Langueurs Océannes
Une simple petite crique isolée
Petite langue de sable abandonnée
Au milieu de gros et sombres rochers
Face à l’océan et son immensité.
Baignée par l’astre bienveillant
Le sol devenu brûlant
De cet étroit estran
Elle patiente, se languissant.
Une douce brise surgit pour ce calme agiter
Puis une première vague vient le bord lécher
Petit à petit aux rebords de s’humidifier
Et les lames viennent à se succéder
Flux et reflux incessants de l’océan
Flux et reflux langoureux et enivrants
Accompagnés par de sourds grondements
Il la pénètre, puissamment .
Se succède alors les assauts
Au rythme allant crescendo
Au fond de ce petit goulot
Enivré par la montée des eaux
Puis dans un vacarme assourdissant
Un dernier coup plus puissant
L’océan crache sa blanche écume
Inondant le haut des dunes
Il s’en retourne lentement
Petit à petit, ramollissant
Pour la quitter invariablement
Il reviendra vers elle, ardemment