Quand tu viendras à moi
Quand tu viendras à moi, au tendre rendez vous,
De nos secrets émois, troublés, et rendus fous.
La chaleur de nos peaux s’invitera ardente,
Capiteuse moiteur, évadée, enivrante.
Le geyser appelant nos mains douces, fébriles,
Otages de Vulcain nous submergeant, fragiles.
Nos dents trop affamées vrilleront nos ardeurs,
Nos lèvres aimantées éveillant l’impudeur.
Au jeu des abandons, puzzles de nos corps,
Nos ventres faibliront, en demande d’encore.
Alors nous serons ivres, objets de nos avances,
Friandises promises à nos bouches en démence.
Et nous partagerons le fabuleux orage,
De la lave en fusion, volcanique et sauvage.
La candeur de nos cris nous semblera sans âge,
Perdus vers l’infini, d’un voluptueux voyage.
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