La papesse des fous (une suite mais pas la fin)
Une suite à mon postée dans le cadre du défi n°2 sur le thème du carnaval. La fin sera pour plus tard, j'ai encore tellement à raconter...
Chapitre 4
Le lendemain matin, Ermeline prétend se sentir un peu mieux et demande à son père l'autorisation d'aller se confesser et d'assister ensuite à la messe. Le vieil homme, ravi de la piété de sa fille, n'y voit pas d'inconvénients, d'autant que l'église n'est qu'à deux rues du domicile. Ermeline se prépare, enfile par-dessus sa chemise une tunique, un corsage, un jupon et une robe brune toute simple. Elle attache ses cheveux et les couvre de sa coiffe, se composant l'image d'une respectable épouse.
Arrivée và l'église, elle prend place dans la file qui attend devant le confessionnal. Mon Dieu, que les gens ont dû faire de débauches pour être si nombreux à devoir soulager leurs consciences! Et que va-t-elle bien pouvoir raconter au curé? Qu'elle a trahi son époux en acceptant les baisers et caresses d'un autre homme? Qu'elle y a pris tant de plaisir qu'elle s'est touchée seule dans son lit? Mais ce sont des péchés mortels, c'est de la luxure! Elle va aussi devoir confesser avoir menti à son époux et son père concernant sa grossesse... Jamais la curé ne lui accordera l'absolution et elle brûlera en enfer après sa mort! Et encore pire si elle avoue avoir été sodomite!!! Plutôt mourir que raconter ça à un prêtre...
Totalement paniquée par cet examen de conscience accablant, Ermeline se précipite hors de l'église en pleurant à chaudes larmes. Sa vision est troublée, elle avance dans les rues de la ville comme au travers un brouillard tremblotant. Ses pas finissent par la mener au bord du fleuve, à faible distance de l'endroit où elle s'est faite agresser la veille. Ca aussi elle aurait dû le confesser, sa fugue, l'agression qui en a résultée et dont elle se sent soudainement coupable. Le bilan est amer, elle se sent irrésistiblement attirée vers Guillaume, un amour impossible, et le reste de sa vie n'est que souffrance et péchés. Le désespoir l'envahit, l'envie de vivre l'abandonne. Pécheresse pour pécheresse, autant en finir tout de suite, peut-être que Dieu miséricordieux acceptera malgré tout de l'accueillir en son royaume. Elle ferme les yeux et avance à petits pas vers le bord du quai. Un pas, encore un, encore un et le sol se dérobe sous son pied, elle bascule tête la première dans les eaux glacées et tumultueuses du fleuve.
Le contact avec l'eau froide la paralyse et lui coupe le souffle. Sans s'en rendre compte, elle ouvre la bouche et l'eau s'y engouffre. Enfin elle trouve la force de bouger, elle se débat, recrache l'eau, en avale et tente de crier "au secours!". Elle se sent entrainée par la force du courant, ses vêtements trempés sont lourds et l'attirent vers le fond, elle agite les bras en tous sens et hurle "à moi, au secours, je me noie!"
Elle entend un "plouf" et très vite se sent soulevée au niveau des aisselles. Une voix masculine lui intime l'ordre de ne plus bouger, de se laisser faire. A moitié inconsciente, elle obéit et remarque qu'on la retourne sur le dos. Un bras s'enroule autour de sa poitrine et l'entraine elle ne sait où. Puis la voix lui dit d'ouvrir les yeux, de saisir la grosse branche flottante devant elle et de s'y agripper. Ermeline rassemble ses dernières forces pour s'accrocher du mieux qu'elle peut à la branche et s'y cramponne désespérément. Elle grelotte, sa tête tourne et une violente nausée lui fait recracher l'eau avalée pendant sa noyade.
Pendant ce temps, son sauveur lutte contre le courant pour ramener le radeau improvisé vers la rive mais le courant les emporte. Sur la rive, les spectateurs horrifiés et impuissants assistent à ce désolant spectacle mais personne n'ose se jeter à l'eau pour porter secours aux malheureux. Après plusieurs minutes d'efforts désespérés, ils ont enfin la chance que la branche s'accroche à la pile du pont neuf, un peu en aval, arrêtant nette leur folle progression. Enfin un homme lance une corde vers eux. Le courageux sauveteur la fait passer autour du thorax de la pauvre Ermeline qui semble défaillir et l'attache solidement. La jeune femme se sent hissée vers le haut, arrachée à l'onde glacée et très vite, des bras puissants se saisissent d'elle pour la déposer sur la berge du fleuve. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de son sauveteur de se retrouver en sécurité à son tour.
