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Guest aniscanelle

pour éclairer les "frigides"

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Guest aniscanelle

Rencontre avec l’amant

C’était un vendredi soir d’Août il y a six ans environ. Je sortais d'un régime qui m'avait fait perdre mon armure de chair, mais pas mes blocages sexuels.

Je poste ici mon témoignage qui pourra peut-être éclairer ceux qui sont confrontés à la "frigidité" de leur femme...

J’étais allée en ville rejoindre mes amis rôlistes, tandis que, mon mari, qui ne voulait pas que je rate ma sortie, gardait notre fille chez ses parents. Nous avons dîné dans un self-service et fait une petite balade en attendant qu’il soit 23h, heure à laquelle j’avais rendez-vous avec Romain, un joueur rencontré sur un jeu de rôles en ligne, qui se trouvait aussi être une connaissance de mes amis. Dans cette ville, le milieu rôlistique est un tout petit monde... Je l’ai attendu à la fontaine devant l’opéra, et je l’ai vite reconnu : mince, d’assez petite taille, brun, le cheveu court. Il était vêtu d’un jean légèrement moiré et d’un t-shirt moulant laissant deviner son ventre plat. Une autre fille nous a rejoints, une de ses nombreuses connaissances féminines.

J’étais un peu grisée de reprendre le chemin des bars et des boîtes, après ma deuxième maternité qui m’avait coupée un temps du monde des plaisirs estudiantins. Nous avons fait le tour de deux bars musicaux, l’un surpeuplé, l’autre presque vide, avant de nous asseoir à la terrasse d’un café-restaurant fréquenté par la jeunesse étudiante. C’est là qu’une deuxième jeune femme s’est jointe à nous. Nous avons discuté agréablement, fait connaissance, et j’étais bien plus dans mon élément assise à cette terrasse, que tout à l’heure, pressée, serrée dans la foule… il faut dire que je ne bois pas, ne fume pas… Mon plaisir, lorsque je sors, c’est la danse, à m’en faire tomber d’épuisement, vibrante du rythme des baffles. Ou bien alors, l’âge venant, de m’asseoir et de discuter sereinement.

L’avantage de ces personnes, c’est que ce sont des étudiants suffisamment avancés en âge pour pouvoir parler de la vie en général, de découvertes scientifiques… Je regardais Romain à la dérobée, le trouvant plutôt mignon, me demandant s’il me regardait moi, ou s’il pouvait me trouver jolie…

Vers 2h du matin, nous sommes (enfin) partis pour le Blue rock, but ultime de la soirée et théâtre de mes folles soirées de jeunesse. J’y avais mis les pieds pour la première fois à dix-sept ans, le cœur battant… J’avais un peu peur de le voir changé, cela faisait tout de même huit ans que je n’y avais pas mis les pieds ! Le travail, mon mari, mes enfants m’en avaient détournée, et je rêvais d’un retour aux sources. En fait, c’est peut-être moi qui ai changé.

La musique, elle, avait enrichi son répertoire de morceaux plus récents, bien sûr, mais j’ai retrouvé bien vite mes airs favoris, les sonorités qui vous pénètrent et ne vous lâchent plus… Ma hanche qui me faisait un peu souffrir ne m’a pas empêchée cependant de donner le meilleur de moi-même. J’étais là pour danser, alors j’ai dansé ! Mes habitudes de métalleuse sont revenues au galop, ce qui m’a valu de belles courbatures au cou, mais une ivresse de deux heures somme toute très agréable. J’en oubliais les hommes alentour, qui pourtant n’étaient pas indifférents à ma prestation, petit bout de femme d’1m52 à peine qui bondit et tournoie en hochant la tête, faisant voler ses longs cheveux bruns… Même Romain, qui s’amusait dans son coin avec ses amies, semblait m’avoir laissée à mon délire solitaire.

Il n’était pas loin de 3h lorsque Marc est arrivé. C’était pour moi un confrère, mais je ne le connaissais pas encore. C’est un grand garçon brun, mince, aux yeux très doux, somme toute très sympathique… Il émane de lui un je-ne-sais-quoi qui soit dérange, soit attire.

