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mes envies, mes fantasmes, mes blessures
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plaisir voler
Il avait juste sorti quelques mots alors qu’il payait le parking, quelques mots simples que June compris empli d’amertume, elle essaya alors de faire dévier la conversation sur un autre sujet mais son interlocuteur semblait peu enclin à converser avec elle.
Nathan préférant se concentrer sur sa conduite ne prêtait guère attention à sa jeune passagère qui semblait s’émerveiller de découvrir enfin Paris. Pour une jeune britannique cela reste une ville attrayante malgré la folie londonienne, pour elle, chaque ville à son propre charme et elle comptait mettre à profit ces deux années studieuses, soit, mais au doux parfum d’une certaine liberté. L’homme se dirigeait sans trop de mal dans ces rues où à chaque détour un piéton surgissait, un cycliste déboulait, souvent surpris par le silence de leur véhicule électrique, sans parler de ces coursiers en deux roues digne descendants des kamikazes japonais de la seconde guerre, il devait rester attentif à cette circulation affolante mais lorsqu’elle se dégagea de sa capuche, libérant une longue chevelure rousse, il ne put résister à y poser plus souvent le regard attiré par l’éclat de cette délicate crinière orangée à l’apparence terriblement soyeuse. Il sortit du périphérique et emprunta plusieurs rues pour au final entrer dans ce qui ressemblait plus à un entrepôt. Il stoppa la voiture sur une place attribuée et après avoir branché la rallonge servant à recharger les batteries de la voiture, prit la parole pour la première fois.
« -Nous y voilà, je vais te faire visiter, c’est un peu atypique tu verras, mais c’est chez moi et j’aime bien »
Nathan sortit les valises et se dirigea vers l’ascenseur, ou plutôt le monte-charge.
« - ce sont effectivement d’anciens entrepôts et j’ai eu la possibilité d’en récupérer une partie pour y faire ce loft, il y a une dizaine de logement dans le bâtiment mais une grande partie a gardé son usage initial »
Ils arrivèrent au troisième et dernier niveau du bâtiment, l’ouverture du monte-charge donna alors sur une porte blindée qu’il ouvrit sur un appartement immense, constitué dès l’entrée d’une seule et grande pièce à vivre, un salon à la déco contemporaine, mêlant affiches d’aviation et matériaux industriels, une grande cuisine ouverte et un coin repas surplombé par une mezzanine. Mais surtout une immense baie vitrée qui offrait une vue quasi panoramique sur Paris. Subjuguée par cette vue June resta un instant figée à la contempler, il l’invita sur la terrasse pour profiter de ce panorama et de la douceur de ce début septembre.
« - Tu veux boire quelque chose ? Un coca ? Une bière ? - Ah, si vous avez une bonne bière de chez nous, je ne dirais pas non. - Bien sûr, je dois avoir ça dans le frigo, il ouvrit un meuble de la terrasse cachant un réfrigérateur qu’il avait approvisionné la semaine précédente, d’un geste il décapsula la bouteille qu’il tendit à la jeune fille. Tu profites de la vue ? Je t’assure, moi non plus je ne m’en lasse pas ! La terrasse offrait une vue dégagée sur la capitale, surplombant le périphérique on en était assez loin pour ne pas subir trop les nuisances sonores, mais surtout on pouvait voir la tour Eiffel, la tour Montparnasse, en partie le Sacré-Cœur. Nathan lui expliqua que les 4 grandes tours qu’elle apercevait là-bas étaient la BNF puis il lui montra où devait se trouver sa fac dont on pouvait distinguer le dôme entre deux immeuble. Pour June le paysage était grandiose ! Paris quoi !
- Maintenant je vais te faire visiter l’appartement, tu y auras ton espace : ta chambre, ta propre salle d’eau et même une entrée à part si tu le désire, je peux aménager ça, mais je dois demander aux autres copropriétaires leur accord avant.
- Merci, c’est bien mieux que ce à quoi je m’attendais, je dois l’avouer.
- Merci du compliment, à croire que ta mère t’as dit que j’avais des goûts de chiottes !
La jeune fille rougit.
- Je rigole va, je l’ai connu il y a bien longtemps, mais bon, passons, je tiens bien sûr à te dire que j’ai un peu la responsabilité de toi et cela ne m’enchante pas plus que cela, donc tu peux faire ce que tu veux, tu as l’air d’être une grande fille qui a la tête sur les épaules, mais une règle : pas d’amis ici ! ni petit copain, ni ami de quelque sorte que ce soit, je ne tiens pas à contrôler tes fréquentations ni même à les juger, mais je ne veux pas d’étrangers chez moi !
- Bien sûr, c’est clair, pas de problème monsieur !
- Alors se sera Nathan, ou commandant, comme dans mon avion dit-il dans un sourire
- À vos ordres commandant ! » répondit-elle dans un rire radieux. Pour la première fois, Nathan remarqua les traits de sa jeune locataire et fut subjugué de la ressemblance avec Beth, elle ne pouvait renier sa mère ! les mêmes joues légèrement creusées surmontées de pommettes parsemées de petites taches de rousseur qui découlaient de chaque côté de la crête de son nez fin, un peu en trompette lui donnaient un air juvénile, cette grande bouche aux lèvres fines délicatement dessinée, les yeux en amandes, juste la couleur qui change, un vert profond, intense comme une prairie irlandaise après une averse et le roux de ses cheveux qui renvoyait la lueur du soleil qui peu à peu finissait sa course journalière.
À peine avait-elle fini sa bière qu’il la guida dans l’appartement pour lui montrer son espace à elle, il n’avait pas menti elle disposait d’une belle chambre avec une petite salle d’eau attenante et un dressing. La pièce était suffisamment grande pour un lit et un bureau, il avait même fait installer des étagères pour qu’elle puisse ranger ses cours.
Il lui montra la cuisine, lui indiqua le tiroir où il rangeait les dépliants des restaurants qui venait livrer ici en lui précisant que la plupart des autres étaient soit de mauvaises qualité, soit qu’il ne livrait pas dans ces entrepôts !
Ils en profitèrent pour commander chez l’un d’eux une pizza qu’ils dégustèrent en terrasse, profitant du coucher de soleil sur Paris et de profiter du spectacle de la ville lumière qui peu à peu s’illumine.
Ils discutèrent de tout et de rien, de sa vie d’étudiante à Londres, de ses projets et de la raison de sa venue en France pour les dites études, de ses amis qu’elle avait dû abandonner là-bas, il n’osa aborder le sujet d’un petit ami, tout en se disant t qu’une fille comme ça avait surement d’autres idées en tête que les garçons … mais une fois venu l’heure d’aller se coucher, alors qu’elle s’était sagement dirigé vers sa chambre, il se rendit compte à quel point l’acoustique de son loft était mal conçue : Il l’entendit prendre sa douche, imaginant l’eau couler sur sa peau, et quelques minutes après que l’eau s’arrêta, il retrouva le calme de son appartement, silence peu à peu troublé par des gémissements qui lui parvenaient de sa chambre ne laissaient aucun doute sur ce qu’elle était en train de faire… de petits feulements discrets au départ, il pensa qu’elle était en train de se détendre de sa journée, mais peu à peu, les gémissements s’intensifièrent, les expirations se faisaient plus profondes, accompagnées souvent de « haaaa » et de « mmmmm » terriblement évocateurs, et après un dernier et long soupir, le silence retombât pour un nouvelle nuit sans sommeil. III Cela faisait maintenant un mois et demi que June faisait partie de son quotidien et se Nathan disait qu'au final l'idée de sa sœur n'avait pas été aussi mauvaise. Alors qu'au départ l'idée de devoir partager son loft avec un locataire, aussi charmante soit elle, était pour lui déjà un défi ! Lui qui aimait sa solitude se retrouver à parler de chose et d'autre le soir au diner était une véritable révolution, et il doit avouer que cela n'était pas pour déplaire tant la compagnie de June était douce.
Ils avaient parlé d'elle, de sa vie d'étudiante en Angleterre de son éducation d'une jeune fille digne de son rang, elle lui apprit qu’entre 11 et 18 ans elle avait été interne à l’école de Woldingham près de Londres suivant les désirs de son père où elle avait suivi une éducation pour les jeunes filles digne de son rang, ensuite elle avait rejoint l’université de Cambridge pour se lancer dans ses études de droits qui l’avait amené en France poussée en cela par sa mère qui souhaitait la voir aussi « profiter de la vie » comme elle aimait le lui répéter. De fil en aiguille, la conversation a dérivé sur les garçons, elle lui avait alors avoué que son père l'avait présenté à un jeune issu d'une grande famille, un gentil garçon bien plus intéressé par le résultat de son club de foot du nord de Londres et de la forme d'Eden Hazard, un de ses joueurs fétiches que de ses besoins à elle, et bien qu'ils se soient fréquenté quelques temps, elle avait profitéde son départ pour mettre un terme à leur relation.
Elle avait aussi réussi le tour de force de le laisser se confier, il lui avait parlé de sa passion, son métier, son plaisir de voler, de voyager et son sentiment de liberté qu'il éprouvait aux commandes de son Airbus, même si il fallait respecter le plan de vol et tant d'autres contraintes il gardait en lui ses sensations de débutant, jusqu'à ce que tout cela soit pulvérisé par cet idiot aviné qui se soir-là passait au feu rouge alors que lui rentrait chez lui à moto. Il lui confiat son impuissance face à ses opérations à répétitions, la perte de son droit de voler, temporaire car il restait un maigre espoir qu'il retrouva un jour suffisamment de faculté pour reprendre ses vols, et elle sentit son désespoir d'être ainsi cloué au sol à devoir former de jeunes recrues sur simulateur, seul poste que sa compagnie pouvait lui offrir.
Quelque part, il ne s'était jamais senti aussi bien lors de leurs soirée à boire un bonne lagger sur sa terrasse en regardant le soleil se coucher, elle lui racontait sa journée à la recherche d'un petit job, des dernières formalités pour l'inscription à la fac où elle avait pris les cours depuis une quinzaine de jours maintenant, de ses rencontres avec de jeunes étudiants français, ce qui ne le laissait pas indifférent à sa grande stupéfaction.
Mais cette après-midi rien n’y faisait !
Ce matin, après une éprouvante séance hebdomadaire chez son kiné, il avait eu rendez-vous avec son chirurgien. Un énième rendez-vous de contrôle, celui sur lequel il fondait beaucoup d'espoir, mais le verdict venait de tomber : encore une nouvelle opération à subir dans les 6 prochains mois, et comme d'habitude : "ensuite, on verra, mais j’ai de bon espoirs". Mais ensuite, c'était tout vu !
Il était sur sa terrasse, celle de sa chambre, pas celle du salon. Sa partie "intime" où June n'avait pas accès tout comme il avait juré de lui laisser son intimité à elle, il restait là à ruminer, à fulminer tout en buvant un whisky, il avait eu besoin d'un remontant, un truc fort pouvant palier la tempête dans son crâne, pouvant peut-être éteindre l'incendie qui s'y propageait lorsqu'il entendit un bruit devenu familier : le clac de sa porte, l'ouverture de l'accès personnel de June. Finalement, elle revenait plus tôt que prévu ! Il ne savait pas pourquoi vraiment mais quelque part cela l'enchantait, mais une jeune fille aime-t-elle écouter un vieux se plaindre ? Il devrait plutôt la laisser tranquille, elle avait surement d'autre trucs à faire, comme étudier.
Tout dans ses pensées, il distingua des voix, elle n'était pas seule ! Pourtant le marché était clair : pas d'invité ! Et elle venait de transgresser cette simple règle ! Non ! Pas aujourd'hui ! Pas ça !
La discussion parvenait maintenant à ses oreilles, par brides d'abord puis de plus en plus nette alors qu'elles pénétrèrent dans le salon il avait reconnu la voix de June qui voulait en bloquer l'accès et il entendait celle d'une autre fille qui l'entrainait à sa suite, à la découverte du loft, elles n'étaient apparemment que toutes les deux.
- on doit se dépêcher (il reconnut la voix de June), je n'ai pas le droit d'amener du monde ici alors j'attrape ce satané papier et on file
- Wouahhhh ! Tu ne m'avais pas dit que tu habitais un palace comme celui-ci ! l'appart est d'enfer ! dit moi, le proprio il est mignon ? Célibataire ? Moi je me mets sur les rangs s’il cherche hein !
- que tu peux être vénale ma pauvre Julie, il est je dois dire plutôt pas mal dans son genre, mais je ne crois pas qu'il soit intéressé
- merde, tu crois qu'il est gay ? C’est bien ma veine ça, les mecs interressants soit ils sont pris, soit ils sont cons, soit ils sont gays !
- Tout de suite des préjugés ! mais non je ne pense pas qu'il soit gay, mais je ne le vois pas vouloir se caser.
-Et tu le trouve pas mal ? mm hum, dis-moi toi ...
- Ok, j'avoue que si il me disait oui, je ne dirais pas non, mais ce serait plutôt glauque tu ne crois pas ?
- Glauque ? Pourquoi ? Si c'est un bon coup, et un petit coup de queue avoue que tu n'aurais rien contre en ce moment ? À ton avis, c'est un bon coup ?
- c’est sûr que je ne dis pas non pour une bonne queue en ce moment, mais lui ! Je ne l’intéresse surement pas, c’est un homme à femme j’en suis persuadé et il doit avoir du succès, maintenant moi ?
- Quoi, un joli brin de fille comme toi ? Tu crois qu’il ne t’a pas remarqué ?
- Je ne sais pas, je pense, tu sais souvent le soir on discute et nous sommes déjà prêt à aller nous coucher, et ce que je peux voir dans son pyjama est assez apetissant je dois dire.
- Et bien voilà, ce soir, tu lui baisse le pantalon et hop, une bonne pipe, tu le suces bien à fond et tu montres à quel point une anglaise comme toi est cochonne en avalant tout !
- Arrêtes, tu es dégueu !
- Quoi, tu n'avales pas ?
- Si, répondit-elle après une brève hésitation, mais là c'est comme même mon logeur… La discussion lui semblait surréaliste, elles parlaient de lui et il se rendait compte qu'il ne laissait pas June indifférente. Cette délicate jeune fille dont lui-même avait pu entrevoir les courbes sous sa nuisette blanche. Il avait apprécié deux seins à la rondeur exquise, parfois lorsque la fraicheur arrivait sur la terrasse, ses doux tétons se mettaient à poindre à travers le coton sage, enfin il pensait jusque maintenant que le vent frais était le coupable, était un de ses moments préférés de la journée, moment où il l’avait surpris à loucher vers la bosse qui se formait sans qu’il puisse la contrôler dans son pantalon. - …Et ma mère est la meilleure amie de sa sœur, tu vois le tableau ?
- Et alors ? Tu n'es pas obligé de leurs raconter, si tu as envie de tirer ton coup, profite de lui, sinon, rien que pour l'appart, moi je le vois, je lui saute dessus ! La totale je lui offre ! Je te jure que ton gars, je lui fais sa fête jusqu'à ce qu'il tombe en syncope !
- Ah oui ? Vantarde !
Les deux jeunes filles se retournèrent vers l'endroit d'où venait la voix. June était cramoisie ! elle savait qu'elle ne devait pas amener des amis ici et pour la première fois qu'elle le faisait, un peu contrainte par la force des choses, elle se faisait pincer et en plus en plein dialogue plutôt gênant...
- Excusez-moi Commandant, mais j'avais oublié ce document que je devais rendre avant ...
- On en reparlera June, tu me présentes pas ta délicieuse amie ?
- Heu, si, voici Julie, je vous ai déjà parlé d'elle l'autre soir...
- Ha oui, bien si tu as quelque document à rendre et que tu es pressée, je ne te retiens pas plus, mais nous auront à parler ce soir, Julie, enchanté d'avoir fait ta connaissance.
- Heu, oui, moi aussi Monsieur, parvint elle à bredouiller, puis à peine sortie : Commandant ? Tu l'appelles "Commandant"
- Oui, je t'expliquerais...
Et il regarda les jeunes filles sortir par la porte principale et les vit dans la rue s'engouffrer dans une petite voiture que Julie conduisait. Elles reprirent alors le chemin vers la fac, Julie conduisait vite et de façon machinale pour rester dans le trafic infernal de cette circulation de malades mentaux du volant tout en restant dans ses pensées, cet homme qu’elle venait d’apercevoir ne l’avait pas laissé indifférente ! Un beau mâle dans la force de l’âge comme on dit, les cheveux grisonnants lui donnant un air protecteur rassurant et le vert de ses yeux semblait renvoyer une image assez stricte, il faut dire qu’il les avait chopées en flagrant-délit et le ton qu’il avait employé !! mmm cette voix rien que d’y repenser elle en frissonnait de plaisir, le timbre grave semblait encore se propager dans son ventre, dans son corps jusque dans le creux de ses reins. Elle avait eu cette réputation au lycée d’être une fille qui n’avait pas froid aux yeux, de salope pour certains jaloux, alors oui, elle aura un jour ce genre d’homme entre ses cuisses ! Quand ? Comment ? Elle ne le savait pas encore mais c’est une chose certaine ! Mais pour le moment, elle se devait de remonter le moral à sa passagère qui avait l’air au trente-sixième dessous. - Ne t’inquiète pas va ! je suis sûr que cela ira ce soir, il sera calmé
- Je n’en suis pas aussi certaine, jamais je ne l’ai vu dans cet état ! tu as vu ses yeux ? son regard ?
- Mmmm, à fondre, à tomber non ?
- Ce n’est pas à quoi je pense ! j’ai l’impression qu’il va me passer un sacré savon !
- Mais ce n’est qu’un homme ma douce, et l’homme est faible, n’oublie pas ! charme-le ! tu en as largement les moyens !
- Tu crois ? mais je ne veux pas …
- … tu n’es pas obligé de coucher non plus, j’ai bien compris que tu ne le voulais pas, mais laisse faire les choses, soit une gentille fille obéissante qui regrette d’avoir désobéi, ensuite, advienne ce qui pourra !
Julie trouva une place pour se garer et elles filèrent à la bibliothèque remettre le document manquant et passèrent à autre chose. Ce n’est que le soir venu, alors qu’elle voulait rentrer par sa porte et que June la trouva verrouillée avec un post-it accroché dessus qu’elle se rappela sa mésaventure de la fin de matinée. Le mot disait : « passe par l’entrée principale, je veux te voir ». Elle s’attendait donc à se faire réprimander comme il se doit, se demandant jusqu’où il irait. Voudra-t-il la renvoyer ? Il aurait raison pensait-elle tout en ouvrant toute penaude la porte blindée. IV Dans tous les tribunaux du monde, le juge est installé assis sur une haute estrade de façon à surplomber l’accusé qui lui se tient debout, ce qui a tendance à mettre celui-ci en infériorité, impression ressenti par June lorsqu’elle pénétra dans l’appartement plongé dans une certaine pénombre.
Nathan avait procédé durant la journée à quelques aménagement en bougeant son mobilier et il l'attendait assis sur sa chaise de bureau qu’il avait placée au sommet des quelques marches qui menaient vers la terrasse, il avait également occulté toute les baies vitrées, les isolant totalement du monde extérieure et de cette vue magnifique dont ils aimaient jouir le soir, mais surtout, il avait placé un éclairage assez fort dans son dos, dirigé droit sur elle si bien qu’elle ne pouvait distinguer qu’une partie de son visage alors que elle, elle baignait en pleine lumière. Face à elle, une des chaises hautes faisait office de barre des accusés et sur le côté se trouvait un de ses grands fauteuils. - Entrez mademoiselle June, avancez-vous jusque la barre, déclarât-il d’une voix solennelle. Toute timide, elle s’avança, baissant la tête. Ne soyez pas timide voyons, nous allons parler de ce que vous avez fait, et dis, cette après-midi. - Bien Commandant
- Alors, avant de vous laisser la parole, je vais vous énumérer les faits : vous avez osé faire entrer ici une tierce personne alors que je vous avais expressément dis que je ne voulais voir aucun étranger ici …
- Mais …
- Silence ! je n’ai pas fini ! vous parlerez lorsque je vous en donnerais l’autorisation ! Donc, vous avez laissé une tierce personne entrer ici et vous lui avez laissé avoir des propos à mon égards quelques peu … obscènes non ? Vous ne trouvez pas ?
- Si, croyez-moi, j’en suis désolée…
- Hum, je ne pense pas tant que ça, alors dites-moi, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
- Je plaide coupable votre Honneur, enfin commandant pardon, mais voilà, il me manquait un document pour parfaire mon inscription à la bibliothèque et Julie m’a gentiment proposé de m’accompagner en voiture pour aller plus vite qu’en transport...
- Effectivement fort courtois de sa part, mais pourquoi l’avoir laissé monter ?
- Elle n’avait pas confiance de rester seule à m’attendre en bas, il y avait quelques ouvriers qui trainaient et …
- Bien, je comprends, mais vous comprendrez jeune jouvencelle que vous avez commis une faute en la laissant déambuler chez moi ! et la laisser tenir ces propos !
- Oui Commandant répondit-elle rouge de honte.
- Vous méritez donc une punition, non ?
- Oui Commandant
- Bien, alors je vais te demander d’enlever cette ignoble sweat à capuche avant de continuer. Une objection ?
- Aucune Commandant, dit-elle en ôtant son haut. Après tout, elle s’en tirait pas trop mal pour le moment pensa-t-elle, et se retrouver en soutien-gorge devant lui ne la dérangeait pas plus que ça, c’est vrai ça, combien de fois s’étaient-ils retrouvé ensemble à prendre le petit déjeuner encore en pyjama ? elle trouvait même que cette petite mise en scène devenait amusante.
Nathan admira la scène depuis son piédestal, étonné de voir avec quelle simplicité elle s’était adonnée à ce qu’elle prenait apparemment pour un jeu, mais pour le coup il était vraiment courroucé. À cause de ce qu’avait dit le chirurgien ce matin, mais en plus des paroles de ce foutu psy ce soir qui continuait à lui retenir sa licence de vol ! « Encore psychologiquement fragile, émotivement instable » déclarait-il, admettons. Qu'il ne rende pas sa licence "commerciale", celle avec laquelle il a le droit de transporter des passagers, soit. Mais ce jeune imbécile s'était mélangé les crayons et avait suspendu toutes ses licences ! Du coup, alors qu'il retrouvait une mobilité suffisante pour pouvoir reprendre les commandes de son Cessna, et bien maintenant il lui faudrait de nouveau attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour faire modifier cette décision !
Il la regardât alors soulever son sweat, laissant apparaitre au début un nombril joliment dessiné au centre d’un ventre plat, athlétique, résultat certain de la pratique régulière d’un sport quelconque, et surtout en effectuant la manœuvre d’un geste avec une grâce si naturelle, un mouvement de balancier des bras si pur qu’il semblait être le résultat d’une chorégraphie qu’elle avait moult fois répétée. Puis elle se débarrassa du vêtement qu’elle laissa choir au sol, dévoilant sans gêne apparente son buste aux rondeurs délicieusement dessinées, une taille fine surmontée de deux globes au volume flatteur encore prisonnier d’un soutien-gorge en lycra terriblement sage, bonnet C a vu d’œil, le tout en gardant un sourire éclatant, une lueur complice dans le regard. Il dû reprendre ses esprit pour continuer son interrogatoire sur le même ton avec lequel il l’avait commencé.
- Très bien, alors maintenant parlons un peu des propos que vous avez tenu
--Ceux que moi j’aurais tenus ? ou plutôt ceux de mon amie ?
- C’est moi qui pose les questions ici, alors on se tait ! c’est quoi cette rébellion ? vous tenez aussi à devoir ôter votre horrible pantalon ?
Dans un éclat de rire, June cru bon de défaire sa ceinture, un air de défi sur le visage, attendant surement un mot pour la stopper dans son action mais Nathan n’en fit rien, il voulait voir si effectivement elle serait capable d’aller au bout de ce qu’elle suggérait après tout, si elle le proposait, autant voir de quoi elle serait capable...
Sans mots de la part du Commandant, la voilà prise à son propre piège, si elle s’arrête, elle se retrouve avec le bête sentiment d’être une fille incapable de s’assumer, alors la voilà condamnée à défaire un à un les boutons de sa braguette, et glissant les doigts sous la ceinture du pantalon, mais sur ce genre de pantalon style « baggy », une fois la ceinture défaite il glisse tout seul le long des cuisses, et voilà qu’apparait alors culotte blanche de même facture que le soutien-gorge, un sous vêtement tout aussi sage Une pointe de gêne commençait à monter chez June, elle sentait ses joues commencer à s’empourprer alors qu’à présent le son pantalon gisait autour de ses chevilles, elle avait voulu jouer, elle devait en accepter les conséquences, il stopperait surement avant d’aller trop loin, du moins elle espérait que ce soit lui qui mette un terme à tout ceci, elle se sentait comme piégée. Alors timidement elle leva la jambe droite pour sortir le pied du pantalon, puis une fois celui-ci au sol, elle fit de même avec la gauche et se retrouva en petite tenue devant son logeur
- Bien, déclarât-il simplement, comme si tout cela était normal. Je vous propose de prendre un petit remontant, tenez, servez-vous
Durant la l’installation de la pièce, Nathan avait prévu quelques verres sur la table basse placée tellement sur le côté que June n’y avait pas prêtée attention jusqu’à maintenant, elle porta le gobelet à sa bouche et reconnu le goût de la téquila, elle lui avait avoué un soir avoir un petit faible pour cette boisson. Elle but le verre d’un trait, l’alcool lui brula brièvement le palais avant de venir lui réchauffer le corps et aussi l’esprit. Elle se redressa, ragaillardi.
- Alors comme ça, vous auriez besoin d’un bon coup de queue ? et si madame votre mère était courant, que penserait-elle ?
Cette fois pour June s’était le coup de grâce, il s’en rendit compte en la voyant dans tous ses états, ses yeux étaient moins rieurs, son sourire restait figé, un sourire de circonstance, poli, sans plus, elle le regarda avec un air de chien battu.
- Oh non Commandant, elle n’est pas au courant, enfin je ne pense pas plus que ça, qu’elle se doute de quelque chose, nous avons eu des discussions à ce sujet, des discussions qu’une fille peut avoir avec sa mère, mais pas dans ces termes-là ! Maintenant oui, j’avoue être une jeune fille qui … comment dire...
- Profite de sa jeunesse et de la vie ?
- Oui, voilà, mais ma mère...
- Combien d’amants as-tu eu réellement ?
- 2
- 2 qui ?
- 2 Commandant dit-elle en commençant à baisser la tête
- La première relation sexuelle à quel âge ?
- 16 ans, le regard plus bas encore
- Regardes moi quand tu me parles ! et 16 ans qui ?
- 16 ans Commandant !
- Bien, ta première fellation à quel âge ?
- 19 ans Commandant
- Et tu as avalé dès la première fois ?
- Non Commandant
- Plus tard alors ? à quel âge ?
- Jamais Commandant
- Comment ! tu as menti à ton amie ?
- Oui Commandant
- Alors cela mérite un châtiment, sers toi un verre pendant que je réfléchis à ce que je vais te demander de faire.
June saisi la bouteille et se servi un second shot de téquila , en se saisissant de la bouteille, elle remarqua la petite coupelle avec le sel et citron qui avait échappé à son attention la première fois, elle se versa alors un peu de sel sur la main alors que max faisait semblant de « réfléchir », il savait bien ce qu’il allait lui demander ensuite, jusqu’où lui voulait aller, le tout était de savoir si elle irait au bout, mais il avait peur qu’elle ne soit pas encore tout à fait prête pour ça. Alors qu’elle reposait le petit verre à côté de la bouteille en mordant le quartier de citron il lui dit, l’air grave : - va t’assoir sur le fauteuil maintenant que tu as avoué tes fautes, mais avant, enlèves-moi cet horrible soutien-gorge !
C’était l’instant de vérité, soit elle faisait volte-face, retournait dans sa chambre en le traitant de pervers, ce qui n’aurait pas été faux en soit, soit elle s’exécutait, bravant, pensait-il, les dogmes de son éducation et surtout lui montrant qu’elle oserait surement aller plus loin, que de tout ce qu’elle avait dit à son amie n’était pas que vanterie. Il la laissa un moment dans ses réflexions avant de lui proposer la porte de sortie.
- Ah moins que vous n’émettiez une objection ?
- Aucunes Commandant !
La demande avait au départ terriblement choquée June, il lui demandait de se dévêtir encore plus et là il s’agissait moins d’un jeu, mais lorsqu’il lui a proposé d’émettre une objection elle comprit qu’elle était encore libre de le faire ou pas, alors est-ce l’envie ou l’alcool ? June passa alors sa main dans son dos et défi l’agrafe avant de laisser descendre les bretelles le long de ses bras qu’elle gardait pudiquement devant sa poitrine sous le regard sévère de son juge, et le vêtement alla rejoindre les autres sur le sol. Timidement, elle gagna le fauteuil dans lequel elle s’installa dans une posture apprise dans son école en Angleterre, la posture qu’une jeune fille de bonne famille doit prendre lorsqu’elle s’assoie dans ce genre de fauteuil : le dos bien droit, les jambes croisées sur le côté, juste les fesses posées sur l’avant du coussin et les mains sur le genou. Mais les jeunes filles biens ne sont pas à demi-nues devant un homme.
Nathan se contentait de regarder, à la fois il jubilait d’avoir cette jeune fausse rebelle sous sa coupe maintenant et profitait outrageusement de la vue de se corps aux formes exquises. Elle avait la taille fine et le ventre plat, des hanches au galbe harmonieux prolongé par des jambes terriblement longues, elle devait faire environ 1m76 et ses proportions étaient celles d’un mannequin, et ses seins ! Deux globes à la rondeur parfaite avec en leur centre un petit téton rosé, semblable à une petite cacahuète, entouré d’une délicate auréole à peine masquée par l’orangée de sa chevelure qu’elle avait tenté de ramener sur son torse, et cette merveille se tenait là, devant lui, à sa merci. Oh oui il en avait connu des femmes depuis sa mère, mais elle les surpassait toutes. Il prit une profonde inspiration pour pouvoir continuer. - Alors je pense que tu as d’autre fautes à avouer, es-tu prêtes à continuer à répondre à mes questions ? un autre verre avant ?
- Pas besoin d’un verre Commandant, merci, mais je prends note et si j’en sens le besoin je me resservirais.
- Des relations saphiques ?
- Oui Commandant
- Ah oui ?
- Je vous rappelle que j’ai été en pensionnat de jeunes filles
- Bien sûr jeune effronté, et c’est donc cela ta première relation sexuelle ?
- Oui Commandant
- Et avec un garçon alors ?
- 18 ans Commandant.
- Très bien, et donc tu préfères les filles ou les garçons ?
- Disons que c'est assez différent et pour le moment, je cherche peut-être encore l’homme qui saura me donner autant de plaisir que j’ai pu en avoir avec certaines amies
- Je comprends jeune effrontée, peut-être n’as-tu pas encore rencontré cet homme-là. Tu te masturbes souvent ?
- De temps en temps Commandant
- À quelle fréquence ?
- Peut-être une fois …deux fois par mois Commandant
- Je dirais plutôt presque tous les soirs ! tu sais ici ce sont d’anciens entrepôts et les sons résonnent beaucoup, du coup, on entend tout!
June devint encore une fois écarlate, elle s’avança pour se resservir un shot mais se ravisa au dernier moment, pensant peut-être avoir assez bu pour ce soir. - Alors, raconte ?
- Oui, c’est vrai, assez fréquemment depuis que je suis ici Commandant.
- Quelle en est la cause à ton avis ? ton manque de sexe, Paris ou bien ? Finalement, elle se servi ce shot avant de tenter de répondre
- Ou alors... moi ?
- ...Oui Commandant
- Tu te masturbes en pensant à …
- À vous Commandant.
- Intéressant, j’aimerais bien voir ça. Il avait prononcé cette phrase de façon très claire, insistant sur chaque syllabe, chaque mot pour bien en faire comprendre chaque sous-entendu.
Lentement, avec une certaine retenue, la main gauche de June glissa de sa cuisse vers son ventre pour remonter avec un mélange d’envie vicieuse et de retenue pudique vers son sein sous lequel elle s’ouvrit, la paume enveloppa avec tendresse le globe et ses doigts encerclèrent le téton qui se mit à se redresser, comme animé lui aussi par un désir secret.
June réalisait ce qu’elle était en train de faire, l’alcool lui avait bien sur ôté toute inhibition mais elle était encore consciente de ses actes lorsque son pouce se posa au centre de son auréole sur ce petit pic raidi par le désir qui lui électrisa le corps. Ses seins étaient extrêmement sensibles au moindre contact, elle chercha à se contrôler pour ne pas fermer les yeux, elle voulait affronter le regard de son bourreau alors qu’elle sentait sa culotte s’humidifier. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle se masturbait en présence de quelqu’un, mais cette fois, il s’agissait d’un homme, pas ses copines de dortoir !
Elle le fixait, soutenait son regard alors que son souffle s’accélérait, que son ventre se tendait sous la monté du plaisir, lentement elle se laissait aller, son corps se relâchait, sa posture était moins droite, petit à petit elle s’adossait au fauteuil alors que ses cuisses se desserraient.
Nathan regardait cette main qui malaxait avec douceur ce sein laiteux, puis il s’aperçut qu’elle agitait sa main droite. Elle commençait à remonter le long de sa cuisse pour venir se poser sur le ventre, contournant le nombril, elle amorça une descente en direction du seul morceau de tissus qu’elle gardait encore sur elle. Avec un gémissement plus appuyé, elle fit aller ses doigts le long de sa fente, à travers l’étoffe, mais n’y tenant plus, elle remontât la main et la glissa sous le sous-vêtement qui s’étira pour laisser la place aux doigts explorateurs.
Son regard ne quittaient pas le sien, mais il sentait bien qu’elle ne le voyait plus vraiment, elle avait les yeux dans le vide, cet air de quelqu’un qui à l’esprit tourné ailleurs. Oui, elle le regardait, mais surtout elle l’imaginait ouvrant sa chemise tout en s’approchant d’elle, elle devinait son torse musclé garni que quelque toison, elle désirait qu’il la prenne dans ses bras, sentir sa peau contre elle alors que sa main remplacerait la sienne là, dans sa culotte.
Le mouvement de ses doigts sous le fin tissus générait une onde, on aurait dit le lancinant mouvement des vagues venant s’échouer contre une digue, flux et reflux rapidement accompagné du clapot des doigts se glissait entre ses lèvres qu'il imaginait humides, elle basculât la tête en arrière, augmentant la fréquence des vagues, accentuant leur ampleur, cette fois la marée montait, sa bouche émettait des sons rauques, mêlant soupirs et gémissements accompagnant chaque aller et venu qu’elle provoquait en elle, sa petite culotte si sage, ultime rempart au regard de son juge, continuait vaillamment à couvrir cette intimité à peine masquée, ne laissant dépasser que quelques touffes orangées de sa toison pubienne.
Peu à peu le loft fut empli de ses gémissements, après tout, elle avait moins besoin de se retenir que les soirs précédents, elle se laissait aller dans son désir de le sentir contre elle, elle voulait le voir lui aussi, elle voulait l’exciter autant qu’elle pouvait l’être en ce moment, qu’il ôte son pantalon et prenne son sexe en main, elle voulait voir sa queue, la toucher, la sentir ! Et dans ce moment de délire obscène, une vague l’entraina, son corps entier se tendit et dans un cri de bonheur elle se laissa complètement submerger par cet orgasme.
Nathan n’avait pas quitté la scène des yeux, il mourrait d’envie de libérer son sexe tenu à l’étroit dans son pantalon, mais il n’en fit rien, il était encore trop tôt pensa-t-il, et lorsqu’elle eut poussé son dernier soupir, que peu à peu elle reprenait ses esprits et surtout qu’il parvint à dégonfler son pantalon, il reprit la parole.
- On dirait que tu as apprécié
Elle ne répondit pas
- Répond jeune effrontée, avoue si tu as aimé ou détesté
- Je dois dire que j’ai aimé
- Aimé quoi ? te masturber ou que je te regarde ?
- Les deux
- Très bien jeune hôtesse, alors je décrète qu’à partir d’aujourd’hui vous n’aurez le droit de vous faire du bien que lorsque je vous y autoriserai et bien sûr qu’en ma présence ! une objection ?
- Non Commandant.
- De plus, j'estime que ce pyjama que vous portez est indigne d'une fille aussi jolie, dorénavant vous devrez porter ceci.
Il lui tendit un paquet dans lequel elle découvrit deux nuisettes en soie, une rouge et une bleue, accompagnées chacune d'un déshabillé assorti
- Maintenant je déclare la séance levée.
Sur ses mots, il se releva et se dirigea dans sa chambre, laissant à June le soin de ramasser ses affaires et d’aller à son tour se coucher, la tête pleine de questions. V Et voilà ! Elle aura encore les fesses marquées de l'empreinte de sa main pendant 3 jours !!!
Mais pourquoi les mecs croient tous que de vous fesser va vous exciter encore plus ? Elle, non, ce n'était absolument pas son truc, surtout qu'elle a une peau qui marque beaucoup ! Bon, au moins c'était un très bon coup ce type ! Comment c'était son prénom déjà ? Un coup d'œil sur sa liste de contact, oui, le voilà : Antoine ! Antoine belle queue cela lui irait bien, surtout qu'il sait s'en servir le salaud !
Mais pour l'heure, Julie se savait encore un peu à la bourre pour arriver à la fac, enfin, si elle trouve une place pour se garer, ouf oui, juste là, cela devrait être bon question timing ! Tiens, ce ne serait pas June là-bas qui sort du bus ? Si ! Le créneau exécuté en deux temps trois mouvements et voilà Julie qui rejoint son amie. ⦁ Hey ! Salut vous ! hola, petite mine, le week-end s'est mal passé à cause de ce qu'il s'est passé vendredi ? - Salut Julie, heu, non, ce n'est pas ça, il a été assez cool en fait. June avait l'air étrange. Pas préoccupé comme si elle devait rechercher de quoi se loger, elle gardait son air serein, sans doute lié au légendaire flegme britannique, mais Julie sentait bien qu'il y avait un trouble. - Tu sais si tu as besoin, n'hésite pas ! Tu peux compter sur moi ! - Oui, merci, et toi ton week-end ? Apparemment tu as l'air assez radieuse - Pas mal, je suis sorti vendredi soir ! tu aurais dû venir comme je te l'avais proposé - Oui, je serais bien venu, mais ... - Oui je sais bien que tu avais besoin de voir ton logeur, normal, donc j'ai rencontré un gars plutôt sympa ... - Ah oui, et ? - BIn si j'ai failli être en retard ce matin c'est qu'à l'heure où je pars d'habitude j'étais en train de lui dire en revoir, enfin ma bouche lui disait au revoir sans pouvoir vraiment lui parler si tu vois ce que je veux dire. - Oui, je vois. - D'ailleurs il a quelques copains si tu veux...
