-
entries
39 -
comments
82 -
views
4,028
About this blog
Mes histoires, mes poèmes, peut-être aussi mes états d'âmes...
Entries in this blog
4
Enora
Brocéliande 3
Ca fait un mois que je te cherche partout, en vain. J'ai arpenté toute la forêt mais je n'ai jamais réussi à retrouver notre clairière. Et ce soir, c'est la biche qui m'a guidée jusqu'à toi.
Je t'avais pourtant dit de ne pas chercher à me revoir, j'ai jeté un enchantement sur la clairière. Tu l'as traversée dix fois sans la voir...
Mais pourquoi ma douce Morgane? Je me languis de toi, je dépéris sans toi. Laisse moi t'aimer et te chérir.
Nos deux mondes ne sont pas destinés à se fréquenter, Amour. A toi la civilisation moderne, à moi la magie du monde sylvestre.
Mais... notre enfant...
Il va bien, il grandit doucement en moi. Je saurai prendre soin de lui, sois rassuré.
Profondément troublé, Ringo ne put s'empêcher de contempler Morgane. Elle était encore plus belle que dans son souvenir. Son ventre encore plat ne trahissait rien de son état, seuls ses seins un peu plus lourds et aux aréoles un peu plus sombres pouvaient suggérer le miracle de la vie en train de s'accomplir en elle. Entretemps, Morgane était sortie de l'eau. Le soleil jouait avec les gouttelettes qui roulaient sur sa peau, les transformant en autant de perles irisées s'écoulant lentement le long de ses courbes parfaites. Le spectacle était féérique, elle ressemblait à une déesse des temps anciens, revenue sur terre pour célébrer l'amour. Ringo s'approcha lentement, la main tendue vers elle en une silencieuse supplique, l'implorant mentalement de ne pas le repousser. Morgane eut un moment d'hésitation, puis saisit la main tendue et vint se blottir tout contre le torse du jeune homme. Sa peau était fraîche et humide encore, d'une douceur sans égale. Ringo referma les bras autour d'elle et la serra fort contre lui, comme pour s'assurer que plus jamais elle ne lui échapperait. Leurs lèvres s'unirent en un long baiser que Ringo aurait voulu prolonger à l'infini. Il avait envie de la caresser, de la couvrir de baisers brûlants, mais n'osait pas bouger, de peur de rompre la magie de l'instant. Son coeur battait à tout rompre et il sentait une douce chaleur se dégager de la pierre de lune. Ce fut Morgane qui mit fin à leur étreinte en se dégageant doucement. Sans un mot, son regard bleu-vert plongé dans les yeux sombres de Ringo, elle s'allongea sur la mousse de la clairière et l'invita à la rejoindre. Ringo s'agenouilla à ses côtés et posa ses lèvres sur le ventre de la jeune femme en murmurant "bébé" pour lui-même. Lentement, il se coucha aux côtés de Morgane, la couvrant de baisers et explorant son corps du bout des doigts. Sa main suivait les douces courbes de la poitrine de la jeune femme, la faisant frissonner de bien-être. Ses seins ronds, aux aréoles sombres et aux tétons durcis attirèrent irrésistiblement la bouche du jeune homme qui en prit un entre ses lèvres pour le mordiller délicatement, le sucer et le téter avec un gémissement de plaisir. Sa main continuait son exploration, glissait sur le ventre de Morgane, descendait vers sa douce toison et écartait délicatement ses lèvres intimes pour venir agacer son bourgeon d'amour. La jeune femme entrouvrit un peu plus les cuisses, repliant ses jambes comme pour mieux s'offrir aux caresses de son amant. Son souffle avait changé, plus court et saccadé, trahissant le plaisir qu'elle éprouvait. Ringo était sur un petit nuage, trop heureux d'avoir retrouvé celle qu'il aimait et qu'elle ne le repousse pas. Il prenait son temps, attentif aux réactions de Morgane et s'appliquant à lui procurer un maximum de sensations. Ses doigts exploraient son intimité, s'attardaient sur son clitoris, la pénétraient doucement puis ressortaient pour mieux la pénétrer à nouveau. Morgane haletait et gémissait, soulevait son bassin en rythme, abandonnée à son plaisir. N'y tenant plus, Ringo se déshabilla rapidement et s'allongea sur le corps offert de la jeune femme. Il glissa avec un soupir de bien-être son sexe tendu en elle et elle noua ses jambes dans les reins de son amant. Ils restèrent immobiles ainsi pendant plusieurs minutes, savourant le bonheur de la communion charnelle. Puis Ringo imprima de lents mouvements à son bassin, bougeant doucement en elle pour la faire grimper vers les sommets de l'orgasme. Progressivement, ses mouvements se firent plus rapides, plus amples, arrachant des cris de plaisir à Morgane. Elle était accrochée à lui, jambes nouées dans ses reins et mains agrippées aux épaules. Ringo sentit les prémices de l'orgasme gonfler son membre et accéléra encore la cadence. Morgane hurlait, se cramponnait à lui et lui labourait le dos de ses ongles; il pouvait sentir les spasmes de son vagin autour de son sexe. Enfin vint la délivrance, dans un éblouissement de sensations qui les laissa tous deux pantelants. Ringo se laissa retomber sur Morgane, enfouissant son visage au creux du cou de sa belle pour tenter de reprendre son souffle. Quand il redressa enfin la tête, il vit des larmes perler aux yeux de la jeune femme. Elle lui souffla à l'oreille : Amour, il est temps de partir.
Non, encore quelques minutes...
Il ne faut pas, plus nous tarderons, plus ce sera difficile.
Alors viens avec moi, je m'occuperai de toi et du bébé.
Ce n'est pas possible, essaie de le comprendre.
Non, je ne comprends pas et je ne veux pas comprendre. Tout ce que je sais, c'est que je t'aime et je ne veux pas te perdre.
Je dois partir maintenant. Ne reviens pas en Brocéliande tous les jours, c'est inutile. La pierre de lune te dira quand revenir et la biche te guidera à moi.
Donc je te reverrai?
Oui Amour.
Mais quand?
Tu le sauras.
Sur ces mots, Morgane se leva, fit glisser par-dessus sa tête sa longue robe blanche qui traînait à côté de la source et disparut comme par enchantement. Complètement sonné, Ringo se rhabilla et entreprit de rejoindre l'entrée de la forêt. La pierre de lune palpitait doucement contre sa gorge, comme une promesse d'espoir et de vie. (A suivre...)
la métamorphose de Simon
Simon tourna la tête sur le côté, provoquant un nouvel élancement douloureux dans son crâne. Il n'y avait que lui dans la pièce, le lit voisin était inoccupé. Mais qui était alors ce monsieur Dupuis auquel la femme s'adressait ? Ca ne pouvait être que lui, mais le nom ne réveilla aucun écho dans son esprit. Où suis-je ? Et que m'est-il arrivé ?
