Escale à Corfou
Corfou été 1921
Corfou, l’île des Phéaciens d’Homère et de la princesse Naussicaa, verdoyante, extrêmement fertile, elle est couverte d’oliveraies de champs d’agrumes et de vignes. L’île est baignée par des eaux cristallines et des criques sablonneuses surplombées de falaises vertigineuses.
Les rues de Corfou bordées de hautes maisons aux balcons de fer forgé au crépi ocre, étroites ruelles, placettes et linge aux fenêtres ressemblaient à savant mélange de Grèce et d’Italie. Chaque peuple envahisseur y ayant laissé son empreinte
Cyprès oliviers, bougainvilliers recouvrent les collines sur lesquelles viennent s’accrocher de charmants petits villages qui se succèdent les uns aux autres.
La vie s’est arrêtée dans le temps, après ces années terribles de cette guerre qui venait à peine de s’achever.
Ici une terrasse de bistrot où l’on déguste un café grec, avec le marc au fond de la tasse, ou un ouzo, là dans la rue un homme rentre des champs, un fagot de bois sur le dos ; une femme traverse la place avec son âne. Partout on pouvait sentir le parfum envoûtant des fameuses roses blanches de Corfou.
La route qui redescend sur la côte offre des points de vue magnifiques sur la mer et la côte d’Albanie, séparée de l’île par un simple bras de mer.
Christina avait découvert Corfou, lors de l’escale du bateau qui la ramenait de Salonique où durant une partie du conflit elle avait exercé comme infirmière auprès des soldats de Franchey d’Esperey .
Elle était tombée sous le charme de cette ile, et elle y était restée, achetant une petite maison dominant la baie de Corfou.
Oubliant les affres de la guerre, elle passait ses journées à écrire, peindre et faire l’amour avec le soleil, s’enivrant des parfums de l’ile et de la palette des couleurs des lieux.
Elle était allongée sur un transat face à la mer, elle offrait sa nudité au rayon de son amant soleil. Sa peau était halée, presque cuivrée. Cette couleur elle la devait à la chaleur du milieu d’été .
Mon aviso venait de faire escale et j’avais décidé de vagabonder dans les collines laissant le commandement à mon second.
Je parcourais les sentiers et j’arrivais près d’une villa dominant la baie.
Je ne la vis pas de suite et je m’allongeais dans l’herbe chaude à l’ombre d’un olivier ancestral.
Je laissais mon esprit vagabonder et je m’endormis.
En me réveillant, je crus être encore dans mes rêves, croyant voir Nausicaa, mais en fait c’était elle.
Je me mis à l’observer depuis l’autre bout de la terrasse. C’était la fin d’après midi et le soleil déclinait dessinant des ombres charmantes sur les choses et les corps. Dans la lumière filtrée, les cheveux de l’observée prenaient des reflets auburn tirant sur un roux chaud.
Elle lisait, concentrée sur les pages et ses lèvres pleines et entrouvertes étaient d’un rose vif car à mesure que l’intrigue la prenait, elle les mordillait, inconsciente de l’aura érotique qu’elle dégageait.
Soudain, elle croisa mon regard mais ne détourna pas les yeux pour autant.
Que pensait elle de cette homme?
Elle se surprit à souhaiter qu’il vienne l’embrasser sur l’instant en plaquant une bouche dure et entrouverte sur ses lèvres de pêches, qu’il les goûte avec application avec la langue et les dents, l’arrachant aux pâles amours fictives imprimées dans son roman.
Sous l’effet de la brise marine, mais était ce bien cela, deux pointes s’affirmaient à mesure que sa poitrine se soulevait de plus en plus rapidement car déjà l’émotion que lui avait procuré ce regard se traduisait dans son corps. Sur son épaule, elle sentit le poids et la chaleur d’une main, elle sursauta mais ne se retourna pas.
Je me trouvais derrière elle, elle ne lisait plus . Depuis qu’elle avait remarqué ma présence , elle n’avait cessé de passer le bout de sa langue rose sur ses lèvres comme une provocation, elle passait distraitement la main sur ses cuisses .
En m’avançant j’avais perçu la pointe de ses seins se dresser et une décision s’était prise en moi, elle ne pouvait plus rester œuvre distante belle à observer, je la voulait dans le contact charnel, poser mes mains, ma bouche sur elle, presser son corps de courbes et de rondeurs exquises contre le mien ferme, sec, et dur.
Elle ne dit rien et ne me repoussa pas non plus je continuais l’exploration du satin de sa peau réchauffée par le soleil en glissant de l’épaule jusqu’à la main avec une caresse légèrement appuyée.
A ce moment là je me mis mit devant elle et lui baisa la main.
Elle fut amusée par ce geste, un éclat passa dans ses yeux, elle se sentait déjà complice de cet étranger alors qu’elle n’avait jamais encore entendu le son de sa voix. Elle posa son livre fermé sur la table et se leva, me faisant face.
Je pris son visage de rose épanouie entre ses mains et l’embrassa avec fougue même si mon corps restait à quelques millimètres du sien, exprès pour ne pas la toucher.
Alors que nos langues se mêlaient elle sentit couler entre ses jambes le liquide chaud qui traduisait son désir, et elle sentait comme des battements de tambours réguliers résonner dans son corps faisant contracter ses muscles, la rendant folle de désir.
