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Voyage en Toscane l'intégrale

Mariveau

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Janvier 1776 en route vers les Amériques

Je suis au service du Roi, depuis des années, je parcoure l'Europe, espionnant pour le compte du Cabinet Secret du Roi. Aujourd'hui je suis en route vers les Amériques pour une nouvelle mission.

Dans cette cabine , sur cette frégate, j'ai le temps de regarder derrière moi, et de nombreux souvenirs remontent au grès des courant.

J'ai maintenant 45 ans, mon corps endolori par mes chevauchées me fait souffrir, mais les blessures des batailles, des duels pour une belle dame sont moins douloureuses que celles de l'âme et du cœur.

Mes missions me conduisant de capitale en capitale m'ont permis de m'abandonner dans le libertinage et les aventures amoureuses, Londres, Berlin, Vienne, St Pétersbourg, autant de ville , autant de femmes, autant d'étreintes. Mais c est un voyage initiatique entre Paris et l'Italie qui restera au plus profond de mon esprit.

Paris 1766,

Je viens de rentrer de Vienne, j'ai fait mon rapport à Monsieur de Sartine. Je suis épuisé par cette dernière mission. Je rentre chez moi, et je m'apprête pour rejoindre une de ces maisons où seul le plaisir a droit de cité .

Comme à mon habitude, je me vêtis de pied en cape de noir,préférant mes bottes cavalières aux escarpins vernis, je mis mon épée à la ceinture, on ne sait jamais et je prenais mon arme secrète, ma botte dit on en escrime : une rose presque noir.

A l'approche de cet hôtel particulier, on pouvait percevoir les rires, la musique.

J'entrais, Monsieur le Chevalier à la Rose, cela fait si longtemps me dit mon hôtesse, une femme mûre d'une beauté sublime et aux techniques divines avec qui j'avais passé de bien belles nuits.

Dans les différents salons, on jouait, des fortunes se faisaient, se défaisaient, comme les couples.

Hommes et femmes étaient masqués, et laissaient libre cours à leurs envies.

Dans des salons plus discrets, seulement éclairés par une lumière faible d'un chandelier d'argent, on pouvait deviner des étreintes illégitimes, saphiques, multiples. La musique couvrait à peine les gémissements, les cris, les rires, les jouissances multiples.

Je parcourais les salons et alcôves jouant avec ma rose, caressant des fesses sublimes, une courbure de reins. Ici et là je répondais à un baiser sur des lèvres, sur un sein, sur une croupe cambrée. Mes mains effleuraient, dessinaient des arabesques . Mes doigts étaient vagabonds se posant çà et là.

Puis je la vis, une femme, toute de noir vêtue, sa peau blanche de lait contrastait avec le noir de la soie et de la dentelle. C'était une jeune femme au port altier, ses seins de porcelaine ne demandaient qu'à s'échapper de son corset . Je devinais de longs cheveux noir, ses yeux brillaient derrière son masque. Elle parcourait les salons, m'observant, je m'inclinais , elle me rendit mon salut.

Elle s'enhardit, Monsieur me permettez vous de vous suivre dans votre quête. Oui madame.

Ainsi nous passèrent le reste de la soirée ensemble. Elle m'observait intensément, à chacun de mes effleurements sur les corps de ses belles femmes alanguies, je devinais une caresse subtile de cette femme sur son propre corps. Je caressais ces corps, mais c'était cette femme que je caressais , j'embrassais ces belles, certaines avaient été mes maitresses d'une nuit, d'une heure, mais c'est elle que j'embrassais. Elle l'avais compris. A chaque baiser sur les lèvres les seins, les pieds, les fesses d'une inconnue, je la voyais réagir .

Monsieur vous me mettez au supplice, je voudrais connaître le plaisir avec vous.

Venez suivez moi, dis-je. Donner moi votre main, je l'entrainais alors dans une danse, elle caressa des corps d'éphèbes, toucha les poitrines de amants, caressa les courbes des belles. Je lui cédais ma rose, elle l'employa à dessiner des arabesques sur ces corps livrés au plaisir.

Je lui fis découvrir le plaisir par la vue, le toucher, l'effleurement, le goût.

Monsieur vous me rendez folle, je suis à vous.

Non Madame, ce soir je vous raccompagne chez vous, préparez vos malles, nous partons demain matin pour la Toscane, le voyage ne fais que commencer.

Le matin je pris mon congé auprès du Cabinet du Roi;

Je me présentais chez la Belle, elle était là encore plus belle que la veille.

Elle frissonna lorsque je posais mes lèvres sur sa fine main.

Elle portait une robe de voyage, une cape noire délicatement posée sur ses épaules, un capuchon recouvrait ses cheveux. Ses yeux brillaient de mille feu, elle était si belle.

Madame êtes vous prête pour ce voyage, oui Monsieur, je suis prête.

Cocher en avant.

Elle se blottit contre moi, son parfum était envoûtant.

Ainsi le voyage vers de nouveaux horizons et plaisirs commença.

L'INITIATION AUX CINQ SENS

Les premières heures de notre voyage furent consacrées à discuter de tout et de rien et à faire véritablement connaissance.

Marianne était une belle jeune femme, veuve d'un de ces jeunes nobles impétueux, homme jeune et impétueux mort au cours d'une de ces batailles, futiles combats pour le contrôle de l'Europe .

Elle n'avait connu du plaisir que dans l'étreinte d'une nuit de noces ou dans de doux contacts nocturnes avec ses compagnes de couvents ou institutions pour jeunes filles de na noblesse.

