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Faites des rencontres coquines près de chez vous

lupus77

Promenade initiatique.

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Bonjour à tous,

un petit texte rédigé il y a déjà quelque temps ...

Il est 10h. Le coeur battant, elle descend les escaliers, remonte le couloir et ouvre la boite aux lettres. Il est là comme il le lui avait annoncé. Un colis, pas très gros, pas très lourd non plus, assez banal en somme et rien dans son aspect ni dans le nom de l'expéditeur ne laisse deviner ce qu'il contient. Elle rentre lentement, serrant dans ses mains, cette première preuve palpable d'une relation virtuelle qui l'accapare de plus en plus depuis deux mois, qui a commencé comme un petit jeu inoffensif et qui monopolise désormais toutes ses pensées. De retour dans la maison, elle pose le colis sur son lit et le contemple de nouveau. Elle ne l'ouvrira que ce soir, juste avant de se coucher, comme elle le lui a promis.

Au cours de la journée, à de nombreuses reprises, elle revient dans sa chambre, examine le petit paquet, le secoue, luttant contre l'envie de découvrir dès maintenant ce qu'il renferme, se répétant sans cesse les derniers mots de l'e-mail reçu la veille : " Tu recevras demain, un colis contenant un petit accessoire destiné à donner un peu de piquant à notre première rencontre. Tu ne l'ouvriras qu'au moment de te coucher, mais tu devra attendre mes indications sur la façon de l'utiliser ".

Après une journée interminable, l'heure est enfin venue. Fébrilement, elle déchiquette l'emballage, déroule le papier qu'il contient pour découvrir tout d'abord deux petites piles, puis enfin un petit oeuf, très allongé, d'environ 7 cm de long pour 3 de diamètre, prolongé d'un fil d'une dizaine de cm. Elle examine l'objet sous toutes les coutures, devinant qu'il s'agit d'une sorte de vibro alimenté par les deux piles, mais aucun bouton ne permet de mettre ne marche le mécanisme. Vaguement déçue par cet étrange présent qui la laisse sur sa faim, elle finit par s'endormir, serrant l'objet dans sa main.

A son réveil, son premier geste est de consulter sa messagerie. Un nouveau message l'attends, dont l'intitulé " Es-tu prête pour le grand saut dans la réalité ? " fait battre son coeur. Le message est relativement court : " Si tu te sens prête à me faire confiance, suis les instructions suivantes : Sois prête à sortir de chez toi à midi. Tu porteras une robe légère, pas de maquillage, ni de parfum, je te souhaite naturelle. Juste avant de partir, place l'objet que tu viens de recevoir dans ta chatte en laissant sortit l'antenne. Tu prendras le métro jusqu'à la station place Blanche, puis tu te laisseras guider par tes sensations."

La matinée s'écoule lentement. Incapable de se concentrer sur quoi que ce soit, elle passe son temps entre la consultation de sa messagerie dans l'espoir d'instructions plus précises et les regards sur le radio réveil qui s'obstine à ne laisser filer les secondes qu'au compte goutte. 11h30, enfin ! Elle prend une douche rapide, choisi une petite culotte et un soutien gorge blanc, puis enfile une robe estivale bleue et une paire de sandales assorties. Enfin, d'un geste mal assuré, elle se saisit du vibro qu'elle avait laissé depuis le matin sur sa table de nuit.

Retroussant le bas de sa robe, elle écarte l'entrejambe de sa culotte et présente le vibro entre ses lèvres entr’ouverte. Leur humidité est telle que l'objet rentre sans aucun effort et elle ne peut résister à l'envie de lui faire faire quelques va-et-vient avant de le laisser se nicher au plus profond d'elle même, puis de remettre sa culotte en place. En descendant les escaliers, puis durant le trajet jusqu'à la station de métro, elle sent cette présence en elle, mais comme une sensation assez légère, mais cela fini par s'estomper au cours de trajet et le gadget se fait pratiquement oublier.