Julie aimait bien cette jeune anglaise, elle l'avait trouvé un peu en manque de repères, jeune étrangère dans un pays inconnu, loin de ses amis alors par compassion, une de ses grande qualité disait-on dans son entourage, elle s’était vite approché d’elle et pris sous sa coupe, elle désirait la faire sortir, lui faire connaitre la folie des nuits parisiennes telles que elle pouvait les connaitre, mais chaque chose en son temps, après tout il s’agissait là d’une jeune fille de bonne famille et il ne fallait pas bousculer les choses ! Elle sentait bien que la jeune donzelle était encore assez prude et elle s’amusait également à la provoquer un petit peu, aimant la voir rougir à chacune de ses remarques triviales et leur dernière mésaventure avec son proprio en avait encore été un exemple.
Ah ! Son proprio... rien que d’y repenser elle en avait des frissons ! Cette voix ! Cette stature ! Ce n’est pas qu’elle en rêvait tout le temps, mais elle doit admettre qu’il avait provoqué chez elle un certain émoi et qu’elle devait trouver le moyen de le revoir cet homme-là ! Mince, la voilà qu’elle fantasmait sur un vieux !
Mais pour le moment, il semblait que sa jeune amie avait des soucis dont elle ne voulait pas se confier, chacun a le droit à ses secrets, elle préféra ne pas insister et elles s'engagèrent ensemble sous le porche de la faculté de droit.
Ce matin, c'était les cours, et l'après-midi était consacré à un rendez-vous, un entretien pour un petit boulot d'accueil. Elle voulait avoir une certaine indépendance financière en plus de sa bourse pour pouvoir sortir un peu plus souvent. ***
Elle tenait bon, à son grand étonnement cela faisait maintenant 5 jours qu'il ne l'avait pas entendu se masturber, donc soit elle devenait beaucoup plus discrète, soit elle le faisait ailleurs.
De plus, pour son plus grand bonheur elle s'était pliée à la règle des nuisettes ! Dès le samedi, au lendemain de cette soirée, elle l'avait rejoint dans la cuisine vêtue de ses nouveaux habits de nuit. Avait-elle dormi avec ? Peu importe, ce matin elle était là, magnifique dans cette soie bleue qui faisait ressortir le roux de sa chevelure et dont la douceur excitait visiblement ses tétons.
Depuis ce jour, il jouait la normalité, comme si rien ne s'était passé. Pas un mot ni même la moindre allusion. Elle respectait la sentence, donc il jouait l'indifférence, voir si elle craquerait considérant que ce n'était qu'un jeu et pensant que cela n'irait pas plus loin, qu'au bout d'un moment elle abandonnerait ces nuisettes, à moins qu'elle ne le décide elle-même, d'aller provoquer son "Commandant", mais cela, il ne l’imaginait guère.
Pourtant, ce matin-là elle lui apparut bien différente, plus sensuelle dans ses gestes, surement mieux habituée à ces nouveaux habits matinaux elle avait l'air de vouloir jouer avec, tout en gardant une posture mondaine lorsqu'elle venait s'assoir à table, croisant les jambes avec classe, ou qu'elle allait déposer ses couverts dans le lave-vaisselle, elle venait plus se coller à lui, son sourire se faisait bien plus radieux. Alors il se décida à sortir de son mutisme et prit la parole.
- en manque de sexe ?
- oui Commandant
Il avait voulu la choquer, l’interpeller en étant direct, mais elle avait répondu sans gêne, du tact au tact, avec une franchise et un aplomb stupéfiant.
- Ton dernier rapport sexuel remonte à quand ?
- 1 semaine avant mon arrivée à Paris Commandant
Et cela faisait maintenant 1 mois et demi qu'elle était en ville, il se leva de sa chaise, tentant de la déstabiliser encore plus
- Et ta dernière masturbation ?
- Vendredi soir Commandant
- Donc rien depuis que tu l'as fait devant moi ?
- Non Commandant
À chaque parole échangée, il s'approchait un peu plus d'elle, et une fois qu'il fut assez proche, il posa tendrement sa main droite sur le genou gauche de la demoiselle.
- Tu résistes à l’envie, tu obéis, c'est bien
- J'exécute ma peine Commandant
Lentement, avec le dos de ses doigts, il lui effleura l'intérieur de la jambe en s’attendant à un mouvement de recul, mais elle n’en fit rien, au contraire, elle se laissa faire.
- Bien, mais tu en as envie, en manque ?
- Bien sûr Commandant
Elle soutenait son regard, comme pour le défier une fois encore, elle s'était soumise à son premier jeu, elle voulait savoir s’il oserait aller plus loin, ignorant cette petite lumière au fond de sa tête qui lui disait "attention ! Danger !". Alors sans réfléchir, elle décroisa les jambes.
- Et jusqu'où iraient tes envies à ton avis ?
- Je ne sais pas, répondit-elle dans un souffle. La caresse de ses doigts remontant le long de sa jambe était d'une douceur inouïe, lente, mesurée, et dans le même temps il rapprochait son visage du sien, elle sentait son parfum, enivrant, et au fur et à mesure qu'il s'approchait, les doigts remontaient dans une douce glissade le long de sa cuisse.
Une fois sa bouche à quelques centimètre de sa joue, elle sentit la paume de sa main se poser entière sur sa cuisse, elle aurait pu resserrer les jambes à cet instant, une jeune fille bien l'aurait fait, mais ses yeux croisa les siens, son regard se perdit dans l'abîme de ses yeux verts et elle écarta de façon indécente les jambes, lui laissant libre accès à son intimité.
Elle sentait son souffle, régulier, calme, serein parcourir son cou pour de perdre sur son épaule, et lentement son index passa du haut de sa cuisse droite à celui de gauche, se faufilant délicatement au milieu de sa toison pubienne, décrivant un arc de cercle évitant le contact avec son sexe qui, elle le sentait, déjà suintait par l’envie qu’il provoquait en elle. Peu à peu, le doigt indélicat glissa le long de son aine, flirtant avec ses grandes lèvres qu’il prenait soin d’éviter avant petit à petit de s’en approcher avec une délicate lenteur mesurer, augmentant l’excitation et provoquant encore plus la montée du désir.
Enfin le majeur se posa le long de son sillon duveteux. Son ventre se contracta sous l'assaut de ce millier de papillons qui s'envolèrent dans son abdomen, le doigt vagabond toujours posé à l'entrée de son antre tournoyait, ouvrant peu à peu l'accès. Elle aurait voulu qu'il pose ses lèvres sur les siennes, elle aurait voulu sentir sa langue dans sa bouche, mais il restait là, à la regarder, à la toiser alors qu'elle tentait de soutenir son regard, puis l'entrée céda sans vraiment de peine, il glissait un doigt en elle, elle se bascula sur sa chaise, se sa main gauche restée libre il la retint, la passant derrière sa nuque, elle était bien, dans ses bras.
Comme à son habitude ce matin, il portait sa robe de chambre et il se tenait si proche d'elle qu'elle put apercevoir son torse dans l'échancrure, elle pouvait le toucher, mais ses mains lui servait pour se caler sur sa chaise alors que le majeur de l'homme traçait son chemin, bientôt rejoint par un autre doigt. elle ne put retenir un "hooooo" alors que son corps tremblait, que son être acceptait cet impertinent assaut, les deux compères exploraient sans vergogne sa chatte, glissant sur des zones sensibles, s'attardant à des endroits exquis alors que sa paume posait sur son pubis, elle pouvait sentir la douceur de sa main posée sur sa toison, les yeux maintenant clos, elle s'offrait totalement, s'ouvrait complétement alors qu'un clapotis indélicat parvenait à ses oreilles, ils s'enfonçaient, glissaient, entraient et ressortaient d'elle accompagnés à chaque fois de « floc-floc », mais ses doigts se mouvaient en elle de façon si exquise qu'elle décollât dans un hurlement totalement grivois.
Il sortit ses doigts.
C’est alors qu’elle rouvrit les yeux, elle le regarda. D’un air détaché, il amena son index à sa bouche et en lécha sa cyprine qui l’enduisait. Il suça consciencieusement son doigt avant de le sortir de sa bouche et de lui présenter son index qu’elle goba sans réticence, goûtant sa propre mouille qui coulait dessus.
Puis, toujours sans un mot, il s'écarta d'elle, l'abandonnant là.
Elle reprenait ses esprits, le cherchant du regard, elle le vit s'éloigner, il ne la quittait pas des yeux.
- Si tu es vraiment prête à aller plus loin, si tu le désires, alors sois disponible vendredi après-midi, je sais que tu n'as pas cours, si tu ne viens pas, je comprendrais sans soucis et tu pourras rester à loger ici comme prévu, mais si tu suis les directives que je t’enverrais, alors sois prête à tout, à dépasser toutes les limites !
Puis il tourna les talons et regagna sa chambre, elle se leva pour aller le rejoindre, elle aurait voulu en savoir plus, en avoir plus mais elle failli glisser sur le carrelage, elle pataugeait dans une flaque d'eau. VI Cette fois c’était réglé, Julie se sentait soulagée, même si ce job allait lui prendre du temps sur ses sorties, au moins maintenant elle aurait de quoi les financer ! Son entretien s’était très bien passé. Bon, c’était un simple temps partiel dans un cabinet médical, des psys avait-elle compris, qui lui prendrait certaines après-midi de la semaine et le samedi matin, la secrétaire habituelle ayant obtenu un aménagement de ses horaires pour pouvoir s’occuper de ses enfants scolarisés.
Il avait été charmant ce petit couple de médecin, elle pensait jouer un peu la carte de la sensualité, mais bien vite, elle se rendait compte que cela serait inutile en présence de ses deux hommes qui étaient en couple aussi bien professionnellement que dans la vie.
Pour le moment, elle était plutôt pressée d’apprendre la nouvelle à son amie, elle cherchait donc June préférant lui annoncer de vive voix plutôt qu’avec un texto anonyme mais ce vendredi matin, dans cet amphi immense elle était introuvable ! Ah si elle avait trouvé à se garer plus rapidement ! Quelle plaie ça aussi ! Mais les transports lui prendraient plus de temps pour venir de sa banlieue, et maintenant avec ce travail cumulé la voiture sera indispensable ! Si au moins elle pouvait trouver un pied à terre plus près de la capitale !
Ça y est, là, 5 rangées devant elle, sur sa droite, la crinière au reflet auburn de June on ne peut pas la rater ! En sortant elle ira la voir, pour le moment, il faut rester concentrée sur le cours. La cohue dans les allées pour sortir, se frayer un chemin. « June ! » elle n’a pas entendu. « June ! », non, elle sort son téléphone de sa poche et lit un texto, elle semble troublée, étrange, comme depuis quelques temps à quel point son attitude a changée, elle se dirige sans se retourner dans les longs couloirs de la faculté et disparait de sa vue. Qu’importe, elle sort toujours par la même porte, Julie se faufile au milieu du flot d’étudiant et fini enfin par atteindre la sortie, là, elle voie June près d’une grosse limousine allemande noire, elle qui d’habitude prend le RER, un air résignée sur le visage, elle est dans ses pensée, elle est ailleurs alors que le chauffeur lui ouvre la porte et qu’elle prend place à l’arrière du véhicule, s’abritant par la même des premières gouttes qui commençaient à tomber. ** Nathan se tenait debout malgré la douleur qui remontait le long de sa jambe meurtrie. Ce matin le kiné lui avait imposé de nouveaux exercices et ceux-ci étaient bien plus dur que les précédents, la séance avait été exténuante qu’il avait presque ressenti le besoin de reprendre sa canne, mais il ne voulait pas l’accueillir comme ça, il souhaitait être un cavalier digne d’elle alors il tenait bon ! Au moins, la pluie avait cessée car il n’avait pas souhaité enfiler son imper par-dessus son costume pour l’accueillir. Il portait un pantalon noir, une simple chemise blanche sous un veston marine et une cravate rayée des plus classique.
Elle était tombée durant une grande partie de l’après-midi, cette pluie froide d’automne annonçant l’approche des frimas hivernaux. Mais cette pluie qui une fois la nuit tombée, une fois les éclairages allumés savait magnifier cette cité merveilleuse rendant brillante chaque surface, chaque pavé. Face à lui, la tour Eiffel semblait illuminer le monde alors qu’il aperçut la limousine prendre la rampe d’accès au quai avant de s’immobiliser à quelques mètres de lui.
Le chauffeur sortit alors et avec une diligence masquée ouvrit la porte de sa passagère. Nathan savait qu’elle avait jusqu’à présent suivi ses directives, régulièrement renseigné par les messages de Jérôme, le chauffeur qui l'avait accompagné toute la journée, mais il fut ébloui par cette jeune femme qui lui apparut encore emmitouflée dans ce grande cape qu’il avait préparé pour elle ce matin, elle avait le visage qui rayonnait au centre de cette large capuche, illuminant cette nuit qui tombait tôt en cette saison.
Il s’avança vers elle et put alors remarquer le travail des esthéticiennes qui avaient fait un léger maquillage sur une peau adoucit après une après-midi de soins qu’il avait demandé : sauna, massages soins du corps et de la peau, ainsi qu’une épilation. Tout en lui souriant, il tendit son bras qu’elle prit avec son élégance naturelle puis il l’entraina vers la passerelle. - Tu es magnifique ce soir.
- Merci Commandant, répondit-elle, un peu troublée.
C’était la première fois qu’il lui faisait un tel compliment de façon si direct, jusque maintenant ses regards en disaient long, suffisamment pour qu’elle se sente unique, mais cette éloge la flatta terriblement, provoquant au fond de son corps une sensation si agréable.
- Mais c’est grâce à vous, merci pour cette après-midi, poursuivit-elle
- Attends un peu avant de me remercier, pour le moment, profitons de cette soirée Ils montèrent à bord de l’embarcation un bateau-mouche parisien sur lequel les tables étaient dressées, arrivé devant le vestiaire, il aida sa jeune amie à se défaire de sa cape, il pouvait enfin constater si il avait fait le bon choix pour la robe. Elle était composée de deux matières, pour le haut une grande partie était constituée d’un tulle clair qui ne masquait que peu sa peau, juste quelques bandes de satin aux reflets bleus placées de façon stratégique masquaient sa poitrine et son nombril, quant au bas, il était de la même matière que ces bandes et deux pans venaient se chevaucher largement sur le devant en tombant en drapé, s’ouvrant sur le devant à hauteur des genoux, laissant les tibia apparent, puis descendant en arc de cercle derrière la jambe jusqu’à mi- mollet.
Un serveur passa à leur niveau avec les coupes de champagne, il saisit les deux verres et en tendit un à June, elle semblait tout à son aise.
- Cette robe te sied à merveille
- Vous avez bon goût Commandant
- Alors trinquons à cette soirée, à Paris
- À Paris ! tchin
Tout en levant son verre, il approcha son visage du sien, lentement, il posa sa bouche sur sa joue pour un baiser des plus chastes. Conquise, elle se laissait guider alors qu’il passait sa main derrière sa nuque. Elle eut un petit recul avant de se laisser aller et de lui offrir ses lèvres qu’il ne tarda pas à venir gouter. Elles avaient le goût du miel, une exquise saveur sucrée qu’il comptait bien continuer à déguster alors que sa langue se glissait sournoisement dans cette bouche accueillante, à la recherche de son alter-ego qui se présenta avec une impatience à peine voilée. Dehors, le personnel naviguant s’affairait à larguer les amarres et le bateau commença la croisière
Le maitre d’hôtel les dirigea vers leur table et ils passèrent commande. Elle se décida pour un menu plutôt poisson avec en entrée une assiette de saumon de l’Atlantique et son bouquet de mesclun et en plat un pavé de cabillaud en vapeur douce avec sa sauce au beurre l’orange et au romarin. Lui était plus porté vers la viande et se laissa tenter par le sot-l’y-laisse de dinde confis et le tournedos de canard, le tout accompagné d’un Lussac St-Emilion.
Tout à leur dégustation, elle découvrait aussi Paris sous un autre angle, cette vue des divers monuments ainsi éclairés depuis la Seine donnait à la ville cette pointe de romantisme si chère aux auteurs étrangers, et elle doit avouer qu’avec le baiser reçu quelques minutes plus tôt la soirée était exceptionnelle, il la coupa dans ses pensées pour entamer une conversation moins fleur-bleue. - Je suis ravi que tu ais acceptée de venir aujourd’hui et que tu te sois pliée à toutes mes exigences
- Commandant, comment refuser une telle après-midi ? tous ces soins que vous m’avez offerts m’ont vraiment fait un bien fou
- Je ne parle pas que des massages
- Ah oui ? bien sur commandant. Elle rougit un peu
- Mais nous verrons ceci plus tard, donc tu acceptes d’aller plus loin ?
- Oui Commandant
- Sans limites ?
- Non Commandant, sans limites
- Parmi mes désirs d’aujourd’hui, je parle aussi de cette robe que tu as acceptée de porter - Elle est purement magnifique Commandant
- Et tu portes uniquement tout ce que je t’ai préparé ? rien d’autre ?
- Non Commandant, absolument que ce que vous avez préparé
- Tu comprendras que j’aimerais vérifier ! pour la robe je vois bien mais pour les dessous ?
- Comme vous pouvez le constater, impossible de mettre un soutien gorge avec ce genre de robe, et je porte bien le shorty en soie rouge que vous aviez prévue, vous verrez ce soir.
- Non ! je veux voir maintenant !
- Si vous voulez, mais il vous faut regarder sous la table alors Commandant
- Pourquoi devrais-je moi aller sous la table alors qu’elle peut-elle venir dessus ?
La consigne était on ne peut plus claire ! June réfléchit un court moment, regardant de chaque côté. Elle était assise face aux vitres, de façon à profiter de la vue exceptionnelle, tournant le dos à la salle dans laquelle elle avait pu apercevoir plusieurs couples, quelques jeunes en soirée romantique et d’autres plus âgés et quelques touristes.
Il y avait sur sa droite un couple de personnes "mûres" venu ici apparemment fêter leur anniversaire de mariage et sur sa gauche un couple de touriste asiatique, discrètement elle commença à se trémousser sur sa chaise, ses mains ayant quittées le dessus de la table, puis dans un dernier mouvement à la fois gracieux et le plus naturel que possible, elle saisit la fine étoffe qu’elle posa sur la table, à côté de sa serviette affichant sur son visage l’air satisfait d’un enfant ayant eu une bonne note à son contrôle de math et suffisamment confiant pour affronter tous les prochains tests. Nathan ne sourcilla pas. Il regarda la culotte posée sur la table et sorti un calepin de sa poche qu’il posa dessus. Il y a dans ce calepin quelques notes écrites, quelques règles que je tiens à mettre au point avant d’aller plus loin, je te laisse le temps de les lire à haute voix avant de signer ce qui sera le fondement de notre relation.
Anxieuse, June pris le bloc note et commença à lire le manuscrit. CONTRAT Nous soussignés Mr Nathan LESUEUR ci-après dénommé « Commandant » et Melle JUNE HIGHTGALE ci-après dénommée « Stewardess » libre et sains de corps et d’esprit vouloir nous engager dans une relation basée uniquement sur le sexe.
Elle marqua une courte pause avant de prononcer le mot « sexe » en se raclant la gorge.
- Il s’agit d’un contrat de soumission c’est ça ?
- En quelque sorte, je t’ai demandé à plusieurs reprise si tu avais des limites et tu m’as fait comprendre que tu étais prête à vouloir les atteindre, maintenant, la suite est entre tes mains.
Elle reprit rapidement sa lecture avec une petite voix pleine d’excitation et de retenu mélangée.
La stewardess s’engage à assouvir les désirs du Commandant qui en contrepartie s’engage à veiller au plaisir de celle-ci prendra tout en surveillant que cela ne perturbe pas ses études.
Quand il est fait mention de désir, cela sous entends qu’elle s’engage à lui offrir comme il le souhaite l’intégralité de son corps et de ses orifices. - Tous les orifices Commandant ?
- Oui, tous, un souci avec ça ?
- C’est-à-dire Commandant que ….
- Une contrainte quelconque ?
- Disons que je n'ai pas tout ..
- ...Tu n’as jamais été sodomisée ?
- Non, enfin…
- Et ?
- Non, rien Commandant
Puis elle reprit la lecture
Durée et limite du contrat :
Le contrat cours à compter de ce jour, toutefois, dans le cadre du respect des études de la stewardess, le Commandant devra lui laisser ses soirs de semaines et dimanche soir libre afin qu’elle se repose et étudie. Toutefois, si elle estime en avoir le temps, la stewardess peut à tout moment aller vers le Commandant, elle devra également lui fournir son emploi du temps afin que celui-ci vieille à ne pas le perturber de trop.
Si elle estime que le Commandant en demande trop, elle pourra toujours émettre une objection en utilisant ce terme. À l’énonce de ce mot : "objection", le Commandant s’engage à arrêter immédiatement l’action sans que cela remette en cause le fondement de ce contrat ou même l’hébergement de la stewardess au domicile du Commandant. Nathan avait utilisé ce terme emprunté au droit américain et si répandu au travers des innombrables séries que leurs industries télévisuelles diffusaient à travers le monde qu’il en était devenu commun. Il savait bien que c’était là une des particularités des tribunaux anglo-saxons, mais il avait trouvé que le mot était plutôt bien choisi. - Si tu souhaites y apporter des modifications avant de signer, si jamais tu le signes bien sûr, tu en as le droit
- Comptez sur moi Commandant !
Tenues vestimentaires :
La stewardess devra toujours porter dans ces moments-là des tenues sexy choisies par le Commandant, si il n’a pas prévu de vêtements pour elle, elle devra rester nue.
Le port du pantalon est interdit dans le loft du Commandant ou lors de leurs rendez-vous, sauf durant la période menstruelle de la stewardess
La stewardess s’engage également à porter des tenues plus féminines dans le cadre de sa vie sociale, même si celles-ci restent purement fonctionnelles elles devront garantir sa féminité, elle garde la liberté de porter pantalon et pull tant qu’ils ont une coupe féminine. Posture :
Dans le cadre de leurs différentes sorties ensemble ou même lorsqu’ils seront dans l’intimité, la stewardess devra se tenir comme le Commandant le lui apprendra au cours des jours à venir.
Relations avec d’autres tiers :
Le corps de la stewardess appartenant au Commandant, elle devra donc en informer celui-ci si elle désire avoir des relations sexuelles avec d’autres tiers.
Préventions des maladies et contraception :
Il appartient à la stewardess de veiller à se prémunir contre tout risque de fécondation et de choisir elle-même son moyen de contraception, en cas de défaillance le Commandant se décharge de toute responsabilité vis-à-vis du fœtus.
Elle marqua une pause, choquée. Il en profita pour prendre la parole. - Je me doute que ce passage doit t’offenser, mais je ne me vois pas en bon père, donc je préfère mettre les choses au point de suite, et notre relation reste basée sur le sexe, n’attend rien d’autre ! En ce qui concerne les maladies, j’ai le résultat de la prise de sang que je t’ai envoyé faire en début d’après-midi, nous allons donc écrire le paragraphe ensemble
Il prit alors le stylo, griffonna quelques mots et lui rendit le calepin. Après analyse fait ce jour, nous sommes tous les deux dans une excellente santé et hygiène parfaite, toute protection contre maladies semble donc inutile. Bien sûr, nous avons l’un comme l’autre obligation de nous protéger lors de rapports avec d’autre tiers si cela devait avoir lieu. Effectivement, la première halte de la voiture de maitre s’était faite au sein d’un grand hôpital parisien dans lequel il avait passé pas mal de temps suite à ses opérations, nouant quelques sympathies qui a pu lui offrir ce service aussi rapidement, bien évidemment, ils devront renouveler les contrôle d’ici quelques temps mais avec ce qu’il connaissait sur June, il se doutait qu’il n’y avait que peu de risque. Elle leva les yeux vers lui
.
- Et moi ? qu’est ce qui peut me permettre d’être sûr à votre sujet ?
- C’est de bonne guerre et je souhaitais cette question, voilà.
De l’entendre parler ainsi le rassura sur son sérieux, elle prenait garde aussi. Il lui tendit donc divers feuille avec ses résultats. Avec le nombre d’opérations qu’il avait eu durant ces derniers mois, elle avait largement de quoi être rassurée. Hygiène personnelle :
La stewardess devra veiller à son hygiène corporelle. Son maquillage devra être léger et ne jamais masquer ses adorables grains de beauté, elle devra également surveiller sa pilosité aux grés des envies du Commandant. Nathan surprit un petit pincement de ses lèvres, il sentit également ses jambes sous la table se déplacer légèrement.
La stewardess aura également des devoirs liés à la propreté qui seront déterminés au fur et à mesure.
Elle redressa alors les yeux cherchant à comprendre l’intérêt de cette phrase
- Que dois-je comprendre à ceci ?
- Et bien disons que tu le sauras bien assez tôt ! mais si tu veux raturer cette partie que je comprends un peu trop vague tu en as le droit
- Je ne vais pas la raturer, juste faire un rajout :
La stewardess sera comme toujours informée de ses devoirs en temps et en heure et ils n’auront aucun caractère dégradant
C’est de bonne guerre, je valide ce rajout
Masturbation :
La stewardess n’aura pas le droit de se masturber en dehors de la demande du Commandant
Intimité et « zone privée » dans le loft :
La chambre et la salle de bain de la stewardess reste son lieu privé dans lequel le Commandant ne peut pénétrer, cette interdiction est valable pour n’importe quel tiers, sauf autorisation expresse du Commandant.
La stewardess pourra entrer dans la chambre du Commandant dans le cadre de relations sexuelles uniquement. Devoirs du Commandant en contrepartie :
Le commandant s’engage à financer toutes dépenses liées à ce contrat : vêtements, moyen de contraception, frais esthétique, médicaux (hors ceux liés à une grossesse comme prévu à l’article « Préventions des maladies et contraception ») et accessoires divers. Il s’engage à ne jamais mettre en péril l’intégrité de la stewardess et à respecter son choix en cas d’objection.
Il s’engage à veiller à ce qu’elle ait un temps de repos nécessaire pour le bon déroulement de ses études et une alimentation équilibrée dans le cadre d’une vie saine.
Fait à Paris le 24 octobre 2014
Signatures précédée de la mention « lu et approuvé » VII Le silence était de mise dans l’habitacle alors que Jérôme les reconduisait avec souplesse vers leur foyer.
À la suite de sa lecture, elle était restée silencieuse et avait gardé le calepin près d’elle. Il regrettait d’avoir voulu aller surement trop loin, si il s’était comporté autrement après ce baiser les choses auraient surement été différentes ! L’atmosphère n’était pas vraiment glaciale dans la voiture, elle devait surement le prendre pour un gros pervers et elle n’en avait pas tort, pour le coup, il fuyait presque son regard préférant regarder par la fenêtre lorsqu’il senti un objet se poser sur sa jambe, il abaissa le regard dessus et découvrit le livret portant sa signature, Nathan se tourna vers elle, elle le regardait, souriante, ravie et à la fois anxieuse.
- Alors tu décides de me faire entièrement confiance ?
- Oui Commandant
- Alors je vais commencer ton « éducation », pour commencer, ne garde pas les jambes jointes !
Elle se tenait assise sur le siège d’une façon classique, les jambes serrées légèrement inclinées de côté. Immédiatement elle obéit à la directive de Nathan écartant les genoux, d’un geste doux il souleva légèrement la cape pour avoir une confirmation que son ordre était suivi.
- Bien, à partir de maintenant, en ma présence, tu devras te tenir ainsi, je souhaite pouvoir glisser ma main à n’importe quel instant !
- Bien Commandant
Le trajet avait été assez bref et la Mercedes entrait déjà dans le parking de de son immeuble, Jérôme alla leur ouvrir puis il partit. Nathan accompagna donc sa jeune conquête vers le monte-charge puis appuie sur le bouton permettant de monter.
À peine l’élévateur commence son ascension que Nathan se rapproche de June, trop désireux de pouvoir enfin la prendre dans ses bras, de la serrer contre lui. Malgré l’excellent diner, ses lèvres avaient gardées le goût sucré de celles de la jeune femme et il n’avait qu’une envie : les dévorer à nouveau ! Mais pour le moment, il devait se montrer fort, patient et continuer de jouer avec elle. Dans son approche, il glissa les doigt dans la boutonnière de la cape qu’il dégrafa avec des gestes précis et jeta le manteau au sol
De son bras droit il l’enlaça, conquise elle se laissa porter alors qu’il serrait son corps contre le sien, lentement, il approcha sa bouche de sa joue mais se contenta de l’effleurer, sa main commençant à aller de bas en haut le long de son dos, elle frémit tandis que son pouce contournait chaque vertèbre avant de s’immobiliser sur le haut du zip de la fermeture éclair, là , il la sentit se raidir quelque peu mais rien ne l’arrêtera, sauf si elle renonce, sauf si elle émet la moindre "objection", mais cela lui semblait impossible. Il pinça alors le morceau de métal et lentement le fit descendre. De sa main gauche, il lui caressa l’épaule, saisissant par la même occasion la bretelle de la robe rendue lâche qu’il fit alors glisser le long du bras de la demoiselle. Petit à petit, le zip était arrivé à sa destination, il libéra alors sa main pour faire glisser l’autre bretelle, déposant au passage ses lèvres sur l’épaule nue de June et la robe tomba inerte au sol.
June était maintenant juste vêtue de ses bas et escarpins au milieu de l’ascenseur qui s’arrêta à destination, sa robe gisant à ses pieds, Nathan sortit alors et se dirigea vers la porte de son appartement qu’il ouvrit sans se retourner, laissant June seule.
Nathan se posta face à la porte restée ouverte, il avait vue sur cette magnifique créature nue restée dans le monte-charge, attendant surement la prochaine consigne - Ne reste pas dehors, tu risques de prendre froid !
Obéissante, elle enjamba ses vêtements abandonné sur le sol et se dirigea vers lui. Elle était purement superbe ! Des hanches aux la courbes harmonieuses, des seins au volume idéal, pas trop gros, ronds, lourds surplombant un ventre délicat et plat, légèrement musclé sous lequel un délicat triangle orangé proprement taillé ornait le pubis. - Je vois qu’elles ont travaillées selon mes souhaits
- Ravie que cela vous plaise Commandant
- Je ne voulais pas en demander trop tout de suite.
- Mais Commandant, vous savez que maintenant, vous pouvez me demander tout ce que vous voulez.
Sans un mot, il débouclât sa ceinture et la fit coulisser dans les passants, lentement il s’approcha d'elle à pas mesuré. Intriguée et à la fois impatiente, elle le regarda passer la ceinture dans la boucle, formant un anneau en cuir qu’il glissa à ses poignets tout en tenant l’autre extrémité, ainsi entravée elle ne pouvait plus se servir de ses mains. D’un geste sec et terriblement maitrisé, il serrât le cuir et la poussa contre le mur, il pouvait à présent sentir son souffle dans son cou, sentir à quel point il s’accélérait. Sentir son parfum remonter vers ses narines et sentir les battements de son cœur, ou bien le sien à lui ? Alors qu’il levait la jambe droite elle continuait à garder les yeux dans les siens, soutenant, osant soutenir son regard ! Il passa la sangle sous son pied et appuyant dessus, la forçant ainsi à se baisser, jusque s’agenouiller devant lui, de sa main libre, il ouvrit sa braguette et libéra son sexe de sa prison de coton dans lequel il manquait de place, et le présenta à la bouche qui lui faisait face.
Avide, impatiente de cet instant, elle ne tarda pas à poser ses lèvres sur le gland violacé, un tendre baiser suivit d’un autre un peu plus long, puis elle glissa la langue dessus, l’enroula autour, la fit glisser sur la longueur se dirigeant vers les bourses qu’elle ne tarda pas à chercher à gober. Elle tenait tant bien que mal l’équilibre les mains ainsi jointes, si elle les posait au sol, elle se retrouvait trop basse et elle devait faire avec la longueur qu’il daignait lui laisser, par moment il laissait plus de mou puis à retendre la laisse improvisée pour l’obliger à se pencher encore plus.
Il avança alors encore un peu, la coinçant cette fois entièrement entre lui et le mur, elle n’avait que peu de débattement.
- Vas-y petite bitch prends cette queue !
Ouvrant grand la bouche, elle goba le gland et l’avala peu à peu
- Allez ! montre-moi de quoi tu es capable bitch !
Comme transcendée par l’utilisation de ce mot sorti de sa langue paternelle, elle enfonça de plus en plus ce sexe en elle, il sentit son gland glisser le long de son palais, agrippant ses cheveux, il la tira en arrière, libérant son membre luisant d’humidité, puis il lui fit redresser la tête
- Regarde-moi bitch quand tu me prends en bouche ! je veux voir tes yeux alors que tu enfonces ma queue au plus profond !
Puis il la redirigea vers son sexe qu’elle reprit immédiatement, tentant de lever les yeux vers son amant qui d’une ferme tendresse appuyait sur sa nuque, accompagnant le mouvement.
Rapidement, Nathan s’aperçut qu’elle n’avait pas autant besoin de cette assistance. D’elle-même elle glissait le long de sa hampe, la lustrant de sa salive, la lubrifiant pour peu à peu l’enfoncer encore plus pour enfin aller buter au fond de sa gorge alors que son nez, son charmant petit nez en trompette s’écrasait sur son pubis avec un bruit de gargouillis émanant de son gosier. Succession de mouvements, d’aller-retours vif, puis plus lent. Une langue qui se promène, qui tourne, glisse avant de faire replonger le bâton de chair entre ses lèvres, Nathan avait beau tenter de résister, de tenir, il se laissait complément conquérir alors qu’elle tentait entre deux suffocation de soutenir son regard, il plongeait ses yeux dans ce vert profond qui parfois se révulsait.
- Allez petite bitch, mais cette fois, tu sais ce qui va se passer hein, tu veux me faire jouir petite bitch ? mais souviens-toi bien de ne laisser aucunes souillures ! de veiller à la propreté.
Est-ce à cet instant qu’elle comprit les sous-entendus de cet alinéa un peu vague de leur « contrat » ? quoi qu’il en soit, elle eut un léger mouvement de recul, comme pour recracher cette bitte qui remplissait sa bouche, puis le gland au bord des lèvres, elle le regarda, un air de sainte nitouche dans les yeux et un poil salope dans le sourire si bien que Nathan ne put se contenir plus longtemps, sans même un dernier coup, il sentit sa semence sortir, il la vit la récolter sur la langue, un énorme sourire aux lèvres, elle ferma la bouche et exagéra un geste de déglutition, avalant le liquide épais qu’il venait de déposer, ouvrant ensuite la bouche en grand comme pour signifier : « voilà, il ne reste aucunes traces, aucunes souillures ».
Nathan relâcha alors la bride, puis sans un mot, il se tourna et se dirigea vers sa chambre, juste avant de fermer la porte de ses quartiers, il lui dit simplement : « demain, petit déjeuner à 7h30, nous avons des courses à faire ! » puis il referma derrière lui, abandonnant ainsi sa jeune disciple. VIII Même si la nuit fut plus douce que les précédentes, et ce depuis bien longtemps, Nathan n’en avait pas dormi plus pour autant, il s’était donc levé de bon matin et après un bref passage dans l’ascenseur pour y récupérer robe et manteau qui y étaient resté toute la nuit, il n’ose imaginer connaissant ses voisins ce qu’il se serait encore passé si l’un d’eux était tombé dessus, heureusement qu’ils sont du genre casanier et qu'en général le weekend ils ne sortent pas de chez eux aux aurores, puis il prépara le breakfast avant qu’elle ne soit levée, il lui restait quelques minutes pour cuisiner les œufs et le bacon. Ils avaient beaucoup de choses à faire aujourd’hui, il fallait donc partir avec le ventre plein !
Il se repassait boucle la soirée d’hier, et même les derniers évènements qui avaient conduit à ce qui s’était produit. Même si les choses avaient été clairement définies, il avait toujours cette angoisse d’aller trop loin. Et surtout, il se demandait encore qu’est-ce qui avait bien pu la pousser à accepter ? et comment se comporter ce matin ? Voudrait-elle continuer ?
7h30 s’affiche sur l’horloge murale et à ce moment précis, il entend la porte de sa dépendance s’ouvrir le sortant de ses pensées. - Bonjour Commandant
Il se tourna à peine, juste de quoi l’apercevoir par-dessus son épaule alors qu’elle se tenait devant lui simplement vêtue du déshabillé en soie rouge qu’il lui avait acheté, il continua à s’occuper de la cuisson du bacon et lui répondit.
- Bonjour June, le breakfast est prêt, tu peux t’installer à table. Elle prit la chaise qui lui faisait face tout en prenant garde de s’assoir selon ses doléances exprimées la veille, les cuisses légèrement ouvertes, assez pour qu’il puisse y glisser la main. Il cassa les œufs d’un geste sec et les posa sur la poêle puis fit alors glisser le tout dans les assiettes posées à côté de la plaque de cuisson qu’il apporta à table. Bien sûr, en passant à sa hauteur, il ne put se retenir de poser un regard vers sa poitrine à peine couverte de soie, elle n’avait gardé que la nuisette et laissé le peignoir assorti de côté.
Tout en servant le thé, il prit parole :
- Bien, nous avons une matinée assez chargée car nous devons garnir ta garde-robe comme je le souhaite. Donc programme de la matinée et surement d’une partie de l’après-midi : shopping, prends des forces !
Elle sourit, un sourire plein d’entrain car proposer à une jeune femme d’aller faire du shopping dans Paris, un rêve pour beaucoup.
- Merci Commandant
- Ne me remercie pas encore, tu devras mériter les achats, donc attends un peu de savoir ce qui t’attends !
Tout en dégustant son assiette elle eut un léger rictus, d’un sourire enjoué à la perspective d’une matinée shopping, elle prit un air plus polisson, décidément Nathan se demandait jusqu’où il pourrait bien aller. Une fois le breakfast avalé, il se releva pour ranger les couverts dans le lave-vaisselle. - Nous allons avoir une belle matinée, ouvre donc les rideaux que l’on puisse profiter de ce soleil !
Les rideaux étaient restés fermés depuis le « jugement », Nathan avait délibérément occulté la vue afin aussi de les isoler un peu du monde extérieur, maintenant, il voulait changer la donne. Surement pressée de retrouver la vue qu'offrait le loft, elle se précipita vers les fenêtres qu’elle dévoila.
Cet instant paru à Nathan comme magique, il s’émerveilla encore une fois à la vue de ce corps jeune, svelte que le soleil révélait à contre-jour à travers la fine étoffe, il alla s’assoir dans son grand fauteuil club et savoura pleinement la scène qui se déroulait devant ses yeux. Remarquant qu’il l’observait, June continua sa tâche avec plus de grâce encore, mesurant chacun de ses gestes afin de magnifier cette manœuvre somme toute assez banale et mais surtout prenant garde à sa mise en scène, sachant placer son corps pour le faire jouer avec la lumière et apportant à son unique spectateur un tableau féérique.
Lorsqu’elle eut ouvert tous les rideaux, elle se tourna vers lui, le gratifiant d’un sourire éclatant. Il dû se forcer pour soutenir son regard et ne pas laisser paraître ses émotions face à cette posture désarmante. Tandis qu’il la regardait s’approcher, il porta sa main à hauteur de son épaule, l’invitant du regard à l’imiter, ce qu’elle fit sans l’ombre d’une hésitation, puis d’une pichenette, il lui indiqua de faire glisser la bretelle de sa nuisette le long de son omoplate, geste qu’elle exécuta dans la seconde. Durant sa besogne, l’autre bretelle avait déjà glissée, si bien que le haut du vêtement commença à lui glisser le long de la poitrine, elle aurait pu écarter légèrement les bras, retenir l’étoffe, tentée de ralentir sa chute, mais elle n’en fit rien, au contraire, elle préférât le laisser choir tout en continuant à s’approcher de son Commandant confortablement assis, les bras posés sur ses accoudoirs.