Vous êtes à l'hôpital, Monsieur Dupuis. Vous avez eu un accident de voiture et nous nous occupons de vous pour vous remettre sur pied au plus vite. Je m'appelle Amélie et je suis l'infirmière qui va prendre soin de vous jusqu'à 21h. Je vais prévenir le docteur Legrand que vous êtes réveillé pour qu'il vienne vous examiner.
Monsieur Dupuis, c'est mon nom n'est-ce pas ?
Oui, bien sûr.
Et mon prénom ? Comment se fait-il que je ne m'en souvienne pas ?
Votre prénom est Simon. Je vais prévenir le docteur, il sera plus à même de répondre à vos questions, c'est lui le spécialiste en neuro-chirurgie.
Neuro-chirurgie ? C'est grave alors ce que j'ai !
Calmez-vous, je vais chercher le docteur, je reviens très vite.
Quelques minutes plus tard, Amélie était de retour dans la chambre de Simon, avec le docteur Legrand qui expliqua exactement à son patient ce qu'il lui était arrivé. Le choc de sa tête contre le pare-brise avait provoqué une hémorragie cérébrale, nécessitant une intervention délicate et urgente pour évacuer l'hématome qui s'était formé et qui comprimait son cerveau. Malheureusement, la zone du cerveau correspondant à la mémoire avait été légèrement endommagée, ce qui expliquait son amnésie partielle. Simon devait s'estimer heureux de pouvoir encore parler. Pour le reste, seul le temps et des examens plus poussés leur permettraient d'évaluer l'étendue des dégâts. Quant aux chances de recouvrer un jour la mémoire, le médecin ne sut trop quoi dire à son patient, on n'est jamais sûr de rien dans ce domaine. Simon était bouleversé, il ne se souvenait pas de son identité, ni de son travail, il ignorait même s'il était marié ou s'il avait des enfants. Le voyant tellement agité et redoutant une décompensation, le docteur Legrand ordonna à Amélie de lui faire une injection sédative. Quelques minutes plus tard, Simon plongea de nouveau dans les limbes de l'inconscience. Il resta hospitalisé pendant trois semaines, le temps pour les médecins de s'assurer que physiologiquement tout allait bien, puis il fut transféré dans un centre de réadaptation fonctionnelle pour réapprendre tout ce que le traumatisme crânien lui avait fait oublier. Il y passa plusieurs mois, redécouvrant petit à petit les gestes de la vie quotidienne. Mais s'il faisait de gros progrès au niveau de l'autonomie et de la récupération de ses fonctions physiques, sa mémoire restait vide. Malgré tous les efforts du psychologue qui le suivait quotidiennement, aucune image de sa vie d'avant ne refaisait surface. Simon se comparait à un tout jeune enfant qui découvre le monde qui l'entoure alors que sa vie était comme un livre dont les premières pages restaient désespérément blanches. Même les visages de ses plus proches amis, finalement informés de l'accident et de ses conséquences, n'éveillaient aucun souvenir, aucun écho en lui. Les anecdotes que ceux-ci lui racontaient en espérant susciter un déclic n'avaient pour seul effet que de le faire sourire, mais comme un auditeur sourirait à l'histoire d'un conteur. La présence régulière de ses amis eut toutefois le mérite de l'aider à retracer progressivement le cours de sa vie, à se faire une idée de qui il était avant l'accident et de la façon dont il vivait. Par contre, il lui était impossible de mettre un visage sur les prénoms évoqués, ni de savoir quels sentiments il avait pu avoir pour les personnes dont on lui parlait. Un prénom revenait souvent dans la bouche de ses amis, celui de Cécile. Mais pour Simon, ça n'évoquait rien de particulier. On aurait pu lui parler de choucroute que ça ne l'aurait pas plus ému que ça. Il se fit progressivement à l'idée qu'elle devait être sa petite amie mais que quelque chose avait dû se passer entre eux pour qu'elle refuse de venir le voir. Il n'en souffrait pas, il ne la connaissait plus... De toute façon, ça n'avait aucune importance, depuis quelques temps le coeur de Simon battait pour une autre. Environ un mois après son arrivée dans le centre, une nouvelle patiente fut prise en charge, une petite rousse d'une trentaine d'années, aux yeux pétillants d'intelligence. Elle s'appelait Françoise et se retrouvait dans un fauteuil suite à une mauvaise chute dans les escaliers. Elle semblait prendre sa nouvelle condition de handicapée avec philosophie, bien décidée à aller de l'avant et à ne pas brider son énergie. Tout de suite, le courant s'établit entre les deux jeunes gens et Françoise et Simon passaient le plus clair de leur temps libre à discuter ensemble, à évoquer leurs progrès et imaginer quel serait leur avenir à la sortie du centre. Françoise lui raconta sa vie d'avant l'accident, Simon ne put pas dire grand chose sur le sujet, d'autant qu'il se sentait irrésistiblement attiré vers la jeune femme et avait bien plus envie de lui faire la cour que de parler d'un passé qui lui restait étranger. Petit à petit, une forme d'intimité s'installa entre eux, faite de sourires complices, de clins d'oeil, de frôlements de mains... Un soir où Simon raccompagna Françoise à sa chambre, après dix bonnes minutes à discuter sur le pas de la porte sans pouvoir se résoudre à se séparer pour la nuit, elle lui demanda avec un grand sourire d'entrer et de l'aider à se mettre au lit. Le coeur de Simon s'emballa, son imagination s'enflamma, il se voyait déjà la prenant dans ses bras, la couvrant de caresses et de baisers brûlants. Il poussa le fauteuil roulant de Françoise dans la pièce et referma la porte derrière eux. Françoise lui tendit la clé de la chambre d'un air entendu et se dirigea vers son lit. Le coeur battant à tout rompre, Simon la suivit. Il se sentait hésitant, maladroit, ne sachant trop quoi faire. Il s'agenouilla face à la jeune femme, prit ses mains dans les siennes et les porta à ses lèvres. Françoise ferma les yeux, savourant ce moment d'intimité naissant entre eux. Simon se releva lentement et approcha ses lèvres de la bouche de Françoise. Avec une douceur infinie, il y déposa un tendre baiser tandis que la jeune femme l'attirait vers elle en l'enlaçant. De presque chaste et doux, les baisers devinrent vite plus enflammés, leurs langues se cherchaient, se trouvaient, se perdaient pour mieux se retrouver encore. Les mains de Simon caressaient les seins de Françoise par-dessus son tee-shirt, elle répondait à ses sollicitations par de petits gémissements et des baisers encore plus fougueux. Elle lui glissa à l'oreille : Prends moi dans tes bras et allonge moi sur le lit.
