Première étreinte
A peine descendu du train
Que dans mes bras je t’étreins
Je découvre tes lèvres
En nous monte la fièvre
Enfin nous sommes réunis
Pour nous abandonner avec envie
Nous voilà dans ce petit hôtel
Rechangeant des baisers sensuels
Nous découvrons nos corps
Que nos bouches avides dévorent
Mes mains glissent et te caressent
Nous nous embrassons sans cesse
Je joue de mes doigts
Provoquant en toi tant d’émoi
Nous nous adonnons à mille plaisirs
Je t’aime et te désire
Ma bouche se fait gourmande
Te ta coupe, offerte en offrande
Je me délecte de ton bourgeon
Vers le plaisir nous plongeons
Ma langue en toi s’immisce
Lorsque je m’abreuve à ton calice
Entre mes lèvres coule ton nectar
Je m’y abreuve sans retard
Tendue est ma verge
Lorsqu’en ton antre, elle converge
Je me laisse aller au son de tes gémissements
En toi je vais et viens lentement
Tout bascule dans cette chambre
Lorsque pour me recevoir tu te cambres
En un râle puissant
En ta matrice je me répands
En toi je m’abandonne
Je sens ton corps qui frissonne
Nous restons là enlacés
Sans cesser de nous embrasser
Nous sommes si excités
Je suis envouté par ta sensualité
De mon sexe ta bouche s’empare
De plaisir mes sens s’égarent
Tu le caresse avec volupté
De toi je suis possédé
Je suis au bord de l’abîme
L’amour nous anime
Nous sommes si gourmands
Dans ce petit hôtel normand
Ici notre amour s'édifie
Et pas besoin de Wifi
De toi j’ai l’eau à la bouche
Ému, je ne vois pas la porte de douche
Nous voilà roulant sur le lit
Nous faisons l’amour à la folie
Sur ma verge tu t’empales
En Amazone tu dompte ton cheval
Sur ma hampe coule ta cyprine
Mon dieu que tu es divine
Puis tu m’offre ta rose
En merveilleuse apothéose
Ne faisant qu’un nous jouissons
Nos orgasmes sont à l’unisson
Nous ne sommes point rassasiés
Et nous donnons à nouveau avec excès
Car à nouveau nous serons séparés
Mais cela sera pour mieux te retrouver
Ainsi sont les amants
Qui s’aiment à travers le temps
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