J'ai fait des miennes à Athènes
J'ai fait la vaisselle à Bruxelles
J'ai fait le fier au Caire
Je t'ai fait le fion à Dijon
J'ai fait le sourd à Edinbourg
J'ai fait le toréador à Francfort
J'ai fait des épinards à Gibraltar
J'ai fait des vannes à la Havane
Mais aucune vanne à Vannes
J'ai fait des balades avec toi à Islamabad
J'ai fait deuxième à Jérusalem
Je t'ai fait coucou à Katmandou
Je t'ai fait fondre à Londres
J'ai fait le vide à Madrid
J'ai fait du ski à Nairobi
J'ai fait le foldingo à Oslo
J'ai fait des paris à Paris
J'ai fait le pète-sec au Quebec
J'ai fait mon royaume à Rome
J'ai fait de l'or à San Salvador
J'ai fait du vélo à Tokyo
J'ai fait envi à Varsovie
J'en ai fait des tonnes à Washington
Je t'ai fait basculer à Yaoundé
J'ai fait le bazar à Zanzibar
Je t'ai fait ce poème pour que tu l'aimes
A toi Raymonde qui voudrait
Faire le tour du monde en moins de 80 secondes
Je fait la queue comme tout le monde, quand elle arrive derrière moi avec ses copines, toutes vêtues d'une tunique légère.
Je vois cette queue s'allonger. Je me retourne et mon regard d'abord happé par leur regard descend et je remarque leurs moules et autres fruits de mer. Sont elles en train de préparer une Paella ? Sont elles espagnoles ? Ces questions ébranlent mon imaginaire !
Mes pensées fusent et tournoient sur orbite, de Venus en passant sous Jupiter jusqu'à Uranus et finissent par revenir sur la voie lactée.
Vois-je plusieurs lunes devant mes yeux ?
Elle me dit qu'elles sont simplement une apparition, elle se nomme la Fée Lation et ses copines les Fées Conde.
Elles veulent exaucer tous mes voeux même les plus intimes.
Je répond que je m'appelle James, James Bandey !
Je susurre au creux de son oreille que mon voeu le plus cher serait de goûter leurs moules.
Voeu exaucé : elles me permettent même de pénétrer leur intérieur.
La chaleur estivale me mène tout droit à leur balcon.
En vrai femmes fontaines les fées remplissent un saut d'eau mi plein mi vide et elle y plongent leurs moules, avant de les faire passer à la casserole. Cette manière insolite de cuisiner titille mon esprit, des idées concupiscentes m'envahissent. Cette recette est à inscrire dans les annales. Je suppute que le repas sera bientôt près.
Il doit-être midi quand la Fée Lation se déshabille, s'assied sur sa table, écarte légèrement ses cuisses avant de me montrer sa jolie p'tite chatte. Puis elle vient sur mes genoux et je ne sais pourquoi ; je me met à caresser sa belle chatte doucement.
Elle rentre ses griffes et se met à ronronner. J'embrasse son cou, puis je la baise entre les deux oreilles quand tout à coup le doute m'habite. Qui est la Fée ? Une apparition ? Une vraie femme ? Un animal ?
A quel Saint dois-je me vouer ? A quelle règle dois-je jouer ?
Je sens que mes caresses périclite au risque de sombrer dans un bain de sang.
Là je me dis : "STOOOOOP" !
Une petite pipe me ferait le plus grand bien.
La Fée Lation répond à tous mes désirs.
Sa main glisse vers mon pantalon d'où elle sort mon gland
pour le prendre en bouche tout en jouant avec sa langue experte.
Elle m'offre une superbe pipe.
Et hummmmmmmm quel festival jouissif.
Je sens qu'elle a l'habitude de s'occuper des hommes comme moi.
Je reste inébranlable.
Je lui demande si elle ne connaît que la pipe, car de nos jours tout se perd même les choses les plus simples.
Elle me répond qu'elle ne connaît pas uniquement les activités buccales ou manuelles ; qu'elle pratique aussi les activités de l'esprit : elle a tout lu Brick ainsi que Briphié.
Je la lie au lit et lui lis Bido. Nos mots, nos souffles et nos langues se lient avant que nos corps liés et entrelacés soient livrés aux bras de Morphée.
Quand tu dors
Je bande encore
Vers l'horizon
Ma plume trempée
D'encre couleur nuit
Mise à jour
Même mort
Ma main agit encore
Dans mon caleçon
Ma plume bandée
Du jus de bruits
De l'amour
Aurais-je tort
De bander mon corps
Tel un Pharaon
Aux plumes trempées
De ces perles de pluie
D'humour
Je trempe mon biscuit
Dans la tasse de ce café nommé désir
Pour écrire ces mots qui je souhaite te feront rire
Des mots rigolos se joignent à ma photo
Des mots ravis au lit pour toi ma belle qui lit
Tu as fait bander la corde de mon arc de Cupidon
Et ma flèche a rêvé se perdre entre tes monts
Et comment pourrais-je bander mes yeux devant les charmes magiques de ta baeuté de sirène
Venus troubler la quiétude de mon sommeil et le silence de ma nuit.
Sur toi mes doigts aiment venir se poser, se promener
Sentir ta texture et le volume de ta forme solide
Dont les secousses de mes mouvements de poignée
Ondulent entre des rythmes doux ou plus rapides
J'aime venir te prendre en main, te caresser
Titillant ton bouton, c'est vers le plaisir que tu me guides
Et dans un flux nerveux, tu pointes telle une flèche zélée
La magie dansante des courbures sensuelles de beautés limpides
Tu aimes te faufiler dans des petits trous et venir pénétrer des contrées
Aux bouches sombres, étroites et souvent humides
Aimant aussi de belles chattes prêtent à miauler leur bonheur et déguster
Ta petite queue frétillante avec leurs langues gourmandes et avides
Tu aimes sentir grandir ce désir et ce plaisir quand elles te dévorent
T'emmenant grimper jusqu'au point culminant de délice
Et succombant au supplice envoûtant de cette petite mort
Ton plaisir s'évanouit pour venir s'éteindre entre leurs cuisses
Maintenant tu ne peux plus remuer, tu es cuite
Croquée à vif, c'est dans un dernier râle que ton corps a ramolli
Engloutie et devenue fluide, tu aurais du prendre la fuite
Mais tu aimes trop les belles chattes, c'est de la folie
Avec toi, la vie est tout un poème
Alors, je te protège, je prends soins de toi, je te chéri, je t'abrite
Tous ces bons moments partagés font que je t'aime
Et jamais tu ne me quittes
Ma petite...
Souris