Tu es certaine que c'est ce que tu veux ?
Oui mon coeur, ne me fais pas attendre plus longtemps...
Simon glissa un bras dans le dos de Françoise et l'autre au creux de ses genoux, il se releva et la déposa délicatement sur le lit. Françoise, les bras toujours croisés dans le cou du jeune homme, l'attira contre elle, l'incitant à s'allonger à ses côtés. La main de Simon se glissa sous le tee-shirt de Françoise et effleura ses petits seins fermes tandis qu'il lui dévorait le cou de baisers fébriles. La jeune femme s'abandonna dans ses bras, le laissant prendre les initiatives et l'encourageant par de douces caresses et des mots tendres. Cette découverte des corps semblait ne jamais devoir s'arrêter, les deux jeunes gens prenaient le temps de s'apprivoiser, d'explorer les réactions de l'autre, de se déshabiller mutuellement avec une lenteur calculée. L'un comme l'autre s'abandonnaient au plaisir des caresses, à la chaleur du contact et aux frissons du désir qui les avait envahis. La bouche de Simon se faisait exploratrice des plaisirs de Françoise, il la couvrait de baisers, suçait ses petits tétons durcis par le plaisir, embrassait la peau douce de son ventre et descendait progressivement vers son mont de vénus. Simon eut alors un moment d'hésitation, se demandant si l'accident avait préservé la sensibilité intime de la jeune femme. Françoise le ressentit et le rassura bien vite en posant ses mains sur la tête de Simon, l'incitant à venir agacer son bouton d'amour du bout de la langue. Le jeune homme écarta délicatement les cuisses de sa compagne de jeux et s'installa entre ses jambes. Son doigt se glissa entre les lèvres intimes de Françoise, caressant son clitoris et découvrant une humidité révélatrice. Il inspira profondément, s'imprégnant de l'odeur intime de la jeune femme. Son sexe était douloureux à force d'excitation, mais il faisait son possible pour ne pas y prêter attention, entièrement concentré sur son envie de donner du plaisir à la jolie rousse qui l'avait invité dans son lit. Il plongea la tête entre les cuisses de sa compagne, écartant ses lèvres du bout des doigts et venant se délecter de son nectar odorant. Françoise réagit à cela par des gémissements de plus en plus sonores, ses mains se crispaient sur le drap puis se posaient sur la tête de Simon, lui agrippant les cheveux pour le guider dans ses caresses. Elle était transportée de plaisir, elle se mordait les lèvres pour ne pas crier, elle n'en pouvait plus d'attendre que Simon la prenne enfin. Arrête mon coeur, arrête ! Je vais mourir de plaisir ! Prends-moi maintenant... fort !!!
Oh oui ma chérie, je n'en peux plus. Laisse moi faire...
Simon l'installa sur le côté, jambes légèrement décalées et vint s'allonger derrière elle, son torse collé contre le dos de la jeune femme et son ventre au niveau de ses fesses. Lentement, il glissa son sexe tendu à l'extrême dans la grotte d'amour de Françoise et resta un moment immobile, planté au fond d'elle, savourant la douce chaleur humide de l'endroit. Puis il donna des coups de rein, d'abord lents et doux, puis de plus en plus vigoureux. Sa main posée sur le ventre de sa compagne la maintenait fermement tout contre lui. Françoise mordait l'oreiller, gémissait, se cramponnait au drap, se raidissait dans ses bras, le suppliait de venir, de jouir mais Simon voulait faire durer le plaisir. Il se retira, tourna Françoise pour la mettre à plat ventre et alla chercher un deuxième oreiller dans le placard de la chambre. Il le glissa sous le ventre et le bassin de la jeune femme, lui écarta les jambes et revint s'enfoncer en elle avec un grognement de plaisir. Françoise poussa un cri et s'agrippa à la tête du lit, elle se cambra du plus qu'elle pouvait pour mieux sentir les coups de boutoir de son amant. Simon, les mains sur ses hanches, la pilonnait avec vigueur, le lit grinçait, Françoise couinait de plaisir et Simon se sentit brutalement submergé par une vague de jouissance. Avec un grand cri libératoire, il se planta au fond d'elle et laissa son orgasme inonder l'intimité de sa compagne. Anéanti de plaisir et pantelant, il se laissa retomber sur elle, glissa sa main sous son ventre et la tourna doucement sur le côté. Les deux amants restèrent ainsi collés l'un à l'autre pendant de longues minutes, savourant le calme après la tempête et le bien-être des émotions partagées. Vaincus par la fatigue, ils ne tardèrent pas à s'endormir, toujours tendrement enlacés. Les mois qui suivirent ne firent que renforcer la complicité et l'intimité des deux jeunes gens, au point qu'ils envisagèrent tout naturellement de s'installer ensemble après leur sortie du centre de rééducation. L'assistante sociale leur trouva un appartement adapté au handicap de Françoise et le jeune couple put enfin profiter d'une vie normale, sans la promiscuité imposée par la présence des autres patients du centre. Leur sexualité se débrida aussi et Simon déployait des trésors d'imagination pour donner du plaisir à la femme qu'il aimait. Lui si réservé et maladroit autrefois se révéla être un amant fougueux et endurant, ouvert à tout ce qui pouvait contribuer à l'épanouissement de leur couple. C'est tout naturellement qu'ils en vinrent un jour à aborder ce que Françoise n'avait fait que laisser supposer, à savoir qu'avant son accident, elle fréquentait régulièrement des clubs libertins et que cette ambiance lui manquait parfois. Simon se montra d'abord réticent, non pas sur le principe même de découvrir ce milieu, mais par rapport au handicap de Françoise. Il redoutait qu'elle ne soit regardée comme une bête curieuse et mal jugée. Elle le rassura, lui disant que s'il acceptait, ils iraient dans un club où elle connaissait beaucoup de monde et qu'au contraire, les gens seraient contents de la revoir et de la savoir heureuse. De toute façon, elle ne voulait pas y aller pour s'exhiber, mais bien pour le plaisir de la sortie, boire un verre, papoter avec d'anciennes connaissances. Simon finit par se laisser convaincre mais manifesta une certaine appréhension quand le samedi suivant ils se rendirent à l'Aphrodite. Françoise était particulièrement en beauté, elle avait enfilé une jolie robe noire un peu décolletée, coiffé ses boucles rousses en un chignon banane qui laissait échapper quelques mèches folles et s'était maquillée pour mettre en valeur ses yeux verts en amandes. Simon lui aussi avait fait un effort vestimentaire, il avait fière allure avec son pantalon noir et sa chemise blanche dont il avait laissé les deux premiers boutons ouverts. Dès leur arrivée au club, Françoise fut entourée de ses connaissances qui manifestèrent beaucoup de plaisir de la revoir et s'enquirent de son état de santé. La soirée s'annonçait bien, ils burent un verre au bar avec plusieurs couples puis Françoise proposa à Simon de lui faire visiter les lieux, ce qu'il accepta avec plaisir. C'était la première fois qu'il mettait les pieds dans un club libertin et il était curieux de découvrir les lieux. Pour l'instant, il n'avait vu que le bar, la piste de danse avec ses barres de pole-dance, les banquettes sur lesquelles des couples s'embrassaient et se caressaient. Il était un peu gêné de voir des personnes s'exhiber de la sorte sans aucune pudeur ni retenue, mais devait bien reconnaître que ça l'excitait aussi de voir des femmes se laisser aller au plaisir et en donner à leurs partenaires. Françoise lui fit voir le jacuzzi, les alcôves où de grands matelas attendaient les ébats des participants, la dark room, pièce plongée dans l'obscurité où pouvaient se passer des ébats inavouables avec de parfaits inconnus, les glory holes, le donjon avec sa croix de Saint-André, des menottes et toutes sortes d'instruments de torture, puis termina par la pièce où se trouvait le sling, sorte de balançoire destinée à des ébats plutôt sportifs. La vue de cette installation déclencha chez Simon une pulsion incontrôlable. Il venait de trouver là ce qu'il recherchait depuis un moment, à savoir le moyen de faire l'amour à sa femme intensément, sans avoir à adapter les positions à son handicap. Il sentit son sexe durcir dans son boxer, il se pencha vers Françoise et lui murmura : Tu as déjà testé ça ?