Ermeline claque des dents dans ses vêtements trempés et la froideur de ce mois de février. L'homme qui s'est jeté à l'eau pour lui porter secours ne semble guère mieux en point. Les questions fusent :
"Que s'est-il passé?"
"Qui est-elle?"
"Comment va t-elle?"
Ermeline est incapable de répondre, elle se sent partir, un voile noir assombrit sa vision et elle perd connaissance pour de bon. Dans la foule agglutinée autour d'elle, une voix s'élève : "Je le connais, c'est Ermeline de Montauzin et je sais où elle habite!"
"C'est loin d'ici?"
"Non, à quelques minutes à pied, je peux vous guider."
L'homme à la corde prend Ermeline toujours inconsciente dans ses bras et demande à l'enfant qui connait la jeune femme de lui montrer le chemin. Il intime au sauveteur de le suivre pour qu'il puisse expliquer les circonstances de l'accident. La foule s'écarte pour les laisser passer et en peu de temps, le petit groupe se trouve devant la monumentale porte de la maison Montauzin.
Chapitre 5
La fidèle Marie qui gardait la maison est horrifiée en voyant sa maîtresse inconsciente et trempée dans les bras d'un inconnu. Elle se dépêche de faire entrer tout le monde et indique la chambre où déposer la jeune femme. Au passage, elle jette une couverture sur les épaules de l'homme encore dégoulinant et grelottant, lui disant de s'installer avec les autres devant le feu de cheminée de la cuisine, le temps qu'elle s'occupe de sa maîtresse. Elle jette pêle-mêle trois couvertures en peau de loup sur la jeune femme, retourne à la cuisine, met de l'eau à chauffer et demande à l'enfant de s'occuper de la cheminée dans la chambre à l'étage.
Elle verse un bon demi de vin dans une casserole qu'elle met à chauffer en même temps, avec des herbes et des épices. Le temps que le vin et l'eau chauffent, elle demande des explications aux deux hommes. Celui qui est trempé dit s'appeler Guillaume et prétend être étudiant en médecine. Il se reposait au bord du fleuve, cuvant son vin de la veille quand il a vu la jeune femme s'avancer jusqu'au bord de l'eau et basculer. N'écoutant que son courage, il a plongé dans l'eau pour porter secours à la demoiselle en détresse.
L'homme à la corde se nomme Jean et ne peut pas apporter plus d'explications, si ce n'est sur la façon dont ils ont sorti les deux rescapés de l'eau. Il ne tarde d'ailleurs pas à prendre congé, disant que le travail l'attend. Marie lui glisse alors un écu dans la main pour le remercier d'avoir sauvé la vie de sa maîtresse.
Puis elle sert une bonne timbale de vin chaud aux herbes à Guillaume et repart auprès d'Ermeline avec le reste de vin et l'eau chaude. Il commence à régner une douce chaleur dans la chambre dont l'enfant a poussé le feu à fond. Marie le remercie et lui demande de quitter la pièce. Elle rejette les couvertures et entreprend de déshabiller Ermeline toujours inconsciente. Elle la met nue, la lave avec de l'eau chaude, la sèche soigneusement et entreprend de lui frictionner tout le corps avec un baume de sa composition.
Petit à petit, la circulation sanguine d'Ermeline se rétablit, ses membres se réchauffent lentement et quelques couleurs reviennent aux joues de la jeune femme qui finit par entrouvrir les yeux.
"Où suis-je? Qu'est ce qui m'est arrivé?"
"Chut Madame, ne parlez pas, vous êtes chez vous, au chaud et en sécurité."
"Marie? Je... je ne comprends pas..."
"Vous êtes tombée dans le fleuve Madame, et un courageux jeune homme vous a sauvé la vie. Voulez-vous un peu de vin chaud aux épices?"