Elle s’approchait, d’une démarche souple, un pied devant l’autre, roulant légèrement des épaules tel le félin s’approchant de sa proie, il sentait qu’elle aimait être regardée, était-ce se voir à travers ses yeux ou le simple fait de se découvrir un penchant pour l’exhibition ? Mais elle ne devait pas oublier que c’était elle la proie et lui le prédateur! Alors il la laissa approcher en levant le bras droit, main levée paume dirigée vers elle et sans qu’il ait eu besoin de dire un mot elle s’avança en direction de cette main tendue qu’il posa sur son ventre une fois qu’elle fut à portée. Lentement, il commença à décrire des cercles, tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, de petits cercles autour de son nombril qui peu à peu s’agrandissaient, s’élargissaient. Du ventre, il monta vers le torse, contournant avec précision la rondeur de ses seins, il redescendait vers le pubis, traversant la douce toison délicatement taillée, remontant à nouveau le long de ses hanches, caresses qui provoquèrent un léger ressaut du corps de June, comme si une onde lui avait électrisé l'échine, puis il dériva vers son dos qu'il descendit avec lenteur mesurée pour se poser à présent sur la fesse droite. Il entendait son souffle s'accélérer alors qu'il continuait sa descente pour se glisser sur la cuisse à présent. Obéissante, elle les avait gardé légèrement écartées, attendant surement la caresse qui viendrait se poser sur son intimité, mais il n'en fit rien pour le moment : trop attendu, trop tôt ! Non, il l'attira plus vers lui, elle avait maintenant les genoux contre l'accoudoir du fauteuil dans lequel il restait assis.
De là, sa main droite continua ses pérégrinations tandis qu'il posa la gauche sur le ventre. il avait à présent son intimité à hauteur de son visage, de jolies pétales au teint rosé si proche qu' il aurait pu y déposer les lèvres sans avoir à se tordre le cou, mais il n'en fit rien alors que parvenait à ses narines le parfum indécent de son excitation grandissante, oui, elle était excitée par ses caresses et cela le motiva encore plus ! Son bras droit serpenta autour de la cuisse de la demoiselle, la main venant maintenant se glisser dans l'interstice laissé par les deux jambes pour remonter vers la source de cette délicate senteur que le pouce effleura, provoquant un nouveau soubresaut qu'elle tentait tant bien que mal de maîtriser.
De sa main gauche, moins agile, il se contenta de la garder en appuie sur ce ventre délicat tout en continuant avec son pouce droit de glisser le long de cette fente lisse qui peu à peu s'ouvrait, suintante. il se contentait souvent de passer à quelques millimètres de ses petites lèvres si fines avant de se fourvoyer en leur milieu, appuyant de plus en plus, s'enfonçant peu à peu, sans rencontrer la moindre résistance si bien qu'il entra entièrement son pouce.
La tenant fermement par la cuisse et par le ventre, il la fit se pivoter devant lui, l'obligeant à chevaucher le fauteuil sur les accoudoirs duquel elle posa les genoux, le surplombant et offrant sans détour une vue sur ce qu'elle avait de plus intime et dans lequel son pouce était toujours fiché, il fit alors remonter sa main gauche vers la poitrine à présent dure et chaude comme un marbre oublié près d'un âtre et approcha un peu plus sa bouche de se sexe qui lui était offert, lentement il sortit le doigt explorateur pour de son majeur et de son index venir écarter les délicates pétales roses claires.
Dans le même élan mesuré, il posa alors sa langue sur les chairs offertes, explorant avec minutie chaque centimètre, écoutant avec attention la mesure du souffle, l'intensité de la respiration de June, indices de son plaisir croissant. Le bout de sa langue se faufilant entre chaque pli pour se poser enfin sur ce petit bourgeon resté discret jusque-là, caché dans ses abris charnus, elle vint s'enrouler, se frayant un chemin et l'aidant à sortir.
Sa respiration se faisait encore plus saccadé, son corps ondulait et ses gémissements envahissaient la pièce alors que de les doigts de Nathan, toujours restés hors-jeu, entrèrent dans la danse en venant s'introduire dans se sexe d'où coulait maintenant une divine rivière aux parfums envoutant, rivière qui prenait sa source au fond de cette grotte que ses doigts fouillaient et qui venait se jeter au fond de la gorge de Nathan dont la langue et les lèvres ne cessaient leur ballet, alors que son autre main n'avait de cesse que de jouer avec les tétons tendus de sa poitrine durci.
Un nouveau soubresaut, plus profond, un nouveau cri, plus sauvage et cette fois la rivière semblait en crue, il sorti les doigts prospecteurs comprenant qu'il avait atteint ce moment où il suffit de la laisser savourer alors qu'elle se laissait tomber en avant, écrasant ses seins sur son front, insidieusement, il tira profit de la position pour venir lui caresser les globes fessiers et de son index encore trempé de cyprine, il tourna autour de son anus contrôlant avec délicatesse la tension autour de celui-ci. Apparemment en confiance, elle se laissa faire, s'abandonnant complètement à lui. Avec douceur, il appuya légèrement sur l'orifice encore étroit et glissa la première phalange.
Encore sous le coup de cet orgasme qui l’avait traversé et qui retombait peu à peu, June semblait se laisser aller au délice de cette nouvelle caresse, se cambrant un peu plus permettant de facilité l’accès à cette zone si secrète. Nathan y approcha alors son index et le posa sur les chairs délicatement écartées, June émis un léger feulement au milieu de son inspiration, comme pour se préparer à recevoir cet indécent invité, d’un bon, il se redressa.
- allez ! On va nous attendre, en route !
Ils se relevèrent et Nathan voyait bien qu'elle semblait à la fois intriguée sur le reste de la journée et peut-être déçue de finir comme ça, mais la journée était loin d'être finie. IX Comme à son habitude, Jérôme était ponctuel, les attendant dans le parking du loft devant la portière ouverte de la limousine, en bon Maître, Nathan laissa June monter tout en surveillant la manœuvre.
Elle fit bien attention de tenir la cape qu'elle portait, la même cape que la veille. C’était un modèle qui lui couvrait le corps jusqu’au-dessus des genoux et qui se fermait grâce à quatre gros boutons placés sur le devant, il y avait également deux fentes permettant le passage des mains. Elle s’assit dans la voiture et pivota alors les jambes vers l'intérieur. Une fois que Jérôme eu refermé la porte derrière elle, il alla ouvrir l'autre côté afin de faire entrer Nathan qui apporta ses remarques à June alors que le véhicule sortait de leur parking.
- je n'ai pas aimé ta façon de monter en voiture, ni même ta façon d'être assise
June le regarda, interrogative, elle avait pourtant les cuisses légèrement écartées comme il se devait.
- Souviens-toi qu’elles doivent TOUJOURS être écartées, dit-il en insistant bien sur le mot "toujours", c'est à dire y compris quand tu t'assois, donc pour sortir tu veilleras à sortir une jambe avant l'autre, tu feras bien sûr de même pour entrer ! De plus, lorsque nous sommes en voiture ou dans des lieux où l'hygiène n'est pas douteuse, je ne veux aucun tissus entre ta peau et ce sur quoi tu es assise !
Elle souleva alors son bassin et tira l’épaisse étoffe vers l’arrière avant de reposer son séant à même le cuir du fauteuil, s’attendant surement à recevoir la visite de la main de Nathan mais il ne bougea pas, préférant regarder par la fenêtre la circulation tranquille du samedi matin à travers laquelle la berline se frayait silencieusement un chemin propulsée par son moteur hybride et conduite avec souplesse par Jérôme. Nathan se doutait bien que celui-ci l’avait entendu, il tenta de voir si il avait réglé son rétroviseur de façon à voir sa passagère et si c’était le cas il était plutôt discret. Quant à June jusqu’où oserait-elle aller, jusqu’où pourrait-il l’entrainer ? lorsque avant de sortir il lui avait tendu uniquement une paire de bas, des escarpins et la cape, lui faisant bien comprendre que c’est tout ce qu’elle porterait pour le moment, elle n’avait pas bronché, elle avait même souris et ses yeux s’étaient rempli de cette lumière éclatante d’un enfant découvrant la surprise de Noël, elle la jeune fille si réservée allait se promener presque nue dans les rues de la capitale et cela avait l’air de l’enchanter.
Nathan quitta ses pensées alors que leur chauffeur se garait sans mal sur ce grand boulevard où s’alignait une multitude de boutique de grandes marques de mode, à peine avait-il coupé le moteur qu’il descendit ouvrir la porte à son passager avant de passer de l’autre côté ouvrir à la demoiselle. Nathan se posta à quelques pas de la portière alors que Jérôme l’ouvrait, observant bien si elle allait respecter la nouvelle consigne.
Une fois la portière ouverte, elle sorti la jambe gauche avec cette élégance naturelle qui la caractérisait, les larges pans de la cape retombant entre ses cuisses masquait pudiquement alors son intimité, puis elle sortit l’autre jambe qu’elle prit soins de poser suffisamment à l’écart de la première et se releva en adressant un sourire éclatant à son Commandant, fier de ce qu’elle venait de faire. Il l’entraina alors vers la première boutique, premiers achats prévus : les chaussures, mais avant de pousser la porte du magasin, il lui donna une nouvelle consigne :
- Pour le moment, tu gardes tes mains au chaud, sous la cape, mais hors de question qu’elles restent inactives ! je veux que tu te masturbes ! attention, je te surveille !
Puis il poussa la porte, , un vendeur s’approcha immédiatement.
- Bonjour Monsieur, Mademoiselle, je peux vous être utile
- Bien sûr, je cherche quelque chose pour la demoiselle, des talons aiguilles, une paire de bottes voir de cuissardes, vous avez quoi à nous proposer ?
Il les entraina à travers les rayons montrant les différents articles dont il disposait, comprenant qu’il devait s’adresser à Nathan qui acquiesçait ou refusait les différents modèles proposés tout en gardant un œil sur June dont le souffle trahissait parfois le travail de ses mains cachées sous sa cape.
- Très bien, je vais me rendre dans la réserve pour aller chercher les bonnes pointures, du .. ?
- 39 parvint-elle à répondre
- Du 39, bien mettez-vous à votre aise et je vous en prie, asseyez-vous, je reviens immédiatement.
Il disparut dans les rayons et se dirigea vers la porte de la réserve, Nathan se faufila alors dans le dos de June chancelante, elle commençait à avoir du mal à tenir sur ses jambes, et glissa sa main dans l’échancrure de la cape à la rencontre de son bas ventre brulant, elle libéra l’accès et après avoir traversé sa douce toison, il s’insinua entre les lèvres humides parvenant sans peine à glisser son doigt dans son sexe.
- T’es-tu doigtée petite perverse ?
- Non Commandant, vous ne m’y avez pas autorisé … encore
- Alors fais le pendant qu’il t’aidera à enfiler tes chaussures !
- Bien Commandant
À ses mots, il sorti sa main du chaud refuge et présenta son doigt enduit de cyprine à sa bouche, il gouta jusqu’à la première phalange avant de le poser sur les lèvres délicatement maquillées de sa compagne. D’une succion gourmande, elle s’en délecta, laissant le majeur ressortir à l’instant où le vendeur revenait les bras chargés de boite.
- Je vous en prie, asseyez-vous, vous ne préférez pas ôter votre manteau pour les essayages ?
Elle resta silencieuse, regardant Nathan, attendant son ordre avec dans le regard quelque chose qui avait à la fois l’air de dire « chiche ! » et terrorisée à l'idée qu'il acquiesce. Préférant ne pas brusquer les choses, il déclara :
- Non, elle va souvent porter cette cape, j’ai donc besoin de voir comment les chaussures s'accordent avec !
- Bien Monsieur, répondit-il en ouvrant la première boite June s’assit alors sur le fauteuil d’essayage avec soulagement. Soulagée de ne pas se retrouver nue au milieu du magasin ou de pouvoir enfin s’assoir ? Nathan opta pour la première solution, mais le doute s’installa. Il continuait à la suivre du regard à la recherche d’une attitude prouvant qu’elle appliquerait bien son dernier ordre.
Alors qu’elle tendait la jambe, présentant son pied au vendeur qui lui attrapa le mollet pour mieux enfiler l’escarpin, Nathan la vit fermer les yeux un instant, sa bouche s’ouvrir légèrement laissant passer un délicat soupir, presque inaudible, alors que le jeune homme glissait la chaussure, signe qu’elle restait obéissante, en tendant un peu plus l’oreille Nathan perçu un léger bruit, comme un clapot.
Bien sûr, tout ceci bien à l’abri sous la cape, le vendeur ne remarquait rien, ou faisait mine de ne s’apercevoir de rien alors qu’il l’aidait à enfiler la seconde chaussure, un modèle simple de talon aiguille d’environ 10 cm et lorsqu’elle se leva, majestueuse, il ne put rester insensible au fuselage de ces jambes alors qu’elle esquissait quelque pas avec l’aisance d’un mannequin sur un podium lors d’un défilé haute couture.
- Parfait, je vais vous prendre ce modèle en noir, rouge, bleu et peut-être blanc, pouvons-nous voir les bottes à présent ?
June retourna s’assoir sur le fauteuil alors que leur vendeur ouvrait la boite contenant les bottes choisies, de grandes bottes en cuir également à talons haut et qui montaient jusqu’au genou, il se devait donc d’aider sa cliente à les enfiler. June frissonna alors qu’il posa la main sur sa jambe, il avait beau prendre mainte précaution pour éviter tout contact, celle-ci semblait avoir envie de jouer avec lui, Nathan intervint, amusé de la voir ainsi et la réaction de ce pauvre jeune homme.
Peut-être devrais-tu remonter un peu ta cape pour lui laisser plus de champs libre
Elle le fixa, d’un regard assassin au départ, il lui semblait sur ses lèvres lire « Objection ! », mais non, de sa mains sans doute celle restée libre, toujours glissée sous le manteau elle se saisie du bas de la cape et la remonta le long de ses cuisses jusqu’à mi-hauteur, laissant peu de doute sur le peu de vêtements qu’elle portait dessous.
Le visage cramoisi, le vendeur releva la tête après lui avoir fermé le zip et laissa June déambuler à nouveau dans le magasin, mais cette fois, elle tenait toujours sa cape de l’intérieur si bien que le devant de celle-ci remonta jusqu’en haut de ses jambes, elle s’inclina alors comme pour admirer ses bottes : - Moi je les adore Commandant
- Alors banco, on prend aussi, dit-il en sortant sa carte de paiement, je vous paye tout maintenant, notre chauffeur viendra prendre les paquets.
Tandis qu’ils se dirigeaient vers la prochaine boutique, Nathan se remémora une ancienne BD qu’il avait lue, une BD motarde où un des protagonistes décide d’emmener une charmante demoiselle en ballade, il décide de se la jouer un peu, histoire de lui montrer quel pilote il est, et donc prévient sa passagère « attention hein, moi quand je roule je ne fais pas semblant, alors si tu as peur, n’hésite pas à me taper dans le dos » ! Histoire d’impressionner la fille, on peut voir au fil des vignettes qu’il roule de plus en plus vite, abordant les virages avec de plus en plus de risque sans provoquer le moindre émoi de sa passagère, au final on le voit s’arrêter subitement et lui hurle « mais tu attends quoi pour me taper dans le dos ? tu veux qu’on se tue ? ».
Il avait la troublante impression que June se comportait ainsi, que jamais elle n’émettrait la moindre objection, et cela le terrifiait un peu. Jusqu’où cela les mènera ? il pensait à Beth, à Stéphanie, au désordre que cela risque de provoquer si elles venaient à l’apprendre …
Toujours dans ses pensées, il poussa la porte du magasin de lingerie, bien décidé cette fois à aller encore plus loin que chez le chausseur, après tout on le lui avait plutôt imposé de l’héberger non ? il n'avait pas calculer la tournure des événements et maintenant ils se retrouvaient tous les deux dans cette situation. la contrôlait-il vraiment ?
À peine le seuil franchi, une vendeuse s’approcha d’eux, et dans ce genre de boutique haut-de gamme, lorsque l’on souhaite acheter et surtout essayer beaucoup d’article, le, personnel vous dirige dans un salon privé pour l’essayage afin de garantir votre intimité lors de vos achat et bien sur la jeune employée les y guida. Une fois dans le salon Nathan désigna sur catalogue les différents articles qu’il souhaitait pour June : quelques corsets, une guêpière et autre porte-jarretelles et bas assortis ainsi que quelques dessous en soie et dentelle, la vendeuse s’absenta alors le temps d’aller chercher les articles souhaités, laissant le couple seul dans la pièce exigüe que les multiples miroirs agrandissaient par effet d’illusion.
Nathan s’approcha de sa compagne et défit un à un les boutons de la cape, révélant la nudité de June, révélant à son regard la pointe de ses tétons dont la tension trahissait son état d’excitation, avant même qu’ils puissent échanger un mot, la vendeuse réapparaissait avec les articles demandés, elle passa devant June sans aucune réaction, pour elle, voir une cliente nue devait être assez courant au vue de ce qu’elle vendait, ils eurent donc à loisir de tester différentes combinaison de lingerie, toutes mettant en valeur les courbes du modèle qui se révélait. June semblait rayonnante à passer d’une tenue à l’autre, Nathan décelait le bonheur qu’elle prenait à être ainsi chouchouté, son visage, son sourire radieux et ses yeux malicieux révélaient sa satisfaction, il la laissa simplement profiter avec délice de ce moment qui n'appartenait qu'à elle.
Il régla les achats que Jérôme viendrait chercher alors que June remettait sa cape, à la différence que cette fois elle avait gardée dessous un porte-jarretelles noir suivant son désir puis il la rejoint sur le pas de la porte. Il ne restait plus qu’à aller au magasin de vêtements à l’angle de la rue.
Là, la même procédure, la vendeuse les entraina dans un petit salon privé où June pût essayer quelques jupes, robes, hauts moulants ou décolletés et même quelques jeans moulant qu'elle essaya avec le même entrain, la même ferveur joyeuse qu'elle avait manifestée au magasin de lingerie un peu plus tôt, il régla le tout avant de prendre congé.
Il allait être pas loin de midi lorsqu’ils sortirent de ce dernier magasin et même si ils n’avaient pas vraiment faim, il entraina June dans une brasserie. De toute façon, le prochain magasin où ils devaient se rendre n’ouvrirait qu’en début d’après-midi. Ils allèrent s’attabler dans le fond de la salle, lui dos au mur il avait une vue sur une grande partie de la salle peuplée des différentes personnes travaillant dans cette rue et il se rendit vite compte que leur couple attirait l’attention de beaucoup des personnes ici présentent, certainement du fait de la tenue de June qui par la force des chose gardait sa cape pour manger, et lorsque son regard croisa celui du vendeur de chaussure qu’ils avaient vu en début de matinée il ne put s’empêcher de remarquer à quel point celui-ci était plein d’envie et en effervescence sachant le peu de vêtements qu’elle portait dessous. Un regard qui troubla Nathan, qui l’excita, qui lui donna l’inconcevable idée de …. Non... osera-t-elle ? Après tout non, pas maintenant ! Aujourd’hui, ce soir, ce week-end il la voulait pour lui seul ! X Jérôme stationna la berline presque sous les ailes rouges du moulin qui faisait la renommée internationale de cette place parisienne, mais surtout à quelques pas à peine d’un de ses grands supermarchés du sexe qui jalonnait les trottoirs. Nathan passa son bras autour de la taille de sa jeune amie, comme pour la rassurer avant de l’inviter à y entrer. Elle semblait désemparée. - Et bien ma jeune stewardess, je vous sens sans voix
- C’est que … Commandant …
- Quoi ? tu n’es donc jamais entré dans un sex-shop ?
- Non Commandant
- Même par pure curiosité ?
- Je n’ai jamais osé Commandant
- Je suppose que tu n’as également jamais osée sortir nue sous ton manteau
Elle baissa la tête.
- Ne sois pas gênée ! Cela n'a pas l'air de te déplaire jusque maintenant me semble-t-il ?
- Effectivement Commandant
- Nous allons donc faire quelques derniers achats ici
Il l’entraina à l’intérieur et ensemble ils découvrirent un grand espace où s’alignait de gondoles comme dans n’importe quel magasin, mais il percevait la gêne de June à la vue des différents sex-toys en présentation alors que durant les essais de lingerie, même les plus osées, elle restait radieuse, avait-elle atteint ses limites ? il ne chercha pas à la brusquer de trop, préférant la laisser déambuler dans les rayon à la découverte de ce qu’il se faisait en matière d’objet et de jouet sexuel.
Sans vraiment paraitre à son aise, elle regardait du coin des yeux la plupart des articles exposés, comme on chercherait à observer discrètement, avec cette honte une personne ayant un handicap ou une malformation physique, mais petit à petit la curiosité remplaçait la gêne, elle s’approchait d’un gode d’une taille raisonnable mis en avant, il avait la forme d’un pénis et une texture extrêmement douce, Nathan sentait l’envie qu’elle avait de le toucher, alors il lui prit la main pour l’encourager dans son mouvement et la guida vers l’objet secrètement convoité.
Lorsqu’il lui fit poser les doigts sur la matière, elle eut un petit rictus, un petit mouvement que Nathan n’avait jamais remarqué auparavant, elle se mordit la lèvre inférieure dans un sourire à la fois gêné et coquin, le tout suivit d’un rire nerveux et d’un seul coup elle se détendit. Lorsqu’il lui avait pris la main, elle s’était d’abord crispée, refusant sans grande conviction la direction qu’il lui faisait prendre et il avait pensé qu’elle refuserait d’aller plus en avant, mais maintenant qu’elle touchait ce que son cerveau considérait comme interdit, elle commença à le caresser, le flatter comme si le silicone aurait pu prendre vie et peu à peu ses mouvement sur le membre synthétique qu’elle ne quittait pas des yeux se transformèrent en une douce masturbation. Nathan saisit un des articles encore sous blister et le glissa dans le panier, lorsqu’elle le remarquât, elle ne put s’empêcher de rougir.
Il la guida vers d’autre rayon où se trouvait d’autre objet aux formes équivoques et sans aucun doute sur leur utilisation et d’autre que June regardait avec curiosité, l’air de se demander à quoi cela pouvait bien servir alors que Nathan les glissait dans le panier, voyant son trouble il décida qu’il ne valait pas la laisser dans le doute plus longtemps, il lui présenta une boite contenant des boules en métal. - Dis-moi, tu connais ceci ?
- Je pense Commandant, je vois que c’est écrit « boules de Geishas » et il j’en ai déjà entendu parler
- Et tu es curieuse d’essayer ?
- Je deviens curieuse de tout Commandant.
Sans autre forme de procès, Nathan ouvrit le paquet et sorti les deux boules neuves qu’il enduit de lubrifiant prélevé dans un tube qu’il plaça ensuite dans son panier, puis il s’approcha de June, celle-ci comprenait les intentions de son Commandant et docile elle le laissa glisser sa main dans l’une des ouvertures latérales de sa cape, à tâtons, il trouva l’entrée de son sexe et y inséra les boules.
- Bien, nous allons pouvoir continuer nos achat, fait attention qu’elles ne tombent pas maintenant !
Ensemble, ils se dirigèrent vers un autre rayon, Nathan comparais les différents plugs disponibles, alors que la démarche de June commençais à se faire plus chancelante, elle devait faire l’effort nécessaire avec son bas-ventre pour maintenir les sphères en place puis elle regarda un des bijoux exposés
- C’est joli ceci Commandant, mais n’est-ce point un peu petit comme gode ?
- Peut-être parce qu’il n’est pas prévu pour cet orifice
Elle le regarda avec à nouveau sa lèvre inférieure qui se glisse sous sa mâchoire supérieure, un bref mouvement d’épaule
- Vous voulez dire que cela se glisse dans … l’anus ?
- Oui
- Pour préparer ma sodomie Commandant ?
- Tout à fait !
Son sourire se fit encore plus espiègle malgré son regard qui trahissait une certaine appréhension alors que Nathan glissait dans son panier un bel objet en inox orné d’un brillant vert émeraude d’une taille assez raisonnable et un autre légèrement plus gros avant de se diriger vers la caisse.
L’homme derrière son comptoir prenait un à un les articles pour les scanner, il prit le tube de lubrifiant et la boite qui contenait les boules.
- Pardonnez-moi, mais je crois que ces deux articles sont ouverts
- Nous savons oui, disons que nous les utilisons immédiatement, rétorqua Nathan en désignant June, celle-ci rougit légèrement lorsque l’homme posa ses yeux sur elle
- Je vois, très bien, répondit-il l’air amusé De retour dans la voiture Nathan fixa June sans un mot, celle-ci se laissait emmener par les différentes vibrations et secousses liées à la route, il n’y avait aucun reproche à faire quand à la conduite de Jérôme et le confort de la berline, mais les passages sur les ralentisseurs successifs et l’état de certaines chaussées semblait provoquer chez elle un bouillonnement, certainement amplifier par le mouvement des boules au fond de son sexe.
Mais avant tout Nathan était fâché, il n’y avait pas prêté attention tout de suite, mais elle n’avait pas suivi les consignes pour s’installer, surement troublée par les fourmis qui semblait la démanger et l’empêchait de se tenir debout correctement, et alors qu’il continuait à la regarder savourer le plaisir qui visiblement la submergeait, il décida qu’elle méritait une mise au point. - Dis-moi, tu te souviens des consignes pour t’asseoir ?
- Hooo oui Commandant, pardon, je ….
Sans lui laisser le temps de répondre, il tendit d’un coup le bras gauche et posa sa main sur ses cheveux roux, attirant son visage vers le bas tandis que du droit, il ouvrait sa braguette, sortant son sexe déjà à moitié dressé. Acceptant son sort, elle n’eut de toute façon d’autre choix que de prendre entre ses mâchoires cette chair mi- molle qu’il lui présentait et qui ne tarda pas à enfler. De sa main gauche, il lui tenait la tête appuyée de sorte qu’elle ne pouvait bouger, le menton contre le pli de son pantalon, le nez dans sa braguette ouverte, peu à peu il se sentait bander dans sa bouche pour finir par y occuper l’espace, provocant suffocation de sa partenaire, il garda son appuie, l’empêchant de se redresser, regardant Jérôme à travers le miroir du rétroviseur, et lorsqu’il senti que June commençait vraiment à manquer d’air, il relâcha son étreinte afin qu’elle puisse respirer à nouveau, mais à peine avait-elle relevé la tête et prit une profonde inspiration qu’il projeta son bassin vers elle, faisant taper son gland au fond de la gorge de la demoiselle, il donna plusieurs coup sec , violent du bas vers le haut, toujours en lui maintenant la tête, mouvement de bascule tirant provoquait un tiraillement dans sa jambe meurtrie, si bien qu’il se vit contraint de le stopper préférant reprendre sa première manœuvre il appuya de nouveau sur le crâne de June, enfonçant sa queue au plus profond de sa gorge, il sentait la salive couler le long de sa hampe, s’écouler entre ses bourses et ses cuisses alors que de sa main droite restée libre, il manœuvra pour ouvrir un à un les boutons de la cape qui habillait sa jeune compagne, révélant au rétroviseur de leur chauffeur impassible sa quasi-nudité, elle ne portait toujours que le porte-jarretelle noir acheté plus tôt et les bas assortis. D’un geste, il lui fit écarter les cuisses qui ne l’était pas assez à son goût, relâchant par le même temps la pression sur sa tête afin qu’elle reprenne son souffle, pression rapidement reprise encore plus profondément, pendant que sa main droite prenait contact avec sa chatte trempée, il percevait les soubresauts que l’orgasme qui avait l’air de la traverser provoquaient dans son corps alors qu’il éjaculait abondamment au fond de sa gorge au moment même où leur véhicule s’engageait dans le parking de son immeuble.
Lorsque Jérôme lui ouvrit la porte, elle prit alors bien garde de répéter les mouvements dictés le matin même par Nathan faisant bien attention d’ouvrir largement les cuisses. Surement encore dans les limbes de son orgasme récent, elle ne fit pas attention que les boutons de sa cape étaient restés défait, ou bien le s'en était-elle aperçu et voulait-elle jouer ? Révélant aux témoins une vue imprenable sur son ventre enserré dans ce porte-jarretelles serre taille et son entrecuisse luisant. Lorsqu’elle se leva de son fauteuil, les pans du manteau retombèrent voilant cette intimité lorsqu’un bruit sourd raisonna dans le parking. En parfait chauffeur de maître, Jérôme se baissa pour ramasser ce qui venait de choir et le tendis à June, Nathan se précipita pour prendre les boules de geisha qui avaient glissées de leur indécente cachettes suite à un moment d’égarement surement. Tout en restant digne, elle se continua à se redresser comme si de rien était et à cet instant Nathan remarqua une coulé de sperme qui zébrait la délicate joue rosée de June, d’un geste tendre il posa le pouce dessus et le glissa vers la commissure de ses lèvres, d’une moue tendancieuse, elle suçota le doigt qu’il lui présentait, nettoyant sans concession le fluide qui se trouvait dessus. Puis elle passa son bras autour de celui qu’il lui tendait et le laissa les entrainer vers l’ascenseur pendant que leur chauffeur qui avait assisté à toute la scène s’occupait de tous les paquets qui encombraient son coffre. XI
En parfait gentleman, Nathan ouvrit la porte de l’appartement et s’y engagea avant de laisser entrer June suivie de Jérôme chargé de tous leurs paquets, lorsqu’elle eut pénétré à l’intérieur, il attrapa le col de son manteau qu'il fit glisser le long de ses épaules révélant ainsi la nudité de son dos, sa taille corsetée et ses délicates fesses soulignées de part et d’autre des jarretelles coquines à son poursuivant qui gardait son impassibilité, se contentant de déposer les achats dans l’entrée.
- Tu peux nous servir un verre June pendant que je règle les derniers détails avec Jérôme, je meurs de soif et je suppose que toi aussi.
- Bien sûr Commandant
D’un pas fluide, chaloupé, avec un déhanché des plus équivoque, elle se dirigea vers la cuisine, ouvrit une des portes hautes où se trouvait les verres, toujours tournant le dos à ses spectateurs, leur révélant la finesse de son dos, la parfaite harmonie de ses omoplates alors qu’elle tendant le bras pour attraper deux coupes, puis elle se dirigea vers le réfrigérateur, passant alors derrière l’ilot central dont la tablette rehaussée du minibar masquait le bas de son corps, et en sorti la bouteille de champagne qu’elle versa dans les verres. En se retournant elle fit alors face aux deux hommes qui l’observaient, Nathan ne put s’empêcher d’apercevoir son petit air espiègle et sa satisfaction de se montrer ainsi à un inconnu pour elle, il remarqua également le regard abasourdi de son ami de longue date. Ho ils en avaient fait pas mal ensemble, mais là il avait fait fort, il pouvait le lire sur son visage et la forme de déception, de jalousie, d’envie qu’il y percevait encore alors qu’il s’apprêtait à lui donner congé. Une fois seuls June sorti de derrière l’ilot tenant un verre dans chaque mains et Nathan alla s’asseoir dans son fauteuil la regardant s’approcher de lui, toujours avec cette démarche si sensuel qu’il se trouva rapidement à l’étroit dans son pantalon, de plus le fait qu’elle ne soit que si peu vêtue n’arrangeait rien à son excitation croissante, elle lui tendit le vin et s’assit par terre à ses pieds, commençant à déguster la boisson et attendant sagement la prochaine consigne.
- J’ai passé une agréable matinée pour ma part
- Moi aussi Commandant, merci pour tout
- Tu l’as bien mérité ma jolie, je suis fier de toi, mais maintenant il nous reste quelques essayage à faire je pense
- Les jouets du sex-shop c’est ça ?
Il sentit au ton de sa voix sa joie d’être ainsi récompensé pour son hardiesse, mais aussi cette hâte timide d’aller plus loin, de continuer ce dépassement d’elle. Alors tout en finissant son verre il se releva cérémonieusement et se dirigea vers le paquet contenant leurs derniers achats qu’il sorti un à un, les défaisant de leur emballage et les alignant sur le minibar face à lui, il y avait un simple gode, un rabbit, un autre vibromasseur plus petit à la forme ondulée que June regardait avec curiosité.
- Choisi ! par lequel voudrais-tu commencer ?
- Je ne sais pas Commandant, j’hésite
Tout en lui parlant, il passa dans son dos et se dévêtit, se trouvant vraiment trop à l’étroit dans son pantalon, il avait le besoin de se mettre à l’aise entre autre, toute accaparée par le choix qu’elle devait faire, elle ne le remarqua pas. C’est alors qu’il s’approcha d’elle, lorsque son abdomen entra en contact avec la peau de son dos elle eut un frisson, la première fois que leurs peaux se touchaient ainsi et il sentit la douceur de ce derme, la chaleur de son corps alors que son sexe dressé venait se plaquer contre ses cuisses, il passa le bras gauche autour de sa taille et posa la main droite sur son sein gauche, la prenant à plein bras, l’envie de la serre contre lui, l’avoir pour lui, la posséder encore et encore.
Il glissa son visage dans son cou, posa ses lèvres au creux de celui-ci, laissant courir son souffle le long de son épaule partir se perdre loin là-bas à l’autre bout de la clavicule, il savourait le gout de sa peau, tendre, sucré, alors que sa main épousait avec amabilité la rondeur de ce globe, ses doigts rencontrèrent l’érection du téton à la sensibilité accrue par cette caresse impromptue, puis la main gauche parcouru le ventre par-dessus la lingerie qui le couvrait partiellement pour venir s’immiscer par l’avant entre les cuisses restées légèrement écartées alors que sa queue raide entrait en contact avec les petites lèvres entrouvertes et glissantes de lubrifiant naturel. Il allait le long de cette fente humide et chaude, prête à le recevoir, à l’accueillir tandis que de ses doigts il agaçait son clitoris qu’il venait de faire sortir de son refuge discret. Il prêtait attention à ses gestes, moins adroit que si ils étaient exécutés de sa main forte toujours occupée à titiller son téton. Il entendait la respiration de June se faire plus profonde, plus saccadée. Un premier gémissement raisonna dans la pièce, l’encourageant à continuer à coulisser à l’entrée de sa chatte qui commençait à dégouliner le long de sa hampe. Elle se cambra d’avantage vers l’arrière, comme pour dire « vas-y, prend moi, là maintenant ! », alors sa main l’aida à guider le gland à l’entrée de cet accueillant refuge, y pénétra de quelques centimètres électrisant le corps de June qui s’arc-bouta encore plus, provoquant une pénétration plus profonde. Nathan se recula soudain, ressortant, déliant leurs corps, pour d’un geste sec, net des deux bras toujours enroulés autour d’elle la retourner violemment, maintenant ils se faisaient face alors qu’il la poussait vers le plan de travail, l’obligeant à caler ses fesses contre, il agrippa ses cuisses qu’il écarta sans ménagement, la poussant encore plus sur la tablette sur laquelle elle prenait appuie, la forçant à s’asseoir dessus il put enfin passer entre ses jambes , collant son prépuce à sur ses lèvres il resta juste posé là, le corps à quelques centimètre de sien, leurs regards se croisèrent, elle gardait les yeux grands ouverts et il pouvait lire dedans cette diabolique envie qui l’habitait alors qu’ensemble ils baissèrent la tête pour regarder leur sexe s’unir puis Nathan releva les yeux et d’un coup net, d’un mouvement de bassin il s’enfonça jusqu’à la garde.
June se jeta en arrière, feulant, posant le avant-bras sur le meuble, les traits de son visage trahissant la plénitude de le recevoir ainsi, désireuse de profiter de cet instant qu’il faisait durer avant d’entamer un série d’aller-retour langoureux qu’elle accompagnait à chaque fois d’un babillement profond, clignant des yeux en fonction des mouvements de son amant, flux et reflux qui allaient en s’intensifiant. Nathan accentuant ses coups de reins, amplifiant les mouvements, augmentant parfois la fréquence au gré des hululements de June qui se transformaient en petit cris alors qu’elle se laissait aller, lâchant peu à peu prise, s’effondrant sur la tablette, elle se retrouvant totalement allongée en travers du plan de travail de cuisine, offerte à son amant. L’appartement fut rapidement envahi de ses cris, incitant Nathan à poursuivre, excité, le sexe incroyablement en place dans cet écrin chaud et affable, continuant inlassablement son œuvre.
D’un mouvement viril, il plaça ses mains sous ses fesses pour les lui soulever et la fit pivoter afin de la replacer sur le ventre. Elle reposa alors les pieds au sol et s’accouda sur la tablette, le tout sans quitter sa grotte intime. Dans cette position elle sentait sa queue s’enfoncer plus profondément encore, provoquant chez elle un accroissement du plaisir traduit par des plaintes encore plus perceptibles. Nathan lui admirait les courbes de son dos, de ses hanches gainées du porte-jarretelles, et de ses fesses sur lesquelles il posait les mains, les flattant, les caressant, les écartant avec indécence alors que pour lui permettre d’aller encore plus profondément, pour pouvoir se sentir encore plus remplie, elle s’arc-boutait, se cambrait, offrant ainsi à ses yeux se spectacle inconvenant de sa queue luisante coulissant dans sa chatte ouverte et de son petit orifice inviolé. Elle soufflait, criait, hurlait à chaque coup de boutoir, il sentait que ses jambes se dérobaient sous elle alors qu’un bruit sourd de clapotis se mêlait à ses cris.
Nathan lui se sentait invulnérable, il avait joui dans sa bouche moins d’une heure auparavant et pour le moment, malgré l’excitation croissante, il ne se sentait pas sur le point de jouir encore, il profitait, savourait, abusait même.
Il sortit sa queue alors qu’il percevait un nouvel orgasme la traverser et la glissa entre ses fesses rebondies. Sa bite était ruisselante de mouille dégoulinant autour de son anus toujours fermé provoquant chez June une légère contraction. Doucement, il laissa sa verge glisser le long de son cul, coulissant au fond de cette raie, vallée entourée de deux collines à la rondeur parfaite l’enduisant de cyprine à chaque passage. Nathan ne pouvait détacher son regard de cette scène, cherchant à l’imprimer dans sa mémoire, en appréciant chaque seconde, chaque course de son gland, de sa hampe au creux de ses fesses qu’il tenait écartées de façon si licencieuse.
Sans lâcher prise, il recula plus, laissant sa verge quitter le canyon pour se baisser vers lui approchant sa bouche pour une rencontre grivoise que sa langue impudique ne tarda pas à rendre réelle. June se cambra au contact de la pointe de celle-ci sur les chairs enserré de son orifice vierge. Elle se cambra mais ne refusa point l’attouchement s’abandonnant en toute confiance à son Commandant.
