La cabine d'Essayage

Cet après midi en rédigeant mon texte sur mes mésaventures avec le lit d'eau, il m'est remonté un souvenir plus ancien d'une autre mésaventure.

Mai 1989, 24 ans première solde d'école de sous-officier, première permission, et direction Bordeaux pour retrouver ma chère et tendre.

Mon amour, allons faire les magasins je t'offre ce que tu veux.

Direction rue Ste Catherine, et les Nouvelles Galeries, rayon lingerie.

Nous nous amusons à choisir divers shorty, porte jarretelles, soutien gorges, j ai décidé de consacrer ma solde à ma douce, cadeaux, parfum, restaurant. Les essais de lingerie nous ont bien chauffé.

Je décide de lui acheter une robe de soirée car ce soir j ai chosi un restaurant chic et soirée en boite de nuit sélecte.

Et là nous ma douce commence à essayer des robes toutes aussi affriolante les unes que les autres.

La tension monte, et elle me signe de la rejoindre dans la cabine d'essayage.

Je n 'écoute que mon envie et je rejoins ma douce , il n'y a pas grand monde encore dans le rayon et quinze jours sans se voir ont quelque peu exacerbé nos sens. Nous jouons et devenons entreprenant sur nos personnes.

Mais c'est là que les choses se corsent a décidé d'être joueuse, et dégrafe mon jean et entreprend une gâterie sur ma personne.

Je suis sur un petit nuage, mais un nuage n'est il pas annonciateur de l'orage. En la foudre tomba, étant dans un état assez trouble, agrippe le rideau de la cabine d'essayage qui cède.

Personne à proximité, soulagés nous nous rhabillons prestement et je parviens tant bien que mal à raccrocher le rideau. Nous quittons les lieux sûr de ne pas avoir été vus, mais nous croisons le regard d'un couple d'une trentaine d'années qui nous sourit.

Nous comprenons et rouges cramoisis nous quittons le magasin.

CONCLUSION

Si tu veux tenter ta chance dans une cabine d'essayage assures toi de la solidité du rideau.

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