En sortant de la boîte, épuisée mais heureuse, j’ai demandé à la cantonnade qui voudrait me raccompagner à ma voiture, et il s’est proposé. J’étais un peu surprise que Romain me laisse, mais reconnaissante à Marc de ne pas me laisser traverser seule cette partie du centre ville à cinq heures du matin. Nous avons donc pris tranquillement le chemin du parking souterrain, traversant la place de l’opéra pour nous diriger vers le centre commercial.

Chemin faisant, nous avons discuté de tout et de rien, puis la discussion a dérivé je ne sais comment sur le sexe, il m’a proposé de me confier quelques potins au sujet de nos amis et de leurs mœurs amoureuses, légèrement sulfureuses puisque commencées à trois, puis nous avons parlé tout naturellement des nôtres… Je lui ai dit les dispositions que mon mari et moi avions prises pour notre vie sexuelle,notamment qu’étant donnée ma nature bisexuelle, j’avais toute liberté pour rencontrer d’autres femmes.

Il m’a parlé de sa copine avec qui il ne faisait plus trop l’amour, et qui acceptait de fermer les yeux sur ses aventures tant qu’il ne se faisait pas trop remarquer…

Une fois dans la voiture, il s’est installé derrière moi, m’a proposé de me masser le cou et les épaules. En confiance, j’ai accepté. Sa voix était douce et reposante. J’étais dans une sorte de coton douillet, détendue… tandis que je le ramenais chez lui, il me parlait doucement. Puis je me suis garée sur un trottoir et il a continué ses massages tout en me parlant. Je n’avais pas envie qu’il s’arrête, j’étais dans un état de béatitude proche de l’endormissement. Il continuait à me parler des femmes de mon âge, qui étaient beaucoup plus compréhensives que les autres, plus jeunes…. J’avais presque honte de sentir le fourmillement qui me saisissait à l’aine, puis descendait vers mon sexe… J’étais à la fois surprise, inquiète, et si bien ! Pour rien au monde, je ne l’aurais arrêté.

C’est lorsqu’il a effleuré ma poitrine et m’a embrassée que j’ai réalisé ses intentions, que je me suis réveillée :

"Mon Dieu ! Mais c’est de MOI qu’il parle ! Il a envie de moi ?! Comment est-ce possible ?"

Affolée, j’ai dit précipitamment :« Bon, si je reste, je vais m’endormir ! Je dois aller rejoindre mon homme. » Alors, il a retiré ses mains, et il est parti un peu vite, comme une fuite. Bêtement, ne voulant pas rompre le contact si brièvement noué, je lui ai dit : « Si tu as besoin de quoi que ce soit pour le boulot, tu n’hésites pas à m’appeler ! » Il s’est retourné :« Oui, je sais ! C’est une adresse e-mail qui m’a marqué… » et il a disparu au coin de la rue. Je suis rentrée, un creux au ventre, troublée, chez mes beaux-parents où j’ai tout raconté à mon chéri. J’étais très perturbée, notamment de l’écho qu’il avait su éveiller en moi.

Il faut dire qu’après ma grossesse, j’avais décidé de perdre les vingt kilos qui avaient gommé ma nature féminine. Plus aucun mâle ne se retournait sur moi, et j’avais oublié ma nature sexuée. Mon mari même se plaignait du peu d’enthousiasme que je mettais à nos rapports sexuels. Vingt kilos en moins, et voilà qu’un homme non seulement me regardait, mais en plus, me désirait !!!

Le dimanche matin, chez mes beaux-parents, j’ai fait l’amour avec mon mari, c’était difficile au début, car quand on n’aime pas son corps, on a du mal à croire qu’un homme puisse le désirer, même s’il vous aime. J’ai été longue à la détente, mais ensuite, à force de caresses, il a réussi à m’embraser. Nos ébats ont été très vigoureux ensuite !