La langue insidieuse tournait sournoisement autour de son but pour peu à peu s’en approcher, entrainant dans son sillage cette liqueur envoutante que sa queue avait déposée à l’instant. Tournoyant, caressante, pour au final s’y glisser, s’y fourvoyer dans un doux parfum d’interdit accentué par le petit cri de June, un léger feulement, un « haannnnn » rapidement suivi d’un « hooooo mmmmmmm » terriblement incitatif.
Continuant son exploration linguale, Nathan parvint toutefois à se saisir du tube de lubrifiant et du plug posé en bout de comptoir, son doigt vint alors remplacer sa langue, une noisette de gel et il parvint à l’introduire sans trop de difficulté, provoquant autre gémissements et contractions de sa belle, il regardait son dos se déhancher, ses épaules se tendre suivant les caprices de son majeur bientôt rejoint de l’index, continuant d’écarter les chairs assouplies par tant de délicates intentions.
Enfin, il retira ses doigts, présentant maintenant le bijou à l’embouchure entrouverte de cette indécente sortie, d’un appuie ferme mais mesuré, il l’introduit peu à peu, ouvrant davantage cette douce corolle qui acceptait sans réticence l’objet inconvenant avant de se resserrer sur la partie plus étroite, ne laissant dépasser que l’émeraude factice.
Nathan fit alors quelques pas en arrière afin de prendre une vue d’ensemble, June toujours accoudée au plan de travail, la tête dans les bras et le cul cambré vers l’arrière au centre duquel étincelait le brillant vert.
- Redresse-toi !
Sans aucune retenu, elle se releva provoquant le déplacement de cet étrange intrus planté dans son séant, elle tourna la tête vers Lui, un sourire gêné aux lèvres alors que durant leurs ébat l’une des agrafes du porte-jarretelles s’était détachée, provoquant la chute du bas qu’elle retenait, elle fit un mouvement pour le replacer.
-- Non, enlève tout, je te veux entièrement nue maintenant, je vais continuer à te baiser sur le sofa, à poil !
Avec une grâce infinie, elle fit rouler son bas le long de sa jambe avant de l’ôter et de faire de même avec l’autre, elle parvint aussi à dégrafer le serre taille avec un mouvement souple diablement sexy. Elle fit alors quelques pas en direction du canapé que son Commandant venait de désigner dans une démarche incertaine, l’objet inséré dans son cul la gênant surement quelque peu à trouver ses marques.
Elle regarda avec angoisse l’assise du divan se demandant surement comment s’y prendre pour s’assoir avec cet olisbo planté là.
Nathan qui l’observait sans un mot jusqu’à présent s’approcha d’elle et la prit par les épaules, la forçant à se poser sur les coussins, elle bascula le bassin avant que ses fesses ne se posent sur l’alcantara préférant s’allonger sur le dos, sans ménagement, Nathan s'agenouilla face à elle et glissa alors entre ses cuisses ouvertes et posa son sexe toujours en érection au contact de ses lèvres intimes.
- Tu veux encore que je te baise dis-moi ?
- Oui Commandant, baisez moi !
- Sois plus polie !
- Baisez moi Commandant, s’il vous plait, mettez moi votre queue au fond de ma chatte, de mon cul ensuite !
-- Ta chatte pour aujourd’hui, je te prendrais par derrière que demain petite bitch, il va falloir être patiente ! et il faudra le mériter ! À ces mots, d’un coup de rein sec, il la pénétra d’un coup. Sa chatte était encore plus trempée que lorsqu’il l’avait quitté quelques minutes plus tôt, mais plus serrée aussi du fait du plug qui lui remplissait le cul. Elle gémit encore plus fort alors que Nathan s’appliquait à la besogner, il se bascula alors sur le côté, l’entrainant avec lui afin de permuter, qu’elle se trouve sur lui, tout en se faufilant, il parvint à se retrouver assis sur le divan June à califourchon sur ses cuisses avec son pieu toujours ancré en elle, de là, elle pris le contrôle des pénétrations, montant et descendant le long de sa hampe sans le quitter du regard.
Nathan l’agrippait par les hanches, l'accompagnant dans son mouvement, puis il la fit pivoter, se retrouvant dos à elle il gardait les mains libres pour pouvoir en poser une sur son sein alors que l'autre glissait en direction du bas de son ventre, traversa la toison dont il empoigna une fine touffe qu'il tira, provoquant un mouvement de fuite du bassin qui se recula plus vers l’arrière, enfonçant sa queue encore plus profondément. Et la main tourmenteuse se fit amicale au contact de son petit bourgeon sortit de son refuge.
Tout en lui caressant le clitoris, il laissa June poser ses pieds sur ses cuisses et a laissa continuer ses incessantes montées et descentes le long de sa queue. Elle geignait, grondait, il sentait sa mouille couler le long de sa queue, dégouliner entre ses bourses et ses cuisses endolories. sa blessure. Sa cicatrice. La douleur devenait insupportable, alors il bascula sur le coté, sans parvenir à savoir comment, il se retrouvait debout devant le canapé et elle à quatre pattes dessus, son sexe toujours confortablement glissé en elle, et le plug continuant d'orner son magnifique fessier.
D'un long coup de rein, il s'enfonça au plus profond, provoquant le basculement du bijou vers le bas, et lorsqu'il commença à s'extraire lentement de sa chatte rendue étroite, l'objet bascula vers l'avant.
La répétition du mouvement provoquée par ses aller -retours avait sur Nathan un effet quasi hypnotique, il ne pouvait défaire ses yeux de ce petit brillant vert coulissant le long de sa raie culière, en allant même jusqu'à oublier les gémissements qui lui parvenaient. Un cri, plus rauque, plus profond que les autres le sorti de sa torpeur alors qu'il sentait sa queue comprimée, compressée dans le sexe inondé de June, un cri d'une tel libération qu'il en joui également instantanément, déversant une grande quantité de sperme. A bout de souffle, la jeune fille s’allongeât dans le sofa, détendant ses jambes, elle se laissa littéralement tomber sur le flanc, un sourire béat aux lèvres. Nathan alla s'assoir dans son fauteuil et se contenta de la regarder s'endormir, sereine.
Il aurait aimé être totalement valide, la porter jusque sa chambre, mais il avait déjà du mal à monter les escaliers seul alors il ne voulait pas prendre le risque de le faire en portant cette frêle brindille endormie. Non, il se contenta de la regarder, posant sur elle le plaid sous lequel ils aimaient se réfugier quand parfois il regardait ensemble un DVD en boulotant une pizza. Il comptait bien passer sa nuit d'insomnie à la contempler, elle, si douce, si fragile, si paisible. XII Putain, 7h48 !!!
Nathan entra dans la boulangerie bien plus tard qu'à l'accoutumé, sourire amusé de la boulangère - Bonjour Mr Lesueur, et bien ? que vous arrive-t-il aujourd'hui? vous avez fais une grasse mat ?
- C'est un peu ça oui Il prit les croissants et remonta rapidement chez lui tout en faisant le point sur cette nuit. de mémoire, la dernière chose qu'il ai lu sur la station météo était quelque chose comme 23h12, ah si, il se souvient avoir vaguement entendu l'église sonner ses douze coups... June s'était endormie aux alentour des 21h00, assez tôt mais il supposait qu'elle avait peu dormi la nuit précédente et qu'elle rattrapait ainsi du sommeil en retard, surtout que sa journée n'avait pas été de tout repos.
Lui il s'était confortablement installé dans le fauteuil face à elle, son regard ne pouvant se détacher des courbes de son corps qui ondulait sous le plaid à la douce lueur de la nuit, puis apparemment le sommeil s'était emparé de lui aussi, et pour la première fois depuis si longtemps il avait dormi combien ? plus de 8h00 d'affilées ? il n'en revenait pas ! et dire que c'est un frisson qui l'a sortit d'un rêve si doux. Un frisson de froid, un frisson réflexe à cause du bruit de la pluie tombant sur la baie vitrée de son loft. Une pluie d'automne, froide, drue. D'un bond, il s'était levé, allumée la cheminée. oUI, il avait une cheminée dans ce loft ultra moderne car pour lui, l'odeur et la chaleur d'un feu de bois est indispensable et irremplaçable, puis il avait filé à la boulangerie.
De retour dans la chaleur sécurisante de son "chez-lui", Nathan constata que June dormai toujours, elle n'avait pas bougé à sa grande satisfaction, il n'aurait pas voulu qu'elle se lève seule dans son salon, l'imaginant perdue, désemparée comme abandonnée, puis il prépara le café, le thé alors qu'elle commençait à bouger doucement, se réveillant d'une longue nuit inconfortable sur le canapé sur lequel elle s'était endormie. - Bonjour Mademoiselle
- Bonjour Commandant
- bien dormi ?
- Je dois vous avouer Commandant que j'ai un peu mal partout ...
En disant ces mots, elle se redressa et essaya de se lever, ses jambes semblaient flageoler un peu mais elle tint bon, le plaid glissa au sol et elle se révéla à lui, nue, magnifique dans la lueur orangée de l'âtre et étira son corps pour reprendre contrôle de ses muscles, tendant les bras vers le ciel, ses seins se tendirent, ses tétons se dressèrent, fiers, et sont ventre se contracta, sa cambrure si digne, si sensuelle. D'un mouvement, elle pivota se tournant vers la cheminée, révélant au regard de Nathan la rondeur des ses fesses au centre desquelles brillait toujours ce bijou coquin.
- Le petit déjeuner est servi, petit déjeuner "français" aujourd'hui.
Elle se régala des viennoiseries qu'il avait achetées, croissants, pains au chocolat, mais aussi baguette fraîche avec beurre et confiture, avala avec délice ce repas loin d'être diététique.
- Et maintenant Commandant ?
- Tu oses me demander ?
- Pardon, je voulais savoir ce que vous aviez prévu..
- Il va falloir te montrer plus respectueuse !
- Pardon Commandant, je ne le ferais plus
- Maintenant, je te propose d'aller nous laver.
Nathan conduit alors June vers le grand escalier où, comme n'importe quel gentleman, il s'engagea derrière elle afin de la retenir en cas de chute. Montant ainsi, il avait bien sur le visage à hauteur du bas du dos de June, il posa sa main sur la fesse droite, épousant la rondeur, alors qu'il s'aidait de la gauche sur la rampe pour parvenir à monter, son pouce se glissa coquinement dans la raie délicatement entrouverte par le plug qui n'avait pas quitté son nid de la nuit, provoquant un leger gloussement de la demoiselle. Il l’entrainât alors vers sa chambre et lorsqu’il en ouvrit la porte, il pu voir la surprise de June en découvrant son antre.
La pièce était immense, la moitié de la surface du salon et comme lui presque entièrement vitrée. elle se composait de deux partie assez distinctes : à gauche de l'entrée la partie "chambre" avec un lit immense et une tête de lit en arabesque en fer forgées et sur la droite une partie salle d'eau avec une grande douche à l'italienne, suffisamment grande pour y tenir à 3 voir 4 personnes à coté de laquelle se trouvait une baignoire, enfin vue la taille plutôt un petit bassin, une balnèo à même le sol, attenante à la baie vitrée dont les grosses charnières trahissait l'ouverture afin de profiter de la terrasse attenante par beau temps. ça et là, de grandes portes coulissantes plaquées de miroirs donnant encore plus d'impression d'espace.
Nathan l'entraina vers le bassin où un bain parfumé aux huiles les attendait, ils se glissa dans l'eau chaude qu'il avait fait couler alors qu'elle déjeunait et l'aida à descendre les quelques marches rendues invisible par cette eau odorante. Il s'assit confortablement et elle se glissa alors entre ses cuisses, il savoura ce moment où elle posa son dos contre son abdomen, posa ses mains sur ses hanches, lentement se dirigea vers son ventre, vers l'intérieur de ses cuisses qu'il massa délicatement. D'un geste, il appuya sur le bouton qui lança les bulles du jacuzzi et Nathan sentit June se détendre complétement, se laissant aller au délicat massage aquatique alors que de ses mains il faisait de son mieux pour lui masser les cuisses, il avait remarqué dans sa démarche cette gêne qui nous entrave lorsqu'elles sont douloureuses.
Ou bien était-ce dû à la présence d'un certain objet indélicat ?
Il sentit alors la main de June se poser sur son genou, remonter, glissant entre les poils de sa cuisses pour venir au contact de sa cicatrice.
Non ! Pas ça ! pas là !
D'un mouvement preste, il dirigea sa main vers le pubis de la jeune fille, entortillant un touffe de poil entre son index et son pouce avant de tirer sèchement. Elle eu un mouvement réflexe reculant le bassin, un geste défensif amenant sa main vers le bras de son bourreau mais se retint avant d'attraper celui-ci.
-Assieds-toi sur le rebord ! ordonna-t-il en la poussant avec rudesse vers le bord.
Tout en prenant garde à sa posture, June obéit à la consigne observant son Commandant qui prenait quelques objets dans le placard au-dessus de la vasque, puis il revint dans l'eau en remuant la bombe de mousse à raser qu'il dirigea sans hésitation entre les cuisses de June afin d'en répandre le contenu sur la seule pilosité qui lui restait à cet endroit.
D'un geste sur, il approcha le rasoir du pubis de la jeune fille qui le regardait faire, sans sourciller, elle le regardait passer la lame à travers la mousse, essuyant, ôtant tout ce qui se trouvait sur sa peau, et en quelques passages elle se retrouva avec un sexe totalement imberbe, nu, libre et accessible.
Prenant un peu de recul, Nathan contempla son œuvre.
- Voilà à partir de maintenant comment je veux te voir ! déclara-t-il tout en aspergeant la zone rasée avec l'eau du bain pour la rincer proprement.
Une fois qu'elle fut nette, il l'invita à se relever et l'entraina vers son lit, l'invita à s'y allonger sur le dos, elle se laissait sereinement accompagner alors que ses mains se promenaient sur elle, sur son corps, englobant ses seins, caressant son ventre et descendant vers cette partie nouvellement mise à nue pour y découvrir de nouvelles sensations.
Elle frémit lorsqu'il passa son doigt sur cette peau si soyeuse, lorsqu'il posa sa main, empaumant la conque imberbe, glissant ses doigts de chaque coté de son sexe qui déjà ruisselait, elle sentait la vanille, le parfum des huiles du bains, et le miel de son désir commençait à envahir la pièce.
Lorsque Nathan déposa ses lèvres en bas de son ventre, elle ne pu retenir un "hoooooo" exprimé dans un souffle, lorsque son baiser indécent se mua en caresse linguale, son soupir se fit plus profond, et lorsqu'il glissa complétement sa tête entre ses cuisses délicieusement ouverte, passant sa langue le long des pétales qu'elle lui offrait, elle contracta le ventre, l'abdomen, le corps entier.
Ses main passèrent sur sa poitrine avant de retourner vers le bas de son corps, attrapant les cuisses espiègles afin de les écarter encore, de les soulever, provoquant un accès encore plus impudique à toute cette intimité dans laquelle cette langue grivoise s’immisçait, glissant entre les parois humides, montant à la découverte de ce petit bouton exsangue avec lequel elle aimait jouer, laissant couler le nectar entre ses délicieuses rondeurs.
Puis les mains coquines agrippèrent l'objet. Le tirèrent, l'extrairent.
La délicate rosette s'ouvrit, souple, sans contrainte, laissant sortir l'indécent bijou.
Nathan y déposa d'abord un baiser. Sa langue impudique suivi le chemin nouvellement tracé, humidifiant l'orifice de sa cyprine qui coulait de son intarissable fontaine. Bientôt un doigt pris le relais, un deuxième. Le troisième n'eut aucun mal à se glisser avec ses camarades, et lorsque le pouce vint se joindre à la fête, il fut accueilli avec les honneurs par un "Mmmmmmmhhhhhhoooooo" si diablement profond sorti de la gorge de June qui l'encouragea à allez encore plus loin.
Nathan se redressa entrainant dans son geste June pour la faire pivoter, elle était maintenant sur le ventre, le bras de Nathan sous elle la forçant à lever son séant vers lui, à se mettre à quatre patte, conquise elle se laissa guider alors qu'il plaçait son sexe à l'orée du sien, elle sentait son gland duveteux contre ses lèvres, puis toute la longueur de son sexe coulissant au creux de son intimité, glissant le long de la raie, s'humidifiant, s'imprégnant de ce qui dégoulinait d'elle, avant d'être replacée et d'entrée dans un cri de libération, oui ! Oui ! Il la pénétrait profondément alors qu'elle se courbait,offrant sa croupe, son cul à sa vue, ce petit orifice à peine ouvert, luisant de mouille dans lequel il pu sans problème introduire son pouce.
Alors son sexe sorti de ce repaire fertile.
Lentement, il le dirigea entre ses fesses, le posa au fond de la raie, coulissa.
Elle vibrait, soufflait, se contractait.
L'attendait
Il posta son prépuce à l'orée de ce chemin inviolé et poussa doucement, ouvrant le passage, écartant doucement les chairs souples. Elle se contracta légèrement, ses mains empoignèrent le drap avant de se desserrer, rassurée. Avec lenteur, douceur, il progressait le long de cet étroit passage, son sexe prisonnier des chairs encore serrées, il continuait à guetter les réactions de June.
- Oh my God, you're in my ass, your dick is in my ass !
(Ho mon Dieu, tu es dans mon cul, ta bitte est dans mon cul)
Avec d'infinie précaution, il continuait à avancer jusqu'à sentir son corps se raidir. Il stoppa, ne bougea plus. Enfin elle se relâcha, son corps, son anus acceptait, l'acceptait, l'invitait à aller plus loin encore.
Cette fois, son abdomen entrait en contact avec les fesse de June, ses bourses s’imprégnaient de la sa cyprine qui coulait le long de ses lèvres intime, il était au plus profond qu'il pouvait aller, il était en elle. Alors il resta dans cette position, laissant encore au corps de June le temps de l'entourer, de l'admettre en elle.
lentement, il coulissa, allant et venant, sa queue savourant chaque centimètre de cet étroit canal conquis, balançant, cadençant le bassin au rythme de ses "Hooooo" et de ses "Hannnn". Mais était-ce elle ou lui qui donnait le tempo ? Là, debout au bord de son lit, il regardait la circonférence de sa bite encerclée par cette rondelle distendue dans laquelle il glissait avec de lus en plus de facilité, fluctuant avec de plus en plus d'aisance, de puissance, ses cuisses claquant contre celles de la sodomisée, ses couilles tapant par intermittence ses lévres intimes, trempées, ouvertes, en alerte alors que ses cris envahissaient la chambre, des suites de longs "hhooooooo" et "hhaaannnn ahhhahh" terriblement excitant, son amante relevait la tête, la balançait de gauche à droite, faisant voler sa longue chevelure rousse, ses épaules, ses omoplates se contractaient dans cette position, elle se cambra davantage pour encore mieux accueillir son sexe dans l'orifice qu'elle avait de plus intime et soudain, il sentit son sexe gonfler encore plus avant de cracher toute sa jouissance au fond de ce puits à l'exquis goût d'interdit. XIII la pluie tombait drue, frappant avec violence la baie vitrée. Dehors, les éléments se déchainaient.
Ici, à l'intérieur, il était bien.
La chaleur de l'âtre irradiait l'air de la pièce, confortablement installé dans son sofa, il regardait la VOD qu'ils avaient sélectionné. Il se sentait calme, apaisé alors que sur son abdomen June avait déposé sa tête.
Nus, enlacés, il n’avait pas froid et ne ressentait aucun frisson sur la peau directement accessible de la jeune fille. Il avait glissé sa main droite entre ses cuisses qu'elles tenait légèrement entrouverte, toujours selon ses directives, et sentait sous sa paume le derme soyeux mis à nu le matin même alors que ses doigts délicatement de part et d'autre de son sexe offert.
dans cette position, elle donnait l'impression de n'être qu'un sexe pour lui, de n'être qu'un chatte offerte à ses pulsions, mais Dieu qu'elle était plus que ça ! Il se sentait si bien avec elle à ses cotés, sentant son souffle sur son ventre, percevant les mouvements de sa respiration, elle aussi semblait sereine.
Elle avait de son coté pris ses testicules dans sa main droite, les soupesant, les soutenant, elle semblait aimer ce plaisir qu'elle lui procurait. Imperceptiblement d'abord, il sentit son visage bougé alors que Jennifer Aniston connaissait une nouvelle déconvenue dans son aventure, il senti petit à petit que son visage se rapprochait de son bas-ventre.
Un coup de langue, timide, discret sur son sexe au repos.
Puis un autre, suivi d'un doux baiser du bout des lèvres.
Lentement, sa main ne faisait plus simplement que de tenir ses bourses, non, elles jouait avec, les caressant, les malaxant avec d'infinies précautions, provoquant le réveil de la chair molle, redressant le bâton sur lequel ses lèvres se posèrent sans aucune retenue.
Nathan perçu un changement dans sa main, l'apparition d'une certaine moiteur commençait se faire sentir le long de ses doigts, il ne bougea pas, continuant de regarder l'écran dans une indifférence difficile à feindre.
La bouche de June prit alors possession de sa verge, droite comme un I, fier, ses lèvres l’entourèrent avec délicatesse avant de glisser sur la longueur tandis que sa main se plaquait contre son ventre, accompagnant le mouvement de la tête, elle le branlait avec la bouche, avec la main, montant et descendant avec une lenteur mesurée.
Nathan ne voyait que son crâne, ses cheveux monter et descendre au gré de sa fellation, il jeta un coup d’œil aux alentours, aperçu les sex-toys posés sur le bar la veille, en s'étirant un peu, il pu saisir le vibromasseur qu'il emmena à l'entrée de sa chatte ouverte, il le glissa lentement entre les lèvres offertes et le actionna le bouton de mise en route, provoquant chez la demoiselle un accroissement d'application à sa besogne, glissant se sexe tendu pour elle, bandé par elle au plus profond de sa gorge, de sa bouche, laissant le gland taper au fond de son palais.
à mesure de ses actions avec le joujou, elle s'appliquait, se l'enfonçait, le ressortait. Son corps entier tremblait sous les assauts des papillons qui semblaient envahir son ventre, pulsait sous les vibrassions du sexe en silicone qui la prenait,la possédait alors qu'elle possédait cette bite, qu'elle avalait goulument cette queue qui ne tarda pas à exploser dans sa bouche.
Elle resta immobile, continuant simplement à faire glisser sa main le long de se membre se dégonflant dans sa bouche, avalant consciencieusement tout se qui en giclait, comme pour l'essorer, comme un assoiffé qui vient de trouver une gourde et qui ne veut rien perdre de cette dernière goutte salvatrice alors que Nathan glissait hors de sa chatte endolorie par tant d'orgasme le vibromasseur dégoulinant. XIV - Cabinet des docteurs Bernstein et Castilien bonsoir !
A force ce répéter cette phrase à longueur de journée Julie l’entonnait machinalement dés qu'elle décrochait le téléphone, il lui était même arrivée de le faire avec son téléphone personnel !
Bien sur le job n'avait rien d'excitant, juste répondre aux appels, prendre les rendez-vous en note et accueillir les clients pour les diriger vers la salle d'attente, ses patrons travaillaient encore "à l'ancienne", mais cela permettait de payer les sorties ! et ce soir elle devait aller chercher June dés le travail fini, c'est à dire maintenant si se satané téléphone n'avait pas sonné à la dernière seconde, juste avant de basculer automatiquement sur messagerie.
- Bonsoir mademoiselle, reprit la voix au bon du combiné ...
Cette voix ! non ? ce timbre ! à peine les premiers mots prononcés elle sentit dans son ventre des millions de petites pattes d'insectes la chatouiller de l'intérieur. Elle avait déjà entendu cette voix, mais... les mots se mélangeaient dans l'écouteur, elle reprit ses esprits pour écouter son interlocuteur
- .... donc je dois avoir un rendez-vous pour une contre-expertise, c'est assez urgent comprenez-vous, et je sais que vous êtes agrémenté par l'aviation civile et ...
Un rendez-vous, urgent ! Elle tourna les pages du livres de rendez-vous du Dr Bernstein, c'est lui qui avait cet agrément, il y avait de la place demain après-midi mais .... Non, elle ne travaillait pas demain ...
- Je consulte le planning monsieur, vous êtes disponible quand ?
- N'importe quand, je peux m'arranger
Non, pas le créneau de demain, vite, elle tourna les pages, un jour où elle serait présente ....
- Et bien le docteur Bernstein est plutôt complet en ce moment, et je n'ai rien avant .... elle devait être toute rouge de se mensonge éhonté, mercredi en 15, soit le 4 décembre... oui, voilà, elle est là le mercredi... à 15h00
- Vous n'avez vraiment rien avant, c'est que j'ai une procédure à suivre et ...
- Laissez moi vos coordonnées, promis si quelque chose se libère, je vous appelle sans faute ! En attendant, je vous propose de bloquer l'horaire
- Très bien mademoiselle, nous allons faire comme ça, mais je compte sur vous !
- Pas de soucis, c'est Monsieur ? Elle prit en note ses coordonnées et les cachât dans son bloc, que Nathalie, la secrétaire principale ne tombe pas dessus, sachant qu'elle ne manquerais pas de le rappeler si une annulation venait à se faire un jour où elle travaille, puis elle attrapa ses affaires, prit se clé et fonça jusque sa voiture pour aller chercher son amie.
Enfin elle avait accepté de sortir entre copine, June prétextait souvent le soir avoir du travail, le week-end être fatiguée ou vouloir faire des recherches, ce qui était compréhensif, mais elle lui disait qu'elle avait aussi le droit de s'amuser, et surtout elle soupçonnait son amie de lui cacher une relation ! Et ce soir, elle comptait la mettre au pied du mur pour lui faire avouer, et pour cela elle comptait sur la présence de quelques amis à elle !
Malgré les bouchons et l'heure tardive, elle arriva à l'heure dite au pied de l'immeuble, depuis leur aventure la première fois qu'elle était entré chez "elle", elles s'étaient mise d'accord pour qu'elle envoi un texto à June une fois en bas, mais elle n'en eu pas besoin, à peine était elle arrêté que la jeune anglaise ouvrait la portière et s'engouffrait dans la voiture. Elle portait une jolie petite robe qui lui couvrait sagement les cuisses jusqu'en dessous des genoux sous une doudoune à capuche imposé par le froid qui gagnait la région.
- Hey, mais tu es toute belle ma douce ! tu vas faire des malheurs avec cette tenue !
- Merci, mais ce n'est pas grand chose
- Quelque chose ne va pas ?
- Non, rien, allez, on y va
Elle semblait troublée, ailleurs. Au moment de s'assoir dans la voiture Julie remarqua que June eu comme un frisson, mais pas du au froid, non, une secousse qui serait plus venue de l'intérieur. Et elle agrippa son téléphone qu'elle tenait dans ses mains.
- Tu attends un message ?
- Non, pas spécialement.
Julie se reconcentra sur sa route, elle se souvenait vaguement du chemin et après avoir un peu tourné en rond, elles arrivèrent enfin à destination.
- Logiquement, Antoine est là ce soir, il m'a dit qu'il venait avec des potes à lui, donc je pense que tu ne repartiras pas seule
- ah ?
- Allez, raconte, il y a quelqu'un dans ta vie ?
- Non, enfin, pas vraiment . hooooo, pardon
Encore cette étrange convulsion,masquée mais présente, Julie se demandait comment allait son amie mais déjà les garçons venaient frapper à leur vitre.
- Hey, salut les filles ! ça va Julie ? entonna Antoine. Voici Olivier et Marc, allez les filles, la soirée nous attends ! Elles accompagnèrent les garçons vers le bâtiment qui abritait cette soirée étudiante, il y avait déjà beaucoup de monde et bien sur, l'alcool coulait à flot et les derniers tubes dansant résonnait dans les couloirs. Le groupe s'engagea dans la vaste pièce et ils se dirigèrent ensemble vers le vestiaire, Antoine ne quittait pas Julie, la tenant pas la taille, comme pour dire à ses amis :" pas touche ! chasse gardée !" alors que les deux autres tournait autour de cette jeune demoiselle inconnue.
La jeune fille semblait emprunte, gardant précieusement son téléphone en main et lorsqu'elle ôtât sa doudoune elle provoqua chez les garçons qui l'entouraient un fort émoi, un arrêt respiratoire. Sans être provocante, sa robe d'apparence si sage en bas se montrait plus légère pour le haut laissant son dos totalement nu. Elle tendit son manteau au responsable du vestiaire, arborant un sourire charmeur, lorsque son visage se figea, imperceptiblement, ses cuisses se resserrèrent et son ventre se contractait, ceux qui étaient suffisamment proche d'elle sentirent son souffle s'entrecouper sans vraiment en comprendre la raison. Puis dans la seconde qui suivi, tout sembla redevenir normal.
Elle suivi alors ses compagnons vers le bar, bien sur les garçons célibataires s'interesserent de plus prés à elle tant elle rayonnait au milieu de cette foule anonyme, son éclatante chevelure, son teint lumineux ne la rendait pas invisible, bien au contraire ! Tout les garçons présent dans l'assistance la remarquèrent, provocant souvent le courroux de leurs cavalière, mais elle, elle les ignorait tout en restant courtoise, répondant à leurs questions avec politesse et courtoisie, participant aux discussion dont elle était souvent le sujet, rétorquant avec cet humour "so british", elle guettait souvent son téléphone qui n’arrêtait pas de lui de lui délivrer des messages auxquels elle répondait systématiquement, souvent avec une certaine célérité.
Et que dire de cette attitude, parfois on la sentait ailleurs, elle arrêtait de parler en plein milieu d'une phrase, ou bien elle n'écoutait pas vraiment la conversation, respirant plus profondément, contractant les muscles, fermant parfois les paupières, laissant aller sa tête vers l'arrière avant de se ressaisir, prendre une profonde inspiration, comme pour se reconcentrer, se recentrer, réunir son esprit qui avait l'air de partir ailleurs alors que son corps était ici, avec eux.
Puis son téléphone vibra à nouveau, un nouveau message qu'elle consulta mais auquel elle ne répondit pas. S'excusant auprès de ses amis, elle se leva et se dirigea vers la sortie.
Sans même reprendre sa doudoune, la jeune fille passa la porte et se retrouva dans le froid extérieur. Elle regarda à gauche, à droite, sa chevelure rousse illumina sa présence au centre des multiples groupes de fumeurs qui étaient sorti verre à la main et clope au bec. Elle se dirigea alors lentement vers le coté du bâtiment, vers un angle mort oublié par la lumière des lampadaires là sur la pelouse bordant l'immeuble et se tint debout là, à un jet de clope des fumeurs. Elle consulta à nouveau son téléphone, la pâle lumière de son écran révélait les traits de son visage, à la fois épanouis et anxieux. Puis, sans cérémonie aucune, perdue dans la pénombre, elle se retourna se postant face au mur , posa ses mains sur le béton froid , posa les pieds loin en arrière, plantant ses talon dans la terre humide, cambra le dos et resta dans cette position, immobile, fixant un point qu'elle seule pouvait voir dans le mur, à quelques mètres seulement des fumeurs qui, perdu dans leur discutions, l'avaient oublié son passage éclair parmi eux.
Une ombre s'approcha d'elle.
Un homme glissa ses bras autour de sa taille, collant son ventre à son dos, collant son visage dans son cou.
Un homme dont les mains se promenaient sur son corps sans aucun obstacle, aucune contrainte alors qu'elle restait sagement immobile. une mains qui se faufila dans le décolleté de son dos, glissant entre le tissus léger de sa robe et sa peau à la rencontre des ses globes si ronds. l'autre main chaude qui sans pudeur se s’inséra entre ses genoux, remontant le long de ses cuisses, relevant cette robe et qui sans aucun remord se fourvoya dans un endroit si secret.
Elle restait sagement immobile, laissant ces mains visiter son corps, émettant par moment de léger feulement qu'elle tentait de contenir alors que sa poitrine était délicatement caressée, que cette main si experte, posée sous le globe de son sein, agitait ses doigts avec dextérité sur un téton extrêmement tendu. Un autre miaulement lorsque sa compagne diablement moins sage, explorant une contré bien plus intime, en ressorti avec force tenant un objet ovoïde. Un simple petit bout métallique reflétant les lueurs des lampadaires alentour, tout en courbe délicate dont un éclat émeraude se illumina le béton gris.
Un homme dont cette fois le corps se collait à elle, se glissait en elle. Un coup de reins, direct, précis et elle grogna, gémissement de plaisir, de plénitude alors qu'un garçon s'approchait de ce couple, téléphone en main, cherchant à s'éloigner quelque peu du brouhaha des fumeurs pour mieux écouter son interlocuteur. D'un geste, l'Homme posa une main sur la bouche de la jeune fille, couvrant ainsi l'expression sonore de ses plaisirs vécus alors que de l'autre, il se glissa entre les cuisses ouvertes de la demoiselle et s'activa sous la robe en un manège indécent.
- Oui, Julie est là bien sur, elle est venue avec sa copine, tu sais la rouquine, c'est une vraie bombe la meuf !
Augmentant la cadence, l'amplitude des mouvements de son bassin, l'homme à présent besognait sans vergogne la jeune fille dont les jappements s'étouffaient sous la paume à la fois ferme et douce de son amant anonyme, alors qu'à à peine quelque centimètre, le jeune homme continuait sa conversation téléphonique. Elle subissait avec bonheur ses assauts inconvenants, continuant dés qu'elle ouvrait les yeux à fixer ce point invisible face à elle, le regard perdu dans ce mur froid et gris, mais la tête, le corps illuminé dans un feu d'artifice de sensations et d'excitation, à la fois terriblement gênée et fabuleusement enivrée par cette sodomie à quelques mètres, voir centimètres, d'un quidam qui pourrait les surprendre à n'importe quel instant !
- J'te jure mon gars, elle porte une robe ! purée, elle a ôté sa doudoune j'ai bandé direct ! elle a de sacrés nibards ! par contre niveau conversation, c'est assez fermé, je ne sais pas, elle a l'air ailleurs ! bon, je te laisse, Oh putain ! j'crois qu'y a une nana qui est en train de se faire troncher dans les buissons à coté de moi ! je file avant qu'il me repère ! mais sérieux, tu devrais venir, la soirée est d'enfer !
Le jeune homme raccrocha et s’éclipsa, tenant à rester discret ou bien simplement cherchant à éviter une quelconque embrouille ! Après tout, qui se cachait là, et qui avec qui ? si il reconnaissait une des personnes cela pourrait devenir embarrassant pour elle comme pour lui.
L'homme retira alors sa main de sa bouche permettant à la jeune fille d'expirer toute sa jouissance, expiration profonde mais silencieuse, elle se mordait la langue, les lèvres, ce qu'elle pouvait pour ne pas hurler comme à son habitude lorsqu'elle sentait son amant jouir au plus profond de son corps. L'homme avait encore coincé entre les dernières phalanges de son majeur et son index le plug qui était resté là, sage témoin des gémissements atténués de la jeune fille.
Puis Il accéléra encore plus la cadence avant de s’arrêter, net, aussi soudainement qu'il avait commencé, et sans un mots, sorti la main de sous la robe, présentant ses doigts devant cette bouche encore ouverte tentant de reprendre un peu d'air, et s’inséra dedans, se faisant lécher, laper par une langue gourmande. Dans le même temps, son autre main dans laquelle il tenait toujours le bijou intime descendit le long du bas du dos de la demoiselle où il retrouva le refuge duquel il avait été extrait quelques minutes auparavant, alors il recula d'un grand pas, referma sa braguette en faisant demi tour et s'en alla, sans se retourner, sans même un regard vers la jeune femme abandonnée là, toujours immobile. XV Tranquillement installé à sa table Nathan se replongeait dans ses souvenirs d'ado, retour de quelques dizaines d'années en arrière avec ce simple constat que l'ambiance qui règne dans un bar tabac n'a pas changée : toujours les piliers au comptoir qui discutent et refont le monde autour d'une bière ou d'un petit kir, là dans un coin le joueur qui gratte frénétiquement le ticket de loto qu'il vient d'acheter, rêvant surement à ce qu'il pourra se payer si il est gagnant, finalement, le seul grand changement était l'absence de fumée qui masquait difficilement celle de la poussière, et pour un non-fumeur comme lui cela l'arrangeait plutôt.
Mais surtout ses souvenirs se tournaient vers les principales raisons qui l’amenaient à fréquenter ce genre d'établissement dans sa jeunesse, comment devant un coca il attendait Beth pour leur quelques rendez-vous discrets qu'ils se donnaient, les quelques fois où ils tentaient d’échapper aux copains ou à la la famille pour pouvoir s'embrasser, pour avoir les mains qui se promenaient sur le corps de l'autre, souvent sous le pull, le pantalon, pour des expériences de plus en plus poussées, de plus en plus excitantes à chaque fois. Il se rappelait à quel point leurs corps s'appelaient, comme si un flux magnétique les attiraient l'un vers l'autre à chaque fois qu’ils se voyaient, flux qu'ils se devaient de contenir en présence de leurs proches mais qui prenait le dessus dés qu'ils étaient loin d'eux, incontrôlable flux qui les poussait de plus en plus loin, se retrouvant parfois dans des situations qui auraient pu être gênantes, si ils n'y trouvaient pas au fond un certain plaisir, une déraisonnable excitation supplémentaire qui les transcendait.
Et dans ses souvenirs peu à peu, le visage de June remplaçait celui de sa mère, de qui était-il vraiment amoureux maintenant ? après tout, était-ce de l'amour qu'il éprouvait pour June ? Il avait bien peur que non ... pas de l'amour, de l'attirance ça oui indéniablement, et surtout il ne voulais pas la faire souffrir, il en était certain. Il avait tant souffert lui du départ soudain de Beth qui avait dû suivre ses parents retournant soudainement à Londres sans avoir eu de raisons ni de nouvelles, si ce n'est que par l'intermédiaire de Stéph.
June qui devait venir la rejoindre ici, directement après ses recherches à la bibliothèque, une épreuve qu'elle préparait depuis quelques semaines pour finir se trimestre de cours et dont la date approchait. Il consulta l'heure sur son portable, elle savait qu'elle ne devait pas être en retard sous peine de sanction, et il lui restait moins d'une minute pour arriver.
En consultant l'écran de son téléphone, il aperçu l'icône de l'appli du joujou connecté dont il s'était abusivement servi l'autre soir, si bien qu'elle l'avait imploré de venir la rejoindre, acceptant la condition de se faire prendre à l'extérieur du bâtiment, ce qu'elle avait accepté avec une pointe d'hésitation au départ, en attestait leurs échanges de textos, et depuis, il l'avait laissé préparer cette épreuve qui approchait, le rendez-vous de ce soir n'était qu'un petit break qu'il voulait lui imposer la veille de l'examen, surtout pour surveiller qu'elle rentrerait tôt, se ménageant un repos nécessaire avant le jour de l'examen. Mais le naturel reprenait le dessus, et elle était en retard.
