La nuit au manoir (6°)
Tu es radieuse, féline dans ta démarche, lorsque je te conduis à la cuisine. Tu te retournes, et me regardes avec espièglerie. Tu me repousses, me faisant sortir de la cuisine.
« Sois patient, je reviens vite »
Je retourne vers le salon, et m’assoie en tailleur devant le feu. Je laisse le rayonnement des flammes réchauffer mon corps nu. Je me surprends alors à rêver de mes voyages et de ces femmes aux corps de cuivre, ou d’ébène que j’ai étreinte lors de mes voyages. Je retrouve les odeurs de cannelle, de myrrhe, de santal, de cacao. Les crépitements du bois incandescent me rappellent les veillées au camp après une longue chasse.
Je n’ai pas vu le temps passer, mais je devine tes pas derrière moi. Certes tu t’emploies à ne pas faire de bruit, mais mes sens sont encore aiguisés après tant de nuits passées dans le Bush, ou la savane.
« Ne te retournes surtout pas me dis tu »
J’entends le bruit du chariot de l’office et des bruits de chaises et de vaisselle.
J’attends bien encore une dizaine de minutes.
« Maintenant tu peux te retourner »
Je te découvre allongée sur la table.
Tu as couvert ta poitrine de Chantilly, dont je devine le saladier sur la desserte. Rien ne laisse entrevoir ta poitrine succulente dont je raffole.
Sur ce plat et si doux ventre, tu as dessiné un corsé aux fils de miel. Ces longs traits m’amène jusqu’à ton bas ventre. La séparation avec ton ventre est matérialisée par une belle et voluptueuse ligne de crème. Tu as réparti sur chaque parcelle de ton corps de la poudre de cacao.
Pour orner ton bas ventre à l’approche de ce désert onctueux, je découvre que tu as répandu un léger coulis de chocolat.
« Viens me dévorer »
Te faisant face, je m’exécute. J’entame alors une lente et délicieuse progression gustative. Je saisis tes chevilles l’une après l’autre pour relever tes jambe sur mes épaules. Je plonge ma bouche vers ton divin calice. Je ne veux pas perdre une once de ce dessert érotique. Du bout de la langue, je retire chaque particule de chocolat. Je savoure cette mise en bouche et ma langue n’a de cesse de trouver la moindre pincée de douceur.
Tu t’attends à ce que je te dévore, mais j’esquive et me délecte de ton échancrure sucrée. Tes hanches se dévoilent sous mes lèvres gourmandes. Ton bas ventre n’est plus couvert que par quelques particules de cacao.
Je plonge sur ton ventre pour l’enduire de miel et je goutte avec délice ces textures. Bientôt, seul un léger voile doré témoigne de la présence du nectar. J’en retire sa substance par quelques coups de langues appuyés. Ton ventre se creuse à chaque tentative.
Je plonge ma bouche entre tes seins, je passe de l’un à l’autre, goulûment. Je retire le capuchon de crème qui occulte encore le bout d’un sein à pleine bouche. Je me délecte.
Je viens alors t’embrasser langoureusement, puis je quitte ta bouche pour descendre caresser de mes lèves douces ton ventre et flatter enfin tes belles jambes.
Oui j’ai faim de toi et je descends pour venir me rassasier à ton intimité, je souffle sur ta chatte chaude pour l’apaiser un peu, je donne un petit coup de langue pour l’attiser. N’y tenant plus, tu laisse échapper un gémissement de plaisir. Je décide de glisser un doigt en ton calice.
Tu gémis encore un peu plus fort.
Je retire mon doigt et viens te le mettre dans ta bouche pour que tu puisses goutter ton excitation.
Je donne de grand coup de langue sur toute ta chatte au goût de miel. Tu serres très fort autour de mon doigt.
Je m’empare d’une timbale remplie de chocolat fondu et je laisse couler le liquide onctueux et chaud sur ton pubis, et tes seins.
Mes lèvres vagabondent alors de ton bourgeon chocolaté à tes mamelons aux pointes.
Tu plonges tes yeux dans les miens.
Mais alors que je m’apprête à t’embrasser, tu me saisis par les hanches et tu nous fais basculer.
Tu te redresses légèrement et tu inspectes brièvement mon corps . Il est couvert de. miel, chocolat, chantilly.
