Le chant du Loup
Chasse par jeu ou par faim
La chaleur d'une fugitive venaison
Celui là traque du soir au matin Furtif et si silencieux sur feuillage,
Il arpente son territoire conquis
Parfois par ruse tantôt avec rage
Pour croquer la moelle de la vie J'ai craint la morsure du lupus
Juste avant qu'il ne me séduise
En nous couchant sur un lit d'humus
S'entrelacent nos silhouettes exquises La bête tient fermement sa proie
Mais je ne me débattrai pas
Son goût aux saveurs sauvages
Me murmure d'être volage Sous les rayons de l'astre blanc
Il dévoile sa nature carnassière
En savourant ma tendre chaire
Ne couinant dans sa gueule qu'un instant J'ai hurler à la mort Sous le clair de lune Un grand merci à Fenrir
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