Aller au contenu

Faites des rencontres coquines près de chez vous

Arlequin

Fanie

Recommended Posts

Lorsqu’elle entra dans le studio, je vis tout de suite qu’elle avait quelque chose en plus que toutes les autres candidates que j’avais shooté depuis le début de matinée. Certes, elle était légèrement plus petite que la taille standard d’un mannequin, mais, même affublée de ce peignoir ample, elle dégageait un charme indéniable, accrocheur à l’œil et, sans nul doute, encore plus accrocheur à l’objectif, même si je sentais une certaine fébrilité dans son port.

Elle s’avança jusqu’au centre de la pièce, d’un pas timide, mais ne fuyant pas mon regard.

- Bonjour, me dit-elle d’une voix cristalline.

- Enchanté. Ce n’est pas la première fois que tu fais une séance de shooting ?

- J’ai déjà fait un book, mais jamais une séance avec un professionnel, et encore moins pour décrocher un contrat.

A présent, je comprenais mieux sa nervosité. Le prix final de cette séance était un contrat d’un an, pour représenter une des plus grande marque de lingerie fine. Outre le contrat, les candidates savaient que c’étaient pour elles le début de la célébrité si elles le décrochaient.

- Comment t’appelles-tu ?

- Fanie

- Joli prénom. Fanie, je ne suis que le photographe, mais, d’ores et déjà, je peux te dire que tu es celle qui me plait le plus. ; je ne parle pas de ton physique, bien sûr, mais de ce que tu dégages en termes de photogénie. Malheureusement, même si je vais assurer leur campagne, ce n’est pas moi qui vais choisir le modèle qui représentera la société. Aussi, nous allons faire en sorte, toi et moi, que, parmi toutes les photos que je présenterai, ce soient les tiennes qui retiennent toute l’attention. Es-tu d’accord ?

Pour la première fois, je pus voir le visage de Fanie s’illuminer dans un grand sourire qui fit pétiller ses yeux.

- Je prends ce sourire pour une approbation de ta part, fis-je. Tu vas commencer par enlever ce peignoir ridicule et, ensuite, nous ferons quelques photos dans le vide, histoire de t’imprégner de la bonne atmosphère.

Lorsque le peignoir tomba, je me rendis compte qu’une autre personne avait vu la même chose que moi. La marque, pour les shooting, avait mis à disposition plusieurs pièces de leur ancienne collection ; Fanie portait la plus belle de ces pièces : un soutien-gorge gris avec des liserés noirs, un string et porte-jarretelles dans la même teinte et des bas noirs qui donnaient un voile sublime aux jambes de la jeune femme.

Comme promis, je fis plusieurs clichés pour rien, prodiguant mes meilleurs conseils à Fanie, puis nous attaquâmes la véritable séance.

Au bout de cinq minutes de shoot, je ne me sentais toujours pas satisfait. Certes, parmi tous mes clichés, il y en avait de très bons, mais aucun qui ne se démarquait de tout ce que j’avais pu faire avant elle. Il fallait absolument que je trouve une solution.

- Nous allons faire une petite pause, dis-je.

- Vous n’avez pas l’air content. Ca ne se passe pas aussi bien que vous l’auriez souhaité ?

- Ne t’inquiète pas, cela ne vient pas de toi.

Je me mis à regarder tout autour de moi et maudit la personne qui avait décidé que ce shooting se passerait dans un studio aussi peu fourni en matériel et accessoires.

« Réfléchis, me dis-je, il y a obligatoirement moyen de faire quelque chose. Tu n’es pas le meilleur pour rien ! »

Mon regard finit par s’attarder sur une petite estrade posée dans un coin sombre de la pièce. Je décidais de déplacer les projecteurs de manières à éclairer cette estrade et installa le parapluie réflecteur pour obtenir la bonne lumière au bon endroit.

Quelques coussins traînaient, ci et là ; je les posais en vrac sur l’estrade, arrachais le grand rideau blanc qui m’avait servi pour les shoots précédent, et le jetais par-dessus les coussins. Satisfait de ce décor improvisé, je me retournais vers Fanie.

- Tu me fais toujours confiance ? lui demandai-je

- Bien sûr.

- Nous allons sortir un peu des sentiers battus ; vient t’allonger ici.

A ma grande surprise, Fanie s’exécuta sans me poser la moindre question, ce qui me rassura totalement sur la relation de confiance qui s’était installée entre nous.

- Ferme les yeux et projette-toi hors de cette pièce. Tu es seule sur une plage ; le soleil, qui n’est pas encore à son zénith, te réchauffe agréablement le corps. Laisse-toi bercer par le clapotement des vagues.

L’expression corporelle de Fanie commençait à changer peu à peu, se rapprochant enfin de l’image que recherchait la marque : une femme fatale, provocante, mais sans choquer, désirable.

Pour une raison inconnue, un pot de fleurs, contenant des roses rouges, avaient été posé sur une table basse. Je pris l’une des roses que je posai entre les seins de Fanie. Le contact des pétales sur sa peau la fit frissonner et elle ouvrit les yeux ; son regard était devenu pénétrant. Je pris plusieurs clichés, sous différents plans, de plus en plus satisfait de l’évolution de ce shooting. Peu à peu, je sentais un trouble certain m’envahir ; ce n’était plus mon objectif, mais mes yeux qui voyaient la poitrine ferme, le galbe envoutant des hanches, le pubis rasé, à peine voilé par le frêle tissu. J’avais réussi à créer une ambiance dans laquelle je me retrouvais emporté moi-même.

Poussé par une pulsion irrésistible, je pris la rose et me mis à caresser la peau nue de la belle avec ses pétales. Un instant, je crus qu’elle allait se lever et me coller une bonne gifle pour ma hardiesse, mais, très vite, je m’aperçus que son corps répondait à cette caresse.

Les hanches de Fanie se soulevèrent lorsque la rose flirta avec son entre-jambes ; ses yeux étaient clos et sa bouche, légèrement humide, entre-ouverte.

Ma main vint remplacer la fleur ; sa peau était d’une infinie douceur. Lentement, je me dirigeais vers le fruit défendu, trouvant une fente déjà bien humide. Je pris le petit bouton entre mes doigts et entendis les premiers soupirs de Fanie. Son corps ondulait de plus en plus vite et je sentais le clitoris gonfler entre mes doigts. Sa beauté semblait s’accroître au fur et à mesure que la vague de plaisir montait en elle.

Ses jambes se refermèrent brusquement sur ma main et tout son corps s’agita d’une manière effrénée sous l’explosion du plaisir.

Partager ce message


Lien à poster
Guest sphinx

:non: Très bien :-D:-D

Bien écrit, au point où l'on image la scène :non:

Pis après ! :-D :wink:

Partager ce message


Lien à poster

excelent recit!!!je trouve meme que le fait qu'il n'y ait pas de suite donne encore plus d'ampleur au coté erotique de ce shooting

merci en tout cas et au plaisir de te relire tres bientot

Partager ce message


Lien à poster

Merci pour ce super récit, mais on aurais aimé que ça dure encore et encore...

Partager ce message


Lien à poster

×

Important Information

By using this site, you agree to our Terms of Use.