Le dimanche soir sur la messagerie internet, j’ai fait part à Julien, notre ami commun, de mon trouble : je n’arrivais pas à m’ôter Marc et ses caresses de la tête ! Le lundi matin, ce souvenir s’estompait un peu. Mais j’étais troublée : avais-je envie de répondre à ses avances ? Mon mari serait-il d’accord pour que j’aille expérimenter le sexe avec un autre homme? Ou bien était-ce seulement le fait que c’était la première fois en huit ans qu’un autre homme me touchait ?

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Magnifique! ce forum s'enrichit de plumes vraiment superbes ^^

;)

hâte d'en découvrir plus :D

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Ton histoire est tres sympa et surtout tres bien écrite félicitations

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:aime: ;) Vraiment joliment écrit, ah je connais aussi les courbatures suite a une danse effrénée sur du metal :D

Oui raconte nous vite la suuiiittee

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Guest aniscanelle

Bon, la suite...

Après quelques semaines d’hésitation, et après avoir beaucoup discuté avec mon mari, je m’étais décidée à tenter l’expérience : coucher avec un homme que connaissais à peine, dont la seule garantie était d’être un ami d’ami, et qui m’attirait à un point affolant… Mon mari, pour tout encouragement, m’avait dit que de toute façon, il ne pourrait pas m’empêcher de le faire, et que si je renonçais à cette expérience, je risquais de regretter de ne pas savoir ce qui aurait pu se passer…

Les jours défilaient, et aucune nouvelle. Je commençais à me demander si Marc avait renoncé à sa proposition, devant mon affolement l’autre soir.

Enfin, Julien m’annonça qu’il donnerait une petite fête chez lui pour son anniversaire, dans son deux-pièces perché en haut d’un vieil immeuble du centre ville. Nous nous entasserions à une quinzaine entre son canapé-matelas, sa table et son PC. Emoustillée, je me dis que Marc serait sûrement de la fête ! Je l’annonçai à mon chéri, qui ne réagit pas trop. Lui appréciait bien Julien, sans plus. En outre, il n’aimait pas trop ces soirées où l’on s’entasse et discute sans fin…

Le jour venu, je suis allée faire du shopping avec mon amie Suzie avant de rejoindre Julien chez lui. Je portais fièrement ce soir-là mon tout nouveau jean taille basse, le premier vrai jean depuis des années, que ma perte de poids me permettait enfin de porter, et qui me faisait de si jolies jambes. Je me regardais encore le matin même avec incrédulité. Il me fallait apprivoiser ce nouveau corps, cette nouvelle image de moi-même.

Nous avons aidé Julien à ranger son appartement, faire son lit ; j’ai même fait sa vaisselle ! L’occupation me permettait d’oublier un peu ce nœud à l’estomac : Marc serait-il là ? Comment réagirait-il face à moi ?

Le soir tout le monde est arrivé petit à petit, Marc bien sûr, puis les autres garçons de la bande ainsi que mon chéri; la sœur de Suzie ; son petit ami, et… la copine de Marc, avec sa meilleure amie. Je ne m’y attendais pas, quoique j’aurais dû, logiquement ; non ? La soirée a commencé à trouver son rythme, les discussions roulant, nous refaisions le monde en mangeant des crêpes… Pendant ce temps, Marc s’occupait de sa dulcinée, tandis que j’étais blottie contre mon mari.

Donc c’est lorsque sa copine est partie que Marc a commencé à se rapprocher de moi ; nous avons parlé un peu boulot, mais j’étais un peu frustrée de la présence de nos amis qui nous empêchait de nous parler vraiment.

Comme il y avait de l’orage, ce qui effrayait beaucoup la sœur de Suzie, je suis montée voir les éclairs dans la chambre de Julien, juste au-dessus du salon. J’avais aussi envie de m’isoler ; de regarder les éclairs, seule dans le noir, et d’apaiser mon cœur qui battait à tout rompre.