Non, jamais...
Ca te tenterait ?
Hummmm, je te vois venir, espèce de coquin ! Je croyais qu'on n'était venus que pour boire un verre...
Oui, je sais... Mais ça... Je te ferais crier de plaisir comme jamais avant !
Des promesses, des promesses...
Non, pas que des promesses. Touche et tu verras si je te mens !
A ces mots, Françoise posa la main sur le pantalon de Simon et caressa l'imposante bosse que formait son sexe sous le vêtement. Elle ne lui laissa pas le temps de réagir, elle déboucla sa ceinture, défit le bouton du pantalon, baissa la braguette et sortit le sexe de Simon de son boxer. Elle se pencha légèrement en avant et posa ses lèvres sur le gland déjà humide d'excitation. Sa langue lapa la petite goutte de rosée, tourbillonna autour du bonbon puis Françoise ouvrit la bouche pour faire coulisser ses lèvres le long de la hampe fièrement dressée. Sa main malaxait les boules de son homme, sa bouche allait et venait, enfonçant à chaque fois un peu plus loin le sexe au fond de sa gorge. Simon se cramponna à l'accoudoir du fauteuil et ne chercha pas à retenir ses gémissements d'excitation et de plaisir. C'était divinement bon, il aurait voulu que ça ne s'arrête jamais, mais la vue du sling le ramena à son envie première. Il prit délicatement le visage de Françoise entre ses mains et l'obligea à cesser sa redoutable fellation. Comment installer la jeune femme sur le sling sans prendre le risque qu'elle ne tombât ? Il avait besoin d'aide. Il se rhabilla vite fait et partit à la recherche du patron du club. Il le trouva au bar et lui expliqua ce qu'il attendait de lui. Quand les deux hommes revinrent auprès de Françoise, ils eurent la surprise de la trouver presque nue. Elle avait retiré sa robe et ne portait plus que ses bas et une culotte fendue que Simon ne connaissait pas. La voir ainsi offerte ne fit que renforcer le désir de Simon, qui la prit dans ses bras pour la porter jusqu'au sling. Le patron se plaça de l'autre côté de la balançoire et la maintint, le temps que Simon installe confortablement Françoise sur l'assise souple. Puis le patron leur lança « amusez-vous bien, vous savez où me trouver en cas de besoin » et s'éclipsa en leur faisant un clin d'oeil complice. Dès qu'ils furent seuls, Simon se mit à genoux, la tête entre les jambes écartées de Françoise et insinua sa langue entre les lèvres humides de la jeune femme. Il titilla son bouton d'amour, le lécha, le suça tandis qu'un de ses doigts pénétrait dans sa grotte humide d'excitation. Françoise criait son plaisir, se tortillait sur sa balançoire. Voir sa femme ainsi exposée, seins à l'air, cuisses écartées et intimité offerte aux regards rendait Simon dingue de désir. Il se releva pour faire tomber le pantalon et se rendit compte à ce moment là que des personnes assistaient à leurs ébats. Deux hommes et une femme se tenaient à l'entrée de la pièce et regardaient en souriant Françoise qui gémissait doucement. Quand la femme vit Simon, son sourire se figea instantanément et son visage prit une expression à mi-chemin entre l'étonnement et le choc, comme si elle venait de voir un revenant. Simon n'y prêta pas plus attention que ça, surtout préoccupé par l'idée de faire l'amour à Françoise, encouragé dans ce sens par un des deux hommes qui lui faisait signe de ne pas faire attention à eux. Il se déshabilla rapidement et concentra son attention sur sa compagne, lui attrapant les cuisses pour l'attirer vers lui et l'empalant sur son sexe plus dur que jamais. Il imprima un léger mouvement de balancement au sling, faisant coulisser le vagin de Françoise sur sa verge. La sensation était sublime et intense, ses boules claquaient en rythme sur les fesses de Françoise, provoquant des décharges de plaisir à chaque claquement. Il accéléra le mouvement et augmenta l'amplitude du balancement, il sentait son sexe sortir et entrer à nouveau dans celui de Françoise à chaque aller-retour de la balançoire. Les deux amants gémissaient et criaient à l'unisson de leur plaisir, ils en avaient complètement oublié la présence des voyeurs. La femme chuchota quelque chose à l'oreille de son voisin : Je te dis que c'est Simon, mon ex ! Sauf que ce n'est pas lui, jamais il ne serait venu à l'Aphrodite et jamais il n'aurait fait l'amour comme ça !
Sois pas méchante, peut-être que tu l'as juste sous-estimé.
Non, c'était vraiment un mauvais coup, une bite molle et un précoce. C'est pas possible que ce soit lui, ça doit être un sosie...
En tout cas il n'a rien d'un ramollo du zguègue ni d'un précoce ce soir, il assure drôlement bien le bougre ! Ca m'excite sacrément de le voir en action, viens que je fasse la fête à ton petit cul un peu plus loin !
Au moment où le couple s'apprêtait à quitter la pièce, Françoise poussa un énorme cri de jouissance « Ouiiiiiii Simon !!!!!!!! C'est trop bon !!!!!!!! Je viens !!!!!!!!! » et se tétanisa sur sa balançoire, les jointures de ses mains blanches à force de serrer les chaînes du sling. Simon arrêta la balançoire, se retira vivement et lâcha de longues giclées de sperme sur le ventre et les seins de Françoise qui gémissait et soupirait encore de bien-être et de bonheur. Simon ? L'interpella la femme.
