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Mazman

La chambre Bleue

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Mon premier récit (qui date un peu...)

:

Je hais mon job. Me voilà encore accoudé au bar d'un hôtel miteux, pour le compte d'un enfoiré qui gagne son fric en envoyant des paumés comme moi vendre des choses aussi inutiles que polluantes. Ainsi, je contribuais à un monde dégueulasse qui avait le mérite d'aller autant à l'encontre de mes convictions que celui de me bouffer du temps. Je donnais ainsi à me femme 1000 bonnes raisons de me tromper, et d'ailleurs je ne la trouvais plus qu'excitante en l'imaginant sur la bite d'un autre.

Je hais mon job, mais l'alcool le rend supportable. Je sais que ca ne durera pas éternellement mais pendant que ça fonctionne, je jette un œil au barman et lui commande à nouveau un cognac, noyé dans la glace. Ce dernier est supposé finir de rendre la vie tolérable, en remplaçant la frustration et l'ennui par un vaporeux sentiment de solitude assumé. Je laisse les glaçons fondre et se mélanger à la liqueur; le feu vif de l'alcool et l'insipide de l'eau finissent par former un jus dont je me délecte aisément. Je me dis que la vie, à toute échelle, doit fonctionner ainsi : trouver l'équilibre entre le vide et le plein, le chaud et le froid, l'amour et la haine.

Je me surprends à fredonner un air que la radio crache, mais je m'arrête, gêné, en prenant conscience que 2 billes noires m'observe depuis le coin de la pièce. Une belle brune, la vingtaine, habillée d'une longue robe noir que l'on devine plus pratique que jolie me dévisage sans ciller. Aux mots que lui adresse le tenancier, je comprends qu'il s'agit de sa fille : « Jade, tu as terminé la lessive ? Nettoyés la chambre Bleue ? » La jeune fille acquiesce du regard, puis repose à nouveau ses yeux sur mon être. Je la trouve insistante, manquant de pudeur, mais le cognac me donne confiance. Je plante mes yeux dans les siens, laissant mon esprit imaginer les plus coquines pensées à son égard jusqu'à voir ses pommettes se teinter de rouge. Si les relations étaient une guerre, je venais de gagner un combat... Je fais ajouter à ma note mes verres, et regagne ma chambre.

Les draps ne sont jamais comme il faudrait. Parfois trop rêches, souvent malodorant, je n'y suis jamais bien. J'imagine le nombre de cul, de sexe, de seins, de sperme et de fluide de toute nature qui ont déjà fini dans ces mêmes draps. Je trouve ça sale et excitant. J'imagine les amants qui trouvent en ce lieu un peu de baise, les femmes seules qui en profite pour s'organiser une expédition solitaire. Ces pensées me troublent un peu mais je tombe de fatigue...

Le réveil grogne une sonnerie qui paraît aussi usée que la tapisserie. 8 h01, mon train part dans moins d'une heure. Dans moins d'une heure, je serai de retour chez moi, où ma femme ne m'attends pas, ou personne ne m'attends.

J'ai la tête qui résonne, j'enfile un sweat, plonge ma main dans ma poche, en ressort machinalement 2 cachets que j'avale avec un peu d'eau que le robinet me délivre. Mon ventre se sert, l'eau est trop froide. J'ouvre les volets et découvre cette ville, hier si laide, drapé d'un manteau de neige épais de plusieurs centimètres. Le ciel gris laisse entrevoir le clocher de la cathédrale Saint-Étienne.

Je prends une rapide douche, m'habille, rassemble mes affaires et me dirige à la réception.

« -Bonjour Monsieur, bien dormis ? » s'enquiert la voix

« -Peu importe » répondis-je sèchement. Mes yeux découvre alors cette jeune femme, bien moins troublée que la nuit dernière. Elle m'annonce sourire aux lèvres qu'elle est parfaitement d'accord pour que je rende la chambre mais qu'il ne fallait pas compter prendre la route aujourd'hui, que la neige paralysait la ville, toute la ville. Son regard est brulant. J'étais devenu obsédé ou cette fille ne pensait qu'au sexe. Je prends la clé de ma chambre, la pose délicatement sur le comptoir et lui fait un clin d'œil : « Je ne serais pas là ce soir, ma mignonne, va falloir t'habituer à dormir toute seule ». Elle ramassa les clés, pris un air désolé et ajouta : « A ce soir ! »

Elle n'avait pas froid au yeux la petite...

