Le souffle de la Muse qui ravive la flamme du Poète
Il est une âme en peine
Le cœur plein de haine
Perdu dans ses tourments
Il ne voulait plus aller de l'avant
Pour ses Muses il aimait tant se consumer
Pour elles il laissait sa flamme bruler
Mais un jour l'enfer se rappela à lui
Avec son cortège d'ennuis
Il décida avec amertume
D’abandonner sa fidèle plume.
Pour lui plus de mots du désir
Plus d'envie de donner du plaisir
Ainsi le poète s'était éteint
Avait il achevé son chemin
Son esprit si avide
Avait laissé place au vide
Au détour d'un chemin, épuisé par tant d'insomnie
Il avisa un saule, à l'ombre du bel arbre il s'endormit
Là à son étonnement point de cauchemars ne virent le hanter
Mais son sommeil fut des plus serein, ainsi elles l'avaient visité
Ses Muses étaient là autour de lui
Essayant de le soustraire à son ennui
Il entendit des mots qui l 'émurent,
Lui qui depuis longtemps se retrancher derrière son armure.
Et ses yeux rougis et la main tremblante
Il prit dans ces mains cette déclaration si troublante
Au pied de cet arbre, il découvrit des délices fruités
Que sont ceux d'une véritable amitié
Sans ses Muses l'âme du poète n'est que tourment
Sans Poète les Muses se laissent emporter au gré du vent
Pour toi mon amie, pour vous mes amies
Je ne peux vous laisser dans l'ennui
Ainsi je vais reprendre ma plume avec envie
Au diable l’insomnie maitresse de mes nuits
Pour le plaisirs des mots je vais vous écrire sans trêve
Pour à nouveau mes tendres Muses vous conduire dans mes rêves
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