Oui, on se connait ?
Mais oui, je suis Cécile. Tu ne te souviens pas de moi ?
Non désolé. J'ai eu un accident qui a provoqué une amnésie partielle, je ne me souviens pas de ma vie d'avant l'accident. Mais excusez-moi, j'aimerais me rhabiller un peu et m'occuper de ma femme avant de poursuivre cette conversation.
Oui bien sûr, c'est moi qui te demande pardon de te déranger dans un moment pareil. Prenez votre temps et venez nous rejoindre dans l'alcôve juste à côté quand vous serez prêts. Il faut qu'on discute de certaines choses.
Pas de problèmes, mais est ce que monsieur pourrait tenir la balançoire pendant que je réinstalle ma femme dans son fauteuil ?
Simon enfila son boxer puis se tourna vers Françoise qui le regardait d'un air interrogateur. Il lui sourit, l'embrassa tendrement, lui tendit des kleenex pour qu'elle puisse s'essuyer un peu puis la prit dans ses bras. Pas la peine de me mettre dans le fauteuil, dépose-moi directement dans l'alcôve, ce sera plus simple.
Tu ne veux pas remettre ta robe ?
Non, laisse tomber, après ce qu'ils ont déjà vu, ça ne me dérange pas de rester seins nus devant eux. Qu'est ce qu'elle te veut cette Cécile ?
D'après ce que mes amis m'ont raconté, c'était ma copine au moment de l'accident, mais elle n'a jamais cherché à me voir pendant tous ces mois qui ont suivi le choc.
Pfffff, laisse tomber alors, elle n'en vaut pas la peine !
De toute façon, c'est toi que j'aime, mais je suis curieux de savoir ce qu'elle me veut après tout ce temps sans nouvelles.
D'accord, mais ne te prends pas la tête mon amour, on est venu ici pour passer une bonne soirée, pas pour se pourrir la vie.
C'est compris, et je m'occuperai encore de toi tout à l'heure, je n'en ai pas fini avec les surprises que réserve ce lieu.
Françoise et Simon s'installèrent confortablement sur le matelas de l'alcôve où les attendaient Cécile et Philippe (son compagnon de soirée). Cécile semblait tendue et mal à l'aise, elle paraissait se poser pas mal de questions. Un silence pesant s'installa que personne n'osait rompre. Finalement, c'est Simon qui prit l'initiative d'ouvrir la discussion en demandant à Cécile ce qu'elle attendait de lui et pourquoi elle voulait discuter avec lui. Elle lui expliqua alors les détails de leur relation passée, les raisons de leur rupture, son étonnement de le trouver au club et sa stupéfaction de voir à quel point il semblait décomplexé au niveau sexuel alors qu'il s'était toujours montré un piètre amant avec elle. Simon ne savait plus que penser. Il avait donc aimé cette femme, mais tellement mal aimée qu'elle était partie. Depuis l'accident et sa vie avec Françoise, il s'était toujours montré sexuellement à la hauteur, attentif au plaisir de sa compagne et empressé auprès d'elle. Ca lui ressemblait tellement peu, ce que Cécile lui racontait. Il nageait en plein doute... et si Cécile lui racontait des mensonges pour tenter de se faire pardonner ? Mais en même temps, ça ne tenait pas debout ! Il ne se souvenait pas d'elle, elle n'avait qu'à l'ignorer, il ne s'en serait même pas rendu compte. Françoise sentit le trouble qui habitait Simon. Elle le prit dans ses bras et l'embrassa tendrement pour lui faire sentir qu'elle était avec lui et qu'elle le soutiendrait coûte que coûte. Ce fut elle aussi qui analysa le mieux la situation, supposant que certains évènements de la vie de Simon l'avaient rendu méfiant vis à vis des femmes, entraînant des blocages d'ordre affectif et sexuel et que l'amnésie consécutive à l'accident lui avait permis de se libérer de tout ce qui le brimait dans son épanouissement. Simon le confirma, les longues discussions avec ses amis lui avaient appris pas mal de choses sur cette vie qui lui échappait, son mariage malheureux, ses maîtresses plus intéressées par son argent que par ses sentiments. Il dit aussi à Cécile qu'elle avait certainement compté pour lui, dans la mesure où les secours arrivés sur les lieux de l'accident avaient trouvé sur le plancher de sa voiture son téléphone portable avec le numéro de la jeune femme affiché sur l'écran. Cécile, les larmes aux yeux, se rapprocha de Françoise et lui dit : Tu sais, je l'ai sincèrement aimé, mais il me rendait trop malheureuse à ne jamais me montrer à quel point j'étais importante pour lui. Quel dommage qu'il ait fallu cet accident pour qu'il se libère enfin de ses vieux démons, c'est trop tard pour moi et je n'aurai jamais connu le plaisir de vraiment faire l'amour avec lui. Maintenant, c'est ton homme et je vous souhaite beaucoup de bonheur ensemble. On va vous laisser... tu viens Philippe ?
Attends Cécile... Tu aimerais faire l'amour pour de vrai avec lui ? Juste une fois ?
Oui... heu non... enfin, je ne sais pas...
Simon, tu lui dois bien ça... Tu en as envie ?
Mais ma chérie ! Cécile est une belle femme, mais c'est toi que j'aime !
On ne parle pas d'amour, on parle de lui accorder le plaisir que tu n'as pas pu lui donner autrefois.
Ca me met mal à l'aise, j'aurais l'impression de te tromper, de te trahir...
Il n'y a ni tromperie ni trahison puisque c'est moi qui le propose, fais lui l'amour, juste une fois, donne lui du plaisir et reviens moi ensuite. Je vais boire un verre avec Philippe et je t'attends au bar, prends ton temps.
Philippe lui tendit sa robe, l'aida à s'installer dans son fauteuil et l'invita à boire une coupe de champagne au bar. Ce que firent Simon et Cécile ne sera pas raconté ici. Tout ce que je peux vous dire, c'est que ce fut long, ce fut bon et ce fut une bien belle façon de tourner la page de leur histoire.
Déjà six mois
La sorcière et l'hérétique
Anne-Charlotte aime les bijoux
La papesse des fous (une suite mais pas la fin)
Des conséquences inattendues
Avec Kévin, le locataire de la chambre de bonne.
Ca déménage
Merci Louis, c'est gentil de ta part. Mais tu peux m'appeler Carole et me tutoyer tu sais.
Je ne sais pas... si j'oserais...
