Depuis : Belle journée ...
Source :Comme dans le port les chaloupes endormies se frottent lentement l'une à l'autre au rythme de barcarolle, nos corps enlacés dans le lit creusé se creusaient en caresses infinies. Ses seins, sa bouche, son cou, ses fesses, ses jambes, ses épaules ne lassaient pas mes lèvres enfièvrées. J'aurais voulu avoir cent bouches à chaque doigt pour mieux baiser sa peau de rose. Ses lèvres s'ouvraient et m'avalaient doucement. Lentement je m'avançais en elle, dans son ventre chaud et salé comme l'eau du port caressant les chaloupes. Sa houle berçait mon gland gonflé comme un ballon. Lentement mon pieu épais et dur envahissait ses chairs tendres et satinées. Ses cuisses enserraient mon corps enchanté. Notre valse lente et impatiente étourdissait nos coeurs. Chaque vibration d'un sexe devenait pour l'autre sexe une fête d'artifice. Une joie étrange me faisait rire d'un bonheur renouvelé à chaque moment de ce petit bal. J'explorais chaque pli de sa chair et chaque pli de sa chair m'était un délice. J'avançais en elle comme un Auguste ovationné dans la Rome triomphante. Suspendu au milieu de ma gloire je m'arrêtais pour savourer ces moments précieux. Puis je me suis retiré doucement lentement. Je la regardais encore plus belle. Et je revenais en elle m'inonder de son désir femelle. Et je goûtais ce calice. Et je reculais encore. Et revenais encore. Et encore, encore. J'aurais voulu toujours. Et nous explosâmes dans un bouquet de folie. Anéantis et heureux nous restions prisonniers l'un de l'autre. Peu à peu je me suis dégagé. Je l'ai prise dans mes bras et embrassée mille fois. Sourires heureux et baisers comme les fleurs dans les champs au printemps.Une heure plus tard j'étais tout chiffonné d'amour dans le métro, au bureau où mes collègues et mes dossiers m'attendaient. Belle journée aujourd'hui. J'attendais d'être seul pour décrocher le téléphone et entendre une voix chérie.
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