Marc m’a rejointe 30 secondes après. Il m’a demandé comment j‘allais, je lui ai répondu : « Je suis morte de trouille ! » Je lui ai expliqué, fébrile, que j’avais peur de trop m’attacher si je répondais à ses avances. Apparemment, pour lui il était plus facile de faire la part des choses. Il m’a expliqué que selon son point de vue il ne s’agirait que d’un échange de caresses, de plaisir entre adultes consentants… Moi j’avais peur de ne pas parvenir à dissocier désir et attachement, et j’espérais qu’il comprendrait mon angoisse. Une femme ne donne pas son corps sans un peu d’elle-même… En tout cas ça ne l’a pas empêché de me prendre dans ses bras, de me caresser les cheveux… et moi, je baignais dans son parfum, sa présence engourdissait ma volonté, je commençais à m’abandonner, me détendre entre ses doigts.

Quand nos amis sont arrivés dans la chambre, il s’est brusquement écarté de moi. Les discussions ont repris, sur les orages d’abord, des notions de physique ensuite, puis de mathématiques… Petit à petit, Marc s’est à nouveau rapproché de moi, nonchalamment. Puis, comme je m’étais étendue, à demi ensommeillée sur le lit posé à même le sol, il s’est assis à califourchon sur mes fesses, pour me masser le dos. Je sentais la chaleur de ses mains sur ma peau, sur ma nuque, sous le t-shirt, mais aussi la pression de ses hanches sur mes fesses. Au bout d’un moment j’ai craqué, j’ai effleuré sa main, discrètement. A ma surprise, et pour mon plus grand plaisir, il a répondu à ma caresse, et nos doigts se sont cherchés, effleurés, enlacés durant de longues minutes qui m’ont paru une éternité….

Vers deux heures du matin, Marc est parti rejoindre son amie, en m’embrassant sur le coin de la bouche en guise d’au revoir. La trace de son baiser m’a brûlé la joue un moment avant de s’estomper.

Bien sûr, il n’a pas échappé à mon époux que nous nous étions isolés. Lorsque nous sommes rentrés à notre tour, il m’a juste dit que s’il ne s’était rien passé entre nous ce soir-là, c’était tant mieux. Il souhaitait savoir à l’avance quand nous sauterions le pas.

Les week-ends se succédèrent ; sans événement particulier. Chacune de mes soirées chez Julien, qui nous faisait jouer, Suzie et moi, à un jeu de rôles apocalyptique, me renvoyait vers chez moi sans avoir vu Marc. Pourtant je savais que c’était chez Julien que notre rencontre aurait à nouveau lieu.

Ce samedi-là, j’étais descendue à ****** seule avec mon fils, car mon homme devait au départ jouer au PC sur Internet avec des copains, tandis que j’irais seule jouer chez Julien, et dormir chez lui, mais malgré l’annulation de sa partie, il avait tenu à ce que je ne change pas mes projets… J’avais posé mon fils chez sa grand-mère, avec l’explication vaseuse que je dormais chez un copain, d’où mon sac à dos genre « je pars en w-e scout »… A vrai dire, je savais juste depuis quelques jours que Marc voulait me voir, sans savoir trop quand ni comment on se verrait.

Là où les choses se compliquaient, c’est que Julien, Suzie et moi avions commencé notre partie de jeux de rôles, lorsque Marc est arrivé vers 22h, prétextant une demande d’asile pour la nuit. En effet, depuis quelques temps, il ne dormait plus chez sa copine lorsqu’il descendait de sa montagne pour venir voir ses amis. Nous avons arrêté de jouer et avons regardé un film sur le PC.

Suzie a fini par s’endormir entre les bras de Julien, et Marc m’a pris la main pour m’entraîner vers la chambre, malgré mes protestations. Je rechignais à abandonner nos amis seuls tous les deux.

