A toi que j'aime
Me voilà dans ce train
Qui me ramène si loin
Voilà à peine une heure que nous nous sommes quittés
Pour chacun rejoindre le cœur lourd nos foyers
Je ferme les yeux
Et je revois ces instants merveilleux
Nos corps enlacés
Nos doigts entrecroisés
Bouche contre bouche
Nos lèvres s’aiment et se touchent
Je me noie dans ton regard
De mon cœur tu t’empares
Instants de tendresse
Douces caresses
Tu es ma faiblesse
Je t’offre l’ivresse
Étreinte sans fin
De ton corps j’ai faim
A ta coupe je m’abreuve, assoiffé
Tes mains plongent dans ma chevelure ébouriffée
En ton calice ma langue s’immisce
Ton nectar coule en ma bouche quel délice
Mes doigts se font vagabonds
Ils glissent sur ton délicat bourgeon
Tu gémis tu te cambres
Tu sens mon désir se tendre
Tu me conduis à ton palais d’amour
De tes jambes, mes reins tu entoures
Je te pénètre avec douceur
Tes yeux brillent de bonheur
Je ressens ton émoi
Nous attendions cela depuis des mois
Je suis en toi maintenant
Si troublant moment
Je vais et viens, avec puissance
Pour te conduire à la jouissance
Nos bouches soudées
En toi je vais exploser
En ta brulante et humide matrice
Je répands ma semence libératrice
A l’un et l’autre nous nous offrons
Car sans limite nous nous aimons
Nous restons là immobiles
Savourant ce plaisir indicible
Nous roulons enlacés
Tu viens me chevaucher
Ta douce cyprine m’inonde
Sur tes seins ma bouche, mes mains se font vagabondes
Puis ta bouche glisse sur mon corps
Sous tes caresses je me tords
Tu t’empares de mon désir
Tu me fais gémir
Tes lèvres me conduisent au supplice
Ta langue sur ma verge est un délice
Je ne peux tenir
En ta bouche tu me fais venir
Je t’offre mon suc intime
En un râle sublime
Tu étanches ta soif de mon nectar
Te ta bouche, mes lèvres s’emparent
Mélanges de plaisirs
Fruits du désir
Tu offres à mon envie ta rose
Sur tes doux pétales, des baisers je dépose
Sur mon pieu, ton œillet s’empale
Plaisir sans égal
En toi à nouveau, je t’inonde
Étreinte sans limite, mon jus abonde
Notre amour nous crions
Notre plaisir à l’unisson
Epuisés
Mais non rassasiés
Nous lions nos corps
Pour faire l’amour encore.
Nous nous séparons
Mais bientôt nous nous retrouverons
Me voilà dans ce train
Qui me ramène si loin
Tu me manques déjà,
Mais bientôt je serai à nouveau là
A en perdre l’haleine
Je l’écris, je le clame, je t’aime