Puis mes lèvres effleurèrent son cou, sa nuque, prolongeant ma caresse le long des clavicules puis vers le décolleté, j’admirais les deux fruits défendus je les soupesais et ils étaient lourds et chauds, les tétons étaient roses, presque rouges aux extrémités, fièrement dressés vers moi.
Je passais le pouce dessus tandis qu’elle, n’y tenant plus avait défait les boutons de ma chemise de lin blanc et plongé sa main à la recherche du membre dressé qu’elle imaginait déjà en elle.
Elle avait sorti ma verge de sa prison de tissu et la masturbait lentement en insistant sur son extrémité, elle sentait mon membre devenir incroyablement dur sous sa main et ce contact lui plaisait de plus en plus.
Elle laissa échapper un gémissement qui se fondit dans un soupir quand du bout de ma langue je titillais ses tétons durs à lui en faire mal.
Puis je m’employais à lui embrasser, lui mordiller les seins alors qu’elle me branlait toujours avec soin. Je suivis la courbe des hanches avec ma main et lui écartait légèrement les cuisses.
En remontant vers l’entrejambe, je constatais à l’humidité l ‘excitation de sa partenaire qu’il salua d’un nouveau baiser ardent tout en caressant sa petite chatte imberbe et brûlante.
D’un doigt expert, j’opérais un va et viens régulier sur son clitoris de plus en plus gonflé tout en la pénétrant avec l’index et le majeur. Je sentais déjà autour de ses doigts l’étroitesse de son sexe, ce qui me fit durcir comme un glaive d’airain.
Elle gémissait de plus en plus fort, n’entravant pas son plaisir . Elle me fit assoir sur une chaise pour coincer mon membre entre ces deux magnifiques seins fermes et opulents.
Elle continua de me branler sur sa poitrine sentant l’odeur de mon sexe qui l’attirait irrésistiblement.
Délicatement elle posa ses lèvres dessus puis engloba mon gland, se retira, passa une langue gourmande dessus, le suça avec l’application d’une élève voulant impressionner son professeur.
Je me sentais au bord de l’explosion mais je voulais garder le contrôle, ne pas céder à ces provocations .
Alors lui relevant la tête je l’allongeais sur les pierres encore chaudes de la terrasse. Son corps magnifique était baigné dans la lumière rouge du couchant, je lui écartais les cuisses, dévoilant à mon regard de petites lèvres roses mouillées de cyprine et un clitoris gonflé.
J’embrassais son clitoris, puis passais une langue durcie sur celui-ci, léchait ses lèvres, goûtait son liquide à la source même du petit trou.
Elle essayait de ne pas bouger mais son corps était attisé de frissons, de délicieuses convulsions, elle ne pouvait pas s’empêcher de saisir ses seins à pleine mains, de se caresser et ses gémissement devenaient cris de jouissance.
Le son de sa voix qui se brisait me rendait fou, et j’ avais envie de l’entendre crier plus fort sans retenue. Je me redressais et la regardais, elle mordillait sa lèvre inférieure et un alizé balayait doucement son corps et ses cheveux.
On aurait dit une déesse Nausicaa réincarnée, je ne savais pas d’où elle venait, ni quelle langue elle parlait, mais l’entente charnelle entre nous était parfaite, aussi je sus à son regard qu’elle voulait que je la prenne sur l’instant.
Je plaçais mon membre à l’entrée trempée de son vagin, et la pénétrait doucement. Son vagin était très étroit et je m’y sentis comme dans un fourreau chaud et légèrement trop petit.
Cet enserrement était exquis, au fur et à mesure j’accélérais le rythme la prenant avec une fougue chaque fois plus grande. Pour aller encore plus profondément en elle, je pris une de ses longues jambes satinées que j’appuyais sur son épaule. A ce léger changement de position, ses râles de plaisirs se doublèrent. Ses mouvements se faisant plus fort , plus déterminés je la sentais au bord de l’explosion.
Mêlé à un hurlement de plaisir j’entendis alors sa voix :
« Prends moi fort !
Alors je la retournais et commençais à me branler sur la raie de ses fesses parfaitement fermes et lisses.
Je fis quelques va et viens profonds en ouvrant son sexe rose qui absorbait complètement mon pénis. Puis je dirigeais ma verge imbibée de cyprine vers sa rose que je pénétrais doucement.
Elle accepte à petits cris, puis je la prends plus profondément, jusqu’à la mettre jusqu’au bout. Sa jouissance crée des contractions telles que ne puis plus me retenir, j’ explosais en elle.
Orgasme divin, mêlant nos cris, nous restâmes enlacés ne faisant qu’un.
Puis nous descendîmes vers la crique au sable si fin pour se plonger dans l’onde Adriatique pour poursuivre nos ébats.
J’écris ces mots et je te sens derrière moi en train de les lire.
Oui c’était toi, oui c’était moi.
« Christina si nous allions nous baigner »
« Oui mon Amant, allons faire l’amour , j’aime tant quand tu me prends comme ce jour où nous nous sommes donnés l’un à l’autre pour la première fois »
Je me lève fait glisser le voile de tulle qui couvre ta sensuelle nudité et je pose mais lèvres sur les tiennes.
Nous nous laissons glisser dans l’eau aux reflets turquoises…

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