Mais Marc m’ensorcelant de sa voix, réussit à me décider à le suivre. Fébrile, le cœur battant, je m’agenouillai en face de lui, il me retira mon t-shirt d’un geste, puis ôta mon soutien-gorge. Je frissonnai comme une proie devant son prédateur. Puis il m’attira contre lui. Ce fut une découverte des corps, un océan de chaleur, de baisers, de plaisir… Comment nos corps pouvaient-ils si bien s’accorder l’un à l’autre, trouver chacun le chemin de l’autre avec autant de facilité ? Marc m’a confié : « La première fois, je dois t’avouer que j’ai du mal à bander… »

Enhardie, piquée par sa confidence, je l’ai caressé, puis pris dans ma bouche, en guise d’encouragement. En somme, je l’ai entrepris et ça lui a plu.

J’ai eu un moment de panique lorsque le petit ami de Suzie est venu la chercher. Tout à coup, je ne me sentais plus à ma place… Mais Marc a su d’une caresse, d’un baiser, me faire perdre le fil de mes pensées.

Lorsque j’ai voulu rejoindre Julien qui se retrouvait tout seul, il m’a rattrapée par la taille d’une main, par l’entrejambe de l’autre, caressée, et affolée, j’ai perdu les pédales ! Malgré ma réticence, il m’a prise en levrette, me tenant d’un bras contre lui, toute la surface de mon dos collée à lui… Nous avons joui tous les deux, en même temps… J’ai pleuré, un moment, de rage : je me déteste quand je suis esclave de mes sens !

A 3h du matin, nous sommes enfin descendus pour que je puisse me laver et pour voir comment était Julien : il s’était couché dans son canapé, tout seul. Moment totalement psychédélique où nous avons parlé tous les trois brièvement de sexe avant de retourner dormir…

Le dimanche matin, ma mère m’a appelée à 7h pour que je la rejoigne : elle avait mal, il fallait que je l’accompagne voir un docteur… Je me suis sauvée comme une voleuse, après avoir déposé un léger baiser sur les lèvres de l’amant ensommeillé.

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wahou ça m'a donner des frissons ;)

je pense que je ressentirai la même chose, car malgré les apparence j'ai du mal a m'accepter.

Et tu la revu ou c'était juste une fois ?

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Guest aniscanelle

c'est une histoire en sept épisodes... la suite?

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Ouiiiiiiiiiii la suite !

c'est juste dommage que la fin soit si rapide... un peu plus de détail aurai été super ;)

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en sept episodes ! eh ben oui je veux bien la suite moi ;)

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Guest aniscanelle

Bon, bin épisode 3...

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Guest aniscanelle

Ne faites pas attention au style, le texte date de l'époque des faits, il y a six ans.

Toute chamboulée par ses premiers ébats avec Marc, Aniscanelle échange avec lui une correspondance nourrie sur Internet, d’autant plus motivée qu’à travers un projet professionnel commun, les prétextes à s’écrire se multiplient… C’est ainsi qu’ils se confieront leur désir l’un de l’autre, leurs impressions depuis leur dernière rencontre.

« … Sur un registre plus personnel, j'ai moi même assez peu détesté (pour faire dans la litote pas chère) notre soirée de samedi. Je m'attendais à moins bien pour une première fois. Moralité : cette excellente bande annonce me donne très envie de voir la suite du film. Nos corps ont plein de choses à se dire et j'ai aussi plein de questions sur ta façon de travailler et d'envies de te découvrir en tant que personne…

Marc »

Puis est venue une soirée de découverte des jeux de société, où Marc a initié Aniscanelle à de nouveaux jeux avant de repartir vers son amie, non sans lui avoir volé un doux et torride baiser, dans l’ombre d’un recoin de rue…

« … C'était chouette, juste un peu court. Je serais bien resté jusqu'à pas d'heure, mais hélas, le devoir l'empêchait. J'ai encore la bouche qui brûle de ces quelques baisers volés avant de se séparer et mes mains cherchent toujours la douceur de ta peau. Je sais que c'est très mal et que je ne devrais pas t'écrire ce genre de choses. Tant pis. J'ai envie de toi, de ton souffle, de ta peau, de ta chaleur, de ta ferveur, de tes doigts dans mon dos, de tes cuisses contre les miennes, de la moiteur de ton sexe au creux de ma main.