Je me rendis à la gare, manquant à 3 reprises de glisser sur le trottoir pour constater par moi même que les trains ne seraient pas en service, en tout cas pas tant que la neige était là ; et que la neige, on en attendait encore. Je sortis de la gare et m'arrêta dans le premier troquet venu. Un grand café sans sucre et un croissant devrait m'aider à faire face. Je pris mon téléphone et appelais chez moi. Ma voix sur le répondeur me fis sourire. Je me souviens que ma femme s'amusait à prendre des postures plus cochonnes les unes que les autres lors de l'enregistrement du message d'accueil ; tantôt un doigt au coin de la bouche, tantôt les fesses en arrières, essayant de me faire rire. On devine au son de ma voix mon sourire. Bip : Je suis bloqué à Limoges,qu'elle ne m'attende pas ce soir, peut être pas non plus demain.

Mes pensées étaient toutes tournées vers la fille de l'hôtel. Je pensais à son décolleté, ses lèvres pulpeuses, ses courbes de femme. Je la désirais. Me voici donc de retour à la réception. Jade est là, occupé à lire un magazine. Je lui demande une chambre, la Bleue. Elle me regarde en se mordillant le coin de la lèvre. « C'est ma chambre préférée, je la nettoie toujours en petite jupe, l'immeuble d'en face se colle aux vitres pour me regarder faire ». Je lui propose de monter mes bagages dans la chambre. Elle me répond que cela ne fait pas partie de ses compétences, mais que dans 5 minutes, elle serait en tenue pour venir y faire le ménage.

Je suis assis sur le lit quand elle enfonce la porte sans frapper. Elle porte une mini jupe qui laisse entrevoir plus que de raisons. Elle ne dit mot, pose sa main sur mon épaule pour me faire comprendre que je dois rester ici et commence à nettoyer la chambre. Tout est prétexte à ce qu'elle se penche en avant, ou se mette sur la pointe des pieds. Elle me laisse voir sa poitrine généreuse, ses hanches, sa culotte de satin. Elle aime se montrer, et je sens que mon pantalon se fait trop petit. Je crois deviner une tache d'humidité sur sa culotte. Elle s'assied sur le fauteuil près de la fenêtre, pose ses jambes de part et d'autre des accoudoirs et commence à se caresser. La tache grossit. Elle m'offre un spectacle magnifique. Elle range sa culotte sur le coté se son sexe et me dévoile son intimité. Une chaire bien rose et brillante que ses doigts parcourent avec soin. Elle se caresse les lèvres, plonge ses doigts en son intérieur, s'agite sur son clitoris. Ses yeux qui me fixent intensément commencent à se refermer de plaisir. Son visage prend 1000 grimaces. Je vois à sa poitrine que sa respiration s'accélère, deviens plus chaotique.

Je retire un à un mes boutons, et commence à m'offrir le même traitements. Je remarque qu'elle lance un regard vers la fenêtre. Un grand sourire s'étale sur son visage. Elle jouit. Avant que mon tour n'arrive, elle se relève, toujours silencieuse, ôte sa culotte, réajuste sa jupe et quitte la chambre. Je me lève pour récupérer le petit morceau de tissu jaune et constate que 2 hommes font mine de regarder au loin, le visage rougis. Je retourne sur le lit et lèche la zone humide. J'aime se goût de mouille, j'aime cet odeur de sexe...

Je constate que la porte est restée entrouverte mais mon désir est trop grand, je continue de me masturber. Je profite des effluves qui émanent de cette culotte, parfois je la colle à mon visage. Une ombre passe devant la chambre, ne prêtant aucune attention à moi. La peur d'être vu augmente mon plaisir, je fais de plus en plus de bruit. J'entends à nouveau des bruits de pas dans le couloir, des bruits sourds, qui s'arrête près de ma porte. Je vois son ombre sur le sol et je m'arrête quelques instants. C'est une femme au cheveux long, en tailleur, surement trop bien habillé pour un hôtel comme celui ci, me dis-je. Je peux distinguer son souffle derrière la porte. Je regrette d'avoir créer ce silence car nous avons tout les deux connaissance de la présence de l'autre. C'est troublant. Si la femme passe devant la porte, je vais la voir, si elle fait demi tour, j'aurais vite fait de savoir qui c'est, il n'y a que 3 ou 4 autres chambres dans ce couloir.

Je m'aperçois que cette femme ne sait pas que je suis seul, seul devant une culotte jaune. Je me lève, reboutonne mon pantalon et avance tout doucement vers la porte. Je peux maintenant entendre parfaitement son souffle. Mon cœur se met à battre fort et mon souffle devient court. Je suis juste devant la porte, l'ombre ne bouge pas. Je saisis doucement la poignée et la tire vers moi . Au moment de fermer complètement la porte, je sens une résistance.

Je me penche pour regarder par l'œil de judas. Une jolie femme blonde, la trentaine à peine, tient fermement la poignée. Sait elle que je l'observe ? Son visage est rouge, et ses yeux bleus regardent dans le vide. Ces jambes sont longues et sveltes, elle doit être un peu plus grande que moi. J'aperçois cependant son décolleté plongeant, qui laisse deviner de jolies seins, assez petits pour tenir presque entièrement dans ma main.