Voilà, maintenant la minute était passée, dépassée même, donc elle était en retard ! un problème de transport ? un ami l'avait retenu ? peu importe, elle était en retard ! Alors tout en fixant un point invisible sur la mosaïque qui recouvrait le sol, ce genre de vieux carrelage datant des années 70, il continua à philosopher sur leur relation. La faire souffrir, il en était hors de question, mais elle avait l'air d'avoir intégré le fait qu'entre eux ce n'était que du sexe, tel que mentionné dans le contrat, mais Nathan avait peur que si cela devait prendre fin elle en soit marquée, ce qui au départ avait été un jeu avait été bien plus loin que ce qu'il avait imaginé, lui même se retrouvait prit dans cet étrange tourbillon de sensations, de sentiments et de détachement.
Le claquement des talons aiguilles le sortit de ses pensées. Au moment où la porte s'était ouverte, l'ambiance avait d'un coup changée dans la salle du bar, les "piliers", le verre toujours à la main à mi-trajet entre le zinc et leur bouche à la mâchoire tombante s'étaient tus, le gratte-ticket gardait sa pièce fétiche coincée entre pouce et index, continuant de gratter machinalement plus la table qu'autre chose et tout les regards se dirigeait vers cette jeune fille qui faisait son entrée. Un visage rougi par le froid ou une marche rapide gardait son air presque juvénile tant ses yeux brillaient de sérénité à la vue de cet homme attablé au fond de la salle, son éclatante chevelure rousse illuminant la pièce et retombait sur une épaisse doudoune bleue, ses jambes, immenses, élégamment galbées dans un jeans slim qui épousait tendrement ses courbes étaient prolongées par des bottines en cuir à haut talons adaptés aux frimas de cette fin d'automne. Tout en ouvrant son blouson elle se dirigea vers la table où Nathan l'attendait, posant son pardessus sur le dossier de la chaise qui lui faisait face, révélant aux hommes qui l'entouraient son pull moulant qui épousait la grâce de ses courbes.
" - Bonjour Commandant
- ....
- Pardon Commandant, je sais, je suis en retard mais...
Nathan leva simplement la main, elle se tût immédiatement.
" -Oui, tu m'a fait attendre !
- Je sais bien, je suis désolée, le bus ...
- Je ne veux pas savoir ! tu dois te débrouiller pour ne pas me faire attendre ! tu as deux minutes de retard !
Il fit un signe à l'homme derrière son comptoir.
- Un thé pour la demoiselle, Darjeeling vous avez ?
- Oui bien sur !
- Avec une pointe de lait chaud"
June esquissa un sourire mutin, ce petit rictus qu'il aimait tant lorsqu'elle se mordillait la lèvre inférieure, car même si il pensait déjà à la façon qu'elle pourra se faire pardonner son retard, il n'oubliait certainement pas de lui commander sa boissons favorite à cette heure de la journée. Un petit sourire plein de sous-entendus espiègles, déjà surement excité à ce qu'il allait lui demander sans même savoir de quoi il s'agissait, et il devait l'admettre, lui non plus pour le moment. ! Lorsque l'homme apporta la tasse et la théière brulante avec la sempiternelle soucoupe recouvrant le ticket, Nathan brisa à nouveau le silence.
- Tes recherches se sont bien passées ?
- Oui Commandant, j'ai été assez claire sur les réponses que j'ai apporté je pense, maintenant le résultat début janvier pense avoir trouvé l'essentiel, je n'ai plus qu'à retenir tut, et surtout les termes juridiques français
- Tu as trouvé le bar facilement ?
- Et bien si cela avait été le cas Commandant j'aurais été à l'heure
- Ne cherche pas d'excuses pour ton retard, il faudra te soumettre à une punition c'est tout !
- Oui Commandant.
Nathan se demandait si elle n'avait pas fait exprès après tout d'arriver avec un soupçon de retard, le jeu continuait et si elle voulait jouer, elle allait être servi. Il fit un tour d'horizon des quidams qui peuplaient la pièce et il remarqua cet homme seul à quelques table de la leur. L'idée était en route. C'était un homme qui semblait avoir la quarantaine passée, les cheveux grisonnant et un léger embonpoint, mais surtout il n'avait pas quitté June du regard, appréciant sa silhouette et apparemment l'ensemble de son allure. Alors que la jeune fille fit couler son thé dans sa tasse, l'idée faisait son chemin, si elle n'émettait aucune objection cela signifierait qu'effectivement elle jouait aussi.
Nathan la regardât poser la théière avant de commencer à remuer en ajoutant le lait, il savait qu'elle le laissait refroidir cinq bonnes minutes avant de le déguster, il avait donc se laps de temps.
- Bien, tu vois la porte derrière moi ?
- Oui Commandant, je crois que se sont les toilettes
- C'est exactement ça, tu vas t'y rendre
- Mais je n'ai pas envie de faire ...
- Tais toi ! tu vas te rendre dans celles des hommes ! une fois dedans, tu vas te mettre à genoux et ouvrir la bouche ! Un homme devrait te rejoindre, je veux que tu prennes sa queue et que tu le suces avant que ton thé n'ai refroidi ! une fois qu'il aura joui dans ta bouche, tu n'avaleras pas ! tu attendras qu'il sorte et après avoir compté jusqu'à ... disons 20 secondes, tu viendras me rejoindre et me prouver que tu as sa semence dans ta bouche avant de l'avaler ! à aucun moment tu lèveras les yeux vers lui, je ne veux pas que tu le regardes ! Mais tu devras les garder ouvert ! compris ?
June se figea quelques instants, Nathan attendait l'objection, mais d'un geste lent elle posa sa cuiller sur sa soucoupe et se leva solennellement avant de se diriger vers les latrines. Il ne lui restait maintenant qu'à convaincre l'homme, ce qui il l’espérait ne devrait pas être trop difficile au vu du regard plein de sous entendu qu'il commençait à jeter vers la porte derrière laquelle la jeune fille venait de disparaître. Nathan se leva et décida, vu le peu de temps, une attaque directe.
- Bonjour
- Heu oui, bonjour.
L'homme se troubla, normal pensa Nathan, il venait de se faire surprendre de mater cette fille et celui qui pourrait être son père l'accostait.
- Ne vous inquiétez pas, je ne vous veut pas de mal, bien au contraire, mais la fille avec qui je suis elle est canon hein ?
- Heu ..
- N'ayez pas peur de répondre, ce n'est pas ma fille.
- Ah bon, d'accord, et bien disons que oui, elle est vraiment canon !
- Alors voilà, je peux vous faire une proposition malhonnête, mais je crois que vous serez assez ravi
- C'est à dire ?
- Voilà, je ne peux pas vous expliquer pourquoi se serait trop long, mais là, elle est à genoux dans les toilettes pour homme...
- Ah ? et ?
- Je peux vous assurer que si vous y allez maintenant et ouvrez votre braguette, vous ne devriez pas le regretter.
- Comment ça ?
- écoutez, je ne vais pas non plus vous faire un dessin, mais une fois qu'elle en aura fini, la seule chose que je vous demande sera de revenir à votre table comme si rien ne s'était passé.
- ...
- Si j'étais vous, je ne perdrais pas autant de temps !
L'homme réagit enfin, se levant avec hésitation et se dirigeant à son tour vers les toilettes d'un pas mal assuré. Et la porte se referma derrière lui, les isolant, June et lui du reste du monde dont Nathan faisait partie.
En regagnant sa place, des images lui vint à l'esprit. Des visions de June, son visage, radieux, ses joues rosies, ses cheveux, sa bouche, cette bouche qui en ce moment accueillait le sexe d'un inconnu. Ces lèvres si pulpeuses, si douces entre lesquelles coulissait un membre tendu, peut-être avait-il du mal à bander, mais elle saurait sans problème l'aider à remédier à ça, le prenait-elle en douceur en ce moment ? lui donnant de petit coup de langue sur le gland ou bien l'avait-elle entièrement en bouche ? le faisant buter au fond de sa gorge ? Nathan ressentait au fond de lui un drôle de sentiment, à la fois de la jalousie, elle s'occupait d'un autre homme après tout, et de l'excitation alimentée par son imaginaire qui voyageait là-bas, avec eux, de l'autre coté de cette cloison.
Il fallu peu de temps avant que la prote ne se rouvre, laissant apparaitre le visage enjoué du quidam qui selon les directives de Nathan retrouva sa place où l'attendait un nouveau verre de sa boisson que l'aviateur avait commandé. à peine s'était-il rassit que June sortit à son tour, l'air conquérante, victorieuse même, fière elle se dirigea vers son Commandant en face duquel elle reprit sa place, ouvrant grand la bouche, libérant un filet de liquide blanchâtre qui coula le long de la commisure des lèvres, avant de déglutir goulûment. D'un doigt, elle ramena la coulée indélicate à sa bouche tout en reprenant de son autre main la cuiller pour remuer son thé. - Ton examen est bien demain cela n'a pas changé ?
- C'est bien cela Commandant, je devrais avoir finis aux alentours de 16h00
- Bien, je vois que tu es exténuée de cette période de révision et recherches, donc finis ton thé et on file au spa où j'ai déjà pris un rendez vous pour toi, au programme : massages et sauna, détente à fond avant une bonne nuit de sommeil ! Demain soir un autre rendez vous à l'institut, on va encore prendre soins de toi, ensuite tu rentres et au dodo, grosse nuit de repos, je ne veux pas te voir avant samedi 11h45 dans la cuisine.
- Bien commandant. XVI La nuit fut agitée pour Julie, comme à son habitude elle était persuadée d'avoir raté se satané exam ! C'était toujours la même rengaine, elle et son foutu manque d'assurance, de confiance en elle ! Bon, tourner la page, attendre les résultats, cet examen n'était pas crucial non plus de toute façon, et elle doit se l’avouer sans l'aide de June pour réviser cela aurait été une catastrophe.
Tout en circulant dans la tranquille circulation du samedi matin, elle repensait à son amie, jamais elle ne s'était sentie aussi proche d'une autre jeune fille. Elle parvenait à canaliser ses doutes, elle seule avait compris que cette extravagance qu’elle affichait n’était qu’un masque derrière lequel elle masquait ses craintes. Etait-ce pour plus se rapprocher ou simplement pour sceller cette amitié naissante que la jeune britannique lui avait fait autant d‘aveu ? Tout d‘abord celui de sa relation actuelle, sans entrer dans les détails, elle lui avait raconté qu’elle voyait quelque’un, un homme auquel elle était attaché sans parler d’amour, un homme qui lui donnait du plaisir, puis sur sa bisexualité, ce l'avait profondément troublé. Pourquoi un tel aveu ? Devait elle le prendre comme un invitation ? Curieuse elle l'était c'est sur, mais ce chemin là... un frisson la parcouru rien que d'y penser, non ! après tout elle aimait trop les hommes, et du sexe sans pénétration n‘était pas vraiment envisageable... rapidement elle chassa cette idée de son esprit pour garer sa voiture à sa place réservée et grimpa quatre à quatre au cabinet. à peine installé que le téléphone sonna déjà, décidément, les patients ne perdent pas de temps ! Mais celui là appelait pour annuler son rendez-vous de fin de matinée, un décès dans sa famille, logiquement les docteurs font payer les rendez vous annulés au derniers moment mais là Julie y trouva une opportunité en or ! elle chercha dans son bloc, où diable l'avait-elle mis ! ah ! le voilà, il était 9h10, donc si elle appelait maintenant ... Nathan failli ne pas répondre à cet appel, mais en voyant s'afficher sur l'écran de son smart phone le nom du cabinet des psychologues, il changea rapidement d'avis, et lorsqu'il entendit la voix de la jeune secrétaire se présenter il espérait encore que cela n'allait pas trop contrecarrer ses plans pour la journée.
- Bonjour Mr Lesueur, je suis la secrétaire du cabinet du Dr Bernstein et je crois me souvenir que vous aviez besoin d'un rendez vous assez urgent
- Oui mademoiselle effectivement
- Très bien, j'ai un patient qui a du annuler son rendez vous de 14h45 ce matin, je vous propose de prendre sa place
Le cerveau de Nathan se mit à tourner à 100 à l'heure, il avait prévu une sortie coquine avec June, une visite de quelque musée afin de mettre à profit ses quelques jours de repos pour laisser s'exprimer son goût pour l'art et celui plus récent pour l'exhibition. Tant pis, ils ne profiteront que de l'après midi, et encore, vu l'heure du rendez vous elle allait être pas mal entamer, et le temps de rentrer, zut, tant pis, pour une fois June attendra, c'était trop important.
- Oui, cela me conviens très bien, je vous remercie mademoiselle d'avoir pensé à moi
- De rien monsieur, à toute à l'heure.
Et ils raccrochèrent. Elle l'avait fait ! Elle avait osé et surtout elle pourrait enfin tout à l'heure savoir si le visage qu’elle mettait sur cette voix était le bon ! elle sera fixée à savoir si son imagination lui a joué des tours ou non !
La matinée lui parut sans fin, le samedi était toujours un jour à part, le début du week-end se faisait sentir et la plupart du temps les gens étaient plus "relax" que ceux qu'elle voyait en semaine, moins dans l’urgence ou pris par le temps si bien que la journée passait de façon agréable mais là elle n'avait de cesse de guetter la pendule, comme si d'un regard elle aurait eu la capacité de faire tourner les aiguilles et faire avancer le temps. à 13h38 la porte s'ouvrit, elle tourna la tête dans sa direction et instantanément sentit le rouge lui monter aux joues : non, elle ne s'était pas trompé ! c'était bien lui, le proprio de June ! l'avait-elle reconnue ? avait-il vraiment prêté attention à elle ce fameux après midi où il les avait surprises ? Si tel en était le cas, il n'en laissait rien paraître. Elle devait faire de même, feindre l'ignorance, la courtoisie habituelle d'une secrétaire qui accueille les patients ! - Oui, Bonjour, vous êtes Mr ...?
-... Lesueur, vous m'avez appelé
Rien dans son attitude ou sa voix ne permettait de déceler si il l’avait reconnu ou non.
- Oui, pour le rendez-vous, à propos de l'aviation civile c'est ça ?
- Tout à fait
- Ah zut, vous n'avez pas de dossier chez nous je crois ? c'est bien la première fois que vous venez ?
- Oui c'est cela, c'est embêtant ?
à cet instant, la porte du cabinet s'ouvrit et le psy appela son prochain patient, s'était au tour de Nathan. Julie expliqua au docteur la raison de sa venue en quelques mots et l'absence de dossier
- Ah oui, vous venez de la part de Monsieur De Constant c'est ça ? il m'a parlé de vous, bon, si cela ne vous dérange pas, pouvez-vous laisser votre carte vitale et une pièce d'identité à Julie, elle va faire le dossier pendant que nous discutons, il ne m'est pas d'une grande utilité, mais que voulez-vous ! la paperasse, toujours la paperasse !!!
Après avoir tendu les documents cités, Nathan suivi le docteur dans son bureau.
Mais quelle cruche elle faisait décidément ! Bon, il fallait assumer maintenant, et après tout, avait-elle réellement oublié de lui rendre ses documents ou bien était-ce son subconscient qui avait délibérément omis cette tâche ? à peine avait il quitté la pièce qu'elle avait aperçu la carte vitale dans le lecteur, elle aurait pû à cet instant lui courir après, tenter de le rattraper mais elle entendit les portes de l'ascenseur se refermer et maintenant elle se tenait debout devant cette porte blindée en train de se demander si l'idée était si bonne que ça !
Après tout, il avait quitté le cabinet 20 mn avant elle, il était l'antépénultième patient et elle quittait à 16h00, le temps de réunir ses affaires et elle s'était précipité pour se rendre ici, se remémorant la seule fois où elle était venue accompagnant June et se faisant surprendre telle des enfants avec les doigts dans le pot de confiture, elle était restée totalement sans réaction face à cet homme. Il l'avait totalement subjugué et même encore tout à l'heure lorsqu'il est entré dans son petit bureau elle avait dû se concentrer pour rester un tant soi peu professionnelle, et maintenant elle s'apprêtait à sonner à sa porte ! voilà, c'était fait, il n'y avait plus qu'à laisser faire. Son cœur commençait à battre à cent à l'heure, d'instinct elle porta sa main à sa poitrine, machinalement elle vérifia le boutonnage de son chemisier et sans même s'en apercevoir dégrafa les premier boutons, son décolleté sage et professionnel devint un peu plus coquin. Un "clong" sonore retenti dans le couloir alors que l'on déverrouillait la porte blindée devant laquelle elle se tenait, peu à peu le battant s'ouvrit ... avait-il prit le temps de regarder par le Juda pour savoir qui avait sonné ? la question lui traversa bêtement l'esprit alors qu'Il se tenait devant elle, souriant, courtois, simplement beau dans ce pantalon sombre qu'il portait. Il avait troqué son simple jean sweat shirt qu'il portait ce matin contre un pantalon noir taillé droit, une chemise claire unie dont la teinte bleutée se mariait avec celui de sa peau halée, de ses cheveux et de ses yeux dans lesquelles elle pouvait apercevoir un éclat de malice. Arrivait-elle à un mauvais moment ? Elle en avait l'impression comme en attestait la cravate qu'il portait encore détachée autour de son cou, il s'apprêtait à sortir, sûrement en galante compagnie et elle débarquait comme ça, à l'improviste, pleine d'espoir, mais quelle cruche ! comment une fille comme elle pourrait intéresser un homme comme lui ? Elle tenta de bafouiller la tirade qu'elle avait préparée.
- Oui, bonsoir Mr Lesueur, je suis du cabinet de la secrétaire du docteur et vos papiers que vous avez oublier de vous rendre...
Mais quelle cruche je fais ! pensa-t-elle en tentant de remettre ses mots dans l'ordre !
- Ah oui Melle, Julie je crois c'est ça, merci je venais de m'apercevoir que je ne les avais plus ! merci beaucoup
- Mais de rien, naturel, je, c'est moi qui vous rendre...
- C'est très gentil à vous, mais entrez donc prendre un verre, vous avez l'air essoufflée, et c'est bien la moindre des choses que je peux faire pour vous remercier de vous être déplacée
- Heu .. oui, merci, mais je ne voudrais pas dérangée, vous alliez sortir ?
- Oui, j'attends ma compagne qui fini de se préparer
- Ah ? Julie senti un coup au cœur, bien sur, une compagne, elle imaginait une femme d'âge mûr, terriblement séduisante et pleine de classe, pas une gamine comme elle... désappointée, elle enchaîna .. C'est que dans ce cas là je vais vous lécher, vous laisser pardon
Alors là ! bravo poulette ! quel lapsus ! Elle distingua un sourire de son interlocuteur, et elle devait être écarlate, en plus au lieu de tenter de le laisser passer, elle insiste et s'excuse !
- Plus tard peut-être pourquoi pas ? enchaîna-t-il avec amusement. Ce salaud l'enfonçait encore plus dans son naufrage. Mais il serait complètement grossier et contre mes principes de ma part de ne pas insister, surtout que vous ne me dérangez pas le moindre du monde, je connais suffisamment ma compagne pour savoir qu'elle en a encore pour un moment et que vous ne nous dérangerez certainement pas, bien au contraire, donc j'insiste pour vous offrir ce verre qui je pense vous permettra de reprendre un peu vos esprits.
Sans même qu'elle s'en rendit compte, elle avait fait quelque pas à l'intérieur de l'appartement, certainement attirée par la gestuelle de l'Homme ou simplement par son corps qui voulait l'entraîner plus loin que sa conscience lui dictait, si bien qu'Il eu de quoi refermer la porte derrière elle. Elle se sentait comme une bête sauvage qui suivait une proie qui se révèle être un simple leurre et qui finalement tombait dans un piège..
Avec cette douce élégance qui le caractérise, l'Homme l'entraîna vers le sofa du salon où il l'invita à s'asseoir en lui proposant un verre de vin. Ce n'était pas trop sa boisson préférée mais Julie l'accepta volontiers et le bu à petite gorgée pendant qu’assis face à elle il s'apprêtait à continuer leur conversation quand un bruit résonna derrière elle, il s'exclama le visage rayonnant :
- June ! ma belle, enfin prête ! regarde, ton amie Julie est ici, elle est venue me rapporter mes papiers que j'avais oublier cette après-midi.
Julie sentit son sang se glacer ! la compagne qu'Il attendait n'était autre que sa meilleure amie ! en plus Il l'avait reconnue depuis sûrement le début et n'en avait dit un mot ! Honteuse, elle n'osait se retourner vers son amie qu'elle venait déranger. Elle l'entendit dans son dos, un air joyeux dans la voix
- C'est vrai ? Julie, comment vas-tu ? Julie n’eut d'autre choix cette fois de se retourner et découvrir June, elle était radieuse ! Elle aussi était habillée chiquement, elle portait une robe chinoise en soie noire aux reflets rouges qui lui couvrait le haut des jambes à quelques centimètres au dessus des genoux, une large échancrure sur les coté laissait voir sans aucune retenue le galbe délicat de ses cuisses partant s'évanouir aux confins du tissus d'orient dont la finesse suivait sans détour les courbes de ses hanches, la fine étoffe épousait parfaitement les lignes de son corps. Depuis l'aisselle gauche partait en biais de discrets boutons soulignant cette délicieuse courbe et agrafant le col Mao de rigueur juste au dessus duquel un fin collier d'argent, unique ornement, avertissait les initiés de son appartenance à un homme. Les manches courtes laissaient à nu la peau délicatement rosée de ses bras. Son visage était rayonnant, totalement dégagé de ses cheveux coiffés en boule, un chignon au dessus du crâne maintenu par deux baguette son maquillage léger se percevait qu'à peine, juste l'écarlate cœur que formait sa bouche donnait un ton terriblement sensuel à cette vision angélique. Jamais bien sur elle n'avait vu son amie ainsi, elle semblait marcher avec tant de naturel, comme si elle volait sur ces talons vertigineux, sans même une hésitation elle se dirigea vers l'Homme qu'elle caressa avec tendresse avant de s'asseoir sur l'accoudoir du fauteuil qu'Il occupait.
Sa posture, bien que féminine, était sans concession ni pudeur ne laissait aucuns doutes quant à leur relation : collée à lui, elle se tenait droite, les cuisses légèrement ouvertes , mettant le tissus en tension telle que l'on distinguait ce qu'il cachait, c'est à dire apparemment aucun sous-vêtements, son bras droit retombant c'est tout naturellement que sa main se posait sur l'entrecuisse de l'Homme alors que de la gauche elle se saisie du brin de cravate qu'Il n'avait toujours pas nouée.
- Voyons june ! cela ne sa fait pas de laisser notre invitée ainsi ! ressert nous un verre et va t'asseoir à ses cotés, ne la laisse pas seule !
- Bien Commandant ! D’un bond elle se releva, déhanchant son corps elle se dirigea d’un pas chaloupé vers la bouteille et versa le contenu dans les verres déjà vidés avant d’aller s’en chercher un et de revenir s’asseoir sur le sofa à coté de son amie étudiante, encore une fois, sa posture la mettait en valeur, droite, le dos à quelques centimètre du dossier et toujours les cuisses négligemment entrouvertes, et pourtant elle parvenait à mettre tant élégance dans cette position si grivoise. En la regardant porter son verre à la bouche, Julie se sentie si moche ainsi affalée à coté d’elle, elle se ressaisie, se redressa, cambra son dos, ses épaules, ouvrant quelque peu son chemisier et son chaste décolleté comparé à la tenue de sa voisine. June reprit la conversation. - Ainsi c’est toi qui me l’a piqué ce matin ?… Julie se trouva gênée, soudain son acte lui sembla déplacé tant elle avait pensé qu’à elle, empêchant son amie de profiter de moments coquins
- C’est bon va, je rigole, tu as bien fait puisque c’est pour son boulot - Mais vous aviez des trucs de prévus non ?
- Lui sûrement, moi je ne sais pas, je suis … c’est lui qui décide Elle lui avait dit ça de façon totalement naturelle, simple, accompagnant ses derniers mots d’un clin d’œil complice. Julie regardait l’Homme face à elles, il se contentait de les regarder en dégustant son verre de vin, elle revint vers la jeune anglaise qui changea de sujet. Elles échangèrent à propos de leur récent examen, leur ressenti vis à vis de l ‘épreuve, oubliant leur hôte qui se contentait de les écouter tout en surveillant le niveau de leur verre et apportant de temps à autre petits amuse-bouches si bien que la soirée avançait sans que Julie ne s’en aperçoive, elle se sentait bien en leur compagnie mais son esprit revenait sans cesse à la tenue de June, si belle, si sexy, si …. Soumise ? Cette idée ne pouvait la quitter malgré leur bavardage, leurs éclats de rire. Tantôt elle regardait l’Homme, le « commandant » qui se tenait là, assis en face d’elles à les regarder, les écouter et au fur et à mesure des gorgés de ce vin délicieux les rires devinrent plus spontanés, la discussion plus légère. Remarquant certainement l’intérêt que portait Julie à sa tenue et à Nathan, June revint sur le sujet. - J’ai l’impression que tu aimes bien ma tenue
- Elle te met en valeur oui, tu es superbe
- Merci, j’en ai d’autre du même genre si tu veux essayer - Je ne sais pas si cela m’irait ! En tout cas tu as beaucoup de goût, j’avais déjà remarquer à la fac que tu t’habillais toujours très bien depuis quelques temps. - Merci, mais c’est le Commandant le plus souvent qui choisi mes tenues, même si je suis libre de mettre ce que bon me semble pour aller étudier, ici c’est lui qui décide ! - Le « Commandant » ? June lui expliqua alors pourquoi elle l’appelait ainsi depuis le premier jour, puis sans tout dévoiler le début de leur relation et quelques unes des exigences du Commandant, notamment celle qui disait qu’il ne voulait pas la voir en pantalon, sauf circonstances exceptionnelles, à l’intérieur du loft. Julie se surprit alors à dire tout haut : - Ah zut, si Il ne veut pas de filles en pantalon je n’ai d’autre choix que de … elle arrêta sa phrase avant de dire « l’enlever », juste à temps pour se reprendre et le remplacer par « partir ».
- Comment ça partir ? Se serait dommage poursuivi June, tu n’es pas bien ici ? Elle sentait un piége se resserrer autour d’elle, un piège dans lequel elle souhaitait tomber. Elle sentait le regard de l’Homme sur elle, elle n’osait plus le regarder, préférant se concentrer sur June qui peu à peu s’approchait d ‘elle, quelque part elle se retrouvait malgré elle au centre des intentions, non pas que cela l’enchantait mais cette impression étrange ne lui déplaisait pas non plus, elle marmonna : - Tu vois une autre solution ? - Oui … Elle sentit la main légère de June se poser insidieusement sur son ventre, ses doigts tourner autour de la boucle de sa ceinture alors ,que son visage se rapprochait du sien, elle la fixait de ses yeux verts, son parfum l’enivrait, sans mots dire, sans réagir, elle la regardait s’approcher d’elle. Elle releva les yeux et aperçu l’Homme. Il restait là, assis, à les regarder, non ! À la regarder. Elle ! Pas elle, non, mais celle qui se tenait à ses cotés. Elle pouvait voir dans ses yeux à quel point il devait tenir à elle. Julie songea à cet instant qu’aucun garçon ne l’avait regarder ainsi. Elle sentit une pointe de jalousie lui tirailler le ventre rapidement envolée lorsque les mains de June parvint à déboucler sa ceinture. Dans son nuage Julie la laissa faire, après tout si l’Homme n’aimait pas les pantalons sur les femmes, autant répondre à ses désirs. Il n’était pas dans ses habitudes de se comporter ainsi, dans sa tête ses idées s’embrouillaient, ses sentiments s’entrechoquaient, elle le voyait Lui, elle la sentait elle, une partie de son esprit s’indignait tandis qu’elle lâchait prise laissant la main de June déboutonner son pantalon à présent. Elle reposa les yeux vers son amie, celle-ci la fixait du regard, pinçant sa lèvre inférieure entre ses dents, une lumière au fond du regard et sa main habile ouvrait avec facilité sa braguette. Dans son champs de vision, elle pouvait continuer d’observer l’Homme qui les regardait, elle ne pouvait constater impuissante que June gardait avec application son bassin dirigé vers lui, ses cuisses indécemment écartées, le laissant jouir de la vue de son intimité sûrement à peine voilée tandis qu’elle continuait d’approcher ostensiblement son visage du sien, sa bouche pulpeuse de sa joue, elle déposa un délicat baiser. La braguette était à présent totalement ouverte, il ne suffisait plus qu’à Julie de soulever son bassin et comme dans un rêve, dans un état second, elle sentit son corps agir ainsi, libérant le pantalon de l’emprise de ses fesses contre l’assise du canapé, instant fugace dont June profita pour tirer sur les jambes du vêtement. Voilà, ça y était, elle se retrouvait en petite culotte devant l’Homme. Instant de solitude où votre inconscient soudain tente de se rappeler quel sous-vêtements vous avez enfilé ce matin, n’ayant rien de prévu pour la soirée, en tout cas sans être rentré se changer avant. Instant hésitant où l’on se demande si pour palier à l’improviste nous avons pris quelque chose de sexy ou bien si il ne restait que l’affreuse petite culotte en coton que l’on laisse en évidence dans le tiroir histoire de rassurer papa sur sa petite fille adorée. Seconde de soulagement en sentant la peau des fesses se retrouver en contact direct avec le cuir du canapé, c’est un string !oui, ça y est ! le rouge…. - Que penses-tu de cette solution ? Enchaîna June la sortant brutalement de ses pensées
- Une éventualité que je n’osais évoquer - De peur de nous gêner ?
Tout en lui parlant, June avait poser sa main sur sa cuisse dénudée qu’elle caressait avec douceur, avec lenteur. Un mouvement mesuré, circulaire qui partait du dessus du genou pour tourner vers l’intérieure de la jambe, et voulant continuer à profiter du bienfait de ce massage elle laissa son amie faire. - …. Non, mais … - ça ne nous dérange pas tu sais Tout en lui parlant, elle avait approcher encore un peu plus son visage du sien, elle s’attendait à recevoir une autre bise mais celle-ci se fit moins amicale, plus intime, June déposa sa bouche à la commissure de ses lèvres
Ses lèvres avaient le goût de miel, le goût sucré d'un dessert interdit, d'un dessert auquel un gourmand ne peut résister au risque de se faire surprendre la main dans le sac, un dessert qu'elle avait à la fois peur et hâte de goûter alors que là-bas, confortablement installé dans son fauteuil, l'Homme ne perdait pas une seconde de ce qu'elles lui offraient, amenant à intervalles réguliers sont verre à sa bouche son regard restait fixé sur elles. Oui, à présent il les regardait toutes les deux mais son regard se faisait toujours plus doux dans la direction de June dont la main caressante remontait à présent le long de son chemisier, son verre de vin toujours à la main droite Julie posa la gauche sur celle de son amie, son intention n'étant pas vraiment de l'arrêter, elle tourna alors le visage vers June et plongea les yeux dans les siens, elle se sentait si bien entre ses mains qu'elle inclina légèrement le visage laissant à sa compagne un libre accès à sa bouche.
Ses lèvres se posèrent alors sur les siennes qu'elle gardait entrouverte, lentement elle sentit sa langue s'immiscer pour venir sans la moindre résistance à la rencontre de la sienne, la laissant venir, s'emmêler, la caresser, leurs salive se mélangeait dans un baiser des plus doux qu'il lui ait été prodigué.
Elle se délectait de cette bouche sur la sienne, de cette langue qui apprivoisait la sienne, l'entraînant avec ferveur dans une danse lascive et cachée. Sa main accompagnait celle de June, l'aidant petit à petit à défaire les boutons de son chemisier, le reste du monde n'existait plus, elles n'étaient qu'elles, dans leur bulle et June ouvrit le dernier bouton, écartant tendrement les pans du chemisier en terminant son baiser.
Elle séparait non sans regret la bouche de la sienne avec l'envie d'y retourner, l'envie de prolonger cet instant délicieux alors qu'elle voyait le visage de June s'éloigner du sien, qu'elle lisait dans ses yeux l'ardente envie d'aller plus loin. Oui, pensait-elle. N'arrêtes pas ! continue suppliait-elle intérieurement et son regard embrassa la pièce, retrouvant le témoin privilégié de leur émoi, simple spectateur discret dégustant son verre, le regard toujours plein d'émerveillement pour sa jeune maîtresse dont la jupe ne cachait rien. Cet Homme excercait-il de son pouvoir sur elle aussi ? qu'importe ! au diable hurla-t-elle intérieurement alors que la main de June venait glisser sur sa cuisse nue reprenant sa valse, sa ronde douce et sensuelle s'approchant sans ambages de zone de plus en plus sensibles qu'ils caressaient au dessus de la fine étoffe en suivant avec douceur le délicat sillon que son sexe formait.
Conquise, elle l'était totalement, simple jouet aux mains expertes de la jeune britannique sous le doux regard de celui qu'elle était venu convoiter. - Dis moi, je suis sur qu'Il n'aime pas non plus les petites culottes
- Tu vois juste De ces quelques mots, les doigts de June se libérèrent encore plus, glissant cette fois sous l'unique rempart qu'elle écarta sans ménagement avant de la tirer le long de ses cuisses. Elle ne savait plus trop ce qu'elle voulait, ce qu'elle désirait, ou plutôt si : elle voulait qu'Il pose les yeux sur elle, qu'Il la regarde comme il regardait June.
Mais soudain toutes se pensées s'évaporèrent, emportées par le tourbillon qui ravageait son ventre, ce maëlström exquis de sensation et de délectations qui l'inondait agacé et manipulé par de fins doigts précis et coquins. Jamais elle n'avait été caressé de la sorte, si ce n'est par elle-même, tandis que deux doigts écartait avec délicatesse ses lèvres intimes un autre jouait avec son clitoris impatient, coulissant le long de sa fente s'ouvrant peu à peu il s'attardait en montées successives sur le bourgeon sensible. Elle sentait son sexe s'ouvrir, gourmand dans l'attente d'en recevoir plus encore alors que la bouche de son amante se posa de nouveau sur la sienne pour un baiser torride rapidement déplacé vers son cou, son torse, sa poitrine libéré de son soutien-gorge. Comment avait-elle fait ? elle n'avait pas senti qu'il était ouvert à présent, qu'importe, elle se retrouvait emporté par un frisson, un terrible spasme venant du fond de son ventre alors que la bouche se posait sur son sein droit et que ce doigt espiègle se glissait en elle sans difficulté tant elle pouvait sentir son sexe couler.
Et cette langue qui n'avait de cesse de tourner autour de son téton, cette bouche gourmande qui l'encercla avant de l'aspirer, de jouer avec. Combien de doigts la fouillaient à présent ? deux ? trois ? à être en train de gigoter dans son ventre, son vagin, glissant avec dextérité contre les parois, se plaçant à chaque zones toutes plus sensibles les une que les autres, des doigts si fins lui extirpant de multiples grognements, soupirs de longs spasmes des montés de plaisirs et sachant se déplacer lorsqu’un sommet allait être atteint pour se replacer ailleurs. à chaque fois de nouvelles sensations , chacune plus intenses, plus profondes que la précédente. Et le visage de June reprit sa descente, d'instinct Julie aurait dû resserrer les cuisses mais elle n'en avait cure, elle les écarta encore davantage, laissant l'Homme jouir de la vue de son intimité indécemment offerte, intimité cible de la bouche avide de sa maîtresse dons les lèvres ne tardèrent pas à effleurer. Encore des frissons, de l'impatience mêlée à de l'excitation, puis la libération lorsque la langue agile se posa sur le délicat sillon béant qu'elle lui offrait, goûtant à son nectar qui en coulait, langue avide d'offrande qui se déplaçait suivant un itinéraire précis, Julie ouvrit un dernier instant les yeux pour observer l'Homme avant de perdre contact avec la réalité, perdre la notion d'espace et se laisser totalement aller au caresses buccales que June lui prodiguait, des doigts toujours glisser en son sexe et l'autre main lui caressant le ventre, les seins... Un éclair lui traversa le corps, un coup de tonnerre un râle profond jailli de sa gorges, un cri qui prenait naissance au fond de ses entrailles pour s'évanouir dans le silence pas vraiment monacal de la pièce. Simplement, June se redressa et vint déposer un baiser sur sa bouche, lui permettant de goûter à l'orgasme qu'elle venait de lui offrir. Lentement, l'Homme qui n'avait pas bougé durant tout ce temps se leva et prit sa soumise par l'épaule pour la faire se relever, tout en restant derrière elle, il défit un à un les trois boutons de sa tunique et l'ouvrit pour la laisser tomber au sol, à son tour elle se retrouvait nue. Sans un mot, il la prit par la main et ils se dirigèrent vers l'escalier, la laissant là, seule dans l'expectative, ne sachant que faire, attendant un signal, une invitation qu’Il ne tarda à faire d'un geste de la main, Il l'invita à les rejoindre. XVII La tête embrumée, le palais lourd, chargé, Julie tentait de rassembler ses souvenirs ... Le vin ne lui était décidément pas favorable car elle en payait souvent le tribu le lendemain. Ouvrir un œil..
.....Première tentative, avortée....
Ce bruit sourd à coté d'elle, ce bruit qui résonne, comme une douche qui coule, un évier qui se vide, mais en plus diffus. Deuxième tentative, ouille ! lumière ! clarté, éblouissante…
Cette pièce... immense... une chambre .... une salle de bain, ce grand lit avec des draps qui n'étaient pas les siens, si doux, soyeux sur sa peau
Nue ? et elle était nue !
……Mais quelle truffe elle fait !
Le souvenirs revinrent d'un coup par flash-back successifs: June, l'Homme, cet orgasme... à la fois presque honteux mais si fabuleux, lui ensuite l'invitant à les suivre dans l'escalier. Monter les rejoindre dans cette chambre magnifique, immense, éblouissante et s'effondrer comme une masse une fois allongée !
Mais pourquoi cela bouge comme ça ?
Combien de temps avait-elle dormi ? et ils vont la prendre pour une arriviste, une gamine ! elle tenait l'alcool habituellement mais le vin lui faisait toujours le même effet néfaste, agissant comme un somnifère sur elle ...Là ! Une horloge ! quelle heure ? 7h00 ! elle avait dû "plonger" en un instant et profondément ! Et pourquoi diable le matelas bougeait ainsi ? tout ce bruit ! Le lit ! elle n'était pas seule dedans !
Lentement elle se tourna pour voir qui était là et elle se trouva face à une jambe, masculine, poilue et zébrée d'une longue cicatrice. Une jambe meurtrie. Et ce satané matelas qui n'a de cesse de bouger accentuant son mal-être. Son regard remonta le long du membre en suivant la cicatrice qui en croisait une autre au niveau du genou. Celui-ci avait une forme bizarre, comme un angle inhumain. ses yeux continuèrent leur chemin le long de la cuisse de l'homme qui était allongé à ses cotés encore s dans un profond sommeil lui aussi.
