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Une soirée presque parfaite

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Cette soirée s'éternisait. Vraiment, cela faisait des lustres que je ne m'étais pas autant emmerdé. Pourquoi on est tous là, au fait ? Hmm... Ah oui, la promotion de ma soeur... attends, encore ? Elle a déjà changé de poste l'année dernière ! Y'a pas à dire, elle sait s'y prendre avec le patron, enfin, son mari. Quand je pense que c'est grâce à elle que j'ai eu mon boulot, ça me tue ! En plus, elle perd pas une occasion de me le rappeler. Un jour, je vais me barrer de cette boîte, ça c'est sûr, j'en peux plus du bal des faux-culs.

Une seule raison me fait tenir. Elle va venir, je le sais, elle ne peut pas faire autrement. J'en ai les mains qui tremblent, je ne peux plus cacher mon impatience. Je suis comme un gosse, oui, ce soir c'est Noël et il est plus que temps que je déballe mon cadeau.

Je lève le regard. Elle vient tout juste d'arriver. Une dizaine de mètres et une foule dense nous séparent, mais nos regards se croisent immédiatement. Elle est en retard, et elle sait que je n'apprécie pas cela.

Elle vient à ma rencontre. Elle me fait la bise, comme si de rien n'était. Je ne dis rien, elle me frôle et s'en va finir de saluer nos collègues. Plein d'idées contradictoires envahissent mon esprit. J'ai envie de la complimenter, de lui dire à quel point sa tenue me plaît. Sa jupe fleurie s'arrêtant aux genoux s'accorde à merveille avec ses jambes gainées de noir. Le décolleté de son top est bien sage, un peu trop pour ce soir. J'adore ses cheveux, son déhanché, cette fille est si gracieuse ! Pourtant, j'ai tout autant envie de lui chuchoter que sa tenue ne me trompe pas, que je sais qui elle est vraiment derrière son uniforme de jeune femme bien sous tous rapports, oui, je meurs d'envie de lui rappeler ce qui l'attend, et devant tout le monde, cela ne me fait pas peur.

Fini de jouer ! Je l'ai laissé tranquille pendant un bon moment, j'ai discuté avec les quelques gars que je peux supporter, il est temps de passer à autre chose. Une fois de plus, nos regards se croisent alors qu'elle discute avec une autre secrétaire. Elle a compris. Je m'éclipse dans une chambre à l'autre bout d'un couloir. J'entends des bruits de pas, quelques secondes s'écoulent, elle est à présent plantée devant moi. Je ne souris pas, elle baisse la tête, elle ne me regarde pas. On dirait une gosse prise la main dans le bocal à bonbons.

- Tu as fait ce que je t'ai demandé ?

- Oui...

Sa voix est peu assurée, la faible lueur provenant de l'abat-jour me permet de la voir rougir.

- Montre-moi !

Elle soupire, puis elle soulève son top. Je découvre dessous un magnifique soutien-gorge en dentelles. Je ne peux que deviner sa poitrine, j'imagine mes mains recenser ses splendides courbes, jouer avec sa peau, mais pas maintenant, il est bien trop tôt. Je lui fais un signe de la tête, elle rabaisse son vêtement.

- Et la suite ?

Elle fait une moue. Inutile de chercher à me raisonner, elle ne peut rien me refuser ce soir. Elle attrape les pans de sa jupe et fait lentement glisser le tissu sur ses fines jambes. J'aperçois la lisière des bas, puis rapidement les attaches du porte-jarretelles, pour finir avec une vue imprenable sur sa culotte noire. Au bout de quelques secondes, elle laisse retomber l'étoffe.

- Je t'ai dit d'arrêter, peut-être ?

Elle est confuse, mon regard intense sur elle ne lui laisse pas le moindre répit, elle est très mal à l'aise et je compte bien en profiter.

- Retire ta culotte !

- Pardon ?

- Tu m'as très bien comprise. Donne-la moi !

Il lui faut d'interminables secondes avant de commencer à s'exécuter. La tâche lui prend du temps. Elle dégrafe les attaches du porte-jarretelles, puis enfin, oui, enfin, elle laisse tomber le long de ses jambes l'ultime rempart de son intimité.

Relevant une jambe après l'autre, elle se baisse pour attraper son sous-vêtement, et me le donne. Toujours sans dire un mot, elle fixe de nouveau ses bas, puis lisse à plusieurs reprises sa jupe le long de sa croupe, alors que j'affiche le plus satisfait des sourires.

- Parfait !

Je suis certain d'avoir l'air d'un pervers, et je fais tout pour qu'elle n'ait aucun doute là-dessus. Elle ne lève toujours pas les yeux sur moi.

- Tu vas aller discuter un peu avec tout le monde, ma belle, surtout les hommes, et tu les allumes un peu. Je te veux sensuelle et très attirante. Et dans exactement une heure, tu seras de nouveau ici.