Il est mignon et attentionné. Je prends la bouteille, la porte à mes lèvres et bois longuement. Quelques gouttes s'échappent, coulent le long de mon menton et finissent sur ma poitrine, pile entre mes seins. La sensation me fait frissonner. Louis me regarde bouche bée, les yeux fixés sur ma poitrine. Je pose la bouteille et m'approche de la bibliothèque. Je lève les bras pour saisir l'étagère du haut, mes seins grimpent d'un étage. Je suis encore relativement bien foutue pour mes 50 ans, l'idée me fait sourire. Louis n'en perd pas une miette, mais vient à ma rescousse.
Et les bidules en métal, j'en fais quoi?
Tu n'as qu'à les mettre dans le sac plastique là, par terre.
Euh... oui madame.
Non, pas madame, Carole!
Il est attendrissant avec sa timidité. Il me plait mais j'hésite. Il est si jeune et peut-être encore puceau. Il faut que j'en sache d'avantage. Le démontage de la bibliothèque se poursuit, je le surveille du coin de l'oeil. Son regard revient invariablement vers mes seins nus sous mon débardeur. C'est clair que je ne le laisse pas indifférent. Je sens un délicieux trouble m'envahir, une humidité révélatrice colle mon string contre ma chatte. Nos regards se croisent, s'accrochent. Je décide de le provoquer, je fais mine de perdre l'équilibre et je me raccroche à son bras, l'effleurant avec mes seins au passage.
Oupss, pardon!
Il n'y a... pas de mal.
Il est rouge pivoine, j'en rajoute un peu.
Heureusement que tu étais là pour m'éviter de tomber.
Tout le... plaisir... est pour moi...
Habituellement, je parie que ce sont plutôt des jeunes filles de ton âge qui s'accrochent à toi non?
Heu... c'est si... inattendu ce contact...
Parfois je regrette de ne plus avoir leur âge...
Elles ne m'intéressent pas, c'es vous... euh... toi qui...
Oui, dis-moi
C'est que vous... enfin toi... tu es une sorte de référence pour moi... dans ma tête...
Mais je suis la mère de ton ami Stéphane... et j'ai 50 ans!
Je suis désolé si je te choque...
Ce n'est pas que ça me choque, ça me trouble...
Désolé vraiment! Je n'aurais jamais dû dire ça. On continue avec la bibliothèque?
Dis moi, qu'attends tu d'une femme?
Je me disais... en pensant à toi parfois... que tu devais savoir ce que tu voulais, j'aimerais avoir la profondeur et la force...
Je sais ce que je veux... et ce que je ne veux pas.
Et tu ne veux pas quoi?
J'ai 50 ans, je suis divorcée et je vis seule. Je ne veux pas d'un mec prise de tête. J'aime ma liberté, je veux quelqu'un qui me donne du plaisir sans envahir ma vie, juste passer de bons moments avec.
C'est surréaliste cette conversation, je suis en train de parler de mon plaisir de femme mature avec un gamin de 18 ans!
Parler de son plaisir... c'est cette gravité, cette... lucidité que je ne trouve pas chez les filles de mon âge, tu vois?
Elles cherchent toutes le prince charmant, c'est ça?
Faut croire que je n'en suis pas un. Et j'ai souvent pensé à toi...
Et pourquoi moi? Je pourrais être ta mère...
Tu es belle, sexy... femme! Une fois tu sais...
Quoi?
Tu avais ta robe noire... je suis passé chez vous... tu étais pieds nus...
Je m'en souviens, je me préparais pour une soirée
Et j'ai failli tomber à la renverse. J'y ai souvent repensé, j'ai fantasmé... pris du plaisir comme tu dis... Je ne pouvais penser à autre chose pendant un moment...
Je peux te poser une question très indiscrète?
Oui.
Tu as déjà fait l'amour?
Oui, mais c'était... pas terrible. La fille... ma copine... était très expéditive, elle ne faisait pas attention. C'était une sorte de... euh... simulacre... Tu vois ce que je veux dire?
Tu veux découvrir comment vraiment faire l'amour?
Oooooh... tu... je...
Tu me plais, tu m'attires, tu es si... émouvant. Et j'ai envie de t'offrir ça.
Tu me troubles... complètement... Mon Dieu... Tu me plais tellement, je suis resté pour t'aider juste pour avoir la chance de parler avec toi, te faire rire. Et jamais... je...
J'ai envie de t'apprendre l'amour, te donner du plaisir, pour qu'après tu saches en donner aux filles...
J'ai tellement rêvé de toi... je ne sais pas... si je serai à la hauteur!
Relax petit coeur...
Oh oui! J'ai envie de toi
Je viens l'enlacer, l'embrasser. Je le sens tendu, tellement timide et emprunté. Mes seins s'écrasent contre son torse frémissant, je lui caresse le dos, mes mains glissent sous son tee-shirt. Il soupire, ses mains attrapent mes fesses, les malaxent. Je l'entraîne vers le canapé du salon et l'allonge sur le dos. Il caresse ma poitrine. Je mouille comme une dingue.
Tes seins sont si beaux! Mais tu n'as pas peur?
Peur de quoi?
Qu'on nous découvre...
Mais non, on a encore plus d'une heure devant nous avant le retour des autres...
Tu sais?
Quoi?
Je... C'est trop... spécial... cru!
Tu veux qu'on arrête?
Noooon! Je voulais juste te dire... depuis que je t'ai vue pieds nus, avec ta petite robe noire... tu as envahi... toutes mes jouissances!
Ca fait un moment que je pense à toi aussi. Tu es devenu un beau jeune homme.
Mais je suis un mec banal...
Non, ne crois pas ça, tu es bien foutu... et tu as un charme de folie!
Carole... j'ai peur de jouir trop vite, tu sais...
Et si tu viens trop vite, ce n'est pas grave... laisse toi faire, profite...
Je n'en peux plus, j'ai trop envie de lui. J'ai si chaud! Je le déshabille, je me déshabille aussi, je ne garde que mon string. Je le caresse, mes mains parcourent sa peau. Il sourit, semble plus sûr de lui. Je l'embrasse, je le couvre de baisers brûlants. Mes lèvres saisissent le lobe de son oreille, le sucent, l'aspirent. Je le sens frémir, je l'entends gémir. Elles descendent dans son cou. Ma langue trace un chemin de plaisir sur son torse. Mon Dieu qu'il bande dur! Et que sa queue est belle dans sa vigueur juvénile! Longue et grosse, avec un gland gonflé de sang, on dirait un bonbon! Ma bouche descend sur son ventre, sa queue se love entre mes seins. Je sens son souffle s'accélérer puis ralentir, il lutte pour garder le contrôle. Je fais de doux va et viens, ses mains se posent sur les miennes et je le vois grimacer de plaisir. Je me colle tout contre lui. Je descend lentement, je donne de petits coups de langue sur ce bonbon si tentant. Je descend encore, sa queue pénètre ma bouche et je l'entends gémir et grogner. Je sens qu'il ne va pas tenir longtemps. Son visage se crispe sous l'effort pour se retenir. Ma langue l'enveloppe, le caresse, le titille. Il crie. J'accélère, j'intensifie mes mouvements, mes lèvres durcissent autour de sa queue. Elle durcit encore, des spasmes l'agitent. Il explose! Il jouit dans ma bouche, en longues saccades brûlantes que j'avale au fur et à mesure. Ma langue plaque sa queue contre mon palais et je l'aspire fort pour lui voler jusqu'aux dernières gouttes de sa jouissance. Il crie de plaisir, se tortille, tente d'échapper à cette douce torture tandis que je malaxe ses couilles durcies par l'orgasme.