Marianne était fière, noble, volontaire. Elle avait le désir du plaisir à fleur de peau, mais elle ne savait comment l'assouvir.

Lors de cette nuit où j'avais découvert cette femme , elle avait décidé de sauter le pas coûte que coûte, mais j'avais senti en elle une certaine appréhension, voir une indicible peur.

Elle s'était sentie attirée par cet homme sombre que j'étais, cet homme si étrange, si envoûtant dans son approche du plaisir libertin.

Je ressentais en elle de la sensualité, du désir exacerbé, mais aussi de la douceur. Je pouvais deviner de la fougue prête à jaillir, tel une rivière souterraine sortant avec violence d'une résurgence après un orage d'été en montagne.

Mais il fallait qu'elle apprenne à contrôler ses pulsions pour atteindre le potentiel de son érotisme naturel .

Les heures passaient, mes gens menaient notre attelage de six chevaux alezans à un train d'enfer.

J'avais fait atteler à l'arrière mes deux chevaux arabes préférés à la robe noire comme la nuit.

« Monsieur vous me paraissez sombre, et songeur, mystérieux, je suis à la fois inquiète et aussi rassuré d'être avec vous dans cette quête »

Je lui avouais que j'étais au service du Cabinet du Roi, d'abord soldat, maintenant diplomate de l'ombre, croisant souvent l'épée pour une belle, une maitresse, avec un mari jaloux ou un amant éconduit;

« Marianne je suis un homme de peu de foi , je voue mon corps et mon âme aux plaisirs, certains diront au Diable. Je suis au service du Roi et j'accomplis en son nom, pour son nom des choses aussi sombre que mon âme. Cette âme qui est devenue si noire aux fils des guerres et de la perte de celle que j'ai follement aimé. Je me voue aux plaisirs, car cela fait maintenant partie de mon être et j'en profite pour l'accomplissement de mes missions.

« Je suis à votre merci, Monsieur, conduisez moi vers le saint des saint du plaisir, faites de moi votre esclave, je veux tant ressentir de nouvelles sensations »

« Madame , je ne suis point celui qui vous avilira, je ferai de vous mon égal.

Nous mirent 6 jours pour atteindre Lyon et 6 autres pour notre première étape dans le Luneron.

Durant les longues heures de route, je lisais à Marianne le Décameron de Boccace, le Satyricon de Pétrone, l'Art d'aimer d'Ovide, le Banquet de Platon, les chants de Sapho, le Cantique des Cantiques, les œuvres d'Aristophane, la Divine Comédie, l'Enfer de Dante, mais aussi Pétrarque, François Villon, Du Bellay, Brantôme et ses Dames Galantes et tant d'autres auteurs.

Chaque soir à l'étape Marianne brûlait de désir, brulait d'assouvir sa passion du plaisir de la chair, mais je voulais aller plus loin dans son exacerbation de ses envies. Je la raccompagnais donc à sa chambre, lui baisant délicatement la main.

Le lendemain nous reprenions la route, les premières heures Marianne dormait, j'aimais la regarder, observer son souffle calme soulevant sa jolie poitrine à chaque inspiration profonde. Je l'imaginais seule dans son lit offrant son corps à ses mains pour des plaisirs solitaires.

Au petit matin, nous atteignirent le premier but de ce voyage. Le château de Lacoste se tenait devant nous, aux porte du Petit Lubéron. Il surplombait la vallée du Cavalon. Ce château féodal semblait irréel, intemporel.

Le soleil naissant dessinait de ses rayons des ombres et des arabesques de lumière sur les rochers blancs, dans le fond se détachaient les Monts du Vaucluse. Au loin, les Alpes que nous allions franchir dans quelques jours.

« Que faisons nous ici demanda Marianne, nous sommes ici pour le début de votre initiation.

Nous franchissons le portail, la demeure est majestueuse, mystérieuse, ce château a une puissante âme.

Il faisait encore froid, un immense brasier digne des Enfers brulait dans l'âtre de la pièce principale.

« Marianne ce soir apprêté vous comme vous aimeriez que je vous vois.

Je l'attendais dans la grande salle, quand elle apparut sublime, divine dans une robe de soie pratiquement transparente laissant deviner ses harmonieuses courbes, ses seins au port altier, ses fesses au galbe parfait.

Elle fut surprise car devant elle se trouvait une immense table où étaient dressées des coupes de fruits d'orient, des flacons de liqueurs et des carafes de vins fins.

Sur un immense lit étaient étendus un homme et une femme. L'homme avait un corps musclé parfait, une peau bronzée, la femme avait des courbes parfaites des seins lourds, une peau cuivrée à souhait. Ils étaient nu sans aucune indécence malgré leurs poses lascives. Deux modèles dignes des plus grands sculpteurs de l'antiquité ou des peintres de la Renaissance.

Marianne frissonna devant ce tableau.

« Marianne vous allez commencer votre initiation en redécouvrant ce que sont les Cinq Sens.

La vue, l’ouïe, l'odorat, le toucher et enfin le goût. Mais n'ayez pas peur , approchez de cette table.

« Regardez ces fruits, leurs courbes, leurs couleurs. Regardez maintenant ces deux corps, observez la courbe des seins de cette femme, les courbes de ses cuisses, le galbe de ses fesses. Regardez ces yeux remplis de désir pour le corps musclé de cet homme à la poitrine et au cuisses puissantes. Regarder le désir de chair de cet homme. Regardez leur étreinte, regardez leurs mouvements tel l'océan, telle une vague achevant sa vie sur une grève de sable fin. Regardez ses corps se livrant aux plaisirs de l'amour.

