La rencontre. Suite et fin.
Les lettres lumineuses se détachent de la façade. Nous entrons dans leur halo, la porte vitrée s'ouvre devant nous. Je reprend mon souffle.
Faussement calme, nous prenons la clé. L'ascenseur s'arrache du sol.
Face à face, nous nous observons l'œil coquin. Un pas nous sépare. Tu tends les mains vers moi, détaches mon imper. Souriant.
La cabine s'ouvre sur un couloir.
Nos pas silencieux sur la moquette épaisse. Je frémis, je ne devrais pas être ici, avec toi. Je suis pourtant incapable d'y renoncer.
Tu me prends par la taille, et me souris.
-Tu veux repartir?
Pour toute réponse, je m'approche de toi, rentre dans ton espace vital. Je joint mes bras derrière ta nuque et dépose un langoureux baiser sur tes lèvres. Le contact de ta bouche, de ta langue me ramène sous le porche qui nous avait abrité qq minutes plus tôt. Ma tête ne raisonne plus. Mon corps a pris le pouvoir.
Tu glisses tes mains dans mon dos, me tiens contre toi. Mon ventre se serre. Tu m'embrasses à pleine bouche. Déjà, dans ce couloir, je bascule.
Je glisse la clé sur la serrure. Tu glisses sur ma peau, dans mon cou. La porte me résiste, la chaleur de ton corps derrière moi m'empêche de m'appliquer. Tu poses ta main sur la mienne. La chambre est coquette, confortable.Je jette mon imper.
Tes bras autour de ma taille, ton visage blotti dans mon cou, tes baisers m'emportent, me chavirent.
Je me retourne dans tes bras et nos bouches se mêlent d'un plaisir qui nous submerge.
Ta main dans mes cheveux bascule ma tête, offre mon cou à tes baisers.
-Tu as moins froid ici....et je te préfère sans ton manteau. Tu es ravissante dans cette robe.
Le pouvoir de la petite robe noire. Irremplaçable, imparable.
J'aime sentir ton regard sur moi. J'aime voir tes yeux gourmands.
Tu t'installes dans le fauteuil près de la fenêtre en m'observant.
Je te rejoint. Debout, à portée de caresses.
Ma main glisse sur ta joue, ta nuque, tes cheveux. Mes yeux plantés dans les tiens.
Assis confortablement, tu remontes le long de mes cuisses. J'aime tes mains. Leur chaleur m'emporte. Tu prends mes fesses dans leur paume. Je frissonne.
Tu me souris et dis:
- Ça, ce n'est pas à cause du froid...
Tu continues ta progression. Le bas de mes reins à présent. Le désir. Brûlant. Ma robe relevée jusqu'en haut de mes jambes, tes lèvres effleurent ma peau sous mon bas.
Tu te lèves. Passes dans mon dos.
Ta chaleur virile dans ma nuque. Tu descends doucement la fermeture éclair, dégages mes épaules.
Me voilà sans mon armure, sans ma petite robe noire, offerte, en lingerie dans cette chambre. Toi. Ma peau nue. Tes bras. Ton corps.
Ta langue remonte sur mon épaule. Ma bouche te cherche, te dévore.
Mes mains s'agitent à la recherche de ta peau, je me retourne dans tes bras. Te déshabillent.
Comme affamée, je glisse mes doigts dans la boucle de ta ceinture, tire la sangle. Je m'agite à te libérer de ta prison de tissu. À me libérer de ta prison de tissu. Nos regards enchainés, débordants, je défaits les boutons de ta braguette. Un par un. Mon cœur s'emballe. Mon addiction à ta peau aussi. Mes mains se faufilent.
Je te sens fort et ferme. Ma féminité prend le dessus.
Tu recules jusqu'au lit, enlèves ton pantalon, cales un oreiller derrière ta tête.
Je me sens fébrile. Je veux te rejoindre et t'envahir.
Je m'approche du lit d'où tu m'observes.
À quatre pattes, déjà féline, j'arrive par le pied du lit.
Je pose 1000 baisers sur ta peau, remontant le long de tes cuisses. Je te caresse, je veux découvrir ta peau.
C'est le feu en moi. Je me sens timide, impressionnée, déstabilisée, mais surtout affamée de toi.
J'arrive doucement près de ton intimité, ma langue en éclaireuse, mes mains te débarrasse du boxer que tu avais gardé.
Emportée par mes envies, je te saisis délicatement, fermement. Ma langue t'appréhende avec de délicieuses caresses. Elle t'entoure. Je me sens encouragée par tes mains sur mes épaules, dans mes cheveux, et te prend langoureusement dans ma bouche, dans un délicieux va-et-viens. Mes mains te découvrant, t'emprisonnant même, calées sur le rythme de mes baisers.
La température monte d'un coup, j'ai chaud, je vibre.
Je me délecte de toi, je sens ton désir gonflé dans ma main, dans ma bouche. Je m'applique. Je te dévore. Je te glisse dans mon cou, sur mon visage, dans mon décolleté mais déjà, tu me manques je veux te sentir au chaud, dans ma bouche.
Je reprend ma danse. J'ondule au-dessus de toi, enjambe ta cuisse. Je sens ta chaleur envahir mon intimité... Je me caresse sur ta peau, à ton contact je perd pied. C'est si bon, je me laisse emporter par mon plaisir et te le fais partager.
Tu te relèves, m'embrasses. Je me sens libre.
Tes mains courent sur moi. Nos langues se mêlent.
Tu emprisonnes mon sein dans ta main, ta langue le caressant, bousculant le téton.
J'imagine ce baiser sur mon intimité, je m'envole.
Je repasse au dessus de toi, me cambre exagérément Je te sens dressé si près de moi, que je brûle de te sentir plus. Dans un déhanchement torride, je glisse sur son vît, imaginant le moment où je le sentirais me pénétrer. Cette idée me torture, je ne sais plus attendre. Je m'enfonce sur toi. Doucement. Déhanchement. Mon corps t'appelle, je me redresse. Reprend mon calme.
Me délecte de ta vigueur, en goute à chaque instant
Tu poses tes mains sur mes fesses, me guides ou me maintiens contre toi, dans un instant irréel. Crescendo, tu m'entraînes dans un rythme effréné... Je perd la tête.
Je ne suis plus que plaisir. Je vis, j'exulte, je jouis.
Tour à tour, nous échangerons désir et plaisir jusqu'au matin, jusqu'à ce que le sommeil nous gagne.
Au matin, je reprendrai ma vie.
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