La Muse (reprise)
Reprise d'un de mes poèmes, j'ai découvert dans la ville rose, une statue tellement explicite que je n'ai pu m’empêcher
A l'aube de ce matin printanier
Le poète s'est réveillé
Hanté par un rêve
Celui de retrouver son Eve
Qui donc est cette Femme
Pour laquelle brule sa flamme
C'est une déesse
C'est sa Maitresse
Elle est si réelle
Dans son monde virtuel
Il l'a tant imaginé
Que pour elle aujourd'hui il a tout abandonné
Au cœur de la forêt il part la rejoindre
Alors que les rayons du soleil commence à poindre
L' espiègle moineau et l'éphémère papillon
accompagnent le poète vagabond
Il marche d'un pas léger
Vers l'être aimé.
Ces rêves l'accompagnent
Mais c'est la fatigue qui le gagne.
Avisant une verte clairière éclairé
Sur la mousse il s'est allongé
Puis il s'est endormi
Sous la protection de ses amis.
Mais quelle est cette sensation
Qui lui donne tant d'émotion
Oui elle est bien là sa douce
A coté de lui sur ce lit de mousse.
Les yeux dans les yeux
Transis comme deux amoureux
Leurs bouches se sont trouvées
Pour un tendre baiser
Les mains enlacées
Ils se sont aimés
La possédant sans détour
Il lui donne tout son amour
Elle se fait féline
Elle est divine
Leur corps ne font plus qu'un
En ce si beau matin
Il la prend lentement
Elle jouit doucement
Tout n'est que gémissements
Tout n'est que tremblements
Le temps semble s'être arrêté
Devant tant de sensualité
L'atmosphère est étrange
Il fait l'amour à son ange
Tout entre eux n'est que désir
Pour leur immense plaisir.
Ils sentent gronder l'orage
Ils vont rendre à Aphrodite leur hommage
L'amour est leur raison d'être
Eros est devenu leur Maître
Ils jouissent à l'unisson
Tel le la du diapason.
Sa semence coule en elle
Elle gémit de plus bel
En un puissant râle
Tel un animal
Elle crie son amour
A lui elle sera pour toujours.
Encore enlacés
Ils se sont embrassés
Puis il s est réveillé
Dans la clairière ensoleillée
Il n'avait que rêvé
De sa bien aimée.
Il reprit le chemin
Avec beaucoup moins d 'entrain
Il regagna sa roseraie
Et plongea sa plume dans l'encrier
Il sent sur son épaule
Comme un souffle qui le frôle
Est ce ses sens qui l'abusent
Ou les Dieux qui s'amusent.
Sa muse est là s'approchant
De son poète, son amant
Ils s'embrassent tendrement
Ils s'aimeront éternellement.
Mariveau

Toulouse place Wilson 1°juin 2013
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