« Écoutez ce bruit de succion, plongeant votre bouche dans la chair de ce fruit si juteux. Écoutez les gémissements de cette femme répondant aux assauts de cet homme, écoutez les râles de plaisirs de cet homme possédant cette femme.

« Sentez ces parfums de roses, de pèches, d'abricot, d'épices de nos comptoirs. Sentez les effluves de l'amour, ce mélange de parfum, de musc de sueur et de liqueur intime. Sentez le parfum de l'animalité, sentez le parfum du désir.

« Laissez vous transporter par le toucher de la peau de ce fruit, ici une pêche, là un abricot.

Marianne était au supplice, elle me regardait et regardait se couple se livrant aux plaisirs d'Eros.

Ses yeux étaient avides de ce plaisir, le couple se caressait, se goûtait.

Marianne avait les yeux qui brillaient, ses seins pointaient au travers de la fine étoffe de soie de sa tunique, elle était assise dans un fauteuil crapaud, elle avait remonté sa robe, sa main droite parcourait son mon de Vénus. Elle se cambrait lorsque ses fins doigts s'introduisaient dans son con merveilleux, ou pinçaient son bourgeon. Sa main gauche jouait avec la pointe de ses seins.

Fixant le couple, me fixant, je percevais de doux gémissements s'échappant de ses lèvres légèrement entrouvertes.

« Approchez vous Marianne, regardez la beauté de ces corps, de cette étreinte. Approchez, donnez moi vos mains et venez, laissez vous aller au contact de ces corps.

Tenant ses mains je passais derrière Marianne en prenant soin de le pas plaquer mon corps contre elle, je ne voulais pas qu'elle sente encore mon désir pour elle. Elle gémit en sentant mon souffle chaud dans son cou. Je conduisis alors les mains de Marianne sur la peau douce de la jeune amante.

« Marianne sentez le grain de sa peau, sa douceur, sentez la réactivité des seins de cette créature de rêve se dardant au contact de vos doigts , sentez la douceur humide de sa caverne d'amour, sentez son bougeons gonflé par le plaisir. Sentez la douceur de ce pubis comme ce fruit que vous venez de découvrir.

« Touchez ce membre tendu par le plaisir à la peau si fine et réactive qui glisse dans cet étui soyeux. Caressez ce torse masculin aux seins aussi réactifs que cette femme.

Le supplice de Marianne était au plus haut, elle allait s'évanouir par tant de plaisirs refoulés.

« Non Marianne , il vous reste un sens, venez goutez au goût de cette femme, aux saveurs sucrées et salées de son intimité, laissez allez vous lèvres votre langue, goûter à cette bouche à sa salive emprunt de l’écume de son amant, goutez à ce sexe tendu brillant de la liqueur intime de cette femme. Goûtez, goutez encore »

Marianne allait s'abandonner.

« Non il est temps de se coucher, demain nous partons pour Sienne, une nouvelle étape dans votre initiation . Je suis au supplice Monsieur, mais vous êtes mon Maître, je vous obéis.

Le lendemain, nous prenions la route vers l'Italie de Vinci, de Michel Ange et de Boticceli, de nouvelles lectures en perspective pour Marianne.

Marianne allait s'abandonner.

« Non il est temps de se coucher, demain nous partons pour Sienne, une nouvelle étape dans votre initiation . Je suis au supplice Monsieur, mais vous êtes mon Maître, je vous obéis.

Le lendemain, nous prenions la route vers l'Italie de Vinci, de Michel Ange et de Boticceli, de nouvelles lectures en perspective pour Marianne.

SIENNE

Marianne descendit les escaliers du château de Lacoste avec cette élégance, cette noblesse qui la caractérisait. Je l'attendais, lui tendant la main, elle était radieuse.

« Monsieur vous avez mis mes sens en émoi hier soir, cette nuit j'ai abandonnais mon corps à mes rêves et à mes mains, qu'avez vous encore concocté pour me mettre au supplice. »

« Marianne, la découverte des sens et du plaisir est faite de patience, montez, j 'ai tellement à vous lire, et nous avons de la route pour Sienne »

Le cocher fouetta les chevaux et nous quittèrent Lacoste.

Mes voyages pour le Roi m'avaient conduit, en Inde, en Perse, en Orient, et Marianne était avide de savoir. J'aimais lui décrire les paysages merveilleux de Cappadoce, les Ruines de Persepolis.

« Et les femmes dit elle »

« Toutes aussi belles que désirables, des parfums de roses, d'épices, des arômes subtils, des techniques si parfaites »

Marianne resta songeuse. Nous poursuivions notre route, nous nous arrêtions plus souvent pour profiter de ce paysage si sauvage , la Sainte Baume, la Sainte Victoire, puis le choc de la vision de la Méditerranée.

Nous étions maintenant dans le Royaume de Savoie , Nice était là. Au nord les Alpes se dessinaient dans le ciel, les cimes encore enneigées . Puis nous arrivâmes à Gênes.

« Marianne demain matin apprêtez vous pour une longue route à cheval. »

Le lendemain j'attendais Marianne, j'avais sellé mes deux montures, Apollon mon étalon arabe à la robe noire piaffait d'impatience, Diane ma jument à la robe blanche attendait elle sagement.

Marianne portait une tenue d'amazone pourpre , ses cheveux étaient lâchés, elle était magnifique.

Marianne était excellente cavalière et c'est elle qui donna le rythme de cette cavalcade endiablée, la Toscane s'offrait à notre regard.

la Toscane dévoila rapidement ses paysages vallonnés, rythmés de vignes, d'oliviers et de cyprès, la lumière était puissante, faisant contraster le bleu des cieux et le vert des collines .