Marc »

Quelques semaines plus tard, les deux amants cherchent encore désespérément dans leur emploi du temps un moment pour se retrouver. Marc ne dort jamais chez lui, puisqu’il doit s’en remettre à l’hospitalité de ses amis lorsqu’il revient à *****, et Aniscanelle loge alors chez ses beaux-parents. Pourtant, la ville est leur seul point de rendez-vous possible, puisqu’à mi-chemin de leurs domiciles respectifs. Ils se voient une nuit, brève et agitée, un peu comme un rêve, laissant au creux du ventre de Aniscanelle une drôle de sensation, mi-insatisfaction, mi-plénitude. Comme si l’amant lui volait quelquechose tout en plantant en elle les germes de son désir.

Enfin, les vacances de Toussaint arrivent, et c’est l’occasion d’une plus grande liberté pour Marc et Aniscanelle. Pour échanger sur leurs pratiques professionnelles, ils vont se donner rendez-vous un après-midi. Elle laisse sa petite famille chez elle, et se rend à **** où Marc séjourne quelques jours. Le cœur battant, essoufflée, elle arrive sur la place de l’Opéra, trouve un interphone entre deux cafés, sonne, entre… après un dédale d’escaliers biscornus, elle trouve une porte entrouverte…

Extrait du journal d'Aniscanelle:

«  Bon, eh bien, oui, je supposais juste : à peine étais-je entrée que Marc m’a sauté dessus ! Après m’avoir débarrassée de mon manteau, par derrière, il m’a embrassée dans le cou, puis m’a enlacée tout contre lui, pressant ma poitrine entre ses doigts. Je sentais son souffle sur ma joue…

- Déjà ? 

- Il faut d’abord s’occuper de ça, c’est sur le feu depuis trop longtemps…

De ses lèvres, il a pris les miennes, puis m’entraînant dans le salon, m’a étendue sur le canapé, caressée et dévêtue. Tétanisée, je me laissais faire, savourant son souffle, la brûlure de ses doigts sur ma peau nue… le contact dru de ses cheveux, sa barbe naissante. Mon amant m’a parcourue de sa bouche, des ses doigts, de son corps tout entier… J’aurais bien savouré encore ces caresses, mais pressé, il s’est introduit en moi. Une fois dans la place, tandis que j’effleurais timidement ses hanches, Marc a commencé à aller et venir tranquillement, faisant monter mon excitation pas à pas. Ce qui m’a surprise, et même un peu effrayée , c’est qu’il est très endurant, sexuellement parlant.

De longues minutes plus tard, je n’en pouvais plus de gémir et de trembler sous ses assauts, lorsqu’il s’est retiré, en nage, et avec un sourire infernal :

Ne crois pas que c’est fini, on fait juste une pause et on continue… 

Marc s’est levé pour aller sélectionner sur l’ordinateur un assortiment de morceaux de musiques indiennes, techno-jazz, rock, puis il est revenu à moi, tranquille, nonchalant. Je le dévorais des yeux. Il m’a à nouveau caressée; enhardie, j’osais enfin explorer ce beau corps aux hanches étroites, au os saillants, si frêle et si endurant… parcourir de mes lèvres cette peau douce et parfumée, effleurer son sexe humide de m’avoir labourée… Je humais avec délectation mon odeur mêlée à la sienne. Revigoré, il m’a fait à nouveau basculer sur le dos, et d’un coup est entré en moi. J’étais comme bercée, et bousculée par cette houle continuelle, inexorable…

Soudain, alors qu’il était derrière moi, la brûlure d’une claque m’a faite sursauter, m’arrachant un petit cri : alternativement, Marc claquait mes fesses rebondies, et ma foi, j’aimais ça ! De nouveau, progressivement, il m’a menée aux sommets du plaisir, m’a faite hurler de détresse et jouissance mêlées; nous ruisselions de sueur…

Peu avant de jouir, il m’a glissé à l’oreille :

- Mmmm… Je suis bien, j’aime être dans ta petite chatte qui me serre…

(C’est fou comme ça m’a excitée. J’y repense encore… ça et ses tapes sur mes fesses…)

Puis, fièrement campé entre mes cuisses, l’une posée sur le canapé, l’autre dressée le long du dossier, il a remarqué, taquin :

- Voilà une façon très intéressante d’aborder la perpendicularité… sauf qu’on ne peut pas en faire part ! 