Il lui fallu encore quelques secondes pour embrasser totalement la vue qui s'offrait à elle. Elle était couchée tête-bêche, dans le lit alors que l'Homme était dans le bon sens, si tant est qu'il y eu un sens de ce lit posé au centre de cette pièce immense, la tête sur l'oreiller, une main féminine posée sur son torse, une autre sur la cuisse opposée et enroulée autour de Lui tel un boa sur sa proie, le corps à Ses pieds et les jambes au niveau du crâne de Julie se tenait June, une June totalement éveillée qui avait dans sa bouche le membre érigé, marque d’un réveil proche, du Mâle endormi. Par des allers et venues lascives et aimables elle s'appliquait à enduire le sexe tendu de sa salive avant de le prendre entièrement en bouche et de remonter sur la longueur, agaçant de sa langue le prépuce à peine sorti du fond de sa gorge. De douces caresses buccales ayant pour Julie un effet hypnotique, elle regardait son amie, sa maîtresse donner du plaisir à un Homme tout comme elle lui en avait donné la veille au soir : uniquement de sa bouche, elle regardait avec envie son amie prendre cette queue entre ses lèvres, une belle queue épaisse, dure, appétissante, une queue qui lui faisait encore plus envie maintenant qu'elle se dressait juste devant elle.
Malgré l'appréhension de déranger son amie, elle décida de tendre la main vers ce membre tendu avec l’envie indécente et quasi viscérale de le sentir à elle, le faire glisser sous ses doigts, entre ses lèvres, à s'appliquer à lui donner un plaisir avec sa langue lorsqu'elle sentit une main stopper son élan. Surprise, elle eu un léger sursaut avant de comprendre que c'était la Sienne, il venait apparemment de s'éveiller et avait comprit l'intention de la jeune fille. Timidement elle leva les yeux vers Lui, effectivement réveillé, il posa un regard sur elle, un regard dur, formel alors que June replongeait son sexe au fond de sa gorge, il cligna des paupières sous l'assaut, résistant sûrement à l’envie d’exprimer phonétiquement son plaisir préférant continuer de faire croire à son sommeil, et c’est sous cette emprise qu’il lui dirigea la main vers la cuisse de June l’invitant à s’y poser. Surprise celle-ci releva les yeux vers sa compagne qui, la bite toujours enfoncée dans la bouche, lui sourit la voyant se réveiller, tout en continuant sa tâche de façon naturelle.
L'Homme discrètement guida la main de Julie qu'il tenait toujours fermement par l’avant bras plus haut entre les cuisses que June écarta, facilitant l'accès à son antre. Julie marqua un temps d'arrêt, une légère hésitation, le temps de se demander si elle y arriverait, si elle serait capable de toucher ainsi une autre fille qu'elle, si .... et avant même de s'en apercevoir, son index rencontrait les lèvres intimes de June dont l'humidité ne laissait aucun doute sur l‘excitation de celle-ci, lui donnant plus d‘entrain à aller encore plus loin, elle la regarda alors enrouler sa main autour de la verge dont elle s'occupait et la branla doucement avant d'aller passer la langue sur la longueur pour échouer sur les testicules qu'elle goba et lécha avec passion.
Julie découvrait ce monde pas totalement inconnu : le sexe d'une femme, mais cette fois c'était un autre que le sien dont elle s'occupait, alors consciencieusement elle glissa les doigts le longs de cette fente ouverte, humide, trempée puis atteint le petit bouton délicatement rangé dans son étui, prêt à en sortir, ne demandant que ça, petit bouton qu'elle contourna avec adresse avant de replonger le long des feuilles intimes que lentement elle écarta légèrement plus. L'Homme changea de tactique lorsqu'il posa sa main sur son crâne, elle l'aperçu en faire de même avec son acolyte, avant même qu’Il cherche à la diriger, elle approchait son visage de l'entrecuisse de son amante, bien décidé à lui rendre ce qu'elle lui avait offert hier soir, à aller au bout de son exploration, à découvrir, voire même à gouter l'interdit.
Sous ses yeux, le lys intime de son amante s'ouvrait suffisamment, cette fois elle pouvait y glisser sans heurt son doigt alors que le nectar commençait à en couler, son bassin bougeait au rythme saccadé de la fellation qu'elle prodiguait à son Commandant, Julie devait prendre garde de ne pas faire un faux mouvement, elle approchait lentement sa bouche de ce puits qui acceptait avec plaisir la venue de son doigt, puis un second, là, à quelques centimètres à peine de ses yeux, ses doigts disparaissait au fond d'une chatte trempée, c'était elle qui la rendait dans cet état ! Comme attirée, aimantée, l'amante qu'elle était approcha encore plus son visage, elle pouvait sentir les effluves du parfums intimes de sa maîtresse qui coulait de cette source fertile et sans aucune retenue y plongea la langue.
Une saveur étrange se distilla sur ses papilles, son ventre se contracta sous l'effet du chaud contact, était-ce une main qu'elle sentait sur elle ? La main de qui la caressait ainsi ? elle n'en avait que faire, pour le moment sa langue se fourvoyait en une contrée connue mais habituellement inaccessible, et sans aucune retenue elle se concentra à offrir du plaisir, attentive aux gémissements qui envahissaient la chambre, au soubresauts du matelas coïncidant aux baisers intimes qu’elle prodiguaient, parfois léchant, parfois aspirant le clitoris de son amie, s’appliquant à donner se plaisir qu’elle aimait recevoir, à-coups synchronisés aux glissements des lèvres de June le long de cette verge qu’elle goûtait avec passion, Julie ressentait avec son amante chaque passage du gland turgescent au fond de sa gorge et dans un dernier coup de langue parvint à offrir un orgasme à son amante, goûtant se fruit intime tout en constatant avec effervescence qu’elle même recevait sur son palais celui blanchâtre et salé de l’Homme . Elle se redressa alors, se trouvant face à June toujours aussi rayonnante, un filet de sperme sur le menton et c’est sans aucunes retenues que leurs visage s’approchèrent l’un de l’autre, que leurs bouches se touchèrent pour un baiser à la saveur unique, mélange intime d’une jouissance partagée dont elle savourât avec délice la succulence éhonté de leur doux forfait. XVIII Nathan avait machinalement posé une nouvelle dosette dans la machine à café. Tout en sirotant celui qui venait de couler il se remémora la veille, lorsqu'il y a moins de vingt quatre heures il se trouvait en cet endroit à finaliser la journée qu'il avait prévue avec June. Le programme était simple et sans excès pour permettre à sa jeune maîtresse de se détendre après ses examens : passer la fin de matinée et déjeuner dans un grand parc d'attraction de l'est parisien pour celle qui avait gardé son âme d'enfant, la laisser s'amuser, se détendre avant un retour sur Paris voir les champs-Elysées se parer de milles feux pour l'approche des fêtes de fin d'année, ensuite la soirée devait prendre une tournure surement plus coquine, à moins que pris d'un élan soudain cela ai dérapé avant, ce qu'il espérait et dont il ne doutait guère... il était dans ces pensées lorsque le téléphone résonna, sans consulter le numéro, il décrocha et peina à reconnaître la voix qui lui parlait, il lui fallu un certain temps pour réaliser que la secrétaire du psy lui proposait un nouveau rendez-vous qu'il s'empressa d'accepter, à la fois réjouis d'enfin percevoir le bout du tunnel de ses soucis de santé, reprendre enfin les commandes d'un avion, pouvoir enfin voler, retourner là-haut, libre ... et désappointé pour June, la privant du plaisir et du bien que cette journée aurait pu lui faire....
Il buvait son café dont la chaleur le faisant reprendre pied après les douceurs matinales dont il avait été l'un des heureux bénéficiaires, en appuyant en même temps sur le bouton de la machine, il se rappelait comment il avait réussi à improviser et caler ce rendez-vous crucial. Comment il avait réussi à filer à la bijouterie avant que June ne descende, revenir juste à temps avec ce collier qu'il comptait lui offrir plus tard. Il avait prévu douceur et gentillesses, comme si il voulait se faire pardonner l'acte qu'il lui avait demandé de réaliser quelques jours plus tôt, dans ce bar ... Mais le voilà de nouveau en train d'improviser, et quand il improvisait il risquait à tout moment d'aller trop loin il en avait peur. Il la vit alors descendre vêtue des vêtements qu'il avait lui-même préparé : une simple jupe, fendue comme d'habitude dont le décolleté était couvert par une veste fermée assez chaude, assez classique et sobre pour entrer dans le lieu public où il avait prévu de se rendre, il sentit alors la confiance qu'elle avait en lui faisant s'envoler ses doutes si bien qu'il parvint sans hésitation à reprogrammer le déroulement de la journée, et les événements s’enchaînèrent en sa faveur....
D'un coté son second café coulait et de l'autre la théière se mit à siffler, indiquant que l'eau pour le thé de June était à bonne température pour l'infusion. Il fit couler le liquide sur les feuilles de thé , il lui restait juste assez de temps, il ouvrit le réfrigérateur avant de repartir sur la journée de la veille.
...Il ne s'était rendu compte de la perte de ses papiers que lorsque la sonnette retentit chez lui et cette secrétaire dont le visage lui avait paru familier mais une fois entrée il put remettre dans le bon contexte où il l'avait déjà aperçu, non décidément il n'était vraiment pas physionomiste, il n'avait absolument pas reconnu cette jeune fille indélicate qu'il avait aperçu qu'une fois, il se mit donc alors à improviser de nouveau, après tout June lui parlait souvent de son amie et contre toute attente elle adhérait totalement à son jeu, comme à son habitude et sans qu'il ai besoin d'insister sur ses intentions, comme si ils étaient en contact télékinétique, entraînant son amie dans leur jeu.
Elles avaient donc passé la soirée à discuter de choses et d'autre, discussion innocente entre deux amies et ce n'est que tard dans la nuit, aux alentours de deux heures du matin lui semblait-il, que tout avait basculé ...
Voilà, le jambon devrait faire l'affaire, des protéines, il en aurait besoin vu les deux tigresses qui l'attendaient là-haut. Il avala une tranche, et se permit le luxe de sortir la poêle pour préparer quelques œufs au bacon, après tout, ils risquaient d'avoir tous les trois besoin de force ... le dimanche avait commencé sous le signe de la luxure et il comptait bien le faire continuer ainsi. Tout en préparant les œufs, il servit le thé avant qu'il n'infuse trop longtemps, avala d'un trait son second café en faisant couler celui de Julie, s'empara du plateau et monta rejoindre les filles.
Il entra alors dans la chambre et ne fut pas surpris de les trouver en train de se prélasser dans un bain moussant, ensemble elles se tournèrent vers lui, souriantes. June eu ce petit rictus habituel si diablement sexy, excitant, quant à Julie elle eu un bref moment de surprise lorsqu'il apparut, comme si elle venait de se faire encore une fois attraper la main dans le pot de confiture, une expression qui là aussi lui donnait son charme, elle qui voulait se montrer une fille forte. Elles semblaient si sages... au dessus de la mousse ...
Délicatement, il posa prés de chacune une assiette et leur tasse,le Darjeeling pour June te le café, fort, pour Julie avant d’ôter son peignoir et de venir les rejoindre.
Il y avait quelque chose d'étrange de voir les filles dans leur bain en train de manger leur breakfast qu'il venait de leur préparer, mais elles mangeaient avec appétit et en très peu de temps les œufs et le bacon avait disparu des assiettes, elles prirent alors chacune leur tasse respective dans une main, s'échangeant un sourire complice. Nathan n'eu pas à attendre bien longtemps pour sentir leur mains libres se poser sur lui de concert sous l'eau, chacune sur une cuisse, il se contenta de s'allonger un peu plus, profitant du repose-tête et de se laisser faire, laissant les bras sur les rebords du bassin derrière la tête des filles. Petit à petit, les mains remontérent vers une destination commune, laquelle arriverait en premier ? Au dessus de la mousse, les filles semblaient sagement déguster leur boisson, en dessous, l'une d'elle glissait ses doigts autour des couilles de leurs ôtes alors que l'autre faisait tourner son membre encore ramolli de n'avoir pas encore récupéré des actions qu'il avait subi un peu plus tôt. Sans un mot il les laissait jouer ainsi avec son sexe, alternant leur position avec une synchronisation presque parfaite, tentant de nouvelles caresses plus ciblées, plus coquines.
Puis le sourire de June se fit plus éclatant, la main sur le sexe se dressant était donc la sienne à n'en pas douter, sa tasse vidée elle la reposa sur le coté, immédiatement imité par Julie dont la main sous marine la rejoignait, de concert les filles posèrent leur tête sur les épaules de Nathan, chacune de leur coté, alors que leurs mains jointent sous la mousse serraient ensemble le membre enfin durcit de l'homme, elles savouraient leur indécente victoire brandissant le trophée qu'elles venaient d'obtenir, plutôt le branlant avec douceur . Ainsi rapprochée elles devenaient plus accessible et il put baisser les bras dans l'eau, chacune de ses mains se saisirent d'un sein, un différent dans chacune d'elles, de taille, de texture, de téton. Deux seins totalement dissemblables qu'il se délectait de flatter, de comparer, même si celui de June était totalement connu. Puis elles continuèrent leur chemin sur deux ventres, deux hanches, deux entrecuisses qui s'ouvraient à leur arrivée pour enfin découvrir deux sexes humides, doux, offerts.
Sans retenues, les deux intimités s'offraient à lui et sans remords il se fourvoya dans chacune d'elles. Droitier il se sentait moins à l'aise avec sa main gauche, coté où se trouvait June, alors il pu profiter de l'agilité de sa main droite pour découvrir Julie.
Ses doigts travaillaient de concert, chacun dans un environnement semblable mais différent, découvrant chaque parcelle explorant chaque zone avec le plus de délicatesse possible, il sentait son sexe aimablement caresser, branler, les vas et viens qu'elles lui prodiguaient se saccadaient au rythme de ses découvertes, elles soufflaient à ses oreilles, gémissaient à ses appuies, de doux gémissements qui signifiaient qu'il devait continuer, rester concentré sur la zone qu'il excitait et Julie lâcha prise la première, dans un grognement sourd et retenu elle ne pu contrôler le spasme de son corps alors qu'un orgasme la traversait, et surement d'entendre ainsi son amie, June ne tarda pas à la rejoindre dans les nimbes du plaisirs.
Son forfait accompli, Nathan se releva du bain devant le regard des filles, elles le suivirent des yeux, Julie semblait comme hypnotisé, elle fixait avec un intérêt certain son sexe dressé alors qu'il empoignait deux serviettes. De concert les filles se levèrent à leurs tour alors qu'il tendait à chacune d'elles un drap de bain, l'eau glissait le long de leurs courbes dessinant de multitudes de petits ruisseaux aux délicieux méandres qui se perdaient au niveau de leurs mollet dans l'eau mousseuse du bain.
S'enroulant dans leurs serviettes d'un mouvement toujours aussi gracieux, les filles échangèrent un sourire complice avant d’approcher leur visage l'une de l'autre et de se perdre dans un baiser passionné, laissant Nathan seul à quelque mètre, observateur privilégié pour regarder leurs langues se mêler. Ensemble elle s’essuyèrent mutuellement, chacune frictionnant avec une ardente douceur l'éponge sur le corps de l'autre accompagnant de petits rires complices leurs actions commisses méticuleusement, passant sur chaque parcelle de leur peau, n'évitant aucun recoin, aucun plis et une fois parfaitement séchée, elles se tournèrent vers l'Homme qui n'avait cessé de les regarder, jouissant d'un spectacle à la fois prude et torride.
Écartant les sortie de bain humide de leurs corps, elles s’approchèrent alors de Lui, leur complicité pouvait se lire sur leurs visages lorsque chacune de leurs coté elles s’affairèrent à le sécher à son tour, Nathan se laissa simplement faire, simplement guider par ces quatre mains frictionnant son corps, ses hanches... Laquelle se plaçait derrière lui pour lui frictionner les épaules ? il aperçu la chevelure brune de Julie devant lui alors que ses mains glissaient le longs de son torse, de son ventre pour venir enrouler l'essuie corps autour de ses cuisses, dans son dos, le corps de June se colla à lui, il sentit sa poitrine s'écraser contre ses omoplates alors que ses bras s’enroulèrent autour de lui, ses mains fines, élégantes se posèrent sur le crane de Julie à genou devant Lui et d'un geste doux et ferme, elle le guidèrent plus prés. Avec régal il sentit les lèvres délicates de Julie se poser sur son gland, lentement cette bouche amicale prit possession de son sexe, alternant petit coup de langue et baisers intimes qui peu à peu se muèrent en aspirations gourmandes.
Dans son dos, la bouche de june en épousait les courbes, s'attardant entre les omoplates pour petit à petit descendre le long de son échine, s'attardant un moment au creux de ses reins et venir sensuellement se poser sur ses fesses qu'elles embrassèrent tour à tour, et alors qu'une langue continuait à s'enrouler autour de sa hampe dressée, une autre bien plus coquine se frayait un chemin entre les globes indécemment écartés par les mains de June.
Un courant électrique lui parcouru le dos, des frissons l'envahirent lorsque la lippe avide se posa au centre de son anus, il n'avait pas le contrôle total de ce qu'il se produisait mais il en jouissait agréablement alors que les deux langues, les deux bouches, les quatre lèvres s'occupaient de lui glissant le long des zones les plus érogènes, les plus sensibles de son corps, la plus intime se faisant délicatement visiter ses jambes tentaient désespérément de le tenir debout lorsque June glissa son visage entre elles, amenant cette fois sa bouche au niveau de ses testicules qu'elle goba avec entrain.
Dans un mouvement incompréhensible Nathan se retrouva allongé sur le dos au milieu du lit, une fille de chaque coté, chacune alternant de prendre son sexe en bouche, de la douceur avec la langue caressante de Julie à la profondeur de la gorge de June Nathan les regardait s'affairer, les laissant mêler leurs langues lorsqu'elles se rencontraient, lorsqu'elles se substituaient et June invita Julie.
D'un geste insidieux, elle la convia à enjamber leur partenaire dont elle tenait la verge à la verticale et tout en le regardant disparaître dans le vagin humide de son amie, elle s'installa à califourchon sur le menton râpeux, offrant son sexe ouvert à la vue et surtout à la bouche gourmande de Nathan.
Julie sentait enfin la queue de l'Homme au fond d'elle, cette belle bite à la fois épaisse et veinée, dure, appétissante, elle aimait ce genre de queue, pas trop longue et dont l'apparente épaisseur n'était qu'illusion, car une fois en elle, elle la remplissait avec toute la suffisance nécessaire. Lentement elle la fit coulisser en elle, montant et descendant le long de cette colonne qui la perçait, tirant sur ses cuisses pendant que face à elle June soupirait des coups de langue indécents de son Commandant. à la fois heureuse de sentir cette queue qu'elle possédait, elle enviait son amante pour le plaisir qu'elle recevait, elle approcha son visage du sien, de sa bouche et trouva ses lèvres, sa langue qui s'enroula autour de la sienne alors qu'elle sentit la main de sa maîtresse se poser sur son ventre pour lentement glisser vers son sexe visité, pénétré, et avec terriblement de dextérité parvint à atteindre son clitoris pour le caresser avec tant de douceur.
Encore une suite de mouvement, chacun bougeât, qui en premier ? Qui entraînât les autres? Personne ne le su vraiment et tout le monde s'en moquait. Mais Julie maintenant allongée au dessus de June, sa tête entre ses cuisses, ses cuisses autour de sa tête, ventre contre ventre la laissait avec un bruyant désir étouffé par son labeur abuser de son clitoris avec sa langue tout en s'occupant de la même façon, elle laissait ses doigts la visiter sans retenu alors qu'elle même goûtait son petit bouton, goûtait à la douce chatte de la jeune anglaise que l'Homme besognait en même temps, parfois il sortait et se présentait à sa bouche, sans retenu elle le prenait, se délectant avec gourmandise du profond nectar qui perlait, le délicieux goût de son amante, de celle qui glissait à cet instant sa langue au centre de son sillon comme si elle était une petite bite qui voudrait la prendre, la pénétrer.
Soudain, l'Homme quitta se doux orifice pour venir se placer plus bas, il présenta son gland au bord du petit anneau rosé sur lequel il exerça une légère pression et s'est sans effort qu'il se glissa dedans. June se faisait tendrement sodomiser sous ses yeux alors qu'elle pouvait sentir sa langue accentuer son travail, provoquant de longue montée de chaleur au creux de son ventre, et ses doigts maintenant quittaient sa chatte trempée pour venir se poser sur un endroit bien plus intime.
Non pas que Julie ne pratiquait pas la sodomie, elle l'avait accepté la première fois il y avait quelques années pour faire plaisir à son petit copain du moment qui avait disparu tout de suite après. Mais elle n'en avait retirer aucun plaisir, voir même plutôt une certaine douleur, comme à chaque nouvelle tentative.Mais le gémissements de June qui lui parvenait alors que le membre inconvenant coulissait dans son antre, alors que ses doigts agiles se fourvoyaient avec indécence au plus profond d'elle, Julie se redressa, laissant le bas de son corps sur le visage de sa maîtresse, la laissant agir, elle ondulait sous les coups de langue, sous les assauts des doigts intrépides et lorsque le trio bascula, qu'elle se retrouva allongée sur le ventre, imaginant l'Homme s'approcher, le sexe droit pointé entre ses fesses que son amante tenait indécemment ouvertes, elle se laissa complément faire, laissant une vague de chaleur l'envahir lorsque elle senti sa corolle s'ouvrir au passage de l'indélicate verge qui s'invitait là, sa douce intimité s'offrant sans retenue, acceptant sans contrepartie l'entrée inconvenante. Jamais une telle chaleur l'avait envahie, tout son corps semblait accueillir cet importun au creux de son cul, et à chaque poussée, une nouvelle vague montait, marquant le flux et reflux de ce coït anal, vague accompagnée par le passage doux et délicat de la langue agile de June sur son petit bouton exsangue. Entremêlée entre la puissance de cette verge si dure au plus profond de ses entrailles et la délicatesse de cette lippe léchant son clitoris en alerte tous ses sens, toutes ses sensations ainsi attisés, au paroxysme de leur acuité faisait qu'elle se sentait perdre totalement pied, perdant toute notion elle s'entendait hurler, grogner, gronder , la montée incessante de cet orgasme qui la traversa brutalement.
XIX Lorsqu'il ouvrit la grande porte métallique et qu'il put enfin l'apercevoir, son cœur s'emballa, il sentit son cerveau comme exploser dans son crâne, ses jambes eurent de la peine à le porter jusqu'au centre du hangar, jusqu'à sa destination qu'il pouvait à nouveau toucher, embrasser du regard et surtout y pénétrer à nouveau.
Mais avant cela il tourne autour, le regarde, le caresse, savourant l'instant, le scrute dans ses moindre recoins : le fuselage, les gouvernes. Pose une main attentionnée sur chaque éléments avant de les contrôler avec minutie. Ses doigts se posent avec précision sur l’élément à vérifier, contact tactile, charnel, à la fois fébrile et technique.
Puis vint le moment de monter à bord, instant tant attendu, presque inespéré que d'escalader l'aile et de faire coulisser la bulle de l'habitacle, tout de suite s'enivrer de cette odeur particulière qui lui saute littéralement au nez : celle de la résine, de la mousse des fauteuils, du plexiglas du cockpit qui s'ouvre avec se bruit si caractéristique, tout ses petits riens qui lui manquaient tant.
ça y est, le voilà assis à bord, moment solennel et tant attendu. Il voit son doigt fébrile s'approcher du bouton de mise en route. Un toucher, une caresse et voici l'ensemble qui se met à trembler, à ronronner, devant ses yeux les trois pales de l'hélice se mettent en rotation, disparaissant, tout les voyant sont au vert, enfin il peut emmener son avion vers la piste, heureux que Loïc, l'instructeur principal de l'aéro-club, son ami, ai pris soin de son appareil. Il s'était même résolu à le lui revendre un bon prix, mais ce bon ami n'en avait jamais voulu, persuadé qu'un jour Nathan en reprendrait les commandes. Ce jour, c'était enfin aujourd'hui ...
Elle est là, devant lui, longue, plate, dégagée et surplombée par un ciel azur, un froid ciel d'hiver sans un nuage. Une fois le "OK" de la tour il pousse la manette des gaz, les 180 ch délivrés par le petit moteur font vibrer l'habitacle, Nathan peut enfin libérer les freins, le gazon de la piste défile sous ses roues. Voilà, la vitesse est atteinte ... Il peut enfin tirer sur le manche comme on dit ! lentement le nez de l'appareil pointe vers le haut et il sent avec un énorme bonheur le sol s'éloigner, retrouvant ses sensations, son plaisir : voler !
Là-haut il se sent libre de toute contrainte, le sol s'éloigne, son fidèle DR401 l'entraine avec un bonheur incomparable vers les cieux azurs, un coup d’œil à droite, personne, il fait alors un mouvement avec le manche provoquant la bascule et un virage sur l'aile. Son moteur vrombit, un régal de glisser sur l'air, sur rien, le vide...
Il s'éloigne un peu de l'aérodrome et continu son ascension, se fait plaisir à effectuer quelques figures, virages, montées et descentes en piquet, mais non, la voltige n'est pas sa grande passion, mais le manque de toucher, l'absence du cockpit lui donne ce brin de folie, il a bien le droit à quelques excès non ? Attention, pas trop de folie non plus, sur ce terrain, il connait parfaitement les limites !
Il se calme, l'adrénaline des retrouvailles retombent un peu enfin, il savoure cet instant.
Fait le point.
Tout irait pour le mieux si il n'y avait pas ces bruits de couloirs inquiétant au travail, une baisse d'activité, on parle de licenciements, oui, chez les pilotes, la tuile ! Deux ans sans pouvoir toucher un avion, deux ans de galères a se demander si un jour il pourrait piloter à nouveau, et puis enfin, lorsque une accalmie apparait enfin, lorsque ce jour arrive c'est pour masquer de nouvelles perturbations !
Et il y a Élisabeth...
....June...
Comment vont se passer les fêtes de fin d'années. Il ira à Moulins retrouver sa famille comme prévu, mais June viendra avec lui, Stéph. le lui a demandé, Beth sera là. Seule. Sans son mari, enfin ex-mari maintenant... Alors que faire ? lui avouer pour June et lui ? lui avouer quoi ? Que ce n'est que du sexe, du sexe et rien que du sexe, de la luxure à l'état brut ! Lui le pense ainsi mais qu'en est il de la jeune femme, le voit-elle ainsi également ? et surtout et quelle image reverra-telle, renverront-ils à la propre mère de sa maitresse ?
Faire le vide. ...Et la voir... Revoir son sourire si malicieux, son corps qu'elle aime tant lui dévoiler, ses courbes avec lesquelles elle l'aguiche, jouant avec lui, lui faisant perdre ses moyen alors qu'Il se croit maître du jeu. Le goût enivrant de sa peau de sa bouche, de son sexe si sucré, si doux, si accueillant, la rondeur de ses seins, le souffle de son plaisir lorsqu'il pose la main dessus. Il la revoit à nouveau dans leurs jeux, ses exhibitions... Sentir monter en lui le désir fou d'une nouvelle étreinte, un dernier acte purement sexuel, continuer à se baigner sans vergogne dans cette luxure débridée, sans autre idée que donner du plaisir à l'autre, jouir de celui qu'elle lui offre. Profiter.
Une envie.
Bête, idiote, Totalement inconsciente.
Comme ça, pour profiter du moment, de la magie du ciel, Nathan coupe les moteurs. Instantanément l'avion réagit à la perte de vitesse, d'instinct Nathan effectue les manœuvres nécessaires à un vol plané, sans même savoir où il est par rapport à la piste, sans même connaitre l'issue de celui-ci.
Se laisser aller, se laisser porter par les vents, se laisser tomber... Une solution peut-être ? ...Fermer les yeux... ... Sentir l'avion piquer, imaginer le sol se rapprocher, inexorablement ... ...La chute, laisser tomber, après tout.... XX Après avoir déposer avec délicatesse son DR 401 sur l'asphalte de la piste de Moulins-Montbeugny il dirigea l'avion vers l'emplacement que son vieil ami, et ancien instructeur, Michel lui réservait. A coté de lui June, toujours aussi resplendissante emmitouflée dans sa grande cape, restait émerveillée d'avoir ainsi découvert une partie de la France vue du ciel, notamment les quelques châteaux de la Loire qu'ils avaient survolés. Bien-sur, il avait effectué un léger détours pour cela, mais découvrir Chambord après avoir survolé de loin Paris, Versailles et autres curiosité touristique dont certaines encore sous la neige qui était tombé ces derniers jours ne laissait aucun remords. Une belle opportunité qu'il voulait lui offrir et dont la jeune britannique apprécia avec sa fraicheur habituelle.
Devant lui, juste à proximité du hangar où il remiserait son avion durant leur séjour, se tenait sa sœur Stéph debout devant le vieux Land-Rover Defender de son mari, le véhicule tout terrain était surement mieux adapté pour circuler sur les routes vraisemblablement encore enneigées. Un grand geste de la main pour accueillir son frère, sa joie de le revoir n'était pas feinte. Puis la porte coté passager du Range s'ouvrit pour laisser apparaitre une femme qui sortit du 4X4 avec élégance pour regarder l'avion s'approcher. Piquée par le froid, elle enfonça son visage dans son duffle-coat, rentrant les épaules. Sa tête était coiffé d'un grand chapeau duquel parvenait à dépasser quelques mèches blonde de ses cheveux. sa silhouette élégante et fine tranchait avec celle un peu ronde de Stéph engoncée dans sa grosse doudoune. Enfin, ses jambes était plongées dans de longues bottes en cuir. Sa passagère ne tarda pas à réagir, saluant tout sourire sa mère qu'elle n'avait pas vu depuis cet été, si ce n'est que par écran interposés.
Une fois l'avion immobilisé et l'hélice stoppée, June se précipita hors du cockpit pour aller se lover dans les bras de sa mère pendant que Nathan s'occupait de leur bagages et après avoir salué sa sœur.
- Bon Nathy, tu te souviens d' Élisabeth ?
- Mais bien sur, vous étiez toujours fourrées ensemble au lycée, c'était ta meilleure amie et il me semble que tu es la mère de June, répondit-il en se tournant vers Beth
- Moi non plus je ne t'ai pas oublié répondit-elle avec son léger accent britannique.
Alors que June saluait Stéph, Beth se pencha vers Nathan lui offrant sa joue rougie par le froid pour un baiser amical, tout en lui disant suffisamment doucement pour que les autres ne les entendent pas.
- Je n'ai jamais cessé de penser à toi.
Ces mots à peine prononcés elle se tourna à nouveau vers sa fille et ensemble s’engouffrèrent à l'arrière du Land retrouvant son confort tout à fait relatif, laissant Nathan à ses interrogations prendre la place du passager et Stéph s'installa au volant mettant en route son moulin à paroles, inondant Nathan de nouvelles de leur famille, de ses anciens voisins ou camarade du temps où il habitait ici, une autre époque, bien lointaine.
C'est d'une oreille distraite qu'il écoutait ses commérages, derrière la mère et la fille discutaient en anglais, leur langue natale, langue qu'il maitrisait parfaitement en tant que pilote de ligne. Il comprit que Beth félicitait sa fille pour son goût vestimentaire, heureuse que Paris lui avait donné une autre vue de la mode, et June lui confia qu'elle avait fait de belles rencontres, fait connaissance avec de belles personnes et qu'elle était ravie d'avoir croisé leur chemin. Cet aveu le rassurait énormément, il se sentait particulièrement flatté par ces dires, puis d'un coup au son d'une phrase, d'un mot, il sentit son ventre se nouer, la nausée monter d'un coup. June venait d'avouer à sa mère tenir énormément à quelqu'un qu'elle avait rencontré, et pensait en être tombé amoureuse ...
Une tempête lui retourna l'esprit, il n'avait pas encore eu le temps, ou simplement le courage de lui parler, de lui dire qu'il tenait énormément à elle, mais ce qu'il ressentait n'était pas de l'amour, non ! L'amour il l'avait ressentit une fois dans sa vie, et ce lien si fort, si puissant...
"Non, tu ne le connais pas..." poursuivait-elle
Elle avait lancé cette phrase à sa maman, était-ce un mensonge pour ne pas la blesser, ou avait-elle remarqué qu'il écoutait ? ou bien la vérité purement et simplement ?
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas que Stéph venait d'entrer dans la cour de la maison de son enfance qu'elle occupait maintenant avec son mari et ses enfants qui les attendaient pour passer le réveillon de Noël réunis. Finalement, c'était ça la principale raison de leur venue ici, il décida donc de profiter de la soirée, des talents de cuisinière de sa sœur, de la joie des enfants quand ils ouvriront leur cadeaux, et repensant au petit paquet qu'il avait remit un peu plus tôt à June, une petite surprise qu'elle n'ouvrirait que le soir, seule dans sa chambre. La soirée se déroula dans le bonheur et le partage, tous discutaient, buvaient et Nathan ne pouvait s'empêcher de regarder son amour d'adolescent. Beth avait gardé la silhouette de son adolescence avec des formes bien sur moins juvéniles, elle était habillée d'une jupe droite épousant avec délice les courbes de ses hanches et qui couvrait ses cuisses jusqu'au genoux, ses mollets, gainés de collant ou bas noir, plongeaient dans de joli escarpin noir au talon à la taille raisonnable. Quant à sa poitrine, la seule partie de son corps qu'il pouvait voir tout au long du repas, et bien elle ne demandait qu'à jaillir de ce chemisier qui aurait pu être sobre si les derniers boutons étaient clos, mais le tissus tendu par les formes généreuses en prouvait l'impossibilité. Assis face à elle, Nathan avait du mal à résister à l'envie de la regarder, s'imaginant pourvoir la toucher à nouveau, se remémorant leur délicate chaleur, à coté d'elle, June semblait ne pas remarquer l'attirance de son Commandant pour sa mère, ou du moins le feignait, la jeune fille était elle aussi rayonnante dans sa jupe sobre mais sexy. Le tissus couvrait avec pudeur toutes parties les plus intimes mais la dentelle coquine laissait l’œil concupiscent vagabonder avec une inavouable envie.
Ainsi assise cote à cote on ne pouvait douter de leur liens familiaux, les même trait du visage, les même yeux si ce n'est que ceux de Beth sont aussi bleus que ceux de sa fille sont verts, et la même implantation capillaire avec cette blondeur au léger reflet auburn pour Beth alors que ceux de June ont l’éclat d'un incendie, et surtout de par leur gestes, leurs regards complices on pouvait sentir des liens très forts les unissant, une relation fusionnelle. La soirée continuait, bientôt l'heure des cadeaux, tous le monde quitta la table pour se rendre dans le salon et profitant d'un moment à l'écart des autres convives, Beth s'approcha de Nathan et lui parla en toute discrétion.
- Alors beau brun, toujours célibataire à ce que m'a raconté ta sœur ?
- Et oui, elle en raconte des choses ton amie n'est-ce pas ?
- C'est pour cela qu'il ne faut pas tout lui dire ! lança-t-elle avec un clin d’œil, se remémorant avec malice ces années de lycée, ces instants partagés dans le plus grand secret, Nathan se lança.
- Tu n'as jamais regretté ?
- Quoi ? bien sur, je te l'ai dit à l'aérodrome, tu es à jamais en moi
- Mais que l'on lui ai caché ? si nous avions été sincères envers nos proche, peut-être que la fin aurait été différente ...
- Tu me reproches d'être partie ?
- Pas du tout ! tu était encore jeune et se sont tes parents qui sont partis ! tu devais donc les suivre ! mais si ils avaient sût pour nous peut-être que .. j'aurais eu plus de nouvelle de toi !
- Et tu ne peux pas savoir à quel point j'ai regretté de ne pouvoir t'en donner, j'en ai pleuré ..
- .. .et tu t'es mariée !
- Non, ne dis pas ça, tu as raison mais tu ne sais pas tout
- Si, Stéph m'en avait un peu parlé à l'époque, tu l'aimais guère, mais tu étais enceinte et en plus il avait un bel avenir ...
- ... Enceinte par "accident", le coupa-t-elle sèchement, même si je ne regrette rien, ma fille est une des plus belle chose de ma vie, même si son père est un con fini elle est la prunelle de mes yeux, mais maintenant qu'elle est grande et moi libre j'ai décidé de vivre ma vie !
- Et tu comptes commencer par quoi ?
- Reprendre mon indépendance, j'ai trouvé un travail sur paris, et en premier lieu retrouver l'homme que j'ai toujours aimé et renouer avec lui.
Nathan eu un haut-le-cœur. lui aussi avait bien sur toujours des sentiments pour Beth, mais elle était partie, l'avait laissé là, sans nouvelle. Il se souvint combien de fois il s'était demandé se qu'elle devenait, si elle pensait à lui, combien il en avait souffert. Face à son silence, Beth reprit la parole.
- j'ai bien conscience de l'avoir fait souffrir cet homme, de t'avoir fait souffrir, et je suis prête à tout pour racheter mes erreurs, ce soir je t'offre mon cadeau quand tout le monde sera couché.
Elle s'éloigna, le laissant seul dans ses pensées qui se bousculaient. Était-elle consciente de ce que "prête à tout" signifiait, dans quelle voie elle s'engageait... et surtout ce soir ! Nathan faisait le point seul allongé tout habillé sur son lit, sa lampe de chevet pour seule lumière éclairait la chambre de son enfance. Les mêmes peintures, les mêmes meubles et il entendit gratter à la porte, il alla ouvrir et sans trop de surprise aperçu Beth sur le palier. Elle se tenait là, debout, timide dans sa grande robe de chambre, d'un geste peu assuré, elle défit la ceinture qui la maintenait close en faisant un pas vers l'intérieur de la chambre laissant les pans s'ouvrir sur sa nudité Nathan s'effaça pour lui facilité le passage et agrippa la ceinture du saut-de-lit avant qu'elle ne le laisse choir au sol.
Elle pensait avoir la main pour le récupérer, il ne comptait pas se laisser manipuler ainsi.
Serrant le cordon entre ses doigts, il s'approcha de cette femme qui tendait la bouche vers lui, demandant un baiser, comme pour implorer son pardon, mais il n'en fit rien. Ignorant la demande, il lui ceint fermement les poignets dans son dos et les emprisonna avec le lien improvisé, surprise mais déterminée, elle se laissa faire.
- Alors tu es prête à tout pour retrouver ton ancien amant ?
- Oui
- Tu as conscience de ce que cela veut dire ? il a peut-être changé tu sais ?
- j'ai confiance en lui, il était un jeune homme bon, il ne peut en être autrement aujourd'hui.
Tout en lui parlant, Nathan serra la corde provisoire et entraina Beth vers le mur du fond, la plaquant littéralement le dos contre. De sa main droite, il débouclât sa ceinture, celle la même qui quelque mois plus tôt avait servit à entraver les poignets June, alors que la gauche se posa sur son ventre, à cet instant il sentit un frisson la parcourir puis il descendit le long de son abdomen et ses doigts ne tardèrent pas à entrer en contact avec une épaisse toison à travers laquelle ils progressèrent avec détermination pendant qu'il faisait coulisser son ceinturon autour de sa taille.
Une fois la lanière en cuir libérée des passants du pantalon, il en présenta la tranche à la bouche de Beth, la poussant avec insistance entre ses lèvres, ses dents, celle-ci qui attendait toujours un baiser n’eut d'autre choix que de prendre le cuir, le mordre, alors qu'elle laissait les doigts explorateurs s’approcher avec délice de son sexe, Nathan se faisait un malin plaisir à passer l'auriculaire et l'index de chaque coté de son vagin, à proximité immédiate des grandes lèvres dont il sentait l'humidité poindre le long de ses phalanges.