Arrivée à la destination indiquée, elle sort de la bouche de métro et cherche des yeux, un signe de son guide virtuel, sans succès. Elle commence à se sentir un peu désemparée, à douter de la réalité de cette rencontre. Alors qu'elle est prête à rebrousser chemin, une vibration la prend soudain au ventre. Le vibro qu'elle avait oublié, obnubilée qu'elle était par l'idée de le voir enfin, vient de se réveiller. La vibration, bien que légère irradie tout son ventre, du haut des cuisses jusqu'au creux de l'estomac. Une nouvelle fois, elle cherche des yeux un signe, un indice. Elle fait quelques pas en direction d'une rue qui descend vers St Lazare, mais immédiatement les vibrations s'arrêtent. La fin du message lui revient alors en tête : " Laisses toi guider par tes sensations ".

Elle se tourne donc dans la direction opposée, traverse le boulevard en direction de la rue Lepic. Aussitôt le vibro manifeste son approbation. Elle marche lentement. Plus elle avance et plus les vibrations s'intensifient. Elle sent la chaleur monter dans son ventre, elle n'a qu'une envie, se laisser aller à cette sensation, mais elle doit garder le contrôle d'elle même au milieu de cette rue. Elle sent le rose monter à ses joues, ses mains devenir moites. A plusieurs reprises, elle contracte son ventre sur l'objet, sans savoir si c'est pour mieux profiter de son action ou pour essayer de garder encore un peu de contrôle sur les sensations qui la gagnent. Arrivée en haut de la rue, elle a de plus en plus de difficultés à conserver un comportement normal, ses jambes sont en coton et semblent agir de leur propre volonté. Elle a l'impression également que tous devinent la présence de ce petit oeuf magique enfoui au plus intime d'elle même, que les passants peuvent voir le plaisir qui irradie de son ventre jusqu'à ses cuisses, ses seins, sa nuque...

Arrivée en haut de la rue, elle tourne machinalement ver la gauche. Au bout de deux pas, la vibration s'arrête brutalement. Elle a l'impression de se réveiller d'un coup, se trouve le souffle court, un peu perdue, mais déjà elle ressent un manque, un vide. Sans réfléchir, elle fait demi-tour en direction de la place des Abesses et sent avec plaisir le vibro reprendre sa danse. Elle ne sait pas si c'est une illusion, un effet de ses sens à fleur de peau ou encore, une action voulue par celui qui la contrôle à distance, mais plus elle avance, plus les vibrations se font fortes, irrésistibles. Elle sent le plaisir monter en elle, prêt à éclater. Elle est comme dans une bulle, avançant d'un pas mécanique, ne percevant la rue qui l'entoure qu'à travers un brouillard de plus en plus dense. Elle lutte inconsciemment contre se plaisir, tente de le contrôler, mais elle sent sa résistance de plus en plus vacillante.

A quelques mètres de la place des Abbesses, les vibrations cessent de nouveau d'un coup. La sensation est brutale, elle se sent vide, désemparée. Elle rebrousse chemin sur quelques pas, regarde à droite, à gauche, mais le vibro reste désespérément muet. Elle hésite, ne sait quelle attitude adopter. Elle est partagée entre le soulagement d'avoir retrouver un peu de contrôle sur elle-même, le manque de cette sensation si forte, l'appréhension de cette première rencontre qui remonte.

Son téléphone se met à sonner, un message vient d'arriver : "Si tu es toujours prête : numéro 27, 3ème étage gauche, porte a droite au fond du couloir ". Son coeur bat de nouveau la chamade, elle prend une grande respiration. Un coup d'oeil vers le haut lui confirme qu'elle est au pied de l'immeuble. Sans plus réfléchir, elle pousse la porte et s'engage dans l'escalier, plongeant dans l'inconnu. 3ème étage, la porte s'ouvre sur une légère poussée. L'appartement est silencieux. Comme dans un rêve, elle remonte le couloir, porte de droite, elle entre dans un petit salon aux murs blancs. La pièce est nue, à l'exception d'un petit canapé, une chaîne hi-fi sur une petite étagère et d'un fauteuil en cuir dans un coin. Un grand tapis épais recouvre le parquet. La lumière est douce, filtrée par les rideaux tirés. Elle se sent tendue, elle marche à pas feutrés, craignant de troubler le silence.