Notre chevauchée arrivait à terme, la ville de Sienne s'offrait à nous.

« Chère Marianne voici la ville de la nouvelle étape de vitre initiation, regardez, Sienne jadis rivale de Florence , regardez e les vallons de l'Arbia au sud, de la Merse au sud-ouest et de l'Elsa au nord, avec les collines du Chianti au nord-est, la Montagnola à l'ouest et les Crete Senesi au sud-est.

« Regardez là bas la place en « coquillage » qui est le point d'intersection des trois collines qui forment Sienne ».

« Marianne selon la légende, Sienne fut fondée par Senius et Aschius, fils de Rémus, lui-même frère de Romulus. Ils fuirent la ville sur deux chevaux donnés par Apollon et Diane, l'un blanc et l'autre noir, pour échapper à la fureur de leur oncle Romulus. Ils s'arrêtèrent dans la vallée du Tressa et fondèrent une ville qu'ils baptisèrent du nom de l'aîné, Sienne. Le blanc et le noir devinrent alors les couleurs de la ville. La couleur de nos chevaux »

« Marianne dans votre chambre vous trouverez ce que vous porterez ce soir pour la suite de votre initiation.

Le soir était venu, j'attendais dans la grande salle à manger du Palais que mes lettres de marques m'avait permis de réquisitionner.

La pièce n'était éclairé que par la pâle lumière des candélabres transformant la pièce en un lieu mystérieux. Sur la table, des fruits, des vins fins, des mets fins s'offraient aux délices des nos palais.

Marianne apparu avec seulement vêtue de cette toge de style grec, découvrant son sein droit, ses jambes aux galbes si harmonieux, ses hanches aux courbes si douces.

Je vins à sa rencontre, je déposais un baiser sur ses fines mains, me glissais derrière elle, et lui bandais les yeux d'un foulard de soie noire.

Je conduisis Marianne vers le centre de la pièce, elle frissonna, non de froid, au fond dans la cheminée un brasier digne des Enfers de Dante dispensait une chaleur intense.

Je fis allonger Marianne sur des coussins de satin, lui liais les mains

« Laissez vous faire, laissez vous aller Marianne.

Marianne se laissa abandonner, dés les premiers instants de ce contact, un contact de lèvres sur son corps pinçant ses doux tétons, parcourant ses courbes . Marianne sentis des mains, glissant délicatement sur sa croupe divine, une langue délicate, prodiguant des caresses subtiles à son bougeons, s’immisçant entre ses lèvres intimes .

Marianne gémissait, son souffle s 'accélérait, elle se cambrait comme pour recevoir le plaisir. Se furent des doigts qui en premier la possédèrent, délicatement doucement, ils prirent possession de sa caverne d'amour, de son pistil . Marianne hurla son plaisir .

« Monsieur, je suis au supplice, prenez moi, aimez moi.

Elle écartait avec une indécence que je découvrais en elle ses cuisses pour me recevoir, mais il n'en fut rien.

Marianne trembla lorsqu'elle senti contre son sexe humide, le contact de ce sexe, ce sexe aux lèvres douces et humide, un sexe de femme.

Je détachais les mains de Marianne, la maitresse des lieux, une de mes maitresse et complice dans mes luttes secrètes, était une magnifique italienne dans la fleur de l'âge, aux seins lourds aux hanches généreuses.

Elle prit les mains de Marianne et la conduisit à elle. Antonia apposa ses lèvres sur la bouche de Marianne tout en frottant son sexe contre celui de mon initiée. Marianne répondit aux appels d'Antonia, livrant sa bouche à l'avidité de la maitresse des lieux. Leurs seins se frottaient exacerbant leurs pointes.

J'enlevais le bandeau des yeux de Marianne, elle rayonnait de plaisir,

« Monsieur vous me donnez tant et je ne vous donne rien »

« Marianne vous me donnez votre plaisir, dis je allant m'assoir dans un fauteuil.

Antonia se coucha sur Marianne , qui les cuisses ouverte se cambrait pour recevoir ses accoups de sa maitresse de la nuit.

« Marianne dis je, avez vous oublié vos sens?

Marianne s'empara alors du corps d'Antonia , son regard s'empara de la beauté d'Antonia, ses mains ses doigts s'emparèrent de la belle Toscane rendant le plaisir qu'elle avait reçu. Elle goûta à l'intimité d'Antonia , se pâma des parfums délicats de cette femme sublime.

Marianne fit l'amour à Antonia, la chevaucha.

Marianne et Antonia entamèrent une danse ardente bouche contre sexe, se caressant s'embrassant, jouant de leurs langues de leurs doigts.

Puis en un cri ultime les deux amantes atteignirent le saint des saint du plaisir, parcourues de spasmes puissant elles atteignirent les portes du Palais d'Aphrodite et y entrèrent.

Marianne s'était évanouie par le plaisir, je la pris dans mes bras et la conduisis à sa chambre, elle voulu me retenir, mais je lui déposais un baiser sur ses lèvres. Je restais à coté d'elle lui caressant les cheveux jusqu'à ce qu'elle plonge dans un sommeil fait de rêves et de plaisirs.

Je rejoignis Antonia, dans la salle à manger, elle m'attendais, elle jouait de son corps, avec des fruits, laissant couler du Champagne sur son corps.