Aaaaah Carole!!!!! Je meurs, c'est trop bon!!!!! J'ai le vertige...
Chuuut petit coeur, calme toi un peu.
Quel bonheur... si puissant... je n'oublierai jamais... J'ai tellement envie de te rendre ce plaisir... mais je ne sais pas...
Je l'embrasse pour le faire taire. Il doit sentir le goût salé de son sperme sur ma langue, ça n'a pas l'air de le déranger. Il rougit un peu, ses mains se posent sur mes seins, les caressent fermement. Il prend l'initiative, m'installe confortablement sur le canapé. Ooooh, il bande encore! Une de ses mains descend sur mon ventre, je le sens hésitant alors je pose ma main sur la sienne et la guide vers mon intimité, par-dessus mon string détrempé. Il embrasse mon ventre, respire mon odeur intime et me caresse maladroitement. J'écarte un peu les cuisses, sa bouche descend, se pose sur mon string et l'embrasse. Je sens sa langue qui lèche le tissu mouillé.
Enlève le moi!
Il le saisit et le fait rouler sur mes cuisses, me l'enlève et le porte à son visage pour s'imprégner de mon odeur. Je suis allongée, cuisses écartées, offerte à son regard. Il contemple ma chatte luisante de mouille, la dévore du regard. Je le sens intimidé par cette vue indécente, presque obscène que je lui propose. Je prends sa main, la pose sur ma chatte, lui montre le chemin de mon clito et guide ses caresses. Son majeur écarte mes lèvres intimes et il triture mon bouton durci par l'excitation, le fait rouler sous son doigt, m'arrachant un gémissement de contentement. Il approche son visage, me respire, il semble enivré par mon odeur. Sa bouche se pose sur ma chatte, l'embrasse. Je lui ordonne de lécher mon clitoris, de le prendre entre ses lèvres, de le sucer délicatement. Il suit mes recommandations, lappe mes sécrétions, maltraite merveilleusement mon bouton. Des décharges électriques parcourent mon ventre, j'attrape sa tête pour plaquer encore plus étroitement sa bouche contre mon minou détrempé. Je gémis et m'agite sur le canapé, mon souffle s'accélère. Sa main rejoint sa bouche, mais il ne sait pas trop qu'en faire.
Caresse moi en même temps petit coeur!
Mais comment?
Pénètre moi avec tes doigts.
J'ai peur de te faire mal!
Mais non, pas de danger, enfonce tes doigts en moi et caresse moi comme ça.
Il pousse son majeur entre mes lèvres trempées et l'enfonce lentement. Je tend mon bassin pour mieux l'accueillir. Je coule, je dégouline, je gémis de plus belle, lui réclame un deuxième doigt. Il bande comme un fou et me pistonne lentement avec ses doigts. Sa bouche est dure autour de mon clito, il me fait crier de plaisir. Je le sens impatient, pressé de me prendre, de me baiser! Je lui dis d'accélérer, lui réclame un doigt supplémentaire qu'il s'empresse d'introduire en moi. Il me remplit, me dilate, je me caresse les seins et je gémis. Je dégouline, j'entends ma mouille clapoter sous l'effet de ses caresses. Aaaaah, je sens mon orgasme qui monte et me submerge. Je me cambre, je me tétanise, il doit sentir mon vagin se contracter et se serrer autour de ses doigts. Il a le visage et la main trempés de mon jus. Ouiiiii, je crie mon plaisir, mon coeur bat à tout rompre. Enfin je me relâche et me détend, ses doigts sont toujours en moi, il les enfonce encore plus loin, me faisant sursauter. Il boit mon jus qui coule, ressort partiellement ses doigts et les enfonce à nouveau, un quatrième est venu s'ajouter à ceux déjà présents. Je suis tellement mouillée que ça glisse tout seul. Il écarte ses doigts en moi, me dilate à fond, son pouce frotte mon clito et je rugis de plaisir!
Baise ma chatte avec ta main entière!!!!!
J'écarte totalement mes cuisses, il rentre sa main entière, serre le poing en moi. C'est une vision parfaitement pornographique que je lui offre de moi. Je viens m'empaler encore plus loin sur son poing serré, je hurle ma jouissance en m'agrippant désespérément aux coussins du canapé. Enfin je me laisse retomber, vidée, anéantie de plaisir. Mes spasmes se calment progressivement et Louis retire sa main gluante et trempée. Il n'ose plus bouger, me sourit. Il bande comme un taureau. Je l'enlace et je l'embrasse.
Quel merveilleux délire...
Oui, mais ce ne sont pas des choses à faire avec une jeune fille inexpérimentée.
Je comprends bien...
J'aime ce genre de pratiques, mais ça vient avec le temps...
Mais j'ai compris deux ou trois choses... avant ça
C'est à dire?
Oui, c'est délicieux... J'aime ton goût, te caresser... Ton clitoris... Tes lèvres, hummmm j'adore!
Ca c'est des choses que tu peux faire à toutes les femmes.
Mais je me contente d'un doigt...
Tu peux généralement aller à deux doigts, parfois trois...
Oui c'est tellement tellement délicieux. Et te sentir te cabrer... te tortiller, ta respiration...
Petit coeur, j'ai encore envie de toi...
J'adore... Oooooh, moi aussi j'ai envie de toi, une terrible envie de toi! On a encore un peu de temps?
Oui, tu connais la levrette?
Euh... je crois. A quatre pattes, c'est ça?
Oui, tu l'as déjà fait?
Par derrière quoi! Non, je ne l'ai jamais fait. Mais j'en ai souvent rêvé... en pensant à toi, nue sous ta robe noire...
C'est ma position préférée...
Je m'installe ostensiblement à quatre pattes, le cul offert.
Tes fesses sont... merveilleuses... Ohhhh Mon Dieu!!!
Viens petit coeur, prends moi fort!
Comment est-ce possible? Tu es en train de... tendre tes fesses vers moi...
Chuuuut, ne dis rien, viens!