Elle examine la pièce, ne sachant quelle attitude adopter. Elle remarque alors qu'au centre de la pièce, deux poignées en cuir pendent au bout d'une chaîne à un peu moins de deux mètres du sol. Les secondes s'écoulent, la pensée de rebrousser chemin l'effleure : ressortir de l'appartement, dévaler les escaliers et se réfugier dans le brouhaha de la rue, mais l'envie est plus forte. Elle veut le voir, elle veut découvrir, vivre enfin toutes ces envies qui hantent ses rêves depuis si longtemps.

De nouveau, son téléphone vient la tirer de ses réflexions à l'arrivée d'un nouveau message : " Déshabilles-toi entièrement, s'il te plait , mais gardes le vibro en toi, places tes poignets dans les deux boucles de cuirs, dos a la porte, puis attends." L'ordre lui parait froid, un peu effrayant, mais les frissons d'excitation qui l'on parcourut tant de fois au cours de ces deux mois de tchat sont plus forts que jamais. Sans plus réfléchir, elle s'exécute, enlève ses chaussures, puis ses vêtements un à un, qu'elle pose sur le canapé. Prenant une grande respiration, elle se place au centre de la pièce, lève les bras et place ses poignets dans les deux boucles. La longueur est idéale, lui offrant un point d'appui, mais suffisamment haute pour que l'étirement de ses bras vers le haut dégage complètement sa poitrine et accentue un peu la cambrure de ses reins. Elle a l'impression qu'un léger courant d'air parcours la pièce, faisant naître un frisson sur ses cuisses, son ventre, ses seins. Elle tente de reprendre une respiration calme, de faire le vide en elle. Après une ou deux minutes, le vibro se réveille de nouveau, mais très doucement, comme une caresse apaisante, comme pour lui dire, accepte ta position, détends toi, sois prête.

Elle sent toujours des frissons parcourir son dos, ses reins. Une pointe d'appréhension est toujours présente, même si elle a fait son choix. Puis elle a la sensation d'une présence derrière elle, même si plongée dans ses réflexions, elle n'a entendu aucun pas, aucun bruit de porte. Elle maîtrise l'envie qui la prend de se retourner pour le découvrir, elle sait qu'elle doit rester immobile, respecter la règle à laquelle elle a accepté de se plier. Les premières notes d'une suite de Bach pour violoncelle montent de la chaîne, mais il n'a toujours pas ouvert la bouche. Elle le sent la derrière elle. Elle sent très nettement son regard qui parcourt son corps, du rond de l'épaule en descendant le long de son dos, enveloppant sa taille, qu'elle cambre instinctivement, se troublant sur ses reins, puis glissant sur ses fesses, ses cuisses, ses jambes .... Une main se pose alors très doucement sur son épaule, à la fois légère et enveloppante. Elle sursaute à ce premier contact, qu'elle attendait pourtant, puis la main, glisse sur sa nuque, chaude, caressante. Tous ses doutes, ses dernières craintes l'abandonnent alors. Une sorte de plénitude l'envahit, elle se sent prête ...

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Guest alexiane_

Votre message a été déplacé par un modérateur.

Raison: Merci de poster au bon endroit

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excellent , moi j'adore......

c'est un peu comme les jeux de defis qu'on pratique par mail

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escusez moi pour ce flood, mon ordi a planté. Si un modo passe par là, merci de supprimer les messages en trops.

En tout cas, trés joli récit, j'adore.

modo passé, messages supprimés :oops:

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Je trouve la fin très bien comme cela, non ?

libre a chacun d'imaginer la suite qui lui plait ...

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Mais si quelqu'un ou quelqu'une souhaite proposer une suite, je la découvrirai avec plaisir

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Excellent, ça donne très envie de se retrouver dans une telle situation ! Enfin un scénario piquant !

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Ce n'est pas moi qui demande une suite ! Je dis juste qu'il s'agit d'un scénario qui sort de l'ordinaire et donc qui est bien pour cela !

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