J’ai frôlé la panique lorsqu’il s’est mis en tête d’essayer sur moi de drôles de pratiques… J’étais renversée sur le canapé, la tête au-dessus du vide. Sa main a glissé le long de mon cou, et serré imperceptiblement. Je sentais ma tête s’engourdir peu à peu, tandis que mes sensations décuplaient. Ma bouche s’est ouverte en quête d’oxygène, tandis que je suffoquais, les yeux clos… puis la pression de ses doigts s’est amenuisée…

Enfin, sa jouissance nous a soulevés tous deux, puis laissés, essoufflés, las.

La musique s’est éteinte derrière nous, nous nous sommes rhabillés, en silence, dans un même mouvement.

Je lui ai donné son cadeau d’anniversaire, à n’ouvrir que « là-haut-sur-la-montagne ». Affamés, nous sommes ensuite sortis chercher à manger, puis avons continué à faire connaissance tout en mangeant. Enfin, nous nous sommes consacrés sérieusement au travail. Je lui ai montré mes documents, nous avons convenu de travailler ensemble dessus, et organisé la correspondance entre nos postes.

Au passage, j’ai découvert que Marc et moi avons passé le même bac et suivi les mêmes cours à l’université, mais à des moments différents : j’ai quatre ans de plus que lui. Par contre, il a suivi une autre voie ensuite et est bardé de diplômes… Bêtement, j’étais impressionnée.

Pendant qu’il me parlait, il me caressait l’épaule, puis le cou. Ses doigts se sont faufilés par le col de mon pull vers ma poitrine…. En guise de conclusion à notre discussion, alors que faisais quelques pas, nerveuse ; l’amant à nouveau réveillé s’est glissé dans mon dos, m’a enlacée d’un bras, tandis que son autre main glissait dans mon jean sur mon pubis. Il a introduit ses doigts dans ma culotte, le temps de me faire chavirer à nouveau dans le désir brut, bestial, m’a débarrassée de mon jean, puis m’a pénétrée tandis que je m’appuyais sur le fauteuil que j’avais agrippé pour ne pas tomber. Bousculée, je pleurais, gémissais…

Brusquement, il m’a saisi par la taille et m’a poussée vers la fenêtre. Heureusement, les rideaux étaient tirés.Où voulait-il en venir ? Affolée, muette de saisissement, arc-boutée contre la vitre, j’ai résisté de toutes mes forces… J’avais peur qu’on nous voit de la place noire de monde… Renonçant à me faire plier, il m’a attirée contre lui puis nous sommes tombés sur le canapé, où nous avons repris nos caresses intimes plus calmement.

Oh, cette sensation d’être à la fois captive et consentante, rebelle puis soumise… ça me rendait folle ! Pourquoi n’arrivais-je pas à lui parler, quel pouvoir avait-il sur moi ? Etait-ce simplement timidité de ma part ?

Nous sommes restés étendus un long moment, parcourant nos corps du bout des doigts, échangeant de longs baisers…J’avais bien envie de rester encore, mais je n’en avais pas le temps… Il me fallait rentrer chez moi, fermer cette troublante parenthèse. Après un dernier baiser, je suis partie, encore, à la rencontre de ma vie, la vraie. Je garderais encore ces images, ces sensations dans ma tête, dans mon corps, pour affronter le quotidien et rêver un peu la nuit de mon amant si étrange. »

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humm et bien quelle suite ;)

et quelle expérience, très ennivrante :D

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