Elle ne prononce pas le moindre mot et se contente de secouer la tête pour signifier son approbation. Juste avant qu'elle ne parte, je la saisis par le bras.

- Tout à l'heure, c'est la fête à ton cul, et tu vas aimer, crois-moi !

Je la relâche en n'oubliant pas de déposer une tape sonore sur son derrière. Je lis dans son regard un mélange indescriptible d'émotions. Est-elle outrée, apeurée, en colère, ou bien déjà excitée ? Sans doute un peu tout cela à la fois...

La soirée s'écoule, et elle est beaucoup plus amusante à présent. De l'autre bout du salon, je l'observe discuter avec quelques hommes, et leurs regards sont très explicites. Elle passe sa main dans ses cheveux, elle croise et décroise ses jambes, reprenant sa jupe chaque fois qu'un innocent bout de cuisse commence à se dévoiler, et le petit stagiaire du troisième planqué dans le coin de l'entrée n'en rate pas une miette. Cette femme est dotée d'un charme fou, elle est pétillante, drôle, tout simplement irrésistible, et ce soir, elle est à moi, rien qu'à moi, sa culotte dans ma poche me le rappelle à chaque instant.

L'heure s'écoule à toute vitesse. J'aurais peut-être dû lui demander de me retrouver plus tardivement ? Trop tard pour cela, et puis je n'aurais pas tenu davantage. Cette fois, elle est ponctuelle, elle sait qu'elle ne me fera pas attendre deux fois.

- Approche !

Son parfum m'enivre. L'une de mes mains vient se poser sur son cou tandis que l'autre découvre le creux de ses reins. Elle marque un léger mouvement de recul, sa façon de me repousser manque totalement de conviction. Je dépose un premier baiser sur son cou. Elle a fermé les yeux, elle soupire, elle s'abandonne. Elle est à ma merci.

J'approche mon visage du sien, et je goûte ses lèvres. Elle se laisse faire, puis se décide à accompagner ma langue dans une danse lascive, cette première étreinte en appelle inévitablement d'autres. De passive, Mademoiselle devient très rapidement fougueuse, nos baisers deviennent fiévreux. Mes mains ne tardent pas à s'aventurer sous sa jupe que je trousse. Je lui caresse les fesses, elle gémit doucement et s'arrête, je lui couvre le visage de baisers tandis qu'elle reste yeux fermés, bouche ouverte, oui, elle ne pourrait nier qu'elle adore toutes ces sensations que je lui procure.

J'attrape ses fesses, elle se laisse soulever et enroule ses bras autour de mon cou. Je l'installe sans ménagement sur un meuble, je baisse à toute vitesse mon pantalon et sans plus attendre j'entre en elle. Elle est trempée, elle n'attendait que ça. En d'autres circonstances, je caresserai longuement sa peau d'une douceur incomparable, mais pas aujourd'hui, je veux quelque chose de plus sauvage.

Je donne de vigoureux coups de reins, elle gémit plus fort maintenant, elle enroule ses jambes contre les miennes, accentuant l'union de nos corps. L'une de ses chaussures tombe alors qu'elle s'agrippe à moi, je sens ses ongles contre ma peau. Elle a déconnecté son esprit, elle est complètement folle de ce tourbillon de sensations, et au plus fort de notre séance de baise intense, elle se force à réprimer un long cri de plaisir.

Je me retire, c'était exceptionnel, mes jambes en tremblent encore. On se défie du regard, s'interdisant mutuellement de s'avouer à quel point chacun a apprécié cet instant. On se rhabille tant bien que mal ; ses vêtements sont froissés et il est fort possible que nos collègues comprennent pourquoi.

Pour la première fois de la soirée, elle pose ses grands yeux noirs sur moi. Elle me sourit, visiblement fière d'elle.

- A mon tour, maintenant !

Cette fois, c'est à moi de faire la moue, uniquement pour la forme. Je sais déjà ce qu'elle veut. Elle l'a bien gagné, je lui avais promis, et au fond de moi, je n'ai plus vraiment envie de résister.

Elle me prend la main et ne la lâchera plus d'un bon moment. Comme je m'y attendais, elle file directement vers ma soeur, ne prêtant aucune attention aux regards surpris se posant sur nous. "Nous", ça fait bizarre, il va falloir que je m'habitue !

Cette soirée est presque parfaite. Presque. Il me faut encore subir une dernière contrariété, cette saillie inspirée de ma soeur devant le sourire radieux de celle qui depuis plusieurs mois partageait parfois mon lit, et qui vient de monter subitement en grade dans ma vie.

- Tiens, t'es enfin casé officiellement ? Il était temps...

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Guest Anonymous

Ta soeur, tu devrais lui donner un rôle plus important, avec une chieuse pareille, je suis certain qu'on en aurait des croustillantes à lire! :roll:

Sinon, j'aime toujours autant ces touches d'humour qui pimentent tes récits :roll:

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