La partie de la ceinture maintenue dans la bouche de Beth lui permit alors de repasser dans l'anneau, formant une nouvelle boucle qu'il présenta au sommet du crâne de sa captive, cherchant à lui passer autour du cou. Beth eu un mouvement de recul, vite entraver par le mur derrière elle. Immédiatement la main droite de Nathan s’éloignèrent de leurs cible, tirant légèrement sur les poils pubiens, avant de retomber sur la cuisse avec un "clac" sonore.
- Prête à tout disais-tu ?
Ainsi mise au défi, elle se soumit alors laissant passer la ceinture autour de sa tête qui rapidement retomba sur ses épaules, la boucle sur sa nuque et Nathan resserra légèrement l'entrave. Avant qu'elle ne puisse réagir, il souleva la sangle et passa un œillet dans le crochet planté dans le mur au dessus d'elle.
Ô que oui elle le connaissait ce crochet, elle savait à quel point il était bien fixé, ce crochet qu'il avait chevillé ici pour cette hélice, cette lourde hélice en bois et métal récupéré sur un vieil avion, celle ci qui maintenant trônait dans son salon. Un crochet dont la solidité ne faisait aucun doute...
Puis il s'éloigna un peu, admirant son œuvre, ainsi entravée Beth ne pouvait bouger. Ses poignets liés dans son dos et son cou sanglé l’empêchait de se baisser, elle se tenait debout, droite. Sans aucune cérémonie il dirigea à nouveau sa main entre les cuisses de cette femme asservie, il sentait la chaleur de son sexe, la fièvre de celui-ci, il le sentait qui gonflait, s'humidifiait. Il fit glisser son majeur à quelques centimètres de l'entrée intime avant de le glisser le long de cette fente offerte. Désespérément, elle tentait de basculer son bassin pour sentir cette main, pour pouvoir enfoncer ces doigts, mais à chaque fois il parvenait à esquiver, elle tentait d'approcher ses lèvres de sa bouche et il se reculait un peu plus, elle renonçait sentant la sangle se resserrer autour de son cou.
Lentement, il fit couler le nœud de sa cravate, sans l’ôter tout de suite puis il défit un à un les boutons de sa chemise, laissant apparaitre son torse, ses pectoraux puissants, glabres et jeta sa liquette au sol avant d'enlever son pantalon et se retrouver nu face à sa prisonnière, le sexe dressé vers elle. Jamais il n'avait quitté Beth du regard, puis il se saisi de sa cravate, seul vêtement qu'il lui restait, la tenant par le nœud encore intact, il l'approcha de la bouche de Beth comme il l'avait fait avec la ceinture quelques minutes plus tôt. Acceptant son sort, elle ouvrit quelque peu les lèvres, desserra les dents et accueilli l'enroulement de tissus dans la bouche, disciplinée alors que sans aucun remord il serra le lien.
Il vint alors se coller à elle, retrouver la chaleur de son corps, la douceur de sa peau, jamais il ne l'avait oublié. Il retrouva la délicate courbe de ses hanches que les années n'avaient pratiquement pas affectée, son torse écrasa tendrement cette poitrine plus ferme que dans ses souvenirs, mais toujours aussi sensible. Puis son sexe dur, tendu, espiègle, se glissa entre les cuisses entrouvertes, coulissa le long de cette fente qui n'avait de cesse de ruisseler, lubrifiant avec ardeur l'objet du désir avoué. Tout en prenant son temps, avec une lente douceur, il faisait glisser la hampe durcit entre les rives de cette délicieuse fontaine alors que cette fois sa main droite se perdait dans l'épaisse chevelure blonde et que son visage se nichait au creux du cou où l'odeur du cuir de sa ceinture se mêlait avec celle plus délicate de cette magnifique femme. Délicatement, ses lèvres s'ouvrirent, se posèrent sur cette épaule offerte pour y déposer un doux baiser à la saveur sucrée.
Pile à l'heure, il l'entendit frapper à sa porte... Comme un diable qui surgit de sa boite, Nathan s'écarta de la femme captive, la regarda, presque avec dédain, lui qui fondait sur elle la seconde auparavant. D'un mouvement assuré, il se dirigea vers la porte qu'il ouvrit laissant apparaitre June.
Respectueuse de la consigne manuscrite et déposée dans le petit paquet qu'il lui avait donné dans l'avion en partant ce matin, elle se tenait à la porte de cette chambre, uniquement vêtue de ses bas noirs et d'un déshabillé terriblement court et transparent, sans oublier le bandeau couvrant ses yeux, elle tenait dans ses mains menottées devant son nombril une époussette à la plume rose et un godemichet bleu de belle taille, apportant ainsi l'intégralité de ce que le paquet donné par Nathan ce matin contenait et attendait avec une vicieuse gourmandise la suite de la soirée.
Alors Il s'approcha d'elle, elle sentit Sa présence à ses coté et se laissa guider, Il savait qu'elle n'avait aucun repère dans cette pièce totalement inconnue et c'est sans ménagement qu'Il saisit la chaine des menottes pour l'attirer vers le lit en prenant garde de la placer du coté opposé à sa mère qui assistait impuissante, silencieuse, à l'entrée de sa fille. L'immobilisant à quelques centimètres de la couche Il la poussa violemment, elle accompagna sa chute d'un léger cri à la fois de surprise et d'angoisse ne sachant où son plongeon se finirait avant finalement atterrir sur les draps soyeux et le matelas ferme avant de se laisser abandonner à nouveau à la merci de cet Homme, le cœur battant.
Nathan leva les yeux vers Beth, comme pour observer sa réaction, pour la narguer, lui dire :" Prête à tout ?" puis sans un mot il ramassa les objet qu'elle avait laissé tomber dans sa chute avant de prendre un dernier ustensile posé sur sa table de chevet.
Il s'agissait d'une simple imitation de griffe faite de plastique dur, il la fixa à son index gauche en s'approchant de la jeune ingénue qui était resté immobile sur le lit et vint pieusement s'assoir prés d'elle. Il resta quelque temps juste à l'admirer, à regarder sa poitrine se soulever au rythme saccadé des ses inspirations. Elle soufflait fort, respirait vite encore sous le coup de la peur qu'il venait de lui infliger, mais elle ne bougeait pas, confiante. D'un geste il saisit à nouveau la chaine des menottes pour l'obliger à passer ses mains par dessus de sa tête.
Alors il posa son index sur son abdomen, juste au-dessus de son nombril, touchant avec la pointe aiguisée la peau délicate qui par défense se rétracta sous l'effet du piquant. Sans appuyer il fit glisser le pic vers la poitrine, laissant une éraflure blanche après son passage.
La jeune fille se mordit la lèvre inférieure, dans ce petit rictus qu'il aimait tant la voir faire, sans se rendre compte que la femme captive, debout à leur coté, aurait fait de même si elle n'était pas entravée par ce bâillon de fortune.
Lentement la griffe tourna autour du sein, le gauche, décrivant une spirale qui peu à peu se resserrait vers l'auréole si sensible pour s'y arrêter à quelques millimètres en accentuant légèrement la force de l'appuie. De son autre main, il se saisit du plumeau dont il posa la plume sur le téton excité, relâchant la griffe qu'il retourna.
La partie supérieure de cet accessoire était doux et souple, d'un contact très voluptueux qu'il mit à profit pour venir agacer le téton droit. La respiration de la jeune femme changeait, sans vraiment s'atténuer cette fois elle se laisser aller au plaisir de ces doux contacts charnels. On pouvait voir ses tétons poindre, sentir ses seins se durcir sous cet agacement des sens, alors Nathan fit redescendre sa main gauche, retournant encore une fois l'index, remettant la griffe au contact de la peau. Lentement, zigzaguant sur ce corps alangui, il descendait, décrivant des courbes, des méandres autour du sternum, de l'abdomen, passant sur la taille, retournant sur le ventre avant de passer sur les hanches, le pubis, les cuisses qu'il contourna avec précision pour s'approcher dangereusement des lèvres intimes.
Tout en faisant attention de ne pas blesser une zone plus sensible, il leva les yeux, son regard croisa celui de Beth qui assistait toujours impuissante à la scène et il n'y voyait aucune animosité, juste de la curiosité et un brin de culpabilité de voir ainsi sa propre fille prendre du plaisir.
Sans chercher à continuer à lire dans ses pensées, Il se concentra à nouveau sur sa tâche, cette fois la griffe se trouvait entre les cuisses que June écartait sans la moindre résistance, cambrant son dos aux assauts de cet appendice qui lui éraflait la chair pendant que la douceur du plumeau suivait le même chemin : ses seins, son abdomen, son nombril, balançant sa tête dans un dodelinement cadencé elle se retrouva face à Lui, toujours sans le voir elle sentit Sa présence à ses cotés, alors sans attendre la permission, sans le demander car elle en avait envie, elle tendit le visage vers lui tendant les lèvres vers l'avant. Il se tenait là, nu à ses cotés, le sexe dur, dressé et dans ce moment de faiblesse répondit favorablement à sa demande muette, dans un mouvement, il approcha sa queue de cette bouche avide qui se trouva comme soulagée à son contact, c'est avec délectation que les lèvres y déposèrent un délicat baiser avant de s'ouvrir pour l’accueillir avec respect.
Nathan se trouvait maintenant à genou à ses coté, à hauteur de son visage, il regardait sa queue portant encore les traces laissées par Beth disparaitre au fond de cette gorge affable, cette fois il ne servait plus de sa griffe mais le plumeau coquin caressait avec délicatesse le sexe de June. Son corps entier semblait le réclamer. Pour calmer ses ardeurs, il se saisi du gode et le plaça avec douceur sur le pubis de la jeune fille qui continuait à le pomper sans relâche. Faisant coulisser l'olisbo le long de cette grotte intime d'où coulait le miel de son plaisir, il le laissa se lubrifier avant de le présenter droit face à la lisière de son vagin, et lorsqu'elle recula sa tête, libérant quelque peu sa bouche de l'emprise de sa bitte qu'elle suçait avec tant de passion, tant d'envie, il enfonça doucement le sex-toy dans son antre, jouant avec ses propres allers-retours, sa propre cadence.
De sa bouche émanait le bruit indécent de la fellation, de la salive qu'elle dépose le long de cette hampe qu'à chaque fois elle enfonce un peu plus loin dans sa gorge alors que l'Homme faisait aller et venir dans sa chatte, avec là aussi dans un "floc-floc" licencieux, un sexe de substitution. Mais une fois la queue enfoncée jusqu'au plus loin il se redressa, aperçu Beth toujours les yeux écarquillés sur ce spectacle dépravé et, tout en laissant le gode en place, se recula pour sortir de cette gorge gourmande.
La bouche ainsi brutalement libérée, June semblait chercher son jouet, sa récompense, son sucre d'orge, mais lorsqu'elle sentit les bras de Nathan la saisir, non pas pour l'enlacer mais pour la retourner avec ardeur, elle se laissa faire, laissant l'Homme la guider avec ses mains dans la position qu'elle se devait de prendre, anticipant ses désirs elle se retrouva rapidement le visage enfouit dans le matelas, les bras sous elle et les mains toujours attachées maintenait le gode en place dans son vagin. Les genoux posés sur le rebords du lit elle ne s’était pas rendu compte qu'Il lui avait fait faire un tour si bien qu'elle présentait son cul sous le visage de sa mère, à quelques mètres, suffisamment prés pour qu'elle puisse le toucher si ses mains n’étaient pas entravées elles aussi.
Dans cette indécente position, le cul levé et les fesses écartées, le bijou vert du plug brillait sous la pâle lumière de la lampe de chevet. D'un geste sûr, Nathan empoigna l'objet et le fit tourner avec douceur, le fit pivoter pour le tirer et petit à petit le libérer de son emprise, de sa chaude cachette dans lequel il s'était terré toute le soirée et laissant les chair de l'anus se relâcher après son départ. Alors Nathan escalada le lit, posa ses pieds de part et d'autre des jambes écartées de June et guida son sexe humide de salive vers cet orifice ainsi laissé libre, en se penchant en avant, il glissa à l'oreille de la jeune fille "Garde bien les cuisses ouvertes ! peut-être y a -t-il quelqu'un qui te filme en ce moment, ou simplement qui te regarde en train de te faire enculer ! Vas-y petite bitch, branle toi avec le gode en même temps !"
Comme exaltée par ses mots, elle saisi le gode entre ses doigts et le fit coulisser dans son sexe alors que la queue de son amant s'introduisait au centre de ses fesses, fourrant avec ivresse sa chatte l'homme sentait, à travers la fine paroi qui les séparait, le sex-toy glisser le long de la hampe de sa bitte encore plus emprisonnée qu'à l'accoutumé dans cet étroit passage mais il s'enfonçait sans résistance, retournant sans vergogne au plus loin, claquant ses cuisses sur les fesses rebondies de la jeune femme dans un libidineux tempo, sentant le corps ainsi pénétré se tendre, se cambrer sous ses assauts répétés, entendants les sons étouffés dans les draps de petits cris insolents pour au final se libérer ensemble, dans une parfaite harmonie, d'une jouissance assouvie lorsque son sexe cracha au plus profond et au plus immoral des endroits son jet blanchâtre ils restèrent là, immobile, l'un dans l'autre, lui débandant peu à peu dans ce cul insolent.
D'un dernier sursaut confus, il vit son sexe sortir de cette corolle, alors sans dire un mot il attrapa le plug posé là, à coté, et le remis en place avant d'aller chercher la clé des menottes pour libérer June de leur entrave, l'accompagnant vers la porte, il lui saisi la main lorsqu’elle fit mine de vouloir enlever son bandeau.
- Ma chambre d'ado est vraiment très moche, je ne veux pas que tu la vois ! Inventa-t-il comme excuse
Il ouvrit la porte et après un dernier baiser la referma derrière la jeune fille, pouvant maintenant aller libérer la mère qui silencieuse avait été contrainte d'assister à cet acte. XXI
C'est seul Nathan entra dans son loft. Ils avaient atterri il y a à peine une heure et comme convenue Julie était à l'aérodrome pour partir directement avec June. Elles avaient eu en projet il y a bien longtemps avec leurs camarades de louer un chalet et de partir tous ensemble pour la semaine du nouvel an et c'est sans aucune hésitation qu'il avait accepté se disant qu'elle devait profiter de ces moments et l'imaginant, hédoniste, prendre du plaisir dans les bras d'autres hommes. Mais pour autant son esprit ne tournait pas autour de ce sujet. Il avait aussi dû laisser Beth prendre le taxi. Elle avait profité de la place restante dans l'avion pour rejoindre Paris, enfin la région parisienne, pour prendre le meublé qu'elle avait loué le temps de trouver un appartement à son goût, mais ça, cela avait été décidé avant. Il s'était retrouvé seul à l'avant de l'avion, seul au poste de pilotage, et même si cette position était loin de lui déplaire, ses préoccupations l'assaillaient. Oui il savait qu'il avait été trop loin la veille au soir et il s'en voulait. L'alcool n'excuse pas tout, il était le seul fautif et à un moment donné il devra faire face, surtout si Beth le dit à sa fille ! mais osera-t-elle ? il en était certain, le tout était de savoir quand, de prendre les devants, encore une fois. Toutes ces questions se percutaient dans son crâne, imaginant tous les scénarii possibles, mais sa principale angoisse était l'affliction qu'il avait provoqué, l'épreuve que cela avait surement dû être pour Beth et l’amertume certaine de June si elle venait à l'apprendre. Alors il s'était retrouvé là, seul au bas de son avion à regarder le taxi s'éloigner vers l'adresse que Beth lui avait donnée, un appartement-hôtel tout proche et où il aurait pu la déposer mais il avait poliment accepté son refus lorsqu'il lui avait proposé, et maintenant le voilà seul dans son grand loft, au sommet de son immeuble à ressasser ses erreurs, à se retrouver dans le même esprit que 6 mois plus tôt, à se servir un verre, un truc fort, un truc costaud en attendant le sommeil qui de toute façon ne viendrait pas Depuis combien de temps était-il assis dans son fauteuil à regarder par la baie vitrée ? Une heure ? deux ? plus ? Alors que maintenant la neige qui se met à tomber, pourvu que les filles ne soient pas embêtées sur la route ! Non, elles prennent le train. Attraper le smartphone, consulter les horaires des trains, le trafic pour voir si il est pas trop perturbé et voir une pastille annonçant que l'on vient de recevoir des courriels, jeter un œil, le premier, en haut de la liste : -sans objet - elisabeth-coswool@gmail.com ! c'est elle ! avec son nom de jeune fille ! Fébrile, anxieux de ce qu'il va découvrir, de ce qu'elle a eu à lui écrire, il ouvre le message. " Salaud. Voilà le premier mot qui devrait me venir si on me parle de toi. Tu es un immonde salaud ! Me faire subir que que tu m'as fait subir l'autre soir ? oui, j’étais prête à tout pour toi, et merde ! Mais tu croyais quoi en agissant de la sorte ? me faire comprendre quelque chose ? tu avais un message à me faire passer ? Jusqu'à présent je n'osais imaginer à quel point cela à été dur pour toi ces dernières années. Ton accident, ta paralysie, par où tu as dû passer, quelles souffrances tu as dû affronter, j'avais envie de t'en parler, de te le dire mais trop pressée de te retrouver, par précipitation, par orgueil de ma part, j'ai d'abord pensé à un plaisir charnel et maintenant me voilà dans cette triste chambre à ressasser ce que j'ai vu, à ce "spectacle" que tu m'as "offert" devant mon portable, un verre de brandy à la main pour trouver le courage de t'écrire. J'ai bien compris que je m'étais trompé, non pas à ton sujet, mais à quel point j'ai sous-estimé ta douleur ! C'est elle qui t'as rendu ainsi ? aussi insensible à mes sentiments, ceux de ma fille ? et pourtant je t'ai bien reconnu aussi pendant que tu lui faisait l'amour, toujours aussi attentionné, attentif à nos réactions. Tu veux savoir si j'aurais aimé être à sa place ? c'est ça ? salaud ! oui ! oui j'aurais préféré y être, à voir comment tu la caressais, tu la traitais, avec toute cette douceur, cette délicatesse qui caractérise tes gestes. Oui je me rappelle avec envie tes mains sur moi, je sens encore leur chaleur sur mon corps, je ressent encore l'émotion qui me traversait quand tu jouais avec moi, quand tes doigts se glissaient dans ma culotte, se glissaient en moi en classe de permanence que nous partagions. Je chéri encore ces moments où nous étions entouré des autres qui faisaient sagement leur devoir ignorant ce que tu faisais de moi Me reviens toujours en mémoire notre dernière soirée; t'en souviens tu toi ? celle là même qui a fait de moi ce que je suis, ce que j'ai été et ce dont pour quoi je suis désespérément revenu vers toi. Cette soirée où tes parents dînaient chez les miens, où ta sœur était en stage pour le cheval et où nous avions réussi à leur faire croire que nous avions quelque chose, chacun de notre coté pour nous retrouver rien que toi et moi dans ta chambre, là où tu avais pris ma virginité quelques mois auparavant, cette fois où tu avais poussé un de tes jeux plus loin, comme à chaque fois. Que j'aimais tes jeux, insouciants nous étions. à peine dans ta chambre tu m'as demandé de me dévêtir, ce que j'ai fais tout de suite, me présentant à toi dans la nudité la plus pure pour la première fois, face à toi, pas par petit bout comme d'habitude, pas à la sauvette comme cela nous arrivait systématiquement, non, cette fois j me tenais face à toi qui était libre de me mater et je lisais tant d'envie dans tes yeux, tant d'amour, tant de sentiments ! je ne sais pas pourquoi mais tu as saisie ton bandana pour me le passer sur les yeux, quelle idée ? pourquoi ? timide mais tellement confiante je me suis laisser faire, laisser guider. Ainsi rendu aveugle, lorsque tes mains se sont posées sur moi j'ai eu un terrible frisson, j'étais déjà à deux doigts d'exploser, de venir à la simple perception de leur chaleur. je me souviens de ces mains parcourant mon corps, mon ventre, ma poitrine, mes seins, mon sex qu'elles avaient maintes fois visité, mais cette fois à travers le tissus de mon bandeau je sentais ton regard sur ce qu'elles étaient en train de me faire, puis ton souffle, tu t'approchait ton visage de mon intimité que je te dévoilais, que je t'offrais. Puis je sentis un contact plus délicat, plus doux, plus souple. Tu m'embrassais. Sentir tes lèvres, ta bouche à cet endroit provoqua en moi une décharge atomique et lorsque je compris que ta langue entrait en action au plus secret de moi j'avais l'impression que des milliers d'ailes de papillons s’agitaient dans mon ventre, voletant, virevoltant aux grés des circonvolutions décrite par ta langue. Un orgasme, un putain d'orgasme tu m'as offert là. Ce n'était pas le premier, mais celui là garde une saveur particulière. Tu t'es alors relevé puis je t'ai sentit t'éloigner un peu. Je me sentais stupide encore debout, les jambes tremblantes et sur lesquelles je sentais le plaisir que tu venais de me donner s'écouler, à la fois bête et honteuse, les bras ballants, ne sachant pas quoi faire de mes mains et t'imaginant là, devant moi, à me regarder ainsi, moi qui venait de jouir sans rien t'avoir offert en retour. Quelques bruits, diffus, sourd, je t'entendais te déshabiller, tes vetements tomber, te sentir te rapprocher de moi, me saissir et me guider sur ton lit où tu m'as fais m'allonger. Sur ce même lit où tu as balancé ma fille, la chair de ma chair, bastard ! Me faire m'allonger sur le ventre, m'obliger à me relever, juste mes fesses, me poster dans une position indéscente, totalement inconvenante. Je me sentais excitée, oui, excitée de ce que tu voulais de moi, tu pouvais me demander n'importe quoi. puis j'ai sentis ce que d'abord je pensais être tes mains se promener sur mes fesses, mon dos, contourner mon corps pour venir carresser mes seins qui pointaient vers le matelas, à cet instant j'ai compris que ce n'était pas un doigt, c'était plus gros, plus doux. Tu promenais ta queue sur moi en me disant :" tu aimes ça ma belle, tu aimes la bite " tu t'éloignas, pour mieux revenir derrière moi, lentement tu glissas ton sex entre mes lèvres intimes que je te présentaient, je me sentais rempli, comblée, pleine alors que tu progressais en moi, de plus en plus profondement, aussi loin que jamais auparavent, mes jambes devenaient coton, mon corps, mon ventre empli de toi qui entrais et sortais, glissais, coulissais dans un sordide bruit de quelqu'un courant dans des flaques d'eau. Combien d'orgasmes ais-je eu ? Cela doit flatter ton orgueil de salaud de lire ça ! Et puis tu es ressorti, sans avoir jouis, toujours en me disant "tu aimes la bite ma belle hein ? " instaurant le doute "Mais ce n'est pas moi qui te prends ce soir, moi je ne fais que regarder Eric prendre du plaisir avec toi" Eric ! tu te rappelles de lui ? Ce garçon qui me tournait autour, à qui je rendais le change pour que personne ne se doute pour nous. Bien sur tu te souviens ! tu étais jaloux ? Je m'en moquais de ce que tu disais, je savais que tu étais seul avec moi, je sentais ta présence, unique alors que tes doigts se glissaient dans ma bouche. Avec avidité je les prenais, les aspirais, les léchais jusqu'à tu me présentes une autre partie de toi, celle que j'attendais en silence, presque honteuse de penser cela, lorsque tu posas ton gland encore humide de ma mouille j'ouvris avec appétit mes lèvres voulant de ma bouche te rendre le plaisir que tu venais de m'offrir, et tu continuais quand même à déclamer "tu aimes la bite, mange là !" oui je la prenais dans ma bouche avec une légère modération au départ, rapidement remplacée par de la voracité, je la sentais s'enfoncer dans ma gorge, taper au fond, j'étais à la fois fière de te gober ainsi et excitée, mon Dieu, j'avais ta bite dans la bouche et j'aimais ça, j'adorais ça ! je ne trouvais ça absolument pas répugnant, j'en voulais plus, encore plus, toujours plus, et lorsque tu m'as délicatement prévenu, dans un souffle annoncé que tu allais jouir, sachant parfaitement ce que cela signifiait, j'ai continué voulant à tout prix connaitre ta saveur. Cette soirée fut la plus exceptionnelle de ma vie sexuelle et pourtant... Pourtant à t'avoir entendu me répéter que j'aimais "la" bite tu m'avais convaincu. Alors lorsque mon grand pére est décédé et que nous dû retourner en Grande-Bretagne, que je me suis retrouvé loin de toi, sans plus pouvoir te contacter, j'ai couché avec pas mal de garçon,voulant leur bite en moi, mais jamais aucun ne m'a offert ce que tu m'avais offert ... à chaque fois je les trouvais soit trop pressé soit trop dur, trop brutes .. ils n'étaient pas toi Lorsque j'ai rencontré Matthew je pensait avoir trouvé le bon, celui qui saurait te remplacer, il était plein de délicates intentions, mais ... Mais oui, c'était dur d'assumer être un homo en ces temps là... Tout ça pour t'avouer que tu n'avais pas complètement raison ce soir là. je n'aime pas "la" bite, c'est TA bite mon salaud que j'aime. Alors me voilà à attaquer mon 4eme brandy, excuse moi pour les fautes, je ne vais pas me relire snon je ne t'enverrais pas ce message. je t'aime, salaud et oui, j'aime ta bite, elle me manque ! Oui tu peux encore me demander ce que tu veux mais ne fais pas de mal à June XXII Élisabeth lui ouvrit la porte en grand, avec un son sourire de circonstance , sourire d'une hôtesse recevant poliment son invité, mais son visage gardait des traits graves, sa colère justifiée l'habitait encore. Nathan était finalement parvenu à répondre à son courriel, imaginant encore l'embarras dans lequel elle se trouverait une fois qu'elle le recevrai, surement incommodée à la relecture de ce qu'elle lui avait avoué . Elle lui avait écris au départ sous le coup de la colère mais au fil des gorgées de brandy qu'elle avoua boire tout en tapant sion message sur son clavier, elle lui avait ouvert son cœur, son âme. Son message il l'avait lu à plusieurs reprise, jusqu'à le connaître par cœur, parvenant à lire entre les mots que cette douce amie qu'il connaissait tant lui envoyait avec à chaque fois une boule au ventre , bouleversé des ces aveux sincéres même si exprimé sous l'influence de l'alcool. Il avait éprouvé ce besoin de la revoir et lui avait proposé en quelque mot, son message avait été clair :"je dois de voir, te parler de June et moi, t'avouer ce que tu ne sais pas, de parler de toi et moi, mais je veux te voir pour cela, te raconter en face". La réponse se fit attendre, mais deux jours après elle lui répondait sèchement :"demain, tea time, chez moi, reste sage !" Rester sage ! comme si elle avait eu besoin de le préciser ! ceci dit, elle le connaissait tant ! Jamais en sa présence il n'avait pu le rester à chaque fois qu'ils se voyaient à l'époque c'etait comme si elle l'appelait. Lorsqu'ils étaient ado il ne passait pas une journée où il ne parvenait pas à passer la main sur sa poitrine ou dans sa culotte, pas une journée où il n'avait ce coupable besoin de la toucher avec cette indéscriptible impression qu'elle en demandait autant, il ne pouvait se passer de la faire jouir pensant ainsi prouver ainsi son amour, car oui, il en était éperdument amoureux de cette fille, devenue femme, devenue maman... Il se tenait là, debout sur le palier, l'esprit dans ses pensées, ses souvenirs alors qu'elle l'invitait à rentrer. Elle était vêtue d'une longue jupe plissée aux motifs écossais et d'un cardigan boutonné sur un épais pull en mohair. Indécis sur la façon de lui dire bonjour, une chaste bise amicale, peu utilisée au royaume-uni ou une banale poignée de main ? Interrogation bête et futile au vu des raisons qui les ont ammener à se rencontrer, il esquiva alors en tendant la boite de "Laduré" qu'il avait acheté, sentant une imperceptible baisse d'animosité dans la posture de la maitresse de maison, d'un geste élégant, elle prit le paquet et l'invita à entrer. L'appartement était sans âme, sans vie. Les murs d'une couleur taupe et gris semblaient sortir d'un épisode d'une mauvaise émission de déco et était constitué d'une piéce avec un coin salon et une petite kitchennette attenante, la porte du fond devait donner sur la partie "nuit". Beth invita Nathan à s'asseoir sur le sofa face à la minuscule et unique fenêtre de ce clapier, il attendit alors que son hotesse s'installa dans le fauteuil qui lui faisait face pour s'assoir à son tour, entre eux le service à thé en procelaine amenait raffinement dans ce lieu désuet. Assise face à lui, les jambes repliées sous l'épais tissus de sa jupe, Beth tendit les bras vers la théiére dont elle versa le contenu dans la tasse à Nathan, celui-ci attendit naturellement qu'elle eu finit de se servir, de se verser un nuage de lait dans sa tasse avant de prendre la parole. Il était venu pour parler, il se devait de briser ce silence. "- Tout d'abord saches que je tiens énormément à June, ta fille est une jeune fille merveilleuse mais il faut que tu connaises la véritable nature de notre relation..." Il parlait d'une voix monocorde, filant avec une assurance artificielle le récit du début de leur liaison, tendant même à son interlocutrice le calepin témoin de leur contrat. Sans dire mot, elle l'écoutat, lu avec interêt le manuscrit sans laisser paraître la moindre émotion, refoulant surement au plus profond d'elle même sa colère, son dégout, son aigreur. Puis elle reposa le bulletin devant elle sur la table, le poussa de l'index, un geste fait sans dédain et posa à nouveau ses yeux dans ceux de Nathan. Troublé, ne sachant que dire, que faire pour tenter de se justifier il reprit la parole. - Oui j'apprécie énormément ta fille, mais dés le départ il n'était question de sentiment ... Il marqua un temps, comprenant à quel point ces paroles ne pouvaient le réhabiliter aux yeux de Beth, mais celle-ci ne broncha toujours pas ... Enfin de sentiments suffisament forts pour... elle est libre de faire ce qu'elle veut, là elle est partie avec des amis et ... Zut pensa-t il, encore une bourde, dire à une maman que sa fille est partie se faire empapaouter par tous les garçons qu'elle fréquente, en gros voilà son excuse ... Décidément, plus il parlait, plus i s'enfonçait en terrain glissant. Et ses yeux, glacials, qui ne cessaient de le fixer.... Non, elle, tient une place dans mon coeur je te l'assure, enfin, ce qu'il en reste car vois-tu un jour mon coeur a explosé, éclaté en deux morceaux, et l'un d'entre eux, le plus gros, m'a été enlevé, subtilisé. Echec et Mat Tu viens de me mettre mat pensa-t-il après s'être ainsi ouvert pour la première fois de sa vie... Non ! la partie n'est pas fini, cette larme au coin de l'œil, petit diamant brillant otant le costume de cette apathie dont elle faisait preuve. Il aurait pu continuer, s'appitoyer sur son sort, mais il préféra s'arrêter là dans la nostalgie, revenant à son personnage froid, provocateur, limite odieux. Je sais que tu aimes ma bite, je l'ai bien compris, mais je suis aussi persuadé que ce jour là je n'ai pas eu tord, tu aimes LA bite. Sur ces dernières paroles il se leva et se dirigea vers l'entrée en attapant son manteau au passage. Surprise, Beth voulu de le retenir mais elle n'eu juste le temps que de se lever en prononçant la première syllable de son prénom avant qu'il ne ferme la porte derrière lui. Stupéfait lui même de son geste, de ses mots, il restait là debout dans le couloir, derrière lui la porte close de l'appartement de Beth, unique séparation de cette étreinte dont il rêvait depuis plus de trente ans semblait vouloir arreter les sanglots qui pointait de part et d'autre. Oui, dans ce sombre couloir immonde il ressentait la detresse qui habitait cet appartement qu'il venait de quitter. Elle l'aimait, ne lui avait pas dit mais ses silences semblaient hurler des aveux. D'un coup, il fit volte face et frappa cette porte insensible. Elle ouvrit, les yeux brillants , encore humide mais plein d'espoir. Sans aucune retenue il passa son bras autour de la taille de la femme sur le pas de la porte et l'entraina avec lui vers l'intérieure. - Je t'ai promis de rester sage lors de ma visite - Effectivement ! - mais c'était la précédente ... - Dans ce cas ... Alors qu'il la poussa vers le dos du sofa, son visage plongea vers le sien, et leur lévres se retrouvérent, reprenant un chemin ignoré depuis tant d'années, inoublié, la saveur de sa bouche, la douceur de ses lippes contre les siennes. Enfiévrés, impatient, il faisait aller ses mains incontrollable le long de son corps, de ses hanches, fermes, ses fesses rebondies, puis ses doigts aggripaient l'épais tissus, le froissais, le faisait remonter, il glissa alors sa main sous cette jupe si sage en apparence pour se poser sur les cuisses fébriles de cette femme tout aussi impatiente que lui. Leur baiser se fit bruyant, bouillonnant, la fougue allait crescendo alors que ses mains remontaient au creux de cette vallée qui s'ouvrait, qui s'offrait à lui pour bientôt atteindre la culotte, insignifiant obstacle qu'elle négociérent avec une rapidité révélatrice de l'ardeur avec laquelle les amants d'hier se retrouvaient enfin. La main entra sans heurts avec la délicate peau lisse, glabre, infiniment libre. Surpris, Nathan eu un leger recul, interrompant son baiser. - Je me doutait bien que tu ne resterais pas sage - Et toi tu es une sacrée coquine ! Sans même sans être rendu compte elle lui avait ouvert la braguette et il se retrouvait le pantalon baissé, le sexe sorti du caleçon se tenait à l'horizontale, alors pour ne pas être en reste, il l'attrapap par les hanches et la retourna brusquement. Surprise mais conquise, elle le laissa la basculer en avant prenant appuie avec ses bras sur le dossier du canapé contre lequel ils se tenaient, puis il fini de lui relever la jupe, balançant le tissus ample sur son dos avant de lui descendre le tanga à mi-cuisse. Alors il pris sa queue entre ses mains pour la diriger vers se sexe humide qui attendait pour l'accueillir, cette grotte déjà ouverte, luisante, chaude il fit glisser son gland sur la longueur de cette faille avant de s'y engouffrer avec délice. Calmement il prit possesion des lieux, retrouvant avec ferveur ce fourreau doux, chaud et moelleux, comme si il avait été conçu pour lui alors que parvenait à ses oreille un soupir, un souffle, un "hooooommmmmmmeuuu" comme un soulagement, la fin d'une attente mutuelle. Sans briser la magie du moment il commença un délicat va et vient, un aller-retour profond dont chaque flux entrainait un nouveau "Mmmmoooaaammmammm" si délectable et provoquant un mouvement de tête de chaque coté, entrainant le balancement de la délicate chevelure blonde. Un coup à gauche, tantôt à droite. Sa main droite posée sur la fesse de sa maitresse, il n'avait d'yeux que pour ce tableau féerique qui se présentait à lui, loin d'être innocent il augmenta lentement la cadence et surtout l'amplitude de ses coups de reins, peu à peu enfonçant son pieu rendu luisant de plus en plus loin, accentuant la force des soupirs qui peu à peu se muaient en feullement puis en petits cris. Il aperçu alors la main gauche de Beth partir à la recherche de quelque chose, pour ne pas la laisser sans partenaire, il glissa la sienne dedans, leurs doigts s'entrecroisérent, leur main se mélangeaient, ses mouvements s'accentuaient, ses cuisses venaient à claquer sur celles de Beth dans un bruit sec malgrés le ploc provoqué par son humidité. Là sous ses yeux, il continuait de regarder sa queue aller et venir dans ce doux refuge, provoquant à chaque fois qu'il entrait en elle le sursaut de sa petite pastille toute rose, un inconvenant rebond de cette petite rosette. La main droite toujours posée sur la fesse, Nathan fit bouger son pouce pour venir indélicatement le poser sur l'orifice qui s'ouvrait peu à peu. Entre deux soupirs, il entendit - Oui, je confirme, tu es un salaud, mais je t'aime - Tu m'aimes ? ou tu aimes ma bite ? - J'aime ce que tu me fais avec ta bite salaud ! D'un coup plus puissant, moins dosé que les autres, sa queue glissa hors de se fourreau, sans retenu, sans remord, il la fit alors glisser entre les fesses qui s'ouvraient devant lui. Il fit quelques aller et venu le long de cette raie et sans même attendre le moindre consentement remplaça le pouce inquisiteur par son gland violacé qu'il poussa sans remords vers l'avant, l'enfonçant sans vergogne dans ce cul offert. Il sentit sa main se resserer autour de la sienne, il la vit tourner son visage vers elle, un visage marqué par l'inquiétude, puis la douleur. Sans aucune indulgence, il continua à pousser vers l'avant, s'enfonçant dans ce conduit si étroit qu'il en était totalement compressé, pris dans un étau. Les gémissements harmonieux firent place à des hurlements etouffés, retenus pour ne pas alerter les voisins qui de toute façons, avec des murs aussi fins ... Elle semblait vouloir lui dire quelque chose, mais se retenait aussi alors qu'il continuait son indecente et difficile progression, il en avait mal tellement il était à l'étroit, il aurait dû arreter, mais c'était trop tard, il continuanit, sans relâche jusqu'à sentir ses cuisses entrer en contact avec la délicate peau des fesses qu'il était en train de posséder. pour sentir sur ses couilles couler l'humidité qui ne cessait de couler de cette chatte qu'il venait de quitter. Alors il resta là, immobile, sentant chaque parcelle de cet orifice qu'il sondait s'accoutumer à cet insolent visiteur. Avec délicatesse il pu reprendre ses mouvements, peu à peu la main autour de la sienne s'ouvrait, le visage qui lui apparassait de temps à autre avait les traits marqués de la douleur; mais les yeux ! les sourcils en pointe trahissant l'interrogation "Qu'es tu en train de me faire encore mon salaud ?" et au fond des yeux des vagues de plaisir succedaient à celles de la honte de se faire ainsi posséder par cet endroit inapproprié. De moins en moins prisonnier de cet étroit fourreau, Nathan sentait bien que le plaisir prenait l'ascendant sur la pudeur, pouvant ainsi augmenter délicatement la cadence il glissait au creux de son cul et dans un bestial soupir qu'ils libérairent de concert jouirent enfin ensemble, la première fois depuis si longtemps. Alors que son sexe giclait encore de ses derniéres gouttes au fond de l'orifice le plus sombre de Beth, Nathan en bon salaud lui glissa à l'oreille - Pour ma part, je sais que j'ai raison et que tu aimes LA bite. Sans même attendre une réaction, il sortit de son antre, remonta son pantalon et se dirigea vers la porte. en l'ouvant, pour tout au revoir il dit à Beth encore inerte sur le dossier du divan - Viens chez moi au nouvel-an, on fera le reveillon ensemble. XXIII Nathan se dirigeai vers sa cuisine pour reservir Jérôme lorsque la sonnette retentit, un coup d'oeil sur l'horloge du four lui confirma qu'elle était extremement ponctuelle, sans même prendre le temps de s'arréter il ouvrit la porte en passant devant et continua sa phrase comme si de rien n'était. - ....Et pour les douanes ? tu as pu voir avec eux ? Son interlocteur marqua un temps avant de répondre, eu un mouvement pour se lever afin d'accueillir comme il se doit cette dernière invitée, mais les mots de