Elle me connaissait bien, j'aimais son indécence écartant les cuisses prête à recevoir ma lance qui se trouvait bien à l'étroit dans mon habit. D'un seul trait je m'enfonçais en elle, lui arrachant un cri de plaisir. Ses jambes enserrèrent mes hanches, elle se cambra pour recevoir mes assauts. Je ne fus pas long à inonder sa matrice humide, par mon écume, poussant un râle de jouissance.

Je me retirai, Antonia s'empara de mon glaive encore raidi et le conduisit à sa bouche, avec application, elle ne laissa aucune goutte de ma semence, lors-qu’à nouveau je m’épanchais dans sa si douce et si habile bouche.

Il était temps de goutter à ce repas, avec avidité nous dévorions , les mets qui s'offraient à nos.

Antonia avait le secret des potions, qui avait fait des Médicis des amants et maitresses endurants.

Nos pulsions étaient là, et Antonia m'offrit son intimité à ma bouche, à mes lèvres à ma langue à mes doigts. Dans un ultime assaut, elle me laissa la posséder une dernière fois.

Antionia se leva, enfila une robe de chambre de soie, déposa un baiser sur mes lèvres,

« Adieu mon ami, Marianne vous aime, elle est prête à tout pour vous comme je l'ai été pour vous, mais mon ami vous l'aimez. Vous partez demain pour Florence tout est prêt.

Le lendemain, nos chevaux étaient à nouveau sellés, Marianne s'approcha en selle déposa un baiser sur mes lèvres.

« Monsieur, j 'aurais aimé tant être à la place d'Antonia , c'était très excitant, vous regarder m'a transporté à nouveau vers l'extase, mais où est elle?

« Marianne vous me surprendrez toujours »

Donnant une claque sur la croupe de Diane, je lui dis en route pour Florence.

Le lendemain, nos chevaux étaient à nouveau sellés, Marianne s'approcha en selle déposa un baiser sur mes lèvres.

« Monsieur, j 'aurais aimé tant être à la place d'Antonia , c'était très excitant, vous regarder m'a transporté à nouveau vers l'extase, mais où est elle?

« Marianne vous me surprendrez toujours »

Donnant une claque sur la croupe de Diane, je lui dis en route pour Florence.

FLORENCE

Alors qu'il galopait vers Florence il se souvenait des mots d'Antonia et de la réflexion de Marianne.

Il n'était qu'à une journée de cheval, J' étais silencieux , Marianne m'observait avec intensité.

Il y avait un trouble dans mon esprit, n'étais je point là pour initier une magnifique jeune femme aux plaisirs d'Eros et me voilà en proie à des doutes. Marianne quant à elle était torturé par son envie, son désir de jouissance mais aussi par la personnalité de son Maitre.

Nous déjeunâmes dans une petite auberge au milieux des vignobles, la conversation fut des plus sérieuse, la situation en Europe, la guerre qui couvait.

Nous arrivâmes dans la soirée à Florence capitale des Médicis qui avaient donné deux reines à la France, un pape et tant d'autres personnages hauts en couleurs, protecteurs des arts et des amateurs de plaisirs.

Je laissais Marianne dans un Palais non loin du fameux Ponte Vecchio

« J 'ai affaire ce soir lui dis je , elle me répondit presque sèchement avec une ou plusieurs de vos maitresses Monsieur. J'étais surpris par cette présence de jalousie chez Marianne, intérieurement je souris, cela augurerait bien la nuit prochaine pensai je. Non Marianne, je dois aussi poursuivre ma mission pour le Roi, s'il m'arrive quelques choses, mes gens vous reconduiront en France voici des lettres de cachets et des lettres de marque que vous pourrez produire en cas de souci.

Marianne confuse voulu s'excuser mais, j'avais déjà disparu dans la nuit. Elle ne dormit pas tourmenté par ce qu'elle avait dit à cet homme qu'elle commençait à aimer.

Au petit matin Je la découvris endormi dans un fauteuil, elle m'attendais. Je a pris dans ses bras et la conduisis à sa chambre, je déposai un léger baiser sur les lèvres de Marianne.

L'après midi après le repas j'emmenais Marianne dans un palais, je voulais lui montrer quelques chose

C'était une annexe du Palais des Médicis, autour d'eux, des œuvres du Titien, du Tintoret, de Botticelli, des statues antiques. Toutes dédiées à la beauté féminine.

Je m'approchais d une statue de marbre de carrare une femme magnifique. Marianne crut défaillir, c'était elle représentait sur cette statue de plus de 1500 ans . Il était temps pour moi de commencer

Regardez la beauté de cette femme, son doux visage, ses seins si beaux, si fiers, ses hanches si accueillantes, ses jambes si fine, ses chevilles si frêles, ses pieds si divin. J'accompagnais mes paroles dde caresses, je fixais Marianne avec intensité. Je poursuivais, regardez le galbe de ses sublimes fesses, le grain de sa peau. Je me glissais alors derrière la statue soufflais dans son coup , Marianne frémit car elle semblait ressentir mon souffle , la caresse de mes doigts.

Elle ferma les yeux pour mieux contrôler le spasme qui venait de la parcourir lorsque je posais un main sur le pubis de la statue la faisant descendre entre les cuisse de marbre, l'autre main caressant la poitrine de la sculpture.

"Il est temps de rentrer et de vous apprêtez pour ce soir".

Le soir, je vins la chercher, elle avait pour simple vêtement une cape de velours noir. Je lui bandais les yeux et la conduisis dans une pièce où dans une cheminée brulait un feu d'enfer.

"Marianne servez vous de vos sens, écoutez, touchez , humer."