Avec ton index, tu étales doucement le chocolat sur mon sexe, alors que je continue à me délecter du chocolat dégoulinant sur ton torse ton ventre ton bas ventre Tu t’empares alors de mon sexe à pleine bouche.
Tu t’agenouilles et d’un coup, me voilà tout en toi tes lèvres saisissent fermement la base de mon sexe et tout en remontant ta bouche le long de ma verge ta langue fait un méticuleux travail de nettoyage ou plutôt tu gouttes ce si bon chocolat, sans en prendre la moindre goutte.
Ta bouche va et vient le long de mon sexe, mais tu veux faire durer le plaisir.
Tu poses un peu de miel sur chacun de mes seins et comme le miel est très liquide tu saisis à pleine bouche mes mamelons, tu suces, lèches, aspires mes tétons.
Tu me fixes du regard, et à nouveau tu viens dévorer ma verge sucrée.
Tu écartes avec une divine indécence tes cuisses et tes mains saisissent mes fesses et tu m’amènes à toi. Bouche contre bouche, d’un coup ma verge s’enfonce sans contrainte en ta chatte brûlante.
La crème et le chocolat dégouline sous la chaleur de ton sexe.
Je vais et viens en toi jusqu’au bord de l’explosion, je me retire. Tu as compris, j’enfouis mon visage au plus profond de ton entre cuisse, ma langue s’enfonçant en toi pour goûter ta cyprine mêlée à ces douceurs sucrées.
Tes lèvres enserrent mon gland chocolaté, ta langue ne perd aucune goutte de cet aphrodisiaque.
Tu me suces avec gourmandises, ou plutôt tu m’avales le sexe avec la crème autour et là je ne peux me retenir.
Mon éjaculation est violente, et faute de la voir, je sens quelle est très abondante.
Ton sexe est luisant de plaisir. Tu es toute humide, je peux même apercevoir des perles de ta liqueur intime dégouliner entre tes cuisses.
Je ne peux y résister. Pendant que ta main est en train de me masturber et ta langue de me lécher pour redonner vie à ce sexe quelque peu ramolli après tant de jouissance je saisi s une coupelle en argent remplie de miel. Comme le miel est très sirupeux, il met beaucoup de temps à descendre. Je n’hésite pas trop sur la quantité. Je compte bien en profiter
Je commence à promener ma langue sur tes fesses, entre tes fesses. Tu te cambres.
Tu m’invites au vagabondage.
La sensation que langue sur ton œillet te procure est sans équivoque et immédiate. Tu mouilles toujours aussi abondamment.
Le sirop continue de descendre et commence à arriver sur ton vagin, tes petites lèvres. Avec ma langue je prends bien soin de l’étaler sur chaque morceau de peau de ton sexe, ton clitoris. Je prends même mes doigts pour être sur de bien l’étaler.
En tout cas, ces quelques caresses et coup de langue ont eu sur mon sexe un effet immédiat et bénéfique. Le revoilà de nouveau tendu, droit comme un glaive.
Et tu y affères avec beaucoup d’énergie et de minutie. Un peu de crème, un peu de chocolat et toujours ta bouche pour me lécher et me sucer sur toute la longueur.
Ma langue continue de se promener de haut en bas de droite à gauche, jouant tantôt avec ton clitoris tantôt avec tes petites lèvres, essayant de te pénétrer je me décide pour augmenter ton plaisir de glisser un doigt. Tu es brûlante, humide. Je ne résiste pas à l’envie de te pénètrer avec deux puis trois doigts puis la main entière en deux mouvements de ta tête sur mon sexe je t’entends crier, prendre ta respiration.
Tu n’en peux plus et moi non plus.
Alors comme dans un geste ultime tu te relèves mais je ne lâche pas ma main qui est enfouit dans ton vagin, tu prends mon sexe à pleine main et tu me masturbes énergiquement, décidée à me faire jouir là tout de suite comme si toi aussi tu ne pouvais plus te retenir sous l’effet de mes incessants mouvements de va et vient.
Et en un rien temps, mon sexe explose à nouveau, d’un jet moins abondant, mais tout aussi évocateur et toi tu te laisses aller à des cris toujours aussi merveilleux dans l’oreille d’un homme.
( à suivre)