Je lance ma main vers l'arrière, entre mes cuisses pour m'emparer de son membre congestionné. Je l'attrape et je le guide vers ma chatte ouverte, il pose ses mains sur mes fesses et laisse son gland glisser entre mes lèvres écartées. Il pousse, ça rentre tout seul. Un autre coup de rein, il s'enfonce plus loin en moi. Il me remplit, il est brûlant, ooooh que c'est bon! Je bouge mon cul d'avant en arrière, je le sens buter au fond de mon vagin. Il prend son temps, m'attrape par la taille, accélère un peu. Ses mouvement prennent de l'amplitude, il sort sa queue de moi, pour mieux me pénétrer à nouveau. Le bruit de ma mouille nous rend fous. Par surprise, il me donne quelques coups plus puissants, plus profonds, je gémis fort. Il accélère encore, me bourre la chatte, me pilonne sauvagement, m'arrache des cris. C'est lui qui mène la danse maintenant, il doit se sentir si puissant, si heureux qu'il se lâche totalement. Je sens ma jouissance monter lentement, redescendre, monter à nouveau, chaque fois un peu plus haut, c'est divin! Je suis cambrée à mort, ses couilles claquent contre mon clito, j'en veux toujours plus!
Claque moi les fesses!
Ce n'est pas une demande, c'est un ordre! Il fait claquer son ventre sur mes fesses.
Non, ta main!
Quoi?
Claque mes fesses avec tes mains, fais les rougir!
Tiens!
Une claque, pas trop forte.
Encore! Plus fort!
Tiens, encore, encore!
Et sa main claque, encore et encore. Hésitant au début, il s'enhardit vite en entendant le plaisir que j'y prends. La brûlure de ses claques ajoute à mon excitation. Je crie et me tortille en tous sens, notre étreinte devient totalement échevelée. Il me bourre et je crie, il me claque et je hurle, je suis une chienne en chaleur qui se fait sauvagement baiser par son mâle! Je sens un doigt mouillé se poser sur ma rondelle, il pousse et le fait entrer, presque brutalement. Je sursaute mais le laisse faire. Il me ramone la rondelle avec son doigt, je m'ouvre progressivement. Il retire son doigt et je sens sa queue abandonner ma chatte pour se poser sur mon petit trou. Une poussée et son gland me dilate, ça passe facilement! Il continue sa poussée, lentement, doucement, je le sens s'enfoncer dans mon cul, jusqu'à la garde. Je me dis que pour un presque puceau, il ne manque pas d'audace. Mais bon, avec tout ce que je lui ai enseigné aujourd'hui, ce n'est pas étonnant. Je sens que c'est serré, mais ça rentre sans douleur. Il commence à bouger, lentement, je n'en peux plus, je palpite, j'ai envie de jouir.
Oui petit coeur, plus vite, plus fort!
C'est si bon de t'enculer!
Ooooh oui, défonce moi le cul!
Ouiiiiii!
Il accélère, gagne de l'amplitude, il me baise le cul, m'encule avec vigueur. Je crie, je hurle et je l'entends grogner dans mon dos, comme une bête en rut. Aaaaaah, je jouis!!!!!!!! Je me contracte et le retiens prisonnier au fond de mon cul. Il vient se coller contre mon dos et sa main vient frotter mon clito palpitant. Dans un grand cri, il laisse exploser son orgasme. Il déverse en moi des cascades de sperme et frotte mon clito comme un forcené. Je me tétanise, je vais mourir de plaisir! Des soubresauts agitent mon corps et je jouis encore! Ca n'en finit pas et ça monte tellement haut, je me sens défaillir... et lui qui continue à me remplir le cul! Je me calme progressivement et j'agrippe ses fesses, je ne veux pas qu'il se retire. J'aime le sentir dans mon cul. Mais je rêve, mon lionceau est encore tout dur! Sentir ça me fait repartir, un nouvel orgasme me prend par surprise, je me contracte autour de sa queue, des spasmes animent mon intimité. Il me frotte doucement le clito, son autre main caresse délicatement mes seins. Je suis arrimée à lui, il pince un peu mon téton droit. Mes spasmes s'intensifient et je le sens lâcher encore quelques salves nerveuses au fond de moi. Enfin je me relâche, je me sens vidée et comblée à la fois. Il se retire doucement, ça fait un peu mal mais c'est une bonne douleur. Je roule sur le côté, un peu honteuse de m'être laissée aller à ce point. Mon cul est ouvert, je sens le sperme qui coule et déborde. Il me regarde et sourit, je me demande ce qui se passe dans sa tête. Il semble heureux et détendu, il est beau comme ça. Qu'est ce qui m'a pris? Il est si jeune, et c'est un ami à Stéphane en plus!
Petit coeur...
Oui?
Il faut que je te dise certaines choses...
Je t'écoute.
Pour commencer, toutes les femmes n'aiment pas la sodomie, ça ne se fait pas de profiter de la situation comme tu l'as fait...
Mais...
Non, laisse moi finir. J'aime ça et j'y ai pris un plaisir dingue, mais il faut en parler avant, demander l'accord à ta partenaire, ce n'est pas un acte anodin.
Oh oui, bien sûr...
Deuxièmement, nous avons été terriblement imprudents de ne pas nous protéger. Comme tu es jeune et très peu expérimenté, j'ai fait ce choix en sachant que je ne risquais rien (ou presque). De mon côté, pas d'inquiétudes, je me protège toujours habituellement et je fais régulièrement des tests de dépistage, je suis saine. Mais il faut me promettre d'utiliser des capotes à l'avenir.
Promis.
Et enfin, je pense que tu as compris qu'il vaut mieux rester discrets sur ce qui s'est passé, je ne pense pas que Stéphane serait ravi s'il l'apprenait. Et nous avons été un peu fous de nous laisser aller comme ça, ce n'est pas une liaison qui a un avenir.
Non, je le sais bien...
Tu as découvert beaucoup de choses aujourd'hui, expérimenté plein de sensations et d'émotions, garde les précieusement au fond de toi, mais ne les laisse pas t'envahir et te polluer la vie.
Je sais... C'est pour cela... que je rêvais de toi.
Apprends à donner du plaisir, tu es doué pour ça.
Polluer? Non, je ferai simplement très attention à ce que je fais avec!
N'en demande pas trop à tes copines...
Non, je sais qu'elles ne pourront jamais m'offrir ce que tu m'as offert. Et c'est l'autre qui est important... autant que soi. Plus même, car on s'occupe d'elle.
Tu as tout compris. Maintenant, va vite te doucher, il y a des serviettes propres dans le carton de la salle de bains. J'irai après toi.
Il faut faire vite, les autres ne vont pas tarder à revenir pour embarquer ce qui reste. Je me lève et contemple le pur dégât de mon canapé dont les coussins sont maculés de taches ne laissant guère de doutes sur leur origine. Vite cacher ça dans des sacs poubelle, je m'en occuperai dans ma nouvelle maison!