Marianne entendait les gémissements et les râles d'un couple, ce couple qu'elle avait découvert au château de Lacoste. Je conduisis Marianne vers le couple. Laissez vous faire lui dis je.

Marianne s'allongea entre l'homme et la femme qui s'emparèrent de son corps, de leurs mains, de leurs langues, de leurs bouches.

Marianne sentit alors le contact de deux langues parcourant son sexe, elle se délecta du nectar de cette femme, goûta à la lance de cet homme au parfum de musc .

Avec l'aide de cette femme elle s’empala avec un râle de plaisir sur le vît de cet homme, elle embrassait langoureusement sa maitresse d une nuit qui gémissait sous les caresses linguale de son compagnon.

"Monsieur je suis au supplice où êtes vous, je suis là Marianne je vous regarde."

Marianne fut surprise lorsque l'homme se retira et vint lui maintenir ses hanches. Sa compagne d'ébat ouvrit avec indécence ses cuisses et dit à Marianne de venir boire à sa coupe, Marianne s’exécuta et ressenti dans a matrice la pénétration puissante de l'homme, elle gémit, cria son plaisir alors que l'homme allait et venait en elle de plus en plus vite.

Marianne entendit une porte: s'ouvrait elle se fermait elle, elle ne savait plus.

Mais elle comprit qu'une nouvelle personne était proche d'elle. La jeune femme; une jeune personne au service d'Antonia conduisit à la bouche de Marianne un nouveau membre aussi dardé que celui qui la pourfendait à l'instant. Les deux femmes se partageait ce membre comme un sucre d'orge, alternant et s'embrassant langoureusement entre elles..

L'homme se retira, laissant Marianne et sa compagne se délecter du glaive du nouvel arrivant.

Puis ce dernier s'écarta, il n'avait ni parlé ni gémi ni râlé. Marianne vint à nouveau s'empaler sur son amant premier. Elle sentit les mains douces de sa jeune compagne lui caresser ses fesses et elle sentit sa langue s'emparer de sa rose. Elle frémit mais le plaisir était intense et elle se laissa faire laissant échapper un petit cri lorsque que les doigts de sa belle la pénétrèrent dans son intimité.

Elle sentit alors une autre langue, c'était donc son nouvel amant.

"Deux hommes, Monsieur où êtes vous? je ne répondis pas. Elle sentit des mains puissantes mais douces se poser sur ses hanches. Elle se cambra non pour se soustraire mais pour mieux recevoir le gland qu'elle avait senti se poser contre son entrée. Elle reçut le sexe de ce nouvel arrivant en criant son plaisir par un "Oui" puissant sonore. Ce nouvel amant s'enfonça en elle avec douceur, cm par cm .

Sentir deux membres en elle était une nouvelle sensation des plus puissante. Les deux hommes réglèrent leur cadence . La femme torturait les seins de Marianne, Marianne gémissait, criait. Elle fut alors pris par des tremblements des spasmes puissants, conduisant les deux hommes à s’épancher en elle en longs et puissant jets de foutre. Elle avait perdu connaissance.

Elle m'entendit à nouveau " Marianne je vous reconduis à votre chambre".

Elle ne dit rien, mais elle était troublé .

Quant à moi, je rejoignis le couple et nous nous adonnèrent aux plaisirs. Le jeune femme se donna sans retenu à mon valet et à moi même, nous prodiguant mille caresses buccales et nous lui rendirent ce plaisir la possédant avec puissance, et sensualité échangeant nos rôle pour le plaisir de la belle

Marianne s'était relevée. Elle regardait derrière la porte son initiateur faire l'amour avec ce couple, elle cherchait le second amant qui l'avait possédé cette nuit si particulière.

Mais elle se souvint des leçons du château de Lacoste, les sens, l’ouïe, le toucher, le goût, la vue ,l'odorat. Elle se souvint de la vision de son initiateur devant cette statue. Elle comprit.

Le lendemain, alors que nous prenions la route de Venise, Marianne me dit.

"Monsieur hier c'était vous, pourquoi ne m'avoir rien dit,"

Marianne qu'avez vous retenue de votre initiation ? Lui dis je .

Marianne sourit, "j'ai senti votre odeur, j ai reconnu votre main, entendu votre souffle, j 'ai gouté à vous, mais je n 'avais point besoin de voir. Je savais que c'était vous, mais j'ai compris qu'il ne fallait pas briser cette magie. Je suis prête pour ma nouvelle leçon vénitienne dit elle en souriant."

Je lui souris lui pris la main et déposai un doux baiser, je fis signe au cocher, "En route pour la "Sérénissime". Au bout d'une heure Marianne dormait la tête posée sur Mes cuisses je lui caressais tendrement ses longs cheveux.

Cette nuit il s'était passé quelque chose en eux qui allait changer le cours de ce voyage.

VENISE

Cela faisait plusieurs heures que notre carrosse parcourait la campagne Toscane, nous allions arriver dans la « Sérénissime »

Jadis grande république ayant étendu sa puissance sur toute la Méditerranée Orientale, Venise n'est plus ce qu'elle a été. Elle parvient au terme de son histoire, à son heure dernière qui va être un moment de grâce.

La Cité des Doges est appauvrie mais compte toujours de grandes fortunes.

Les patriciens ont encore huit ou dix gondoles devant l'entrée d'eau de la maison, quarante ou cinquante domestiques à leur livrée. Ils ont leur villa au bord du canal de la Venta où ils passent l'été.

Ces villas, atteignent des allures de palais qui écrasent de leur faste les rives du fleuve. Dans les cafés se nouent les intrigues, au Ridotto, il n'y a que des nuits blanches.

