coiffeur si ça continuait.
Plus ça allait, et moins les filles me laissaient indifférent. Quand celles ci m'effleuraient, une sensation étrange mais pas désagréable me parcourait l'échine, douce, chaleureuse. Que m'arrivait-il ? Je me surprenais de plus en plus souvent à les observer avec insistance, sentant parfois mon flexible au récent brushing se tortiller dans mon slip.
Puis un jour, alors que j'écoutais attentivement une nouvelle conversation à ce sujet, un camarade s'est vanté de s'être masturbé, il semblait avoir découvert quelque chose de nouveau.
Puis me voyant en retrait, il m'adressa la parole d'un ton légèrement moqueur : "Cédric, tu t'es déjà masturbé toi ?"
Pris de court, je ne sus que répondre dans un premier temps. Un timide "non" sortis de ma bouche", ce à quoi ce garçon répondit, toujours aussi moqueur, mimant le geste : "ha ha prépare les mouchoirs ce soir".
Ne sachant que répondre d'autre qu'un :"pff, n'importe quoi", je m'éloignai du groupe, gêné, un peu troublé par la situation.
Le semaine continuant, cette pensée me travaillait.
"Me masturber ? Qu'est-ce que cela peut bien être ?"
Le dimanche, arriva... c'était tôt le matin, tout le monde dormait encore, il pleuvait dehors. Ne voulant pas allumer la console pour ne pas réveiller mes parents, je me suis alors allongé sur le lit, repensant à ce que m'avait dit mon camarade, et aux sensations que j'avais ressenti en effleurant ou regardant les filles.
Alors, j'en ai profité pour satisfaire ma curiosité. Discrètement, j'ai subtilisé un vieux magasine de vêtements féminins. Arrivé à la page lingerie, je me suis arrêté sur une femme en sous vêtements. J'ai alors déchiré la page et suis remonté sur mon lit, sans un bruit.
Plus je regardais cette femme sous toutes ses coutures, plus je sentais cette sensation agréable qui me parcourait le corps... il bouge, je le sens. Ni une, ni deux, je le sors délicatement à l'air libre. Toujours aussi bien peigné avec ses trois cheveux, je le regarde se débattre calmement, et je me rends compte qu'il grandit, sous les afflux de sang d'un système que je ne comprenais pas encore.
Toujours dans le calme du petit matin, à peine dérangé par la petite pluie qui battait dehors, j'ai commencé à parcourir mon sexe désormais bodybuildé, comme je ne l'avais encore jamais vu. Dans mes recherches, mes palpations, je découvrais certaines zones sensibles, c'était agréable à toucher, étrange sensation, mais agréable. Je sentais mon coeur battre légèrement plus fort que d'habitude, je commençais à ressentir quelques bouffées de chaleur, je ne pensais plus à rien, mon regard se posait alternativement sur la photo de cette femme presque nue et mon sexe. Instinctivement, mon regard se montrait insistant sur l'entre-jambe de la demoiselle.
Bêtement, je pris, l'initiative de percer un trou dans la feuille de papier, pile à l'endroit du fruit défendu. Laissant jouer mon imagination, j'ai alors enfilé cette demoiselle de papier, je comprenais peu à peu, tout seul, le fondement de tout ceci.
Mon imagination fertile m'a passablement excité, en observant cette scène que je considère aujourd'hui comme ridicule, mais qui à l'époque m'a émoustillé. La pression montant, j'ai retiré le papier, et ai commencé à me caresser le poteau, lentement, au rythme de ma respiration, qui se faisait de plus en plus forte. Je réalisais qu'inconsciemment, je reproduisais le geste qu'avait mimé mon camarade quelque jours auparavant.
C'était une sensation incomparable, je sentais des frissons me parcourir le corps, dont une particulièrement grisante dans l'entre-jambe. Jamais je ne m'étais senti aussi bien jusqu'à présent. Cela me rappelais la sensation que l'on a lorsque l'on se laisse aller aux bras de Morphée dans un lit douillet, après une journée fatigante, mais décuplée par dix.
Et plus je parcourais mon membre, scrutant le corps de la demoiselle à moitié déchirée, plus cette sensation de bien-être s'intensifiait, tout allait plus vite, mon coeur, mon souffle, mes caresses, jusqu'au moment où j'ai ressenti ce plaisir se décupler de manière exponentielle. Un frisson électrisant a subitement éclaté dans mon entrejambes, se répandant dans tout mon corps. Mais je fus surpris lorsque je sentis mon pénis "m'échapper", en voyant ce liquide visqueux, étrange, couler sur mes doigts. Par réflexe, j'ai attrapé la page du magazine pour recueillir le tout, et éviter d'en mettre sur mon lit.
C'était crade, gluant (peut-être est-ce parce que c'était ma première fois, mais par chance, il n'y a pas eu de jets puissants, sinon bonjour la tapisserie :3), et je venais de comprendre pourquoi mon camarade m'avait recommandé des mouchoirs... je me sentais un peu honteux, mais... wouaw... je venais de découvrir quelque chose de formidable, je me sentais tellement bien, tellement détendu, que depuis lors, je ne m'en lasse pas.
Sans doute le côté découverte a beaucoup joué, mais depuis, je n'ai plus ressenti la chose aussi intensément.
Voilà, c'était le récit de ma découverte du plaisir sexuel... malheureusement je n'ai toujours pas su aller plus loin, et j'attends impatiemment de pouvoir passer le flambeau de ma propre main à celle d'une charmante demoiselle, en chair et en os cette fois ci... la main, et bien plus, évidemment.
PS : Ca fait bizarre de raconter ça mais ce n'est pas déplaisant. x)
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