son hôte lui revinrent en tête et il se força à faire taireà sa galanterie habituelle et répondit à la question. - Oui, c'est bon, j'ai vu Fred du bureau des douanes et tout est en ordre, il ne nous reste plus qu'à nous lancer dans l'aventure. Tout en versant les coktails dans les verres, Nathan continua la conversation en continuant d'ignorer Beth qui venait d'entrer, elle se tenait là sur le pas de la porte, se demandant surement si elle devait rester ou si elle devait partir. Aprés tout, il lui avait juste demandé de venir et lui avait envoyé le taxi qui l'avait déposé devant chez lui. Timidement, elle fit un pas vers l'avant, entra dans le loft et ôtant son manteau qu'elle accrocha à la potence à coté d'elle. Elle portait une robe à son image, à la fois classe, discrète et diablement sexy avec son corsage légèrement pailleté et un décolleté en cœur qui mettait sa poitrine en valeur si tant est qu'elle en eu besoin et d'une robe patineuse qui s'arrêtait juste au dessus des genoux. Aux pieds des escarpins à talon haut soulignaient avec charme le galbe de ses mollets gainés. D'une démarche qu'elle voulait surement assurée elle s'approcha avec grâce du coin salon où elle décida de prendre place sur le canapé, à coté de Jérôme qui avait du mal de la quitter des yeux, le fauteuil libre en face du canapé était surement la place de Nathan comme en témoignait le verre encore à moitié plein placé devant. Alors qu'il n'avait prêté nullement attention à son entrée, comme si elle n'avait pas été là, Nathan revint vers ses invités tout en continuant à deviser avec Jérôme à propos de cet avion dont ils allaient faire l'acquisition et déposa chacun d'eux un verre. Un second whisky pour Jérôme, amateur de cette boisson, et un Malibu-ananas devant Elisabeth. Il avait remarqué à Noël que ses goûts n'avaient pas changés en matiére de cocktails. Les hommes continuérent à discuter, à planifier leur projet, ils étaient parvenus à convaincre des investisseurs pour acheter un petit jet et avaient en projet une petite compagnie privée afin d'emmener des hommes d'affaires en déplacement un peu partout en France et les pays limitrophes. En ces temps où le web prenait une place de plus en plus imporatnte dans la gestion des contrats c'était un peu risqué mais ils prenaient le pari fou que parfois la présence d'l'homme sur place avait une importance. Leurs projets ambitieux demandait beaucoup d'implication et ils ne devaient rien laisser au hasard, alors ils profitaient de ce repas pour finaliser certain détail et dans ce dialogue Beth se sentait souvent de trop, inutile à les écouter ainsi parler. Nathan s'en rendait bien compte, mais il ne faisait rien pour elle, pour l'aider à se sentir plus à l'aise, moins à l'écart, l'aider à se sortir de se mal être dans lequel il se plaisait à l'avoir mis. Au fur et à mesure du repas toutefois, il remarquait son sourire à chaque plat qu'il présentait, le menu se soir ne devait rien au hasard, il avait préparé avec soin les plats qu'elle préférait dans chaque étapes, le fois gras sur pain d'épice en entrée était la seule note la plus sophistiquée, il avait ensuite enchainé avec un simple carré d'agneau accompagné de pommes de terre au four et aprés le fromage il s'appêtrait à emmener la mousse au chocolat fait maison quand Jérôme souleva un nouveau détail à propos de leur projet, un presque rien qui aurait pu avoir de grave conséquence, ensemble ils quittérent la table retournant vers la partie salon et sa table basse sur laquelle leur dossier était resté, c'est à cet instant que Jérôme s'adressa à Beth pour la première fois. - Et vous ? puis-je vous demander votre avis sur ce sujet ? Prise en dépourvu, Elisabeth resta muette et sans même lui laisser le temps de réagir sur le fait que l'on s'adressait à elle, Nathan enchaina. - Viens Beth, nous allons prendre le dessert au salon, puis il fit posa le doigt sur une page, comme pour faire remarquer à son complice le détail en question. Jérôme se plongea dans l'étude du sujet tandis que Nathan se dirigea vers la cuisine pour en ramenner les dessert. Chacun repris alors sa place comme pour l'apéritif, Jérôme et Beth sur le sofa et Nathan face à eux sur le fauteuil où il s'installa aprés avoir donné les coupes à ses convives. Tout en dégustant machinalement le dessert Jérôme, qui avait discrétement défait le bouton de son patalon pour favoriser sa digestion, restait plongé dans l'étude du dossier, il commença alors à expliquer à Nathan que pour ce soucis de taxes il irait en parler avec ... Il n'eu pas de quoi finir sa phrase qu'il échappa sa cuiller qui tomba sur son entrejambe, tachant de chocolat son pantalon clair. Sans même attendre, dans un reflexe purement conditionné, Beth se redressa et plongea un coin de sa serviette dans la carafe d'eau toute proche et approcha le chiffon trempé de la partie maculée pour venir la frotter avec entrain. - Oula, attention le chocolat, si on ne l'enleve pas rapidement la tâche risque de ne pas partir ensuite ! Pour s'affairer ainsi, elle se plongea en avant, plaçant son magnifique décolleté sous le regard pernicieux du maladroit. Entre cette main féminine qui s'affairait en ces lieux fort sensible et la vision qui s'offrait à lui, il n'avait le pauvre que peu de chance de résister si bien qu'à chaque passage de la serviette dégoulinante la bosse que formait son pantalon prenait de l'ampleur alors que de son coté Nathan renchérissait sur le dossier - Ok pour les taxes, mais surtout il faudra demander à quel moment on peut les regler afin que l'on puisse gerer notre trésorerie en fonction Beth continuait à s'activer et au fur et à mesure que la tâche disparaissait le pantalon s'imbibait et ce qui se reveillait à l'interieur manquait de place et commençait à vouloir sortir par la braguette qui s'ouvrait au rythme de l'érection. Elle aurait peut-être dû se sentir génée, mais elle continuait malgré tout à frotter une tâche qui avait maintenant disparue, le regard plus attiré par le gland timide qui apparaissait. Nathan assistait amusé à la scène qui se tramait devant lui, pensant que décidémént se sofa tandancieux avait été le témoin silencieux de jeux audacieux, et son complice de toujours contina de lui parler des ces taxes en reprennant une cuilléré de mousse qui bien malencontreusement tomba elle aussi. Beth se releva alors et se posa face à lui, tournant le dos à son premier amant mais avec un décalage suffisant pour que celui-ci constate qu'elle profitait de cette position pour sortir le sexe tendu de son ami chapauté d'un soupçon de mousse, et c'est avec un brin de surprise qu'il vit cette femme superbe s'arc-boutter et poser sans complexe ses lèvres sur l'entremet là même où il avait chut. D'une simple caresse de la langue, elle ota avec délice la tâche sucrée et sa gourmandise la fit trainer encore un peu. De sa main droite elle se saisie de ce pieu qu'elle dégagea entiérement du pantalon avant de poser les lèvres autour et petit à petit les faire glisser sur sa longueur. Ne souhaitant pas rester simple spectateur cette fois Nathan approcha les mains de la jambe droite de Beth tout en continuant la conversation, Il la sentit frissonner lorsqu'il le ceint alors au dessous du genou, et au fur et à mesure que la bouche gourmande descendait le long du chibre de son partenaire, il les faisait remonter, entrainant dans son sillage le tissus leger de la robe. Un instant, elle stoppa sa progression, il se trouvait au milieu de la cuisse, encore quelque centimétre pour découvrir si elle portait bas ou collant, arrêt prémédité ? surement ! elle remonta alors un peu, reprit son souffle, fit couler un peu de salive sur le sexe tendu dans sa bouche, suivant le mouvement Nathan redescendit un peu les mains. Sa cuisse restait à la fois ferme sous la caresse et tendre. Elle reprit alors sa progression, permettant à son fricoteur de reprendre lui aussi sa course. Voilà, la limite, le haut des cuisse, Nathan sentit le contact direct avec la peau nue, délicate, fine et dont la douceur valait sans contexte celle de la soie des bas qu'il venait de dépasser. Elle s'arretat à nouveau avec malice, obligeant encore une fois Nathan à s'arreter dans sa progression, enragé d'être ainsi à quelque centimètre... Alors que Jérôme, le sexe de plus en plus enfoncé dans ce délicieux écrin, tentait de poursuivre le dialogue avec son partenaire, il continuait à parler de taxe, de kéroséne, de frais de hangar mais cette diablesse reprit sa charge et avala entiérement sa queue alors que derrière elle Nathan glissait sa main au creux de son entrecuisse, découvrant avec stupeur qu'elle ne portait rien en d'autre que cette robe et ses bas. Avec délicatesse, il glissa ses doigts sur cette fente trempée qui s'offrait à lui, de son autre main il releva le tissus permettant aux regard un idiscret accés à cette zone qu'il flattait fébrilement. Elle se cambra légèrement, offrant une vuemagnifique à son mateur sur ses fesses rondes et sa chatte ouverte alors que sa bouche faisait de langoureux aller et retour sur la queue de Jérôme. Tant bien que mal, les hommes continuaient leur discussion, alors que de sa main elle branlait l'un d'eux, allait carresser ses couilles tandis qu'elle l'enfonçait dans sa bouche. D'un geste il fit glisser une des bretelles de son corset, permettant à un sein de se libérer, un sein qu'il empoigna avec ferveur avant de pincer avec délicatesse le téton qui s'offrait à lui. De son coté Nathan se releva, sans que ses doigts ne quittent le refuge dans lequel ils s'étaient glissé, rencontrant la douce et chaude humidité d'une chatte qu'il s'apprêtait à penetrer, ses doigts qui dansaient dans se vagin offert jusqu'à atteindre la zone recherchée, jusqu'à la palper, la flatter. Les jambes de Beth tremblaient, avaient du mal à la soutenir si bien qu'elle se reposait le plus souvent sur son poignet. De sa bouche remplie sortait de longs borborygmes indecents. Alors il défit sa ceinture et fit descendre son pantalon, se plaça juste derrière elle, lorsqu'il sortit ses doigts trempés de cette caverne dégoulinante se fut pour y déposer son gland, et sans rien attendre de plus s'y engouffra d'un trait, provoquant un redressement de la femme réjouie d'être ainsi prise. D'une main ferme qu'il posa sur sa nuque, il la rabaissa au niveau de cette queue qu'elle venait de lacher et sans resistance aucune, elle la remit à l'endroit qu'elle venait de quitter.. Il débuta ses va et vient alors qu'il regardait les montée et descentes de ce crâne sur la queue de son ami, parvenant à se baisser pour atteindre la poche de son pantalon, il en sorti un preservatif qu'il jeta sur l'assise du sofa à coté de lui, faisant dans le même temps claquer son autre main sur la cuisse de celle qu'il possedait du coté où il avait jeté le petit sachet pour attirer son attention. Jérôme prit le petit étui qu'il ouvrit, elle se recula alors pour qu'il puisse poser le préservatif alors que Nathan la fit basculer avec lui, sans sortir de son refuge il se retrouvait assis sur le sofa à coté de son ami en train de s'encapuchonner, Beth allongée sur son ventre il la fit se tourner pour enfin se retrouver face à face. Cette fois, et pour la première fois depuis qu'ils se retrouvaient, elle avait le dessus, le contrôle, enfin le croyait-elle. Les hommes continuaient toujours à discuter entre eux, mais depuis un moment, et même si il avaient été sérieux au début, leurs phrases n'avaient aucun sens, aucuen suite logique, et alors qu'elle ondulait sur lui, les yeux dans les siens, Nathan posa les mains sur ses fesses et glissa sans permission un doigt entre elles, un doigt qui se dirigea directement vers son oeillet encore douloureux de l'intromission qu'il avait subi quelque jours avant, un doigt qui ne rencontra aucune résistance quand il voulu s'introduire au centre, un doigt, puis un autre alors que Jérôme se relevait. Beth ne broncha pas mais vint poser sa main droite sur ses fesses, sans entraver Nathan dans son indescente exploration. -J'ai juste un requête, dit elle timidement - expose toujours - Il n'y a qu'un homme qui m'a prise par là, et je veux que cet orifice ne reste que pour lui. Jérôme se présenta alors devant le couple, le sexe prêt lorsqu'ils changérent de position. Nathan resta allogé sur le dossier du canapé alors que Beth se releva, laissant la queue luissante quitter sa chatte ouverte, elle passa alors les jambes l'une aprés l'autre par dessus son amant, faisant volte face pour lui présenter son dos et s'abaissant en prenant sa queue dans la main droite, maintenant face à elle se trouvait une autre queue à l'horizontale au niveau de son visage, elle l'a saisie de sa main libre, une queue dans chaque main, elle en dirigea une dans sa bouche tandis qu'elle faisait coulisser l'autre sur son sillon dégoulinant avant de l'entrainer entre ses fesses où elle l'enfonça avec ardeur, transperçant sans difficulté sa rosette qu'elle offrait à son amant. S'empalant peu à peu elle prennait soins de garder l'autre bite dans sa bouche, le goût du latex gachant la douceur de la fellation mais elle continuait son ardente descente le long de ce pieu qu'elle enfonça entierement en elle, jusqu'à la garde, elle commença alors à monter et descendre sur la hauteur que ses jambes lui permettaient, Nathan se laissait totalement quelques temsp avant de la passer ses bras devant les épaules de Beth pour la faire basculer en arriére, cette fois, elle était totalement couchée sur son ventre avec ses pieds à l'interieure des jambes de la femme l'empechait de les rassembler et J'érôme, le sexe ainsi libéré de cette bouche gourmande s'approcha de leur centre, presentant son gland à l'entrée d'un chatte ouverte, gonflée et avide de désir. Il le fit aller de haut en bas le long de cette fente qui s'offrait à lui avant d'y entrer avec délicatesse. La bite toujours serrée dans cet étroit canal, l'entrée de son complice accentua l'enfermement, mais il l'entendit gémir, soupirer, et il sentait tout son corps allongé sur lui s'abandonner totalement. La maintenant sous les fesses avec l'aide de son comparse, il avait un peu plus de marge de manoeuvre ce qui lui permit d'onduler du bassin à la cadence de Jérôme bien plus libre de ses mouvements, cadence rythmée au grés des feulements qui leurs parvenaient, feulements qui se muérent en grondement et lorsque dans un ultime assaut Nathan explosa au fond de son séant, qu'il sentit la bite de jérôme enfler à travers cette mince paroi, annonçant qu'il venait de jouir lui aussi, alors que les klaxons des fêtards retentirent dehors ce fut un rugissement qui sortit du fond de la gorge de Beth. Nathan lui glissa alors à l'oreille "bonne année mon amour" et l'embrassa délicatement dans le cou. Jérôme, sans aucunes cérémonies, se redressa, se rhabilla et sorti, comprenant quà présent il était l'heure de laisser les tourteraux se retrouver pour de bon. Nathan brisa le silence le premier. - Viens vivre ici - Et June ? - Elle rentre demain soir, je 'en occupe, et j'espère que tout ira bien. Inquiet lorsque la porte s'ouvrit, Nathan avait décidé cette foi de faire face et lorsque June s'approcha, avant même de lui souhaité la bonne année il lui dit, l'air grave - June, il faut qu'on parle - Oui Commandant, mais pour ma part, je dois emettre une objection ... elle baissa la tête ... Voir une révision de mon procés, disont que je fais appel ... XXIV
Le petit avion s'était à peine immobilisé à coté du hangar que Julie descendit de sa voiture pour accueillir ses amis. Pour elle et June le programme était simple : filer en à la gare TGV de Marne-la-Vallée pour prendre le TGV en compagnie de leur groupe de camarades étudiants pour profiter des joies de la montagne et passer un nouvel an entre eux. Heureuse de se retrouver, les deux amies s’embrassèrent chaleureusement, - Salut vous deux ! Alors vous avez passé un bon réveillon ? Elle avait posé sa question en se doutant de la réponse, mais l'air sombre de Nathan l'interpella, elle sentait en lui un doute qui l'envahissait, lui qui avait semblé si serein l'autre soir semblait emprunt d'un tourment que June ne semblait pas percevoir, Salut ma belle ! Alors pour commencer je te présente ma maman qui vient vivre aussi à Paris Nathan aidait une femme à descendre de son appareil, une belle femme à l'allure distinguée et au regard sombre qui s'adoucit en croisant le sien au moment de la saluer. Les présentation ne tardèrent pas, les filles avaient un horaire plutôt serré et elle s’engouffrèrent alors dans la petite twingo de Julie pour partir de leur coté, je l'ai trouvé étrange Nathan, comme plus distant, je me trompe ? Plus distant je ne sais pas vu ce qu'il m'a fait l'autre soir, mais effectivement lorsqu'il est en présence de ma mère il n'est pas vraiment le même Tu crois qu'il y a eu quelque chose entre eux ? Je ne sais pas, et toi alors ? Tu as réussi à convaincre les autres de laisser venir ton Antoine ? Oui, il sera à la gare avec nous ! Je t'avoue que j'ai trop hâte ! Je suis en manque de sexe moi ! C'est vrai que tu ne l'as pas vu depuis un moment ! Rien depuis combien de temps ? La dernière fois, avec vous ... Ah oui quand même ! Et toi, tu vas devoir faire ceinture alors cette semaine ? Non, j'ai l'autorisation de mon commandant, si un garçon me plaît ... ou une fille, mais dis moi, comment comptes-tu retrouver ton homme ? Tu as prévu quelque chose de particulier ? On verra, mais j'ai pas mal d'envie de choses nouvelles oui ...
Elles arrivèrent à la gare et Julie trouva rapidement de quoi se garer, une place de parking en plus à payer, mais bon, vu le moment de détente qu'ils avaient prévu cela en valait la peine, de plus Nathan en payait un majeure partie vu que June l'accompagnait. Le temps d''attraper leur bagages et de filer sur le quai retrouver la petite bande qui les attendait. Antoine se trouvait là, un peu en retrait car il connaissait peu de les autres membres du groupe et Julie s'empressa de lui sauter au cou, trop heureuse de retrouver enfin son chéri, à peine le temps de présenter la partie de la bande qu'il ne connaissait pas et les voilà pénétrant dans leurs wagon à la recherche de leurs siège que déjà le train commençait à partir.
Les discussions fusaient de toute part, chacun s’enquérant du déroulement des fêtes de Noël des autres. Quelques couples ça et là les avait passé ensemble et pour certain cela avait été le jeu d'un réveillon dans la famille de l'un et du repas chez l'autre le lendemain. June restait comme à son habitude dans son coin à écouter les conversations lorsque Matthieu vint l'interroger à son tour. Matthieu était ce garçon de troisième année qui depuis quelques temps s'approchait d'elle. Sans essuyer de refus catégorique il en déduisant donc à juste titre qu'il pouvait aller plus loin avec cette rousse magnifique, il usait donc sans abus de son charisme et de sa stature sportive. June lui répondait avec empathie, l'envie sans doute pour elle aussi de profiter de ce séjour pour pouvoir aller plus loin avec lui, après tout, n'avait-elle pas eu la bénédiction de son "Commandant" ? Mais Julie n'y prenait pas plus d'attention que ça, elle se collait au corps d'Antoine, posant sa main sur sa joue, la descendant lentement vers ses épaules et jouissant avec délice de ses baisers. Était-ce le manque ? L'impatience ? ou simplement l'envie qui l’entraîna à vouloir aller plus loin, là, tout de suite ! D'un bond mesuré elle se releva prenant sa main dans la sienne et l’entraîna avec elle sous le regard amusé des autres qui les regardèrent se diriger ensemble vers l'extrémité du wagon. Dans un fougueux baiser, elle le poussa contre la porte des toilettes qui coopéra en s'ouvrant sous leur poussé. L’exiguïté des lieux ne pouvait rendre leur union aisée, encore debout elle lui défit la ceinture et la braguette pour dans le même élan glisser la main dans le boxer déformé par le volume inflexible de ce qu'il était sensé protéger. Ses doigts se resserrèrent avec douceur autour de cette colonne de chair à la douceur exquise tandis que de son autre main, quelque peu aidé par celle de son compagnon, elle dégageait le tissus du pantalon pour le faire descendre le long de ses cuisses pour avoir un accès total. Humidifiant sa bouche, passant sa langue couverte de salive sur ses lèvres, elle tenta de descendre son visage à hauteur de ce présent qu'il lui offrait, se retrouvant assise sur la cuvette, seul possibilité pour elle, pour eux, de parvenir à leur sensuelle envie. Sensuelle malgré le lieu, malgré son siège, malgré les flaques de pisse laissées par un malandrin venu se soulager au moment du départ ... Oubliant les désagrément, elle posa sa bouche humectée sur le gland duveteux de ce garçon debout face à elle, décidée à tant lui en donner. Elle l'entendit pousser un soupir alors qu'elle commençait à coulisser doucement le prépuce le long de ses lèvres gourmandes, posant sa langue contre, elle ne lâcha pas encore sa main qui amorçait un lent va et vient au rythme des ondulations du train. Tendrement sa tête pivota, faisait glisser sa bouche en dessous de la hampe tendu, faisant jouer sa langue sur le frein lentement elle glissa sur la longueur, enduisant de sa salive la chair bandée. Sa main parvenant dans le même temps à continuer ses langoureux aller et retour, elle posa sa langue sur le scrotum, léchant goulûment entreprenant l'accroche d'une couille qu'elle parvint à gober entièrement. Sa main ne quittait pas sa cible, elle le sentait se tendre, elle percevait des variation dans la posture de son corps alors que cette fois sa bouche remontait ce bâton magique qu'elle n'allait pas tarder à prendre en bouche. Ho oui elle voulait cette queue légèrement tordue dans sa gorge, elle voulait le sentir lui appartenir tandis qu'il se retiendra, elle ne le lâchera qu'uns fois qu'elle en aura fini avec lui ! Alors d'une envolée elle le remis dans sa bouche et dans le même élan l'enfonça au plus profond de sa gorge, sentant ce duvet délicat de son gland glisser le long de son palais avant de lui écarter la gorge. Il était au fond. Le train continuait son chemin avec un imperceptible roulis, imperceptible pour celui qui était assis mais la positon debout étant plus délicate à tenir, elle sentant le corps de son galant tanguer au gré des secousses, accentuant langoureusement le doux coulissage entre ses lèvres avides. Relevant les yeux vers lui, elle prenait soin de garder se sexe en bouche tout en le branlant vigoureusement de sa main droite et lorsqu'elle le sentit se contracter, lorsqu'il la prévint poliment qu'il allait jouir, à sa grande surprise car ce n'était pas la première fois qu'elle le suçait et qu'elle allait aller au bout, elle posa ses lèvres au bout de son manche lorsque quelqu'un frappa à la porte
- Contrôle des billets ! Ha bin tiens, c'était le moment ! Sans le quitter dur regard, alors qu'elle découvrait un instant de panique dans ses yeux, elle l'enfonça un peu plus en accentuant la cadence de sa fellation, pas question qu'elle s'arrête là ! Et il s'en rendit compte se laissant complément aller à jouir dans cette chaleureuse bouche qui appréciait sans détour la récolte qui y coulait maintenant, alors toujours sans le quitter des yeux elle se releva, déglutissant avec grivoiserie en allant ouvrir la porte sur laquelle le contrôleur s'apprêtait à frapper à nouveau. -Vous pourriez répondre quand on frappe , billet s'il vous plaît ! Je vous l'accorde monsieur, mais j'avais la bouche pleine, toi tu auras pu répondre ! Dit-elle à ce pauvre Antoine qui se cachait derrière elle pour refermer son pantalon. Mon billet je ne l'ai pas sur moi, mais il est à ma place la-bas prés de mes amis, tout comme le sien je suppose, Ah oui, je vois, vous savez qu'il est interdit de se rendre à deux aux toilettes ? Ooooh zut, venez avec nous, comme ça nous serons trois,,, Le pauvre contrôleur rougi, incapable de mette la jeune fille à défaut, Julie le sentait bien qu'il commençait à perdre pied Vous comprenez monsieur, on est jeune et cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu Bon ça ira pour cette fois, vos billets maintenant ! le contrôleur et Antoine derrière elle, Julie toute fière retourna vers le groupe et June lui tendit sa doudoune dans laquelle elle trouva son titre de transport sous le regard complice de son amie. Julie reprit sa place l'esprit aiguisé par l'audace dont elle venait de faire preuve, à ses côtés Antoine se rasseyait aussi, percevant en lui un soupçon de suffisance vis à vis du regard que les autres lui portaient. Oui, elle l'avait sucé dans les chiottes, mais elle ne comptait pas s'arreter là ! Elle posa sa tête sur son épaule, geste tendre auquel il répondit en déposant un baiser sur son crâne tout en lui prenant la main. Mutine, elle tourna les yeux vers lui et guida sa main vers ses cuisses. J'adore les voyage en train, lui dit elle dans l'oreille J'avoue que tu me les fais aimer aussi Sa main ne resta inactive, lentement elle caressait son jean, Julie pouvait sentir la chaleur qu'elle dégageait à travers l'épais tissus, l'invitant à aller plus loin, elle laissa négligemment ses cuisses entrouvertes, laissant au membre explorateur un libre accès. - Mais j'ai quand même un peu hâte d'être arrivé, d'être à ce soir Ah oui ? Je me demande bien pourquoi ... Car j'ai envie de la sentir entre mes fesses ... Elle le sentit se tendre, secoué par un électrochoc. Amusée elle porta sa main sur son pantalon, directement à son entrejambe, posa la paume sur ce sexe qui se réveillait déjà... J'ai l'impression que toi aussi tu as hâte ? Il serait faux de dire non … XXV
Bien emmitouflée dans le plaid qui traînait toujours sur le canapé, Julie regardait dans l'âtre l'hypnotique spectacle des flammes crépitantes. Seule, elle faisait le point sur cette semaine qui touchait à sa fin, ayant préférée s'isoler du reste du groupe parti skier, bien consciente que son niveau était bien en deçà de la plupart de ses amis. Perdue dans ses pensées, un bruit la fit sursauter, quelqu'un venait de rentrer, zut ! Elle pensait être encore tranquille une bonne heure avant qu'ils ne reviennent pour préparer la soirée de réveillon. Tournant les yeux vers la provenance du son qui l'avait extirpé de sa rêverie elle vit avec plaisir son amie June s'approcher d'elle, ôtant sa doudoune son immense et magnifique sourire lui illuminant le visage, sans attendre, elle s'approchant du sofa où elle vint rejoindre sa camarade entamant la conversation.
Alors toi ! Ça n'a pas l'air d'aller fort aujourd'hui ! Quelque chose ne va pas ? On peut dire ça oui mince ! Excuse moi de ne pas être venue vers toi plus tôt, mais tout me semblait bien aller et je voulais te laisser tranquille avec Antoine Merci, je comprends bien, et toi tu étais plutôt bien avec Mat Oh, détrompe toi, je donne juste le change tu sais, Le change ? Comment ça ? Et bien si je te le dis, tu me promets de ne rien révéler ? Je lui ai promis moi de ne rien dire ! Bien sur, je sais garder tes secrets coquins Forcement, et bien Matthieu est gay, mais il ne veut pas que cela se sache au sein du groupe... Donc tous les soirs lorsque vous aller vous coucher, partageant la même chambre ? Et bien il ne se passe rien, répondit la jeune anglaise tout sourire Zut, et moi qui croyais que … Ne t'en fais pas, je n'ai pas besoin de ça, après tout un peu de repos ne me fait pas de mal, déclara-t-elle avait un petit clin d’œil malicieux, et toi ? Pas trop fatigué de tes nuits ? Ne m'en parle pas, c'est loin de se que j'imaginais … Ah oui ? Tu veux en parler ? Disons qu'Antoine est loin d'être un garçon doux depuis notre arrivée, il se comporte comme si j'étais sa « chose », tous les soirs il me donne l'impression que je suis sa pute, il me baise sans ménagement avant de s'endormir. Si je te dis que cela ne m'étonne pas, tu me crois ? Comment ça ? Tu sais, quand tu n'es pas là, il parade devant nous, il drague toutes les filles que l'on croisent sur les pistes, moi je fais genre que je ne le remarque pas mais à la limite il s'en fout, Pourquoi faut il toujours que je tombe sur ce genre de connard ! Là, je ne peux pas t'aider à trouver la réponse
Prise d'un sanglot qu'elle ne pouvait refouler, Julie se lova dans les bras que son amie lui ouvraient, y cherchant un début de réconfort, retrouvant avec un délice interdit son odeur corporelle. D'un geste délicat, June posa son pouce sur la joue essuyant la petite larme qui commençait à couler. Non ma belle, ne pleure pas pour ce con là si il n'en vaut pas la peine ! Ce n'est pas pour lui que je pleure, mais à cause de lui ! Laisse tomber, tu trouveras mieux Je sais que cela existe, puisque tu l'as rencontré ! Ahahah, June parti dans un éclat de rire, mais détrompe toi ! Entre le Commandant et moi ce n'est que du sexe ! Oui il est doux et attentionné, mais il ne m'aime pas, pas plus que je n'ai de sentiments pour lui ! Pourtant vous sembliez si proches, si complices...
Julie se rendit compte que c'était la première fois avec son amie qu'elle évoquait cette soirée passée à trois, refoulant un nouveau sanglot en s'avouant à elle même que cela avait été son dernier, son seul véritable orgasme comme jamais elle n'avait connu. Enfin, elle n'avait pas compté combien de fois elle avait jouit ce soir là mais chaque jouissances avaient été unique et si profonde, d'y repenser elle sentait déjà son ventre la chatouiller. Sans qu'aucune d'entre elle n'y pense, leurs corps peu à peu s'étaient rapprochés, leur visage se resserraient, les bras de June formaient un couvent accueillant, havre de paix, de sérénité, de douceur dans lequel Julie aimait à se perdre. Mais un couvent qui n'avait rien de catholique. La joue encore humide d'un sanglot à peine refoulé, Julie tourna la tête vers celle de sa camarade, croisant les yeux d'un vert si profond que son âme s'y perdait. D'un mouvement bref du cou, elle approcha sa bouche n'osant quémander un inéluctable baiser qui ne tarda pas à venir tant les deux amies en sentaient l'envie. Un baiser suave qui ne laissait les mains inactives, sans quitter leurs lèvres chacune des mains se glissaient sous les pulls à la recherche de la douce chaleur d'une peau amicale, le contact de la main encore fraîche de June sur son ventre lui glaça un court instant le corps, mais la chaleur de leur étreinte lui fit rapidement oublier ce désagrément alors que sa main à elle parvenait déjà à se glisser sur la dentelle du soutien-gorge masquant avec difficulté l'apparition pointue du téton à la recherche de plus de sensations. Leurs langues se mêlèrent avec une douce ferveur, une rage d'impatience pour des langues qui se retrouvaient enfin, des bouches qui se quittaient pour me se retrouver, qui s'éloignaient quelques courts instants pour replonger ensemble dans les secondes suivantes. Des souffles qui se saccadent, s'accentuent alors que les pulls sont soulevés, ôtés avec empressement de part et d'autre que déjà les soutien-gorges se trouvent dégrafés et June plonge avec gourmandise son visage sur sa poitrine nue, posant ses lèvres sur l'auréoles brune de son sein droit entraînant une onde que Julie sentit instantanément se répartir dans l'intégralité de son être. Elle restait là, laissant à son amante le soin de s'occuper de sa poitrine qu'elle caressait avec toute la douceur qu'une femme peut faire preuve envers la personne qu'elle convoite, se délectant de cette langue qui venait se poser sur l'extrémité qu'elle embrassait avec délicatesse tandis qu'elle même, la main droite posée sous le délicat globe de la jeune anglaise, elle soupesait le sein lourd en posant le pouce sur le téton qui se durcissait à son contact, un frisson secoua son amante, elle devina qu'il n'était pas causé par le froid et cela l'encouragea à continuer. Mais l'envie était forte, de chaque coté la passion devenait impatiente, les corps se séparèrent un court instant, le temps pour les doigts d'ouvrir les braguettes, pour les mains impatientes agripper les pantalons qui glissèrent encore soudés aux culottes le long des cuisses avant que les ventres ne se resserrent, attirés l'un vers l'autre comme des aimants. Des souffles mélangés, des soupirs accompagnants des baisers de plus en plus appuyés, de plus en plus intimes et lorsque Julie approcha sa bouche du bas ventre de June elle y plongea avec gourmandise, à la recherche d'un plaisir à offrir sans rien chercher en retour. Dans un souffle interrompu, elle sentit June relever précipitamment la tête. Oui ! Un bruit ! Ce bruit ! La porte ! Quelqu'un entre ! D'un jet, les deux complices se redressèrent, attrapant leurs habits et s’engouffrèrent sans un mot dans la cage d'escalier menant aux chambres. À la suite l'une de l'autre, elles ouvrirent celle où dormait June et Matthieu et toujours aussi complices s'y réfugièrent ensemble, un grand sourire aux lèvres, riant intérieurement d'avoir été à deux doigts de se faire surprendre et s'enlaçant à nouveau, ne comptant pas s'interrompre là.
Et si Matthieu vient ? Observa Julie Hola, ne t'inquiète pas pour lui, tu te souviens ce que je t'ai dis, on le laissera prendre ses affaires si il veut se changer tout en continuant les nôtres, se ne sera pas la première fois que quelqu'un nous regardera ! Se sera même plutôt la première fois que personne ne le fera … Et ? Cela te manquera ? Tant que tu es là … Leurs corps nu se rapprocha à nouveau, alors que leurs bouches se touchèrent, Julie sentit la poitrine de June se poser contre la sienne, elle sentait ses globes délicatement s'écraser contre les siens, les pointes de ses tétons s'enfoncer contre ses propres auréoles et déjà ses doigts agiles venaient à l'exploration de son bas ventre impatient. À cet instant, elles firent l'amour, donnant du plaisir et en en prenant sans retenue, sans aucun autre besoin que de sentir le corps de l'Autre se tendre sous ses propres assauts, aucun autre plaisir que d'entendre son souffle se saccader et profiter de ses étoiles qui vous inondent le crâne.
Puis June se releva, laissant Julie pantelante après un énième décollage de papillon au fond de son ventre, elle allât vers son sac duquel elle sortit un gode . Il s'agissait d'un joli gode bleu de taille raisonnable, il avait la forme d'un sexe avec les nervures et les veines, le gland et le frein délicatement moulé. Mais la jeune anglaise continuait à fouiller dans son sac pour en ressortir un amas de sangle auquel elle fixa le sexe en silicone avant de revenir vers le lit, sourire aux lèvres, Le Commandant a dût glisser ça dans mon sac avant mon départ, pensant que cela pourrait nous être utile Décidément, cet homme est très prévenant, il pense à tout , ce serais dommage de le décevoir C'est bien ce dont à quoi je pense …
Julie laissa la rouquine lui installer l'appareil, elle se sentit bizarre ainsi affublée de cette bite en plastique, un attribut masculin sur elle qui au départ la fit sourire, se sentant stupide avec cet accoutrement qui pendait sur elle, qui formait cette excroissance gênante devant son ventre, mais sa maîtresse prit place face à elle, prenant cette pose à la fois si humiliante mais procurant tant de sensations que d’être à quatre pattes devant son amant, offrant sa croupe, son intimité sans concessions. D'abord intimidée, elle s'approcha des cuisses de sa partenaire, faisant cogner son membre ajouté contre celle-ci par manque de pratique. Elle prit alors l'objet dans sa main pour le diriger vers cette fleur offerte, cette délicate chatte ouverte, ruisselante, gonflée dans l'attente d'être possédée. Lentement, elle se présenta à l'entrée et poussa avec délicatesse, forçant le passage qui s'ouvrait sans heurt happant goulûment l'olisbo en provoquant un sursaut ainsi qu'un gémissement de celle qui l'accueillait. Julie était comme hypnotisée par ce qu'elle voyait, elle pénétrait sa amante et à chaque coup de ses reins elle ressentait ce qu'elle pouvait provoquer chez June, son souffle était synchronisé au sien, ses gémissements à ses coups de reins, cette étrange pouvoir qu'elle possédait au devant d'elle, se sentiment de puissance alors qu'elle augmentait la cadence, tentant d'aller encore plus profond, sentant que sa maîtresse était submergée par ses assauts, il ne fallait pas faillir, continuer, agrippant les hanches qui lui faisaient face, claquant de ses cuisses celles de l'anglaise soumise devant elle, elle savourait cette levrette qu'elle vivait activement, cette fois, regardant les lèvres intimes aspirer sa prothèse phallique, savourant chaque gémissements qu'elle provoquait, chaque frissons que ses mains ressentaient à la fleur de la peau de ses hanches qu'elles ne lâcheraient pour rien au monde ! Et dans au milieu dans souffle parmi les autres entendre de façon à peine audible put it in my ass, I want you to fuck me
Ces quelques mots anglais qui sonnaient comme un ordre plus que comme un désir, lentement elle sortit de son antre et plaça le gland synthétique devant le petit orifice, d'un mouvement de recul June s'empala d'elle même en se redressant, elle faisait onduler son corps faisant par là coulisser le gode dans son intimité la plus secrète. Instantanément Julie passa ses bras autour de la jeune anglaise, l'enlaçant, la main gauche délicatement posée sur son sein qu'elle malaxait avec tendresse, pinçant le téton entre son pouce et son index tandis que la droite glissait sur son ventre en direction de l'entrecuisse encore ouvert et sans c'est sans aucun barrage qu'elle se posa sur cette fente qu'elle occupait quelques secondes plus tôt, fente humide, trempée, ruisselante à la commissure de laquelle le clitoris gonflé de plaisir ressortait. Alors que June avait passer les bras derrière elle, tentant de s'accrocher, de se retenir tout en imposant le rythme des pénétrations anales, Julie agaçait ce petit bouton, frottait les lèvres avides de plaisirs interdits, et sentait un liquide couler le long de ses cuisses, croyant au départ que le plaisir de son amante était si puissant, elle réalisa rapidement que c'était elle ! Elle jouissait en même temps que June . Un orgasme sans pénétration, sans même qu'on la touche directement. Juste un effleurement des sangles sur ses lèvres
Et tandis qu'en bas on pouvait entendre les bruits de la fête qui battait son plein, de la nouvelle année qui venait d'arriver, les deux amantes s’enlacèrent dans la couche sans parvenir à vouloir s'endormir.
Julie se réfugia de nouveau dans ses pensées, elle faisait le point un peu plus tôt dans la journée et ce nouvel événement n'arrangerait rien ! Elle réalisait à quel point elle était bien avec June... Et si ?
Non, ce n'était pas possible Elle brisa le silence
Crois tu que nous deux … ? C'est ce que tu voudrais ? Oui, mais toi ? Et le Commandant ? T'inquiète pas, je t'ai dis, ce n'est que du sexe lui et moi, je peux en faire mon affaire, et je crois qu'il a trouvé quelqu'un pour lui Que du sexe lui et toi, mais tu sais moi … je me sens bien avec toi Moi aussi FIN