Deux cents cafés sont toujours ouverts, ainsi que les casini où les cavaliers et les dames, se mêlent à toutes sortes d'inconnus.

Les églises sont les lieux de rendez-vous mondains.

Les parloirs des couvents sont des salons où l'on bavarde en buvant du chocolat.

On travaille quand les loisirs le permettent.

Tout ce qui est grave perd son importance. Les gazettes apportent leurs provisions de potins.

Les écrits de Casanova et de Da Ponte ressemblent à des facéties de comédies. Faire rire est un talent sublime.

Les fêtes sont continues.

Une élection d'un Doge, le passage d'un prince, l'arrivée d'un ambassadeur, les régates, les processions, tout est prétexte à réjouissance dans les palais et dans les rues, et bien entendu le carnaval qui dure six mois, pendant lesquels chacun va masqué, du Doge aux servantes.

On fait ses courses, on plaide, on se rend à la messe, on fait ses visites, on va jouer au Ridotto sous un masque. Ainsi plus de barrières sociales.

Ainsi toutes les libertés sont permises. La population pratique des métiers de fêtes : perruquier, couturier, usurier, musicien, croupier, fille galante, entremetteuse.

La ville est la plus gaie de l'Europe.

L'angoisse est insupportable à ce peuple qui en a trop supporté.

C'est donc dans cette ville que j'allais achever l'initiation de Marianne.

Nous sommes reçu au palais Labia, sur le bord du Grand Canal, le maitre des lieux me doit des services, les Labia ont accumulé une fortune en fournissant des armes à toutes les armes d'Europe, et je connais bien des secrets.

Marianne s'est installée dans appartement situé au coin du Grand Canal et Canal Cannagério. Nous sommes arrivée très tard, à la nuit tombée, la brume s'emparant de la ville, cr éant une atmosphère lugubre. Épuisé elle ne dina pas et s'endormit d'un sommeil profond, troublé seulement par des rêves sensuels, voluptueux, la transportant dans des plaisirs solitaires, laissant vagabonder ses mains et ses doigts sur son corps, au plus profond de son intimité. Elle connut à nouveau la violence d'un orgasme profond, d'un orgasme sensuel. Au matin elle se réveilla, transit par l'humidité de son plaisir.

On frappa à sa porte.

Entrez dit elle, la voix tremblante, elle rêvait de voir derrière la porte son mentor, mais elle fut déçue, il y avait deux servantes, deux femmes d'une beauté qui la troubla , l'une était de la couleur de l'ébène, elle avait un parfum de vanille de cannelle. L'autre avait la peau cuivré et sentait l'huile d'argan et la rose de Damas.

Elles conduisirent Marianne au bain, et sans qu'elle puisse réagir, elles s'emparèrent de son corps par simplement de douces caresses d' une éponge. Elle se laissa aller , se laissa laver . Elle ferma les yeux et jouit à nouveau.

Elle resta quelques minutes sans bouger, puis mis une robe de chambre juste à temps . Un vieux serviteur lui apporter un copieux déjeuner. Elle se sentait en pleine possession de ses sens. Elle se demandait ce que lui réservait son mentor.

Elle n'eut pas à attendre, une des servantes, lui apporta un paquet. Un mot, voici ce que vous porterez ce soir. Je vous attends à 8 heures .

Elle découvrit une merveilleuse robe de soie noire, surmontée de dentelle de même couleur.

A huit elle descendit, je l'attendais. Elle était si belle, un sentiment particulier s'empara de moi, un sentiment qui avait à poindre au rythme de notre voyage, un sentiment que je n'avais point connu jusque là. Elle descendit avec cette grâce de femme racée qu'elle était. J'étais subjugué par sa beauté sauvage, sa sensualité féline,sa volupté érotique. Je reprenais le contrôle de moi même

Venez Marianne, je vous suis mon maître.

La gondole longea le Grand Canal , jusqu'à un Palais d'où l'on pouvait percevoir des bruits de fêtes, musique et rires.

A l'intérieur tout n'était que plaisir, étreinte, libertinage, musique, mets délicat, champagne à profusion.

Marianne tenait mon bras et nous parcourions les alcôves, les salons. Tout était luxure, plaisir.

Je détachais le bras de Marianne du mien et lui dit:

« parcourons chacun de notre coté, ces lieux dédiés à Aphrodite et Eros. »

Elle sourit.

Ainsi sans se quitter du regard, nous nous firent l'amour par corps interposé, passant de salon en salon, Marianne touchait, goûtait, caressait, torses, membres virils de ces hommes s'adonnant et donnant le plaisir. Ses mains conduisaient leurs verges tendues dans sexes offerts de leurs maitresses comme un olisbos vivant. Elle s'amusait à gamahucher, caresser, embrasser, lécher ces femmes offertes aux assauts de leurs amants uniques ou multiples.

De mon coté je jouais de mes mains, de ma bouche, de mes lèvres de ma langue sur ces femmes, les conduisant à une verge offerte d'un homme, à un sexe féminin offert humide et brulant d'une autre femme.

Nos regards à travers nos masques se croisaient.

Mais cela ne nous suffisait plus.

Nous étions maintenant face à face.

Sans attendre nous retirons nos masques et nous unissons nos bouches dans un baiser doux, puissant langoureux. La passion nous anime et nos langues se cherchent se trouvent et se font l'amour.

Je la serre dans mes bras, nos cœurs battent la chamade, s'emballent.

Nous quittons la fête et nous rejoignons le palais Labia.

Nous entrons, et je prends Marianne dans mes bras et je monte les escaliers conduisant à sa chambre.