Sans attendre la réponse, Marie lui verse une coupe de vin chaud et l'approche de ses lèvres. Ermeline boit lentement. Malgré les trois couvertures, elle grelotte encore et le vin chaud lui fait du bien.
"Madame, puis-je vous abandonner quelques instants? Le jeune homme est encore à la cuisine, au coin du feu, mais ses vêtements sont trempés. Je voudrais lui prêter quelques vieilles affaires à Sire Geoffroy si vous m'y autorisez."
"Mais bien sûr Marie, il faut réchauffer ce pauvre homme, fais donc. Et quand il sera réchauffé et habillé, amène le moi, que je le remercie."
"Oui Madame."
Un quart d'heure plus tard, Marie frappe à la porte d'Ermeline et demande l'autorisation de faire entrer le jeune homme. Elle donne son accord, toujours blottie nue sous ses chaudes couvertures. Elle est mal à l'aise, ça ne se fait pas de recevoir dans ces conditions, mais elle se sent trop faible pour se lever et s'habiller. La porte s'ouvre et Marie pénètre dans la pièce, suivie par le héros du jour. En le voyant, Ermeline manque défaillir à nouveau, comment est-ce possible que ce soit son Guillaume qui se trouve devant elle, vêtu avec les vêtements de Geoffroy? Elle doit être victime d'une hallucination!
Marie voit le malaise de sa maîtresse et se précipite : "Madame, Madame, est ce que ça va?"
"Oui, non, je ne sais pas... Ca va aller je crois... Laisse nous s'il te plait."
"Est ce bien prudent Madame? Vous ne semblez pas bien..."
"Je t'ai dit de nous laisser! Obéis!"
"Bien Madame..."
Le coeur d'Ermeline bat la chamade, elle ne comprend pas. Tout ce qu'elle sait, c'est que l'homme qu'elle aime est debout au pied de son lit, mais lui ne semble pas la reconnaître.
"Guillaume, doux ami, approche, viens t'assoir au bord du lit..."
"Mais Madame, ce n'est pas convenant, vous déraisonnez, je ne vous connait pas..."
"Si mon tendre amour, je suis... Rosine..."
"Rosine? Ma douce amie?
"Oui mon Guillaume, c'est bien moi... Pardon de t'avoir caché mon identité."
"J'ignorais que Sire Geoffroy eut une si charmante fille, lui qu'on disait célibataire endurci. Une fille illégitime peut-être?"
"Non mon tendre amour, je suis son épouse depuis trois mois, pour mon malheur! J'ai tellement honte de moi, de mon comportement! Je l'ai trahi en t'aimant et je t'ai menti en te cédant."
"Rosine, depuis le moment où je t'ai vu, mon coeur à chaviré pour toi. Et je me fiche de ton mari, je t'aimerai toute ma vie!"
"Je ne suis pas Rosine, je suis Ermeline de Montauzin. Rosine n'existe pas, elle n'est qu'un mensonge, une illusion..."
"Pour moi, tu resteras à tout jamais Rosine, mon amour du carnaval. Et sans savoir que c'était toi, je t'ai vu te jeter à l'eau tout à l'heure. C'était délibéré, ne dis pas le contraire. J'ai même cherché à t'en empêcher mais tu semblais ne rien entendre et je suis arrivé juste trop tard. Pourquoi ce geste?"
A ces mots, Ermeline fond en larmes. Tout ce qu'elle a sur le coeur depuis trois mois, les violences, les humiliations, les douleurs, les viols à répétition, les insultes, tout remonte d'un coup à la surface. Guillaume la prend doucement dans ses bras et la berce pour la calmer, mais le chagrin d'Ermeline semble intarissable. Elle pleure longuement puis raconte tout à Guillaume, tout ce qu'elle a subi et vécu, tout ce qu'elle ressent. Elle lui avoue aussi ses caresses solitaires impudiques et sa peur de se damner pour l'éternité.
