Crème fouettée
Depuis qu’ils se sont donnés l’un à l’autre, dans ce petit hôtel, dès qu’ils le peuvent les deux amants se retrouvent pour assouvir leur passion, dans un petit gîte isolé où ils passent trois ou quatre jours à s’aimer.
Il lui avait préparé avec soin un repas délicieux, qu’il lui avait servi dans la salle principal de ce petit gîte normand, éclairé d’une bonne flambée dans l’âtre de pierre. Le décor était simple mais combien chaleureux. Le repas était exquis, du potage au dessert.
Tout au long de la soirée, ils se jetèrent des regards langoureux qui présageaient une nuit forte agréable. Il embrassa Christine juste avant de débarrasser la table et il revint avec un grand bol de fraises, de la crème fouettée et du champagne.
Il la fit danser dans ses bras devant les flammes, au son d’une musique douce "Moonlight Sérénade," puis il la déshabilla lentement, laissant son regard vert se perdre au fond de ses yeux si bleu. Les siens brillaient d’une lueur toute spéciale, empreinte de tendresse.
Il la fit étendre sur un tapis persan, admirant le reflet des flammes sur la peau de sa maitresse, puis il lui glissa des fraises succulentes dans la bouche, l’une après l’autre, déposant de son autre main de petites boules de crème fouettée sur ses seins aux pointes dressées, puis sur son ventre et ses cuisses. Il lécha sa peau de petits coups de langue avides, dessinant des arabesques dans la crème onctueuse.
Il semblait vraiment se régaler, lui déclarant que sa peau était exquise. Quand la chaleur de son haleine fit glisser la crème à l’intérieur des cuisses de son aimée, il poussa un soupir et goûta le mélange qu’il qualifia de sublime. La sensation était délectable.
Nu à son tour, il coula son corps contre le sien, transformant ses mouvements en frottements langoureux. Puis il flotta au-dessus d’elle, son sexe pointé lui chatouillant son visage sans qu’elle puisse toutefois y goûter, puis ses seins, qu’elle s’empressa de resserrer autour de lui. Il s’inséra doucement entre eux, avant de descendre le long de son ventre avant de se reposer quelques instants à l’entrée de son corps.
Puis, enfin, il s’insinua en elle d’un mouvement fluide et lui fit l’amour tendrement avant de prendre plus d’ardeur. Le plaisir de Christine était intense et elle ne voulait pas qu’il s’achève. Elle tentait de ralentir ses mouvements, enroulant ses jambes autour de sa taille. Elle le retint un moment immobile cherchant à deviner, en regardant au fond de ses yeux, s’il l’appréciait autant. Ce qu’elle vit la rassura, l’étincelle brillant plus que jamais.
Désirant goûter à son tour au mélange de sa peau et de la crème, elle le fit s’allonger près d’elle et elle l’enduisit généreusement prenant soin de bien étendre la mousse sur chaque parcelle de son membre impatient, son ventre et ses jambes. Son goût dans sa bouche, était sucré et délicieux.
Il l’emplissait complètement, écrasant sa mâchoire pour mieux glisser jusqu’à sa gorge, laissant la crème, maintenant liquide, couler le long de son menton jusqu’à ses seins que sa langue s’empressa de lécher.
S’agenouillant au-dessus de lui, elle le guida à nouveau vers sa fente moite, l’accueillant avec gratitude et gourmandise. Ses jambes la berçaient doucement tandis que ses mains, lui saisissant ses fesses, la soulevaient et l’abaissaient sur son membre comme un balancier divin. Ils ne formaient plus qu’une entité, les deux pièces d’un même organisme.
Vincent se glissa hors d’elle et ramena sa bouche entre ses cuisses. Il la dégusta lentement, comme un mets succulent, mastiquant et suçant avec des gestes précis et quasi artistiques. Elle pouvait voir son corps, reflété dans les fenêtres, illuminé par les flammes ardentes.
Ses cheveux recouvraient presque entièrement son visage tandis que les siens s’échappaient d’entre ses cuisses écartées. Elle l’observa ainsi un moment, caressant ses seins palpitant et fascinée par la tête de l’homme s’activant à la partie la plus sensible de son corps.
Sa langue la chatouilla et l’embrassa tant et si bien qu’elle jouit entre ses lèvres, les siennes frémissant en un long soupir.
Puis Christine s’allongea, écrasant ses seins sur le doux tapis, laissant Vincent le soin de pénétrer en elle profondément jusqu’à ce que sa sève se mélange à la sienne et à toutes autres saveurs recouvrant leurs peaux brulantes.
Blottis l’un contre l’autre, ils s’endormirent ensemble devant les flammes.
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