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La nuit au manoir (3° partie)

Mariveau

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L’atmosphère des lieux était troublante, je retire une seconde fois le bandeau, et je plonge mon regard dans le tien. Nos lèvres se touchent et nous sommes emportés dans un baiser passionnés mêlant nos fluides intimes à nos salives. Nos langues entreprennent une danse amoureuse.

Je te conduis vers une autre pièce du manoir, j’ouvre les deux battants de la porte. Tu sens sur ta peau une douche chaleur humide. Et tu découvre un immense bassin de marbre remplie d’eau tiède se déversant en cascade depuis des bouches de gorgones.

Tes yeux brillent, tout autour, tu devine des plantes étranges que j’ai ramené de mes voyages, le pourtour de la pièce est ornée de statues des déesses du Panthéon grecque, mais avec toute cette particularité qu’elle ont ton visage et ton corps. Tu en es troublée, ton regard bleu s’embue de larmes de bonheur. Il y a là Héra, Athéna, Aphrodite, Artémise, il y a Toi.

Nous glissons dans l’onde et j’entreprends de te laver, prenant soin de te caresser délicatement. Tu fais de même, je sens tes mains glissant sur mon membre allant et venant, réanimant mon désir. Nous nous embrassons encore et encore.

Puis nous sortons de l’eau, et nous nous étendons sur le bord du bassin. Je m’empare d’une fiole d’une huile fine à base d’ argan du Maroc parfumée à l’essence de rose de Damas.

Je commence un doux massage de chaque parcelle de ton corps.

Tu gémis, tu te cambres, tu frissonnes, tu t’abandonnes à mes mains vagabondes, à mes doigts habiles.

Doucement, j’ avance la main en direction de ton ventre que j’ effleure légèrement, d'abord au niveau du nombril. C'est doux et chaud mais je n’ai pas envie d'en rester là.

Toi non plus, apparemment. Tu es allongée sur le dos. Les doigts peuvent s'avancer librement. Ils glissent vers la hanche puis passent entre les cuisses que tu as légèrement écartées.

Mon index effleure le haut de tes lèvres, entrouvertes avant même qu'il ne soit arrivé là. Je n’ai qu'à avancer doucement pour sentir la petite boule du clitoris. Un léger basculement du bassin vers mon doigt m’ indique que tu attends bien que je vienne là.

Le plus doucement possible, je caresse le bourgeon tout gonflé et noyé maintenant dans le chaud liquide qui baigne les lèvres largement écartées et entre lesquelles je peux introduire mes quatre doigts pendant que le bassin monte et descend pour mendier une caresse encore plus forte.

Ta respiration est si rapide que je me demande, l'espace d'une seconde, si tu ne va pas jouir là. Non, tu me retires toi-même la main et alors que je pensais que tu allais l'attirer sur toi. Tu te retournes d'un coup pour venir me chevaucher, cuisses écartées.

Je me retrouve les épaules plaquées contre le sol. Mon sexe, bandé au maximum, est avalé d'un seul coup par une "bouche" grande ouverte, tandis que plus haut, l'autre bouche, tout aussi mouillée, prodigue un baiser fougueux.

A Mon tour, je monte et descend le bassin pour sentir sa verge pénétrer le plus loin possible dans ton vagin. Je n’ai pas le temps de faire plus de trois mouvements, que tu replies tes jambes sous les cuisses et se redresse, à genoux au-dessus de moi, afin de prendre, seule, l'initiative.

Telle Andromaque, tu fais doucement glisser en toi ma verge turgescente. Tu exerces d'habiles mouvements du bassin en s'aidant de tes hanches, de tes fesses, de tes cuisses solides et musclées. Je sens même que tu contrôles l'angle de pénétration pour accentuer ton plaisir, en inclinant légèrement le bassin en avant ou en arrière. Il reste totalement détendu pendant qu'ainsi, tu domines entièrement la situation.

A la lumière des flambeaux je vois ton corps s'empaler régulièrement sur mon sexe après s'être écarté au maximum de son pubis, au risque de séparer nos deux corps.

A un moment, l'envie de toucher en même temps le clitoris est plus fort que mon bonheur à me laisser faire. Je tente une petite caresse du bout des doigts mais ne veux surtout pas prendre le risque de rompre le charme. Tes seins aussi, je voudrais les prendre dans ma bouche chaque fois que tu inclines vers l'avant ton buste entraîné par le balancement du bassin.

Pour cela, il me faudrait relever légèrement les épaules, mais, encore une fois, je ne veux pas rompre le charme, et puis, cette petite frustration augmente encore mon désir de toi.

La pression que tu exerces sur mon bas ventre est assez forte pour que ne n’ai pas d'éjaculation prématurée.

Je peux ainsi me concentrer sur le plaisir de ma maîtresse qui commence à se manifester par un doux gémissement, puis c'est un véritable rugissement qui s'échappe de ta gorge en même temps que les derniers soubresauts de ton vagin exercent une ultime pression autour de mon sexe toujours gonflé. Tu t'allonge sur moi, en tenant le pénis toujours bien serré entre tes lèvres contractées autour de lui.

Tu le veux encore, même après cet orgasme. Je peux maintenant soulever mon propre bassin pour te fouiller encore au plus profond de toi. Mes mains tiennent les deux fesses pour que leurs corps ne s'éloignent pas.

Tu sens mon pénis si dur que tu recolles tes lèvres ouvertes contre lui en le maintenant à l'horizontale sur toute la longueur de ton ouverture mouillée. Je n’ai pas encore joui mais cette nouvelle sensation contre ta vulve offerte, c'est comme si c'était le début d'une caresse préparatoire.

Mon sexe est toujours dur comme du bois et il se trouve très bien enveloppé dans cet écrin chaud et humide.

Mes mains reprennent doucement les caresses sur les parties du corps qui étaient inaccessibles tout à l'heure, au début de mes travaux d'approche. J’ adore promener mes doigts sur le bas de ton dos, là où le rebondissement des fesses forme deux petites dunes de sable, avec un sillon entre les deux où mon index avance, tel un explorateur dans le désert. Il s'attarde sur la pointe du coccyx et il accentue légèrement la pression.

Mes mains passent aussi sur tes hanches arrondies, les caressent, les enveloppent, se glissent en dessous d'elles, à la limite entre leurs deux corps toujours l'un contre l'autre. Sur les saillies du bassin, vers l'avant, la peau est plus fine.

Je recommence à basculer mon bassin contre le tien, tu réponds, d'abord insensiblement puis de façon plus nette. Tu ressens mon sexe très dur toujours allongé contre tes lèvres ouvertes. C'est moi maintenant qui te soulève très légèrement pour que le pénis se libère et se redresse. D'un coup, le vagin vient envelopper le sexe turgescent.

Quelques va et vient parfaitement synchronisés des deux bassins et tu sens une grande giclée qui part vers le plus profond de ton corps, en même temps que je pousse un long cri d'intense provoquant ainsi ta jouissance.

Oui c’est bien toi qui me possède mon amour.

Dans un dernier souffle de jouissance, je sens couler ta cyprine sur mon membre, et plongeant mon regard dans le tiens , je susurre à ton oreille Je t’aime Christine.

Tu me souris ta bouche venant rejoindre la mienne, tu me réponds je t’aime Vincent.

(à suivre)

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