Au récit de la jeune femme, Guillaume passe successivement par la colère, le dégoût de cet homme violent dont il porte les vêtements, la compassion pour le martyre subi par sa bien-aimée et l'embarras face aux questions qu'elle se pose. Il lui caresse délicatement les cheveux, la couvre de petits baisers pour la réconforter et la serre tout contre lui. Il sent Ermeline frissonner, mais est-ce de froid ou pour une autre raison? Lui en tout cas n'a plus froid du tout, au contraire. Un ardent désir brûle en lui, mais il bande sa volonté pour le réprimer, ce n'est pas le moment de se laisser aller. Ermeline vient se blottir encore plus contre lui, la couverture glisse, dévoilant la courbe parfaite de son sein. Elle n'en semble pas consciente, ne fait rien pour se couvrir pudiquement.
Ermeline frissonne, mais ce n'est plus de froid. Elle est bien dans les bras de son bien-aimé et d'avoir enfin pu tout raconter lui a fait un bien fou. Elle se sent soulagée d'un poids énorme. Les chastes baisers et les innocentes caresses de Guillaume ont un effet inattendu sur elle, elle ressent à nouveau ce chatouillement dans le ventre qui lui devient familier et qui annonce des sensations physiques agréables. Elle vient se blottir plus étroitement contre lui, la couverture glisse et découvre son sein. Elle le sent mais ne bouge pas, son coeur bat plus vite et elle attend la réaction de Guillaume.
Ce sein exposé à sa vue, c'en est plus que Guillaume ne peut en supporter. Il tire la couverture et en profite pour effleurer la peau nue de son amie. Son érection est douloureuse dans les vieilles braies de Geoffroy. Il a envie de caresser sa Rosine, de lui donner du plaisir, de lui faire découvrir la jouissance et de l'initier véritablement aux jeux de l'amour pour lui faire oublier les simulacres d'actes charnels qu'elle a connus avec son mari. Mais il sait qu'il n'en a pas le droit.
Ermeline retient son souffle dans les bras de Guillaume, il la caresse en remontant la couverture, elle en est comme statufiée. Elle voudrait qu'il aille plus loin, elle a envie de ses lèvres sur sa peau, de ses caresses. Elle a peur, mais elle souhaiterait presque le sentir en elle, à condition qu'il se montre doux et attentionné. Mais ici? Au domicile de son époux et dans le lit conjugal? Oh, et puis au diable les convenances, puisqu'elle est déjà vouée à l'enfer! Doucement, sa main vient se poser sur la cuisse de Guillaume et remonte vers son sexe. Il frémit mais ne bouge pas, il la regarde faire et un sourire coquin illumine son visage. Ermeline s'enhardit, pose sa main sur le sexe tendu du jeune homme pour en apprécier les dimensions.
Guillaume sent la main de Rosine se poser sur sa cuisse, remonter lentement. Le contact au travers du tissu est agréable, plus qu'agréable. Il bande dur, il a envie de son amie, il frémit de la sentir si proche, de la voir s'enhardir. Osera t-elle remonter plus haut? Guillaume la regarde, sourit, semble l'encourager sans un mot. Oui, ça y est, elle a posé sa main sur son sexe tendu. Ne pas bouger, ne pas l'effaroucher. Qu'il est difficile de résister à la tentation! Son désir est à son paroxysme, il se tourne lentement vers Rosine, glisse sa main sous la couverture et vient effleurer son sein du bout des doigts. En même temps, ses lèvres se posent sur celles de la jeune femme pour un tendre baiser.
Ermeline est électrisée par le baiser de Guillaume. Des ondes de plaisir parcourent son corps nu, elle sent une douce chaleur et une humidité gagner son intimité. Impossible de lutter contre le désir qui l'envahit. D'abord timide, elle ne tarde pas à rendre ses baisers au jeune homme, de longs et profonds baisers d'amoureux. Sa main caresse et palpe la verge tendue de Guillaume à travers son vêtement. N'y tenant plus, elle s'acharne sur le lacet qui ferme les chausses de l'étudiant. Enfin, elle réussit à le défaire et glisse sa main à l'intérieur. Elle se saisit du membre viril, le caresse maladroitement et avec une certaine appréhension, il est long et gros, plus que celui de Geoffroy qui lui a fait tant de mal. Elle redoute de le sentir en elle, elle a peur de souffrir à la pénétration. Le désir physique affronte la crainte, les caresses d'Ermeline se font moins pressantes, plus hésitantes encore.