Je la couvrais de délicats baisers, qui faisait accélérer son souffle, je commençais à effeuiller la belle. D'une seule main je parvins à libérer sa gorge laissant apparaitre des seins sa peau était si douce. Ses seins s'achevaient par des pointes fières. Ses aréoles étaient plus sombre contrastant avec sa peau fine. Je me mis à les caresser , m'attardant avec mes doigts sur ses pointes, dont je pinçais les bouts. Elle était brulante, elle gémissait doucement .

Ma main descendit vers son intimité mais elle me retint me repoussa que pour s'agenouiller devant moi et dégrafa délicatement ma culotte de peau, qui enserrait mon vît gorgé de désir

Marianne prit délicatement mon membre de ses mains gantés de dentelle. Elle jouait avec ses doigts, s'attardant sur mes bourses, glissant sur ma hampe.

Elle m'observait de ses yeux de feux, je me noyais dans ses yeux. Puis elle se mit à m'embrasser mon membre délicatement du bout des lèvres, puis de la langue. Elle s'attardait sur mon gland me mettant au supplice .Puis elle enserra en sa bouche aux lèvres finement ciselées, mon pieu et joua une danse qui me fit presque exploser, jouant d'un mouvement vertical avec ses mains et ses lèvres. Elle comprit mon désarroi et se leva et se dirigea vers la cheminée qui crépitait.

Elle fini de se dévêtir. Sa silhouette se détachait devant les flammes qui me semblent ils venaient de redoubler de vigueur. Je redécouvrais Marianne comme si je ne l'avais jamais vu, ses hanches étaient si fine, ses fesses si désirable .Elle s'entendit langoureusement sur des coussins de soie. Elle était alanguie. Je me mis nu et précédait de mon désir, j'entrepris un voyage dans son intimité. Son pubis était rasé, délicatement mes doigts commencèrent leur exploration, s'attardant sur le mont de vénus.

Marianne se cambra lorsque avec deux doigts j'enserrais doucement son clitoris. Elle laissa échapper une cri, mes doigts se firent plus aventureux ouvrant un passage sans son con. Elle était humide et gémissait de plus en plus. Mes doigts abandonnèrent les lieux pour laisser ma place à ma langue et mes lèvres. Je pinçais son clitoris de mes lèvres, j' immisçais ma langue dans son intimité sucrée suave. Elle se cambra, encore plus, m'offrant sa poitrine . N'en pouvant plus elle m'attira à elle et je la pénétrai d'un coup sec, lui faisant lâcher un râle de plaisir.

Je sentis son vagin se contracter sur mon sexe lorsque j'entrepris d'aller et venir. Je compris qu'elle voulait que ce moment dure. Je commençais à cadencer lentement en elle. A chaque a coup, je sentais son plaisir. Ses ongles me labouraient le dos. Je sentais son souffle sous son masque.

Marianne atteint un premier orgasme sourd et profond avant que je m’épanche en elle. Je me retirais pour la laisser savourer ce moment intense. Elle mit à profit cet intermède pour venir me chevaucher. Son sexe s’empala sur le mien . Elle pris les rênes et commença à faire danser son bassin sur moi, je ne pouvais que gémir tout en caressant ses délicats seins , les suçotant les pinçant. Je me redressais alors et levant la partie basse de son masque, je posa alors mes lèvres sur les siennes, des lèvres au goût d'épices suaves.

Nos langues se cherchèrent se trouvèrent et en un râle commun nous partageâmes notre orgasme, moi en m’épanchant en elle, elle en enserrant mon membre en contractant son vagin. Nous nous affalâmes l'un contre l'autre sans rien dire, se caressant simplement.

Marianne avait aprris, tant appris de son initiation, elle entrepris à nouveau d'honorer mon membre encore durci par temps de désir. J'eus une nouvelle éjaculation et là dans sa bouche et elle me sourit m'embrassa à pleine bouche. Ce fut un moment intense lorsque avec un sourire mutin, elle m'offrit ses hanches à mon désir.

Je me fis un devoir de lui donner tout le plaisir qu'une femme doit recevoir de l'amour. Nous eûmes un déferlement de plaisirs et de désirs. Allons plus loin dans le plaisir mon amour je le veux dit elle. .J'entrepris une nouvelle exploration, de mes lèvres de ma langue dans son antre secrète, elle gémissait. De mes doigts je luyi offrit ce plaisir antique de Sodome.

Elle aimait et m'offrit à nouveau ses hanches. Mon gland se présenta à cette porte qui s’entrouvrit doucement, Je m'enfonçais en elle, avec douceur, elle gémit puis, elle me dis,

« prends moi mon amour » elle cria . C'était un cri de jouissance. Je la pris intensément . Je pinçais ses seins. Elle se cambra lorsque à nouveau ma semence inonda son intimité.

Je me retirais et l'un contre l'autre nous nous allongeâmes face à face.

Nous nous caressions tendrement.

Je t'aime Marianne, je t 'aime Nicolas

Nous refîmes l'amour plusieurs fois dans la nuit.

Cela fait dix ans, bientôt la frégate arrivera à Boston, là je serai un commerçant arrivant faire fortune aux Amériques, accompagné de sa belle épouse, oui Marianne est avec moi ainsi qu'Eve notre fille qui fut conçut cette nuit folle à Venise.

Au service de Louis le XVI° je viens rejoindre les insurgés.

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1 Commentaire


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Tu avais raison : chauffage coupé, fenêtre ouverte, et quelle chaleur sous la couette !!!! :aime2:

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