Elle secoue la tête, comme pour se réveiller, observe la porte, le couloir,et commence à passer ses mains sur son corps. Ses ongles vernis frôle d'abord sa joue puis descendent très lentement sur son cou. Sa main continu son chemin vers sa poitrine. Elle laisse ses doigts décrire des petits cercles autour de son téton que je peux maintenant parfaitement distinguer. Puis de sa paume, elle caresse son ventre puis elle descend encore. Son visage et ses yeux se dirige vers le ciel, comme pour se libérer de quelques tensions. Elle prend une longue respiration et ouvre doucement la porte. Je fais un pas en arrière.

Je remarque que sous son maquillage, cette femme ne doit pas être si âgée que ça. Ses lèvres son parfaitement dessinées, naturellement roses et m'offrent un petit sourire en découvrant mon visage. Elle entre dans ma chambre, ferme la porte tout doucement. Je m'approche ; la saisi par les hanches et la plaque contre le mur. Ma main prend sa nuque et ma bouche dépose un long baiser sur son cou. Je sens sa poitrine se gonflé puis elle expire bruyamment. Elle me saisi par la taille, me colle à elle. Elle doit sentir mon sexe dur. Je passe ma main sous sa jupe, lui caresse les fesses puis prend sa cuisse que je lève et écarte légèrement. Mes doigts font des aller retours sur sa culotte, que je sens devenir humide.

Elle me repousse un peu en arrière, assez pour que je ne l'a touche plus. Elle avance ses lèvres vers les miennes, ferme les yeux et pose un petit baiser. Elle se met à genou, très lentement, déboutonne mon pantalon et libère enfin mon sexe. Elle le prend à pleine main, m'adresse un regard coquin en se mordillant la lèvre du bas et commence à me lécher le gland. Elle prend enfin mon sexe en entier dans sa bouche, Je lâche un râle de plaisir. Une de ses mains tient mon sexe bien droit tandis que l'autre me caresse les testicules. J'ai la tête qui tourne tellement c'est intense. Je ne peux plus attendre...

Je la relève d'un geste ferme, la conduit vers le lit et l'allonge sur le dos. Elle relève sa jupe suffisamment pour que ses cuisses s'écarte et elle se redresse le haut du corps en prenant appuie sur ses coudes. Je m'allonge au dessus d'elle, écarte d'un doigt sa culotte et la possède. J'entre doucement mais son sexe n'offre aucune résistance. Je la pénètre de plus en plus profondément, en la saisissant par la nuque, passant ma main dans ses long cheveux et lui mordillant le cou. J'accélère mes coups de rein. Je relève ma tête pour voir son visage se déformer de plaisir. Elle me sourit tout en lâchant un souffle de plaisir. Je passe mes deux mains sous ses fesses pour relever un peu son bassin. La pénétration est encore plus profonde. Je sens qu'elle chavire chaque fois que mon sexe s'enfonce tout au fond d'elle. Je prends soin de marquer une pause chaque fois que je me retrouve entièrement en elle et de donner une impulsion à ses fesses avec mes mains pour m'assurer qu'elle se sente bien remplie par mon sexe.

Je ne tiens pas très longtemps à ce rythme et elle non plus. Nous commençons à faire beaucoup de bruit. Elle jouit, et je ne vais pas tarder à éjaculer. Je me retire rapidement. Elle se lève d'un bond et s'assied sur le rebord du lit. Elle prend à nouveau mon sexe dans sa bouche, jusqu'à ce que je jouisse. Elle semble se délecter de mon sperme. Sans mot dire elle se lève, réajuste sa jupe et ses dessous, passe ses mains dans ses cheveux pour les remettre en ordre.

- « Merci » lui dis-je.

- « Ne me remercie pas » me rétorque-t-elle. Je vois sa belle silhouette disparaître de la chambre.

Je suis sur un nuage, plus rien ne semble important pour moi.

Je ne comprends pas pourquoi mon merci avait provoqué une réaction si froide de la part de cette jeune femme. Je crois qu'on s'est tous les deux offert un écart dans nos vies, une parenthèse de rêve qui bouscule trop l'ordre et la morale pour accepter simplement un merci, qui aurai pu nous conduire vers un moment de tendresse. Je comprends alors que la peur des sentiments est bien plus forte que celle de la culpabilité qui suit l'adultère. Au fond, je pris conscience que l'on ce privait de nombreux moments de bonheur, de peur de perdre le peu de tranquillité que notre routine quotidienne nous garantit. Il était temps pour moi de cesser de me protéger de l'autre, d'accepter de désirer des choses peu raisonnable, de vivre pleinement, sans trop me soucier de demain.

Riche de cet enseignement, je décidais de partir du principe que chaque personne avait autant de désir que moi, mais n'était pas toujours en mesure de l'assumer. Je m'allongeais sur mon lit et m'endormis rapidement...

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