Guillaume est au paradis, cette jeune femme dont il est tombé éperdument amoureux est dans ses bras, elle le caresse et l'embrasse. Il caresse sa poitrine, fait rouler son petit téton entre ses doigts. Il gémit doucement sous l'effet des attouchements de sa belle Rosine. Mais il la sent hésiter, ses gestes se font plus lents, moins précis.
"Que se passe t-il ma mie? Ca ne va pas?"
"Elle est si grosse, j'ai peur d'avoir mal..."
"Ne t'inquiètes pas ma douce, jamais je ne te ferai souffrir, on ne fera que ce que tu veux, et tout en douceur."
"Tu me le promets?"
"Oui, je te le promets, je ne veux que ton bonheur ma tendre chérie."
Guillaume fait basculer Rosine sur le dos, repousse la couverture pour dénuder son corps et la contemple en souriant. Elle est tellement belle et désirable, il n'y tient plus. Il se penche vers elle, pose ses lèvres dans son cou et la couvre de petis baisers légers comme des plumes. Il descend sur sa poitrine, embrasse ses seins, lèche ses tétons durcis par l'excitation, les prend en bouche pour les sucer délicatement. La main du jeune homme se pose sur sa hanche et la caresse, descendant sur sa cuisse et remontant à l'intérieur. Rosine frissonne et gémit de bien-être, c'est si nouveau pour elle et tellement agréable. Elle écarte imperceptiblement les cuisses pour libérer l'accès à son intimité. Guillaume en profite pour effleurer ses lèvres intimes du bout des doigts. Petit à petit, ses caresses se font plus précises en ses doigts s'insinuent dans la fente entrouverte de la jeune femme. Il lui écarte les lèvres avec deux doigts, sent la cyprine de la jeune femme qui lui coule dessus et trouve le chemin vers son clitoris. Il le caresse avec douceur, tournant autour, passant délicatement dessus, arrachant des gémissements à sa jeune maîtresse.
Ermeline se laisse faire, toute à la découverte de ces nouvelles sensations, elle en oublie de caresser Guillaume. Elle ferme les yeux et se concentre sur ce qu'elle ressent, sur la bouche et la main de son amant qui lui font tant de bien, sur les ondes de plaisir qui parcourent son corps, sur les frissons que déclenchent les caresses du jeune homme. Elle gémit doucement et écarte d'avantage les cuisses. Pour la première fois de sa vie, elle sent son corps qui appelle le corps de Guillaume, qui le veut au plus profond de son ventre. Mais le jeune homme prend son temps, sa bouche quitte la poitrine d'Ermeline, descend sur son ventre, puis encore plus bas, vers sa toison. Mais que fait-il? Pourquoi vient-il embrasser cet endroit impur? Ermeline se raidit, surprise et choquée par l'initiative de Guillaume. Il fait mine de ne pas s'en rendre compte et glisse sa langue dans la fente de la jeune femme à la recherche du bouton d'amour palpitant, le trouve facilement et entreprend de l'agacer du bout de la langue avant de le lécher plus franchement. Ermeline, d'abord réticente, succombe vite sous les redoutables caresses du jeune homme, elle se laisse aller, son bassin ondule au rythme des coups de langue et une sensation totalement nouvelle étreint son ventre. Son souffle se fait court, son coeur bat trop vite, elle sent ses muscles se contracter progressivement.
Guillaume, toujours attentif au plaisir de sa jeune maîtresse, s'en rend compte rapidement. Il intensifie ses coups de langue et glisse un doigt dans le puits d'amour de Rosine qui semble sur le point de défaillir. Elle pousse un petit cri et bascule son bassin vers l'avant. Il fait aller et venir son doigt en elle, caressant ses parois à la recherche de la zone sensible qui déclenchera son orgasme. Il saisit délicatement le bouton entre ses lèvres et l'aspire doucement. Ses caresses s'accélèrent et les gémissements de Rosine s'intensifient. Un deuxième doigt vient rejoindre le premier dans le vagin de la jeune femme qui mord son oreiller pour ne pas crier et soudain, il sent tout le corps de Rosine se contracter, des spasmes agiter son ventre avant qu'elle ne se laisser retomber sur le matelas, haletante et couverte de